Jean-frédéric oberlin

Jean-frédéric oberlin

Jean-Frédéric Oberlin

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Oberlin.
Jean-Frédéric Oberlin
Portrait par J. Gottfried Gerhardt vers 1800
Portrait par J. Gottfried Gerhardt vers 1800

Naissance 31 août 1740
Strasbourg
Décès 1er juin 1826 (à 86 ans)
Waldersbach
Profession(s) Pasteur
Formation Docteur en philosophie

Johann-Friedrich Oberlin, Jean-Frédéric Oberlin en français, le 31 août 1740 à Strasbourg et mort le 1er juin 1826 à Waldersbach, est un pasteur protestant alsacien, piétiste et apôtre du progrès social.

Sommaire

Biographie

Fils de Jean-Georges Oberlin (1701-1770), professeur au gymnase protestant de Strasbourg, et Marie-Madeleine, née Feltz (1718-1787), Oberlin reçut son éducation à lAcadémie de sa ville natale. Porté par ses goûts et par une piété exaltée vers la carrière ecclésiastique, il y étudia la théologie et se fit remarquer parmi ses condisciples non seulement par son intelligence, son application et la pureté de ses mœurs, mais aussi par un enthousiasme religieux qui se rencontre rarement chez un jeune homme de son âge. Ayant obtenu, en 1763, le grade de docteur en philosophie, il entra, en qualité de précepteur, dans la maison du chirurgien Ziegenhagen, il passa trois années.

En 1766, il se vit offrir la place peu recherchée et peu digne denvie de pasteur à Waldersbach, un village pauvre de la haute vallée de la Bruche, situé dans le comté du Ban-de-la-Roche, lune des vallées les plus reculées des Vosges du côté alsacien. Dès le XVIIe siècle, quelques pasteurs, pénétrés de limportance de leur mission, comme Jean Nicolas Marmet, Jean Georges Pelletier, de Montbéliard, et surtout son prédécesseur, Jean Georges Stuber, avaient contribué à améliorer le bien-être de la population misérable de ce canton. Stuber avait réussi à établir une école convenable, et grâce à ses soins, grâce aussi à son Alphabet méthodique pour faciliter lart dépeler et de lire en français, la plupart de ses paroissiens lisaient à peu près couramment, lorsquil quitta ce coin de terre qui partageait, avec le reste de lAlsace, du privilège de jouir dune entière liberté de conscience, pour aller desservir celle de Saint-Thomas à Strasbourg.

Carte muette du Ban de la Roche, gravée par J.-F. Oberlin en 1776[1].

Beaucoup restait à faire pour éclairer la contrée, mais Oberlin, qui ne recula pas devant cette rude tâche, sattacha dabord à gagner le cœur des habitants par sa douceur, ses manières affables et sa charité. Lorsquil y fut parvenu, il commença par leur faire sentir la nécessité de rendre praticables les chemins détestables qui reliaient entre eux les cinq villages de la paroisse, et douvrir une communication régulière jusquà la grande route pour mettre le comté en rapport avec Barr et Strasbourg. Il vainquit la résistance quil rencontra en prenant lui-même la pioche et en se mettant le premier à louvrage. Il leur fit ensuite construire un pont, soutenir par des murailles les terrains près de sécrouler, bâtir des maisons solides et commodes. Le 6 juillet 1768, il se maria avec la fille dun professeur à luniversité de Strasbourg, Madelaine-Salomé Witter, chez qui trouva une compagne fidèle et une aide précieuse pour les réformes quil projetait.

