Karolj Seles

Karolj Seles

Monica Seles

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Monica Seles Tennis pictogram.svg
Monica Seles.jpg

Seles au service (Nouvelle-Orléans, 2007)
Carrière professionnelle
1988 – 2003[1]
Pays représenté(s) République fédérale socialiste de Yougoslavie RFS Yougoslavie
République fédérale de Yougoslavie RF Yougoslavie
États-Unis États-Unis
Naissance 2 décembre 1973 (35 ans)
République fédérale socialiste de Yougoslavie Novi Sad
Taille / poids 178 cm / 61 kg[2]
Prise de raquette Gauchère
Revers et coup droit à 2 mains
Entraîneur(s) Karolj Seles (1980-1998)
Nick Bollettieri (1986-1990)[3]
Gains en tournois 14 891 762 $
Int. Tennis Hall of F. Membre depuis 2009
Palmarès
En simple
Titre(s) 53
Finale(s) perdue(s) 32
Meilleur classement 1re (11/03/1991)
En double
Titre(s) 6
Finale(s) perdue(s) 3
Meilleur classement 16e (22/04/1991)
Meilleurs résultats en Grand Chelem
Aust. R.-G. Wim. US
Simple V(4) V(3) F(1) V(2)
Double 1/2 1/8 1/4 1/4
Médaille(s) olympique(s)
Simple 1
Titre(s) par équipe nationale
Fed Cup 2 (1996, 2000)
Hopman Cup 1 (1991)
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Monica Seles[4] (née le 2 décembre 1973 à Novi Sad) est une joueuse de tennis de l'ex-Yougoslavie[5], naturalisée américaine en 1994.

Première cogneuse de l'histoire de son sport et numéro un mondiale au début des années 1990, elle bat nombre de records de précocité avant d'être poignardée par un spectateur en plein match, en avril 1993 à Hambourg. De retour à la compétition 28 mois plus tard, elle se maintient aisément parmi l'élite, sans néanmoins jamais retrouver le sommet de sa forme. En février 2008, après cinq saisons d'inactivité pour cause de blessure, elle officialise sa retraite sportive à l'âge de 34 ans.

Victorieuse de neuf titres du Grand Chelem, dont huit avant son vingtième anniversaire, Monica Seles est également restée célèbre auprès du public pour les cris qu'elle avait coutume de pousser sur le court au moment de frapper la balle.

Sommaire

Carrière

L'enfance

Monica Seles est la fille cadette d'une famille d'origine hongroise, vivant à Novi Sad[6]. À l'âge de cinq ans, en vacances au bord de la mer Adriatique, elle s'initie au tennis en voulant imiter son frère aîné Zoltan, lui-même joueur junior émérite. Parce qu'elle trouve sa raquette trop lourde à porter, elle prend instinctivement l'habitude de la tenir à deux mains, en revers comme en coup droit : cette technique atypique[7], dont elle ne se départira plus, demeurera l'une des principales singularités de son jeu.

De retour à la maison, son père Karolj (dessinateur de presse) bricole un court de tennis sur le parking de l'immeuble familial et s'improvise professeur. Pour aiguiser sa férocité, il griffonne de petits Tom et Jerry sur les balles et lui recommande de taper dedans aussi vite et aussi fort que possible, en visant les lignes.

À neuf ans, elle écume les compétitions locales bien qu'elle ne sache pas compter les points. La une d'un quotidien national fait d'elle, à dix ans, la « sportive yougoslave de l'année ». En 1985 aux États-Unis, elle est repérée durant l'Orange Bowl par Nick Bollettieri. Elle rejoint bientôt l'académie de ce dernier en Floride, suivie de son frère puis de ses parents, et se livre là, pendant deux années, à un entraînement très intensif[3].

1988-1990 : une ascension fulgurante

Monica Seles fait son galop d'essai sur le circuit WTA à quatorze ans, le 7 mars 1988 à Boca Raton. D'entrée, elle élimine Helen Kelesi (31e mondiale)[8] et stupéfait aussitôt les esprits par la puissance de ses frappes, sans précédent chez aucune femme, et par les rugissements dont elle les accompagne. Campée sur sa ligne de fond, ses accélérations des deux côtés, retours de service et passing-shots foudroyants font en particulier sensation[9].

