- L'Étape (roman)
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L'Étape Éditions Plon – Nourrit, 1902Auteur Paul Bourget Genre Roman à thèse Lieu de parution Paris Éditeur Plon-Nourrit Date de parution 1902 Couverture H.Grand Aigle Chronologie Le Fantôme (1901) Un divorce (1904) L'Étape est un des romans majeurs de Paul Bourget, rédigé d'octobre 1901 à mai 1902 et qui inaugure dans l'œuvre de l'auteur du Disciple un genre nouveau : le roman à thèse, que Paul Bourget préfère nommer « le roman d'idées »[Note 1].
Parue quelque temps après L'Affaire Dreyfus[1], cette littérature engagée permet à l'académicien de développer les thèmes sociaux et politiques qui lui sont chers et qu'il a découvert en lisant Bonald, théoricien de la Contre-révolution : la lutte contre les idées révolutionnaires et la défense de l'Église catholique romaine, de la famille traditionnelle et des valeurs patriotiques[2].
Sommaire
Résumé
Roman traditionaliste, L'Étape relate principalement l'ascension sociale et la conversion d'un jeune homme, Jean Monneron, socialiste et anticlérical au monarchisme et au catholicisme, avec l'aide d'un philosophe chrétien qui le suit dans sa progression[3].
Au début du XXe siècle, dans une France malade d'individualisme, d'idées égalitaires héritées de la Révolution française et de démocratie, Joseph Monneron, Jacobin avéré et fils de cultivateur, est parvenu, grâce aux concours, à devenir professeur dans un lycée de la République. Il est déraciné et déclassé par le haut, « il a brûlé une étape et paie la rançon de cette erreur : son épouse est vaniteuse et inintelligente, un de ses fils est un voleur et un maître chanteur, sa fille, enceinte, tente de tuer son ancien amant et de se suicider »[4]. Devant le spectacle de la débâcle morale de sa propre famille, Jean Monneron, le cadet, comprend l'importance de la Tradition, la vérité du catholicisme. Il épouse une jeune fille intelligente et fonde une famille bourgeoise. Parallèlement à l'histoire de la famille Monneron, Paul Bourget décrit l'échec d'une université populaire, l'Union Tolstoï.
Les personnages
Joseph, Antoine et Julie Monneron
Joseph Monneron, fils de paysan et titulaire de plusieurs bourses, a pu, grâce à l'État donc, s'affranchir du milieu rural paternel et il enseigne au lycée Louis-le-Grand. Il est un pur produit de l'école de la République. Aveuglé par les idées jacobines puisqu'il défend les principes de 1789 et la laïcité, il a épousé une femme gaspilleuse, « vulgaire, de cœur étroit et d'esprit court »[5]. Chaque membre de la famille de Joseph Monneron semble un étranger pour les autres et évolue dans un univers étriqué dans lequel cette famille, en état de décomposition, essaie de « paraître ». Le fils ainé[Note 2] de la famille Monneron, Antoine Monneron, a fréquenté au lycée des jeunes gens riches qui ont une mauvaise influence sur lui puisque pour satisfaire son envie de luxe, il commet des indélicatesses et devient un escroc. Julie Monneron s'est laissée séduire par un jeune aristocrate sans scrupule et, enceinte, a projeté de se venger par le meurtre du séducteur.
Jean Monneron et Victor Ferrand
Jean Monneron est le personnage central du roman. Élevé dans l'athéisme par un père professeur, républicain radical et libre penseur, il est le cadet et a échappé à la corruption. Il effectue le cheminement qui le conduit vers la foi chrétienne et vers le monarchisme[6]. Jean Monneron n'a pas la foi dans les premières pages du récit mais il subit l'influence d'un professeur de philosophie, Victor Ferrand dont il s'éprend de la fille. Ce camarade de classe de son père, Joseph Monneron, est un disciple de Bonald et de Le Play ; il est donc un penseur catholique et un chrétien avoué.