Lagriculture pouvant être améliorée, Oberlin fit, dabord en public, divers essais de culture, puis il acheta un grand nombre dinstruments aratoires, quil vendit au prix coûtant ou même au-dessous de ce prix aux cultivateurs quil pourvut de semences appropriées à la nature du sol. Il renouvela les plants de pomme de terre, créa des engrais et des prairies artificielles, planta des vergers et des pépinières dans des terrains auparavant stériles, et introduisit le lin, le trèfle et diverses espèces darbres fruitiers, dherbages productifs, de légumes et de céréales, auparavant entièrement inconnus dans le pays. Avec le temps, et sous son judicieuse direction, le cours des ruisseaux fut fixé, les marais asséchés et ce sol aride, fertilisé par ses soins, prit un aspect plus riant. La culture de la pomme de terre et celle du lin firent, en même temps, de tels progrès, que les cultivateurs trouvèrent bientôt dans lexportation dune partie des produits de leurs champs des ressources considérables qui servirent à des améliorations nouvelles.

En même temps quil instruisait les hommes faits, Oberlin apprenait aux jeunes adultes ce qui pouvait les intéresser comme cultivateurs et comme chrétiens. Lorsquil vit que ses paroissiens appréciaient lutilité de ses leçons, il voulut les associer dune façon plus directe aux réformes dont il poursuivait laccomplissement avec persévérance et fonda, à cet effet, une petite société dagriculture, quil affilia à celle de Strasbourg, et qui encouragea lélevage des bestiaux par la distribution de prix annuels. Pour faciliter la transaction des affaires, il organisa deux caisses. Une caisse demprunts prêtait sans intérêts aux agriculteurs de petites sommes remboursables à époque fixe, à la seule condition dune scrupuleuse exactitude dans le remboursement si lon ne voulait être privé pendant un certain temps de la faculté de renouveler les emprunts. Une caisse damortissement, créée à laide de cotisations volontaires, contribua à la liquidation des dettes qui grevaient leurs propriétés.

Gravure de 1819 représentant le pasteur Oberlin travaillant sur un chemin.

Comme presque aucun métier, même les plus utiles, nétait exercé dans la paroisse, il en résultait des privations nombreuses ou un surcroît de dépense. Oberlin choisit donc parmi les jeunes garçons ceux dont il devinait lhabileté, les habilla et plaça en apprentissage à Strasbourg un certain nombre de jeunes gens, pour leur faire apprendre les métiers de maçon, charpentier, forgeron, menuisier, vitrier, maréchal et charron. Enfin il fit venir dans la paroisse un médecin et des sages-femmes, vulgarisa la connaissance et lemploi des plantes médicinales, et ouvrit une pharmacie. Peu à peu, cette aisance accrut considérablement la population qui, ne se composant que de 80 à 100 familles dans les commencements, en comptait 5 à 600, quarante ans plus tard.

Si Oberlin était plein de zèle pour propager le bien-être matériel, il ne perdait pas non plus loccasion de développer linstruction chez la jeunesse. Il fit également marcher, de front avec les établissements destinés à pourvoir au bien-être matériel de ses paroissiens, les institutions propres à développer parmi eux linstruction religieuse et léducation intellectuelle. Un de ses premiers soins fut de rebâtir lécole de Walsbach. Loin dêtre en cette circonstance secondé par les paysans, il éprouva de leur part une violente opposition, et fut obligé, pour les apaiser, de leur promettre que lentretien de cette maison, élevée dans lintérêt général, ne tomberait jamais à leur charge. Comptant sur la Providence, Oberlin exposait beaucoup, en la circonstance, sa fortune qui était pourtant médiocre. Ses ressources pécuniaires nétant pas suffisantes à exécuter ce quil se proposait, il sen procura de nouvelles en établissant à Waldersbach une pension, il eut souvent jusquà douze élèves  ; il employait la majeure partie le produit de ces leçons au profit de la paroisse. Ce ne fut que peu de temps avant sa mort que le traitement dOberlin fut porté au-delà de 1 000 francs. La suite des évènements justifia néanmoins sa pieuse témérité lorsque, quelques années plus tard les paysans, mieux inspirés, lui vinrent en aide et construisirent à frais communs une école dans chacun des autres villages. Oberlin sempressa alors détablir une émulation entre les cinq maisons. La bibliothèque, que son prédécesseur Stuber avait fondée, fut considérablement augmentée à ses frais, des Bibles répandues en grand nombre avant même la fondation de la Société biblique de Paris. Il fit réimprimer plusieurs ouvrages utiles, publia un almanach dégagé de fables et de préjugés, se procura des cartes géographiques, des livres dhistoire naturelle, une machine électrique et différents instruments de physique.