1989 marque ses débuts à plein temps dans le grand bain des joueuses professionnelles. Le 30 avril, elle gagne son premier titre à Houston face à Chris Evert. Le monde entier la découvre un mois plus tard à Roland-Garros, quand elle offre des fleurs au public en pénétrant sur le court[10] ; surtout, alors qu'elle n'est pas tête de série, elle accule l'invincible Steffi Graf au troisième set d'une demi-finale qui scelle le préambule d'une des plus grandes rivalités de l'histoire du tennis[11].

Le printemps 1990 la voit rafler cinq tournois d'affilée[12]. Martina Navrátilová, expédiée en cinquante minutes en finale des Internationaux d'Italie, résume son effarement en conférence de presse : « Je n'ai rien pu faire. J'ai l'impression d'avoir été renversée par un camion. »[13].

Le 10 juin, Seles triomphe sur la terre battue parisienne contre Graf[14], à seize ans et demi : un exploit inégalé. En novembre, elle domine Gabriela Sabatini aux Masters, à l'occasion du premier match de l'ère Open jamais tenu par des femmes en cinq manches. Elle pointe au deuxième rang mondial à l'issue de la saison.

1991-1992 : une hégémonie sans partage

1991 est l'année de la consécration. En janvier, opposée dans le dernier carré à Mary Joe Fernández à l'Open d'Australie, elle sauve une balle de match puis s'adjuge l'épreuve face à Jana Novotná. Le 11 mars, elle devient à 17 ans, trois mois et neuf jours, la plus jeune numéro un mondiale au classement WTA depuis Tracy Austin en 1980Martina Hingis améliorera le record en 1997. Après avoir conservé son titre Porte d'Auteuil, son forfait inexpliqué à Wimbledon alimente des rumeurs extravagantes (notamment qu'elle est enceinte)[15] et lui vaut une amende de 6 000 dollars[16]. Remise de cette mésaventure, elle assoit son emprise en disposant de Navrátilová à l'US Open[17] puis aux Masters.

La saison 1992 s'avère en tous points comparable. Animée par une indéfectible détermination, elle obtient d'abord un succès facile à Melbourne. Elle arrache ensuite son troisième French Open consécutif, au terme d'une finale d'anthologie contre Steffi Graf (10-8 dans le set décisif)[18]. En juillet à Wimbledon, les plaintes de ses adversaires et les moqueries virulentes des tabloïds anglais[19] la contraignent à disputer sa finale sans émettre le moindre cri : entre deux averses, l'Allemande ne manque pas l'occasion de prendre une cinglante revanche et, par là-même, prive la Yougoslave de ses rêves de Grand Chelem. Seles, quoique pétrie de regrets[20], se rattrape en septembre à Flushing Meadows qu'elle empoche en perdant seulement 27 jeux sur sa route.

Parallèlement à ces résultats d'exception, Monica Seles se plaît à la ville à entretenir l'image d'une fashion victim très américanisée et à cultiver les paradoxes, revendiquant tout à la fois la parité salariale sur le circuit professionnel[21]… et son désir de faire un jour du cinéma[22].

1993 : l'agression de Hambourg

1993 s'ouvre sur des bases similaires quand elle s'empare de son troisième Open d'Australie de suite (une nouvelle fois de haute lutte face à Graf), son huitième trophée du Grand Chelem à 19 ans ; nulle autre joueuse, avant elle et à ce jour, ne s'est jamais constitué pareil palmarès aussi rapidement[23]. Dans la foulée, elle gagne à Chicago et accède à la finale de l'Open Gaz de France. On prophétise alors la poursuite de son cavalier seul[24].

Sa suprématie est pourtant brutalement interrompue le 30 avril lors du tournoi de Hambourg, épreuve où elle s'inscrit à la hâte après deux mois de grippe et de repos forcé. Tandis qu'elle mène son quart de finale sur le court central, un adulateur déséquilibré de Graf, Günter Parche, profite d'un changement de côtés pour franchir les barrières de sécurité et lui planter un couteau dans le dos[25].