Structure narrative
Dans le débat sur la définition du roman qui oppose, au début du xxe siècle, Paul Bourget à Albert Thibaudet[7], l'auteur de L'Étape défend l'idée du schéma du roman français traditionnel[8], c'est-à-dire une œuvre qui raconte une histoire, une intrigue, et dans laquelle chaque passage concourt au dénouement final. Dans cette suite d'épisodes qui a pour but d'acheminer l'histoire vers sa conclusion, les personnages « sont des exemples habilement choisis »[9] et mobilisés pour la démonstration finale[10].
L'auteur intervient tout au long de la trame pour expliquer les états d'âme de ses personnages (métalepse narrative). Sans possibilité de laisser au lecteur une activité interprétative, celui-ci a donc « une activité minimale »[11] puisque le but de ce roman est de le rallier à une thèse. Béatrice Laville évoque un véritable « pacte de lecture »[12] entre l'auteur et le lecteur puisque le premier utilise des tournures qui ne peuvent être comprises que par un public averti et complice : l'ironie que Bourget déploie à l'égard de l'érudition de Joseph Monneron ne peut être comprise que par un lecteur raffiné et acquis aux idées du romancier. Susan Suleiman a théorisé les fondements de ce genre littéraire dans son étude sur le roman à thèse en remarquant que Bourget, dans L'Étape, s'efforce d'amener son lecteur à se transformer en fonction des valeurs qu'il lui propose[13]. Cette technique, étayée par l'insertion d'éléments d'érudition (principalement les thèses de Théodule Ribot sur les « maladies de la volonté » ou les théories de Eduard Von Hartmann[14] par exemple) pour renforcer l'autorité de la thèse qui prend corps au fil des pages, rend le genre sérieux, austère et l'auteur, le narrateur, les personnages, suivent une voie tracée à l'avance vers la démonstration finale.
Paul Bourget construit aussi une communauté de visées et d'expériences au fur et à mesure que s'affirme sa thèse en utilisant un « nous » de connivence et des épiphrases fréquentes (« comme nous nous rappelons », « vous me direz ») destinés à ménager la mémoire du lecteur[12]. Enfin, cette technique littéraire du discours commentatif, présente dans L'Irréparable, Cruelle énigme, ou L'Étape entre autres, est, selon Colette Becker, une des raisons de la désaffection contemporaine de l'œuvre de Bourget[15].
Thèmes développés dans l'œuvre
L'Étape renferme deux thèses, l'une sociale, l'autre religieuse[16].
La thèse sociale, la critique du système démocratique
L'élévation trop rapide dans l'échelle sociale est un danger. Le système démocratique crée, en effet, des envies et invite à toutes les ambitions et de ce fait, ne respecte pas les hiérarchies nécessaires à l'ordre. Cette étude des classes sociales et de leur hiérarchisation fait de L'Étape, selon Denis Pelletier, une « transposition littéraire » des travaux du sociologue catholique Frédéric Le Play, connu pour son enquête monographique sur le rétablissement d'un ordre social traditionnel[17]. Pour l'écrivain, l'Ancien Régime permet une ascension sociale plus respectueuse de la nature humaine. Ce déclassement social par le haut, trop rapide, engendre l'anarchie. L'étape du niveau social supérieur peut toujours être franchie par les individus de valeur mais « il s'agit de savoir si l'étape, franchie au hasard, sera un bienfait pour eux, leur famille et la société »[18].
Avant Paul Bourget, d'autres écrivains comme Maurice Barrès (Les Déracinés, 1897) ou Édouard Estaunié (Le Ferment, 1899) traitent ce problème des risques d'une ascension sociale trop rapide et artificielle. « Le désarroi d'une famille entière »[19] incite Jean Monneron à rechercher un exemple, un modèle de vertu, qu'il trouve dans le personnage de Victor Ferrand, symbole du catholicisme traditionnel et véritable « guide moral »[20]. Ce rapprochement du héros vers un philosophe symbolisant l'ordre, la tradition et l'autorité permet à Susan Suleiman d'affirmer qu'après 1900, l'œuvre de Bourget devient « une fiction autoritaire »[21] dans laquelle ses protagonistes sont influencés par des « personnages d'autorité » (prêtres, nobles, penseurs ou bourgeois traditionalistes)[22].