Cest à lui (ou plutôt à sa jeune servante Sara Banzet ) quon doit la première idée de lécole maternelle lorsquil réunit les petits enfants dans des chambres spacieuses, convenablement disposées, et les plaça sous linspection de surveillantes, quil forma lui-même en les faisant passer par une sorte dapprentissage. Ces surveillantes devaient diriger leurs jeux dune manière utile, enseigner aux plus grands à filer, à tricoter et à coudre, et varier ces occupations en leur expliquant des cartes de géographie ou des estampes coloriées relatives à quelque sujet tiré de la Bible ou de lhistoire naturelle.

Son épouse Salomé Madeleine et neuf autres membres de sa famille (composition au pochoir).

Linfluence bienfaisante dOberlin se manifesta encore par de nombreux actes. Voyant, un jour de 1779, les paysans accabler un colporteur juif dinjures, il leur reprocha de se montrer eux-mêmes indignes du nom de chrétiens, chargea sur ses épaules le ballot de marchandises de létranger, le prit par la main et le conduisit jusquà sa demeure. Le dimanche suivant, il prononça en chaire un sermon intitulé « Dieu a-t-il rejeté son peuple ? », il affirmait « je suis aussi Israélite, de la postérité dAbraham, de la tribu de Benjamin. » On loue encore son désintéressement, sa tolérance, sa philanthropie qui embrassait tout le genre humain : on raconte quil vendit son argenterie pour contribuer à lœuvre des missions, et quému de compassion par le sort des esclaves Noirs, il renonça à lusage du sucre et du café, qui lui semblaient arrosés de leur sang.

Afin de fournir du travail à tous les bras, le travail des champs ne suffisant pas à soutenir la majorité des habitants, linfatigable pasteur chercha dans lindustrie de nouveaux moyens dexistence : il établit une filature de coton, à laquelle il rattacha des salles dasile sous la direction de sa femme et de quelques personnes charitables, et donna des prix aux meilleures fileuses. En 1814, sa réputation attira au Ban-de-la-Roche un ancien directeur de la République helvétique, Legrand, qui forma une fabrique de passementerie en rubans de soie.

Oberlin accueillit favorablement la Révolution française, participant à lorganisation les fêtes civiques données au Ban-de-La-Roche quil préside et organisant des collectes de vêtements pour les conscrits. Lors de la suppression de son traitement par les autorités du département, il prit, pour pouvoir survivre et continuer son œuvre pastorale, une patente professionnelle et devient « artisan en tricotage ». Convoqué à Strasbourg en novembre 1793, il y fait une profession de foi républicaine, dépose le rabat et la robe pastorale et reçoit un certificat de civisme le 18 décembre suivant. Lorsque la Convention ferma de force toutes les églises, Oberlin créa un club jacobin au sein duquel il prêcha, sous le nom d’« orateur de la Société populaire », les « clubistes », qui furent obligés, une fois la salle de lauberge ils se réunissaient devenue trop petite, de se transporter vers « le Saint Temple de la Raison et de lÉternel », qui nétait autre que le temple du village. Quand la Convention ordonna la suspension de lexercice des cultes, Oberlin se mit à avoir des « réunions » chez les paroissiens chaque décadi, expliquant que lÉternel devrait agréer tout autant le repos du décadi que celui du sabbat, et donnant des suggestions pour continuer à célébrer la Sainte-Cène. Ce patriote sincère et partisan du gouvernement républicain ne craignit pas de braver les terroristes en sauvant le plus de proscrits quil put, sans distinction dopinions ou de culte.

Le temple de Waldersbach, paroisse du pasteur Oberlin.