Steffi Graf, en l'absence de Seles, s'impose le 6 juin à Roland-Garros. Le lendemain, au bénéfice de cette victoire, elle lui ravit malgré elle son fauteuil de numéro un mondiale.

Sitôt soignée dans une clinique huppée du Colorado, Seles recourt dès son rétablissement aux services de Bob Kersee – le coach et mari de la championne olympique Jackie Joyner – dans l'idée de hâter sa convalescence[26]. Mais, si la cicatrice est superficielle, le traumatisme psychologique se révèle plus profond[27]. Seles est désabusée par le refus de ses pairs de voter le maintien de son classement[28] puis par la condamnation trop indulgente à ses yeux de Parche (prison avec sursis)[29]. Son père et mentor est par ailleurs opéré d'un cancer à l'estomac en décembre 1993.

Un temps pressentie à l'Open d'Australie en 1994[26], elle renonce avant l'échéance et, en proie à la boulimie[30], vit retranchée dans sa résidence floridienne de Sarasota. Au pire de sa dépression, son poids culmine à 80 kg[31].

Le 17 mai 1994, elle devient citoyenne américaine.

1995-2003 : retour et désillusions

Tenue et raquette de Seles lors de son retour à l'US Open en 1995

C'est en août 1995 que Monica Seles revient au jeu, après une exhibition médiatique contre Navrátilová à Atlantic City[32]. Elle gagne d'entrée l'Open du Canada, sans perdre un set[33]. Puis elle se qualifie en finale de l'US Open, en guise de retrouvailles à suspense avec Steffi Graf[34].

En janvier 1996, elle enlève les Internationaux d'Australie aux dépens d'Anke Huber, son ultime sacre dans un des quatre Majeurs. La même année, elle publie une autobiographie : From Fear to Victory (littéralement : de la peur à la victoire).

Redevenue l'une des toutes meilleures, Seles échoue cependant par la suite à reconquérir son autorité. Victime de blessures à répétition et sujette à l'embonpoint, ses progrès au service et à la volée ne lui évitent pas de relatives contre-performances. Régulièrement surclassée par Graf (US Open 1996)[35] et face à de jeunes rivales talentueuses (Hingis) ou plus athlétiques (Davenport, les sœurs Williams), elle doit se contenter d'honorables accessits et des places d'honneur.

Elle signe son dernier coup d'éclat en mai 1998, quelques semaines après le décès de son père[36], en se hissant en finale à Roland-Garros. De noir vêtue et sans préparation, elle mystifie la favorite Hingis en demi (6-3, 6-2)[37] ; fatiguée, elle rend les armes contre Arantxa Sánchez à la conclusion.

En dix-sept tentatives, Seles n'atteint ensuite plus qu'à trois reprises les demi-finales en Grand-Chelem (Roland-Garros 1999, Open d'Australie 1999 et 2002). Dix autres fois, elle tombe au stade des quarts de finale. Le 27 mai 2003, handicapée au pied gauche par une fracture de stress, elle est sortie au premier tour des Internationaux de France[38] : cette élimination prématurée demeure sa dernière prestation officielle en compétition.

2004-2008 : espoirs de retour et retraite sportive

Seles interviewée (US Open, 2005)

De 2004 à 2007, elle s'illustre dans une série de matchs de gala[39] et, à intervalles sporadiques, envisage un retour sur le circuit WTA. Le 3 décembre 2007, elle émet ainsi auprès du Los Angeles Times son souhait de s'aligner dans « plusieurs tournois » en 2008[40].

Elle ne concrétise toutefois pas ses projets et, dans un communiqué de presse du 14 février 2008, finit par confirmer sa retraite sportive définitive[41]. À la tête d'une fortune évaluée à quarante millions de dollars[42], dont plus de la moitié amassée en contrats publicitaires (entre autres avec Fila, Nike, Yonex), elle se consacre aujourd'hui à la promotion de son sport et à des œuvres caritatives[43],[44].

Bilan et leg sportifs

Seles au service (Open du Canada, 2001)

Monica Seles a remporté 53 titres en simple au cours de sa carrière, y compris neuf en Grand Chelem et trois Masters d'affilée (1990-1992). Elle est restée numéro un mondiale pendant 178 semaines, dont 91 consécutives entre 1991 et 1993. Médaillée de bronze aux Jeux olympiques de Sydney, elle a activement contribué aux victoires des États-Unis en Fed Cup en 1996 et 2000. En double dames où elle s'est peu impliquée, elle a décroché six succès mineurs et atteint la 16e place de la spécialité en avril 1991.