La thèse religieuse, la nécessité d'une éducation saine
Le danger d'une ascension sociale trop rapide et mal maîtrisée est un danger moral. Ce danger peut être conjuré par une éducation religieuse qui va être un frein dans une société démocratique ou les forces de l'esprit se trouvent diminuées. Jean Monneron, finalement converti à la foi et aux valeurs traditionnelles de l'ancienne France « trouve un étayage et un sens suffisant à ces principes pour vivre probablement une vie d'homme accompli »[23]. L'Étape entend démontrer que la valeur sociale du catholicisme donne la force aux gens du peuple « de supporter un sort médiocre alors qu'ils voient autour d'eux tant de destins plus enviables »[24].
Attaché au principe d'une éducation religieuse traditionnelle, le romancier combat toute sa vie le principe de l'école unique au nom d'une éducation saine[25]. Il critique en conséquence, et avec virulence, le modernisme[Note 3] sous toutes ses formes. Il s'en prend notamment à Alfred Loisy dans une lettre à Ferdinand Brunetière[26] et au mouvement du Sillon qui tente de réconcilier l'Église et la République entre 1900 et 1910. L'Étape évoque les fondements d'une doctrine catholique pure, sans altération due au modernisme[27]. En 1907, la constitution apostolique Lamentabili sane exitu et l'encyclique Pascendi Dominici Gregis du pape Pie X donnent le fil conducteur des théories doctrinales auxquelles le Serment antimoderniste est attaché et que Paul Bourget explique dans Le Pape de l'ordre, dès 1908[28].
Réception de l'œuvre
Lors de sa parution, cette œuvre de combat qui se déroule dans le Paris de l'après Affaire Dreyfus[Note 4], soulève de violentes objections. Le comte d'Haussonville, bien que monarchiste, critique vivement le zèle de Paul Bourget pour l'Ancien Régime[29]. Des catholiques démocrates comme l'abbé Klein ou le philosophe Georges Fonsegrive sont également opposés à ce discours maximaliste en faveur de la monarchie[30], ainsi que le mouvement de Marc Sangnier, Le Sillon. Pour un de ses proches, le comte de Voguë, les thèses développées dans le livre sont excessives[31]. Le romancier répond à ses détracteurs en invoquant les autorités : Bonald, Le Play, Taine ou même Auguste Comte. C'est dans Le Gaulois qu'il répond au comte d'Haussonville les 27 juillet et 15 septembre 1902 ou dans l'article intitulé « Les Deux Taines » à l'occasion de la publication de la Correspondance de jeunesse de M.Taine[32]. Bourget y dénonce l'illusion démocratique et se lance dans la politique pour défendre les idées exposées dans L'Étape[Note 5]. Dans une étude sur « Balzac sociologue »[33], il précise et complète les théories développées dans le roman.
Seule l'Action française se déclare en faveur de L'Étape et des thèses de Bourget et notamment Charles Maurras, Henri Vaugeois, le comte de Lur-Saluces, Léon de Montesquiou, Jacques Bainville, Franz de Funck-Brentano ou Théophraste Dupont[34].
Postérité du roman
Même si le romancier engagé essuie des critiques acerbes, Paul Bourget, après Le Disciple (1889) et L'Étape (1902) poursuit la démonstration de ses théories politiques et sociales en publiant de nouvelles œuvres engagées comme Un divorce (1904), roman écrit dans sa propriété hyéroise du Plantier de Costebelle, L'Émigré (1905), Le Démon de midi (1914) ou Lazarine (1916).