Les services que rendit Oberlin, pendant plus dun demi-siècle, à lagriculture, lui firent décerner, en 1818, une médaille dor par la Société centrale de Paris. À cette occasion, un des membres, François de Neufchâteau, qui à plusieurs reprises était venu sur les lieux, déclara que lorsquon voudrait organiser des colonies agricoles, la création de celle de Walsbach serait un des meilleurs modèles à suivre ; il ajouta que parmi les communes rurales déjà existantes il nen était aucune, même des plus florissantes, les perfectionnements de léconomie sociale fussent aussi complets et lon ne put méditer avec fruit les Annales du Ban-de la-Roche, commencées en 1770 par le bienfaiteur du pays. Depuis près dun siècle que son canton plaidait contre les anciens seigneurs au sujet dun droit de propriété et dusage dans les forêts qui couvraient la montagne, même la Révolution navait pas mis fin à ces contestations ruineuses. Après y avoir préparé de loin ses paroissiens, tant dans la conversation que dans la chaire, il parvint à les amener à un arrangement, qui fut signé chez le préfet du Bas-Rhin, Adrien de Lezay-Marnésia.

Admirateur enthousiaste de Lavater et de Gall, Oberlin, pour exercer son talent comme physionomiste, il avait recueilli un grand nombre de silhouettes, an bas desquelles il écrivait son jugement. Il possédait également une collection de pierres luisantes de toutes couleurs, dont il se servait pour tirer des conjectures sur le caractère des personnes daprès la préférence quelles donnaient à lune ou à lautre.

À la suite de lœuvre de piété et des efforts du ministre de lÉvangile, pas une commune en France ne put rivaliser avec le Ban-de-La Roche ni en moralité ni en instruction. Les succès rencontrés par Oberlin au Ban-de-la-Roche répandirent son nom en France et à létranger. Plusieurs sociétés philanthropiques ladmirent dans leur sein ; la Société biblique de Londres le choisit pour son principal correspondant. Plusieurs princes lui envoyèrent des témoignages destime ou de riches présents. Le 16 fructidor an II, il reçut de la Convention une mention honorable pour sa contribution à « luniversalisation de la langue française ». En 1818, la Société centrale dagriculture lui décerna une médaille dor. Le 1er septembre 1819, Louis XVIII le nomma chevalier de la Légion d'honneur. Cependant sa plus douce récompense était lamour de ses paroissiens, qui le vénéraient à légal dun père.

Le tombeau dOberlin.

Sans cesser dêtre daccord avec ses coreligionnaires sur les bases essentielles de la foi, il sétait formé sur le monde supérieur des idées singulières, assez semblables à celles des spiritualistes et des théosophes modernes et dont il affirmait retrouver la source dans lÉvangile, mais les théories plus ou moins étranges dont il aimait à soccuper neurent dautre influence sur lui que de fournir un aliment puissant aux qualités de son cœur. Ses sermons, quoique fort simples, étaient rédigés avec grand soin ; après la Bible, il tirait volontiers ses sujets dinstruction de la vie de personnes distinguées, mortes ou vivantes ; la nature lui offrait aussi un vaste champ de leçons, dans la mesure il savait trouver dans toutes ses opérations des images des choses spirituelles.

Oberlin jouit jusquà la fin de sa longue, vie dune robuste santé. Dans les dernières années de sa vie, il se reposa de la plupart des fonctions pastorales sur son gendreLorsque sa dernière maladie se déclara tout à coup, elle ne dura que quatre jours et Oberlin mourut à lâge de quatre-vingt-six ans, après un ministère de cinquante-neuf ans. Son corps fut enterré au village de Fouday, au milieu dun immense concours de gens de toutes conditions, protestants et catholiques déplorant à lenvi la perte de cet homme. Sa femme, morte en 1784 après seize années de la plus heureuse union, lavait rendu père de neuf enfants. Deux avaient précédé leur mère dans la tombe. Lainé, Friedrich, périt sur les bords du Rhin en 1793, servant comme volontaire dans larmée de la République. Le second, Heinrich, fut victime du dévouement avec lequel, quoique malade, il travailla à arrêter les progrès dun incendie. Un troisième Heinrich-Gottfried, docteur en médecineest lauteur dun livre intitulé Propositions géologiques pour servir dintroduction à un ouvrage sur les éléments de chorégraphie, avec lexposé de leur plan et de leur application à la description géognostique, économique et médicale du Ban-de-La Roche, Strasbourg et Paris, 1806, in-8°. Il était le frère du philologue et archéologue Jérémie-Jacques Oberlin.