En dépit d’un palmarès rendu incomplet par son agression[45], cette attaquante de fond de court n'en a pas moins édicté, plus encore que Jennifer Capriati[46] ou Jim Courier à la même époque, les modalités d'un tennis basé sur la puissance et la recherche du KO[9].

La première, elle s'est attachée à s'installer le plus souvent possible à l'intérieur du terrain, dès le retour de service, afin de prendre le contrôle des échanges et de déborder son adversaire en cadence. Sans attendre le sommet du rebond de la balle, elle alternait avec précision les tirs « long de ligne », les angles courts-croisés et les offensives dans le contre-pied. Sa rivale, constamment pilonnée, se voyait ainsi contrainte à commettre la faute ou à lui procurer une balle courte, immédiatement sanctionnée par une accélération imparable – en général une spectaculaire gifle de revers ou une demi-volée haute liftée. Douée d'un extrême sang-froid dans les moments clés, elle a fréquemment su renverser le sort de parties des plus mal engagées.

Rare au filet, sinon pour terminer un point déjà presque acquis, son excellent jeu de jambes et son sens de l'anticipation lui permettaient de faire preuve d'une réelle pugnacité défensive. Sur le tard, elle usera en bout de course d'un coup droit à une main destiné à compenser, dans la plupart des cas, le manque d'allonge induit par sa prise à deux mains.

De ses cris stridents lâchés à chaque frappe, Monica Seles dira enfin qu'ils lui sortent de la bouche depuis ses douze ans, n'en retirant pour autant pas un quelconque surcroît d'efficacité[47]. Si d'aucuns les jugeront exaspérants[48], d'autres y percevront à l'inverse la marque d'une rage de vaincre inébranlable[49].

Avec un investissement physique accru, les joueuses de la génération suivante, telle Maria Sharapova, adopteront dans leur majorité ce style de jeu coercitif, parfois décrié pour son caractère machinal et stéréotypé[50].

Le 11 juillet 2009, Monica Seles intègre le Temple de la renommée du tennis international, en même temps qu'Andrés Gimeno[51].

Récompenses et vie médiatique

Séance d'autographes (Bucarest, 2007)
  • Désignée « révélation de l'année 1990 » par la WTA ;
  • Élue « championne du monde » par la Fédération internationale de tennis et « joueuse de l'année » par la WTA en 1991 et 1992 ;
  • « United Press International Athlete of the Year Award » en 1991 et 1992 ;
  • « Come-back de l'année » en 1995 et 1998 (WTA) ;
  • Reçoit le Prix Bourgeon en 1989 et le Prix Orange en 1996, en marge des Internationaux de France ;
  • Promue en 2005 par les journalistes américains de Tennis Magazine au treizième rang des « quarante plus grands champions de tennis de ces quarante dernières années », hommes et femmes confondus, derrière Andre Agassi et devant Stefan Edberg[52] ;
  • Apparaît dans son propre rôle dans un épisode de la série américaine Une nounou d'enfer, diffusé en mars 1996 sur CBS[53] ;
  • Jeux vidéos : son personnage virtuel est notamment à l'affiche dans Virtua Tennis 2 (sorti en 2001), WTA Tour Tennis (2002) ou Top Spin 3 (2008).
  • Elle participe en mars 2008 à la sixième saison de Dancing with the Stars, un jeu de télé réalité retransmis sur ABC. Le couple de danse qu'elle forme avec Jonathan Roberts est écarté au premier tour par le jury et les téléspectateurs[54].
  • Dans sa seconde autobiographie Getting a Grip, publiée le 21 avril 2009, elle témoigne de son long combat pour se réapproprier son corps, son estime de soi et sa féminité, après des années de dépression et de suralimentation – combat qu'elle concède n'avoir gagné qu'après sa vie de sportive de haut niveau.
  • 17 août 2009 : la soirée d'ouverture de la Coupe Rogers, à Toronto, met en vedette Monica Seles et Martina Navrátilová dans un match de gala où sont aussi conviées Serena Williams et Aleksandra Wozniak pour un double dames[55].

