- Maurice Bouchor
-
Maurice Bouchor Maurice Bouchor.Activités Écrivain
Poète
DramaturgeNaissance 18 novembre 1855 Décès 18 janvier 1929 (à 73 ans) Langue d'écriture Français Genres Dramatique
PoésieMaurice Bouchor, né le 18 novembre 1855 à Paris où il est mort le 18 janvier 1929, est un poète et auteur dramatique français.
Sommaire
Biographie
Il est l'auteur de Chansons joyeuses (1874), Poèmes de l'amour et de la mer (1875), Le Faust moderne (en prose et en vers, 1878) et Les Contes parisiens (en vers, 1880). Son Aurore (1883) montre une tendance au mysticisme, qui atteint sa pleine expression dans Les Symboles (1888 ; 1895), la plus intéressante de ses œuvres d'après l'Encyclopædia Britannica.
Frère du peintre Joseph Félix Bouchor, Maurice Bouchor dessine et fabrique des personnages pour théâtre de marionnettes, les paroles étant dites ou chantées par lui-même ou ses amis. Ces pièces miniatures sur des sujets religieux, Tobie (1889), Noël (1890) et Sainte Cécile (1892), sont jouées à Paris au Petit-Théâtre des Marionnettes de la galerie Vivienne. Une pièce en vers, Conte de Noël, est jouée au Théâtre-Français en 1895. Avec le musicien Julien Tiersot, il travaille pour la conservation des chants populaires français et publie Chants populaires pour les écoles (1897).
Son œuvre poétique souffre d'avoir été utilisée comme catéchisme de l'école laïque, sous forme de textes de dictées et de récitations. Ses vers ont été mis en musique par le compositeur Ernest Chausson.
Il semble que ses contes (Les Fées notamment) aient été la première lecture du jeune Jean-Paul Sartre, du moins les premières histoires que lui lut sa mère, avant qu'il ne sache lire lui-même. Comme il le raconte dans Les Mots, c'est son grand-père, Charles Schweitzer, qui avait acheté au jeune Sartre "Les Contes du poète Maurice Bouchor, récits tirés du folklore et mis au goût de l'enfance par un homme qui avait gardé, disait-il, des yeux d'enfant."[1]
Portrait
« Le feutre négligemment posé sur une tête puissante au front large, la barbe fluviale, les moustaches fortes, le teint coloré, l'œil mélancolique tout embruni de spleen anglais, correct d'allure, la voix ténue, l'air quelque peu joyeux, heureux de vivre, rien n'indique chez M. Maurice Bouchor cette inquiétude de l'au-delà qui le fit devenir végétarien. Ce fut sans doute dans un accès de bouddhisme que le poète des Symboles prit cette détermination condensée par lui dans un sonnet resté célèbre :
-
-
- Je ne me nourris plus de cadavres, tant mieux !
- Apaisant dans ma chair un monstre furieux,
- Je tâche de ne point faire pleurer les anges. »[2]
-
Notes et références
Source
- (en) « Maurice Bouchor », dans Encyclopædia Britannica, 1911 [détail de l’édition] [lire en ligne]
Liens externes
Catégories :- Poète français du XIXe siècle
- Dramaturge français du XIXe siècle
- Végétarien
- Naissance à Paris
- Naissance en 1855
- Décès en 1929
-
Wikimedia Foundation. 2010.