Aucun des écrits dOberlin na été publié, mais il a laissé en manuscrit des Sermons, écrits dun style très simple et très familier, les Annales du Ban de la Roche depuis 1770, une sorte dAutobiographie, portant la date de 1784, et une réfutation du traité De senectute de Cicéron, terminée en 1815.

Œuvre

Jeu de cartes conçu par J.-F. Oberlin pour lenseignement de la botanique.

Laction du pasteur Jean-Frédéric Oberlin modifia durablement la situation et la destinée de ces lieux et populations. Son travail sarticula autour des axes suivants :

  • le développement dune industrie de tissage, en favorisant le travail à domicile. avec le soutien de son ami bâlois Jean-Luc Legrand, puis du fils de celui-ci, Daniel Legrand ;
  • le développement de lagriculture par lintroduction de nouvelles semences et de nouvelles techniques de cultures (amendement des sols, irrigation, plantation et greffes darbres fruitiers) ;
  • la construction dun réseau routier pour désenclaver le Ban de la Roche ;
  • lamélioration des conditions dhygiène et dhabitat ;
  • le financement de la formation de sujets capables à des professions utiles au bien public, comme par exemple celle de sage-femme ;
  • la mise en œuvre dinstituts de préscolarisation avec un encadrement féminin qualifié « conductrices de la tendre enfance », ce fait est sans précédent pour lépoque. La première de ces écoles fut dirigée à Waldersbach par sa servante, Louise Scheppler.

Arrivé au Ban-de-la-Roche, il avait trouvé dans les cinq villages de sa paroisse de 80 à 100 familles laissées à labandon ; au début du XIXe siècle, vers la fin de son ministère, on dénombre 3 000 personnes.

Cest au cours des années de famine (1816 et 1817) quil donna la mesure de son génie.

Du 20 janvier au 8 février 1778, Oberlin hébergea Jakob Michael Reinhold Lenz écrivain atteint de schizophrénie ; cet épisode est raconté dans louvrage de Georg Büchner Lenz.

Rayonnement

Il entretient des relations amicales et épistolaires avec un éventail assez varié de personnes, comme :

Postérité

Article connexe : Musée Jean-Frédéric Oberlin.

En son honneur, une ville et une université de lOhio et une université japonaise portent son nom. À Waldersbach un intéressant musée interactif est consacré à son œuvre.