Palmarès

Circuit WTA

En simple

En double dames

Grand Chelem

Masters

Jeux olympiques

Fed Cup

Hopman Cup (double mixte)

Classements WTA

Victoires et défaites en carrière

Notes et références

  1. 7 mars 1988 (1er match officiel) ; 13 février 1989 (Seles devient professionnelle) ; 27 mai 2003 (dernier match officiel) ; 14 février 2008 (retraite définitive)
  2. Sa fiche WTA indiquait 177 cm et 70 kg jusqu'en août 2008, plus conformes à sa condition physique entre 1995 et 2003.
  3. a  et b En 1990, Karolj Seles congédie Bollettieri dont il condamne la sévérité des méthodes pédagogiques, et à qui il reproche de trop s'occuper d'Andre Agassi, au détriment de sa fille. – voir : Jean-Emmanuel Ducoin, « Bollettieri Academy », dans L'Humanité, 10 juin 1991 [texte intégral] 
  4. Monika Seleš en serbo-croate, Szeles Mónika en hongrois
  5. Seles est née en République fédérale socialiste de Yougoslavie, devenue République fédérale de Yougoslavie en avril 1992. – voir : Guerres de Yougoslavie
  6. Les informations de cette partie (« L'enfance ») sont issues de : (en) Monica Seles, Getting a Grip : On My Body, My Mind, My Self, Avery Publication Group, New York, 21 avril 2009, 304 p. (ISBN 9781583333303) [présentation en ligne], chap. II (« Girls don't play tennis. ») 
  7. Citons les Français Marion Bartoli et Fabrice Santoro. L'Équatorien Pancho Segura, dans les années 1950, jouait aussi un redoutable coup droit à deux mains.
  8. (en) « Results plus », dans The New York Times, 8 mars 1988, p. 29 (section A) [texte intégral] 
  9. a  et b (en) Monica Seles Biography sur Dr. Andrew Broad site
  10. Zina Garrison, au troisième tour, n'appréciera guère le geste, peu fair-play selon elle. – [vidéo] Disponible sur ina.fr (visionnage gratuit)
  11. Seles mènera 3-0 dans le troisième set. Score final pour Graf : 6-3, 3-6, 6-3
  12. De mars à mai : Key Biscayne et San Antonio (sur dur), Tampa, Rome et Berlin (sur terre battue)
  13. (en) Ken Shulman, « Navratilova upset in a 50-minute final », dans The New York Times, 14 mai 1990, p. 2 (section C) [texte intégral] 
  14. Menée 6 à 2 au jeu décisif du premier set, Seles aligne six points consécutifs (oubliant de changer de côté à 6 partout) pour gagner la manche. Victoire de Seles : 7-6, 6-4 – [vidéo] Disponible sur ina.fr (visionnage gratuit)
  15. (en) Ira Berkow, « Sports of the times : the return of Seles, and dog », dans The New York Times, 19 juillet 1991, p. 9 (section B) [texte intégral] 
  16. (en) Robin Finn, « Seles fined $6,000 for pulling out of Wimbledon », dans The New York Times, 25 juin 1991, p. 7 (section B) [texte intégral] 
  17. Cette finale est la seule à ce jour en Grand Chelem qui a opposé deux gauchères ; l'écart d'âge entre les deux protagonistes représente également un record (17 ans pour Seles, le double pour Navrátilová).
  18. Outre Seles (1990-1992), triplé réussi par Helen Wills (1928-1930), Hilde Sperling (1935-37) et Justine Henin (2005-2007) – voir : Jacques Moran, « Monica Seles triple sa mise », dans L'Humanité, 8 juin 1992 [texte intégral] 
  19. Tauziat (en quart) et Navrátilová (en demi) estimaient ne pas entendre l'impact de la balle dans le cordage de la raquette de Seles. Un « gruntomètre », posé au bord du court par un journaliste, aurait mesuré ses cris à 93 décibels, « autant qu'un train à moteur diesel ». – voir : (en) « Stop that grunt ! », dans Time, 13 juillet 1992 [texte intégral] 
  20. « It (la controverse sur ses cris, NDLR) was on my mind a little in the final and I lost to Graf. […] And I decided never again would I listen to what people say. »(en) Tim Adams, « Interview : Monica Seles », dans The Observer, 5 juillet 2009, p. 14 (features section) [texte intégral] 