Notes et références
Notes
- Paul Bourget, Pages de critique et de doctrine, vol. I, Plon-Nourrit, 1912, p. 143 et 167, la préface du Tribun (p. XL, XLII, XLIV) y fait aussi référence ainsi que la Revue hebdomadaire du 5 mars 1910 (p. 8 – 10). La définition du roman à idées se trouve étudiée en plusieurs endroits dans l'œuvre de Bourget :
- Dans l'article « Un roman à thèse de Paul Bourget, L'Étape » (Avez-vous lu Paul Bourget ? 2005), Béatrice Laville désigne Jean Monneron, personnage central de l'œuvre, comme l'aîné, alors que Bourget en a fait volontairement le cadet dans son roman.
- Le modernisme est une tentative de mise à jour de l'exégèse catholique par l'application de la critique moderne à la Bible. Loisy est le plus connu des modernistes.
- Paul Bourget, L'Étape, Plon, 1902, p. 8). L'Affaire Dreyfus n'y est jamais citée explicitement, Paul Bourget évoque seulement « une récente et lamentable crise » (
- Notamment les banquets politiques de l'Appel au soldat.
Références
- Philippe Hamon, Alexandrine Viboud, Dictionnaire thématique du roman de mœurs, 1850 – 1914, Presses Sorbonne Nouvelle, 2003 (ISBN 2-87854-259-2), p. 450.
- Paul Bourget, L'Étape, Plon, 1902, p. 13. L'Affaire Dreyfus n'est jamais explicitement nommée : « La funeste guerre civile à laquelle une retentissante affaire judiciaire servit de prétexte plus que de cause »,
- Albert Feuillerat, Paul Bourget, histoire d'un esprit sous la IIIe République, Librairie Plon, 1937, p. 234 et 235.
- Gerald Prince, Guide du roman de langue française (1901 – 1950), University Press of América, 2002 (ISBN 0-7618-2196-1), p. 10.
- Albert Feuillerat, Paul Bourget, histoire d'un esprit sous la IIIe République, Librairie Plon, 1937, p. 232.
- Béatrice Laville, « Un roman à thèse de Paul Bourget, L'Étape », dans Marie – Ange Fougère et Daniel Sangsue (dir.), Avez-vous lu Paul Bourget ?, Éditions Universitaires de Dijon, coll. « Écritures », 2005 (ISBN 978-2-915552-65-2), p. 22.
- Albert Thibaudet, La Composition dans le roman, N.R.F, 1er novembre 1922, p. 594.
- Philippe Niogret, La revue Europe et les romans français de l'entre-deux-guerres (1923-1939), L'Harmattan, 2004 (ISBN 2-7475-6553-X), p. 137.
- Michel Raimond, La Crise du roman, des lendemains du Naturalisme aux années vingt, Librairie José Corti, 1966 (réed. 1985) (ISBN 2-7143-0108-8), p. 418.
- Marcel Arland, Essais et Nouveaux essais critiques, Gallimard, 1952 (ISBN 978-2070202621), p. 167.
- Béatrice Laville, « Un roman à thèse de Paul Bourget, L'Étape », dans Marie-Ange Fougère et Daniel Sangsue (dir.), Avez-vous lu Paul Bourget ?, Éditions Universitaires de Dijon, coll. « Écritures », 2005 (ISBN 978-2-915552-65-2), p. 24.
- Béatrice Laville, « Un roman à thèse de Paul Bourget, L'Étape », dans Marie-Ange Fougère et Daniel Sangsue (dir.), Avez-vous lu Paul Bourget ?, Éditions Universitaires de Dijon, coll. « Écritures », 2005 (ISBN 978-2-915552-65-2), p. 25.
- Susan Rubin Suleiman, Le Roman à thèse ou l'autorité fictive, PUF, coll. « Écriture », 1983 (ISBN 978-2130379058), p. 97-99.
- Michel Raimond, La Crise du roman, des lendemains du Naturalisme aux années vingt, Librairie José Corti, 1966 (réed. 1985) (ISBN 2-7143-0108-8), p. 416.
- Colette Becker et Jean-Louis Cabanès, Le Roman au XIXe siècle, Bréal, 2001 (ISBN 2-84291-785-5), p. 146.