  21. (en) Robin Finn, « Who's that girl ? Seles's new look », dans The New York Times, 27 mai 1991, p. 25 (section 1) [texte intégral] 
  22. (en) Peter Bodo, « Monica : mystery woman or material girl ? », dans Tennis, vol. 27, no 7, novembre 1991, p. 30-34 
  23. Maureen Connolly, dans les années 1950, comptait sept tournois du Grand Chelem au même âge en simple dames. À son 20e anniversaire, Graf avait gagné six titres ; Hingis, cinq (elle en restera là) ; Evert, deux ; Serena Williams, un ; Venus Williams et Henin, zéro. Navrátilová allait sur ses 22 ans lorsqu'elle gagna son premier Wimbledon, en 1978.
  24. De novembre 1990 à février 1993, Monica Seles prend part à 36 tournois : elle gagne 24 des 35 finales qu'elle atteint. Sur la même période, elle remporte 55 de ses 56 duels en Grand Chelem.
  25. « Monica Seles poignardée par un déséquilibré », dans L'Humanité, 3 mai 1993 [texte intégral]  ; (en) Tennis star stabbed sur BBC News, 30 avril 1993
  26. a  et b (en) S. L. Price, « The return », dans Sports Illustrated, 17 juillet 1995 [texte intégral] 
  27. « The only constants in my life were food, fear, and depression. He (Parche) had stolen my life, career and income. »(en) Monica Seles et Nancy Ann Richardson, From Fear to Victory, HarperCollins, New York, juin 1996, 240 p. (ISBN 9780060186456), p. 27 
  28. (en) Robin Finn, « Seles struggles with injury and WTA decision », dans The New York Times, 30 mai 1993, p. 3 (section 8) [texte intégral] 
  29. (en) « Seles's attacker gets suspended two-year sentence », dans The New York Times, 14 octobre 1993, p. 12 (section B) [texte intégral] 
  30. (en) Robin Finn, « Seles out of crucible and onto the court », dans The New York Times, 23 mai 1999, p. 7 (section 8) [texte intégral] 
  31. (en) Rebecca Johnson, « Net worth », dans Vogue US, avril 2009 [texte intégral] 
  32. Le 29 juillet – voir : (en) Robin Finn, « Friends, Romans, Police greet Seles for return », dans The New York Times, 29 juillet 1995, p. 32 (section 1) [texte intégral] 
  33. (en) Robin Finn, « No contest : Seles roars down comeback trail », dans The New York Times, 21 août 1995, p. 1 (section A) [texte intégral] 
  34. Seles croit s'approprier le premier set sur un ace au jeu décisif, avant de céder 8 points à 6. – voir : (en) Andrea Dorfman et Steve Wulf, « A very happy return », dans Time, 18 septembre 1995 [texte intégral] 
  35. Graf mène 4-1 dans leurs faces-à-faces de 1995 à 1999. Seles enregistre son unique succès sur cette période en quart de finale de l'édition 1999 des Internationaux d'Australie (7-5, 6-1).
  36. (en) Robin Finn, « Karolj Seles, 64, tennis coach who led daughter to No. 1 », dans The New York Times, 16 mai 1998, p. 19 (section B) [texte intégral] 
  37. Laurent Chasteaux, « Monica Seles, la dame en noir est en finale », dans L'Humanité, 5 juin 1998 [texte intégral] [vidéo] Disponible sur ina.fr (visionnage gratuit)
  38. Face à Nadia Petrova (4-6, 0-6) : sa seule défaite au premier tour en simple en Grand Chelem
  39. En juillet 2004, membre de l'équipe du New York Sportimes, elle perd ses neuf matchs (simple, double dames et mixte) sur la ligue WTT. Deux exhibitions se sont aussi tenues les 1er et 3 février 2005 en Nouvelle-Zélande, à Auckland et Christchurch contre la doyenne Navrátilová (deux défaites). En 2007, à nouveau contre Navrátilová : le 5 avril à Houston, le 14 septembre à la Nouvelle-Orléans, le 16 septembre à Bucarest (trois succès de Seles). Le 8 décembre 2007 à Los Angeles, elle apparaît dans quelques mini-matchs aux côtés de vedettes du tennis et du show business (Jennifer Capriati, Jeff Tarango, David Duchovny ou Gavin Rossdale).
  40. (en) Bill Dwyre, « At 34, Seles aims for a tennis comeback », dans Los Angeles Times, 3 décembre 2007, p. 6 (section D) [texte intégral] 
  41. (en) Seles announces retirement from professional tennis sur WTA Tour, 14 février 2008
  42. (en) Geraldine Fabrikant, « Talking money with Monica Seles », dans The New York Times, 25 février 2001, p. 1 (section 3) [texte intégral] 
  43. (en) Intergovernmental Institution for the use of Micro-algae Spirulina Against Malnutrition (official press release) sur iimsam.org, 17 décembre 2007
  44. (en) Seles spends day at New York charity sur WTA Tour, 13 mars 2009
  45. (en) Harvey Fialkov, « Seles should have gone into Hall with a lot more major titles » sur South Florida Sun-Sentinel, 22 juillet 2009
  46. En demi-finale de l'US Open en 1991, Capriati et Seles ont livré une bataille dont la violence inédite des échanges demeure une référence. Victoire de Seles : 6-3, 3-6, 7-6
  47. (en) Entretien du 31 août 1992 sur asapsports.com
  48. (en) Robin Finn, « Seles reflects on critical shots », dans The New York Times, 19 juillet 1992, p. 5 (section 8) [texte intégral]  ; (en) Jim White, « Wimbledon 2009 : ladies' game may damage your health », dans The Daily Telegraph, 23 juin 2009 [texte intégral] 
  49. (en) Wesley Morris, « Wha-unhhh ! A defense of the tennis grunt », dans The Boston Globe, 21 juin 2009 [texte intégral] 
  50. Christian Despont, « Les défauts de la pugnacité féminine garantie d'usine », dans Le Temps, 5 septembre 2008 [texte intégral] 
  51. (en) Bud Collins, « Seles at head of class », dans The Boston Globe, 11 juillet 2009 [texte intégral] 
  52. (en) Liste et portraits des quarante lauréats sur Tennis Magazine, 2005Sampras est premier, devant Navrátilová et Graf.
  53. Saison 3, épisode 23 : That's Midlife (la crise de la quarantaine)
  54. (en) Christopher Rocchio, « Dancing with the Stars eliminates Penn Jillette and Monica Seles » sur realitytvworld.com, 26 mars 2008
  55. James Bisson, « Navratilova, Seles, Williams et Wozniak disputent un match amical » sur cyberpresse.ca, 18 août 2009
  56. a , b , c , d , e  et f Pour chaque tournoi, la date indiquée correspond à la première journée, en général un lundi.
  57. a , b  et c Co-numéro un avec Graf sur décision de la WTA
  58. L'abandon causé par l'agression de Hambourg est compté comme une défaite par la WTA.
  59. a , b  et c Défaite de Seles concédée sur abandon

Voir aussi

Bibliographie

Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article : source utilisée pour la rédaction de cet article

  • (en) Monica Seles et Nancy Ann Richardson, From Fear to Victory, HarperCollins, New York, juin 1996, 1re éd., 256 p. (ISBN 9780060186456)  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Monica Seles, Getting a Grip : On My Body, My Mind, My Self, Avery Publication Group, New York, 21 avril 2009, 1re éd., 304 p. (ISBN 9781583333303) [présentation en ligne]  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Joe Layden, Return of a Champion : the Monica Seles Story, St. Martin's Press, New York, juillet 1996, 275 p. (ISBN 9780312960025) 
  • Yannick Cochennec, « Entretien avec Monica Seles », dans L'Équipe magazine, no 1401, 23 mai 2009, p. 8 et suiv. [résumé] 
  • (en) Tim Adams, « Interview : Monica Seles », dans The Observer, 5 juillet 2009, p. 14 (features section) [texte intégral]  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

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