- Henry Bordeaux, Reconstructeurs et mainteneurs, Librairie Plon, 1954, p. 39.
- Denis Pelletier, « L'enquête monographique de Le Play à Lebret », dans Mil neuf cent, no 13, volume 13, 1995, p. 34.
- Henry Bordeaux, Reconstructeurs et mainteneurs, Librairie Plon, 1954, p. 40.
- Maurice Barrès, « Il y a une littérature nationaliste », dans Le Gaulois, 16 juillet 1902.
- Yéhoshua Mathias (article « Paul Bourget, écrivain engagé »), Vingtième siècle. Revue d'histoire (numéro 45), Presses de Sciences Po, janvier – mars 1995, page 23, note 3.
- Susan Rubin Suleiman, Le Roman à thèse ou l'autorité fictive, PUF, coll. « Écriture », 1983 (ISBN 978-2130379058).
- Yéhoshua Mathias (article « Paul Bourget, écrivain engagé »), Vingtième siècle. Revue d'histoire (numéro 45), Presses de Sciences Po, janvier – mars 1995, page 23.
- Béatrice Laville, « Un roman à thèse de Paul Bourget, L'Étape », dans Marie-Ange Fougère et Daniel Sangsue (dir.), Avez-vous lu Paul Bourget ?, Éditions Universitaires de Dijon, coll. « Écritures », 2005 (ISBN 978-2-915552-65-2), p. 22.
- Henry Bordeaux, Reconstructeurs et mainteneurs, Librairie Plon, 1954, p. 41.
- Paul Bourget, « Quelques problèmes de ce temps. L'école unique », dans L'Illustration, 31 juillet 1920 et Jean-Michel Barreau, « Valeurs « nationales » contre valeurs républicaines », dans Spirale, Revue de Recherches en éducation, no 21, 1998, p. 83.
- Lettre du 12 janvier 1903, BN, N.a.f, 25033, f. 209.
- Yéhoshua Mathias (article « Paul Bourget, écrivain engagé »), Vingtième siècle. Revue d'histoire (numéro 45), Presses de Sciences Po, janvier – mars 1995, page 21.
- Paul Bourget, Au service de l'ordre, Paris, Plon, 1929 – 1932.
- Le Gaulois, 20 juillet 1902.
- Albert Feuillerat, Paul Bourget, histoire d'un esprit sous la IIIe République, Librairie Plon, 1937, p. 240.
- Eugène-Melchior de Vogüé, « Correspondance avec Paul Bourget (1902) », dans La Revue des deux mondes, 4 janvier 1924.
- Le Gaulois, 31 juillet 1902.
- Minerva, 14 novembre 1902.
- Yéhoshua Mathias (article « Paul Bourget, écrivain engagé »), Vingtième siècle. Revue d'histoire (numéro 45), Presses de Sciences Po, janvier – mars 1995, page 26, note 5.
Annexes
Articles connexes
- Paul Bourget
- Le Plantier de Costebelle
- Le Disciple
- Un crime d'amour
- Un divorce
- Essais de psychologie contemporaine
Liens externes
Bibliographie
Ce logo indique que la source a été utilisée pour l'élaboration de l'article.- (fr) Albert Feuillerat, Paul Bourget, histoire d'un esprit sous la IIIe République, Librairie Plon, 1937 .
- (fr) Henry Bordeaux, Reconstructeurs et mainteneurs, Librairie Plon, 1954 .
- (fr) Yéhoshua Mathias (article « Paul Bourget, écrivain engagé »), Vingtième siècle. Revue d'histoire (numéro 45), Presses de Sciences Po, janvier-mars 1995, pages 14-29 .
- (fr) Ouvrage collectif, Marie-Ange Fougère et Daniel Sangsue (dir.), Avez-vous lu Paul Bourget ?, Éditions Universitaires de Dijon, coll. « Écritures », 2005 (ISBN 978-2-915552-65-2) .
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