Notes

  1. Le mot « comté » a été barré après la Révolution.

Bibliographie

Auto-portrait de Jean-Frédéric Oberlin : « Moi ? Qui ? », 1785
  • Albert Amiet, Jean-Frédéric Oberlin, Lausanne, Agence religieuse, 1927
  • (en) Sarah Atkins, Memoirs of John Frederic Oberlin, pastor of Waldbach, in the Ban de la Roche, Compiled from authentic sources, chiefly in French and German, Holdsworth and Ball, Londres, 1829, 352 p.
  • (en) Josephine Elizabeth Grey Butler, The Life of Jean Frederic Oberlin, pastor of the Ban de la Roche, The Religious Tract Society, Londres, 1882
  • Samuel Chappuis, Vie dOberlin (Jean-Fréderic), pasteur au Ban de La Roche, Lausanne, [S.n.], 1842
  • (en) Marshall Dawson, Oberlin. A Protestant Saint, Willett, Clark & Co., Chicago, New York, 1934, 166 p.
  • (en) John W. Kurtz, John Frederic Oberlin, Westview Press, Boulder (Colo.), 1976, 341 p. (ISBN 0891581189)
  • Pierre Bachoffner, « Le pasteur Oberlin : sa « pharmacie de charité », son cabinet dhistoire naturelle », dans Revue dhistoire de la pharmacie, t. 38, 1991, no 291, p. 465-468
  • Jean Paul Benoît, J. F. Oberlin : pasteur dhommes, Éditions Oberlin, Strasbourg, 1956, 324 p.
  • Loïc Chalmel (dir.), Utopies et pédagogies : actes du colloque international : Musée J.-F. Oberlin Waldersbach, 27-29 mai 2002, Musée J.-F. Oberlin, Waldersbach, 2004, 308 p.
  • Loïc Chalmel, Oberlin : le pasteur des Lumières, Éditions de la Nuée bleue, Strasbourg, 2006, 237 p. (ISBN 2716506884)
  • François Goursolas, Jean-Frédéric Oberlin : le pasteur « catholique » évangélique, Albatros, Paris, 1985, 252 p.
  • François Goursolas, « Autour dun herbier du XVIIIe siècle avec Oberlin », dans Histoire des sciences médicales, t. 33, no 4, octobre-décembre 1999, p. 351-359
  • Jean-Paul Haas, Jean-Frédéric Oberlin, Paris, Éditions du Rameau, 1986
  • Hugo Haug, Bibliographie. Ouvrages et articles concernant Jean Frédéric Oberlin, Louise Scheppler, Stouber et le Ban-de-la-Roche, Strasbourg ? 1910 ?, 9 p.
  • E. Hertzog, Jean-Frédéric Oberlin, Strasbourg, Éditions Oberlin, 1900-1986
  • Camille Leenhardt, La Vie de J.-F. Oberlin, 1740-1826, Paris, Berger, 1911
  • Denis Leypold, Solange Hisler, Pierre Moll, Eva Braun, Jean Frédéric Oberlin au Ban de la Roche, Association du Musée Oberlin, 1991, 89 p.
  • Henry Lutteroth, Notice Sur Jean-Frédéric Oberlin, pasteur à Waldbach, au Ban-De-La-Roche : mort le 1er juin 1826, Paris, Servier, 1826, 79 p.
  • Julie de Mestral-Combremont, Jean-Frédéric Oberlin, Paris, « Je sers », Genève, Labor, 1935
  • Jacques Pannier, Jean-Frédéric Oberlin ; pasteur au Ban-de-la-Roche (1740-1826), Neuilly-sur-Seine, La cause, 1926.
  • Edmond Parisot, Un éducateur moderne au XVIIIe siècle, Jean-Frédéric Oberlin (1740-1826), Paris, Armand Colin, 1907
  • (de) Erich Psczolla, Johann Friedrich Oberlin, 1740-1826, Gütersloher Verlagshaus Mohn, Gütersloh, 1979, 195 p. (ISBN 3579047310)
  • Laure Durot Roehrich, Ulrich Rauscher, Hans Haug, Jean-Frédéric Oberlin, Strasbourg, [S.n.], 1910
  • Malou Schneider et Marie-Jeanne Geyer (dir.) Jean-Frédéric Oberlin : le divin ordre du monde : 1740-1826, Strasbourg : Les musées de la ville de Strasbourg ; Mulhouse : Éditions du Rhin, 1991, 256 p. (ISBN 286339066X) (ouvrage paru à loccasion de lexposition « Jean-Frédéric Oberlin, le divin ordre du monde » organisée par le Musée alsacien à lAncienne Boucherie du 1er février au 20 mai 1991)
  • Daniel Ehrenfried Stoeber, Vie de J. F. Oberlin, pasteur à Waldbach au Ban-de-la-Roche, Chevalier de la Légion dHonneur, Würtz, Paris, 1831, 616 p.
  • Micheline Vincent-Nkoulou, « La Fabrication des figures de deux pédagogues en histoire de léducation : Jean-Frédéric Oberlin et Pauline Kergomard », Carrefours de léducation, no 24, février 2007, p. 115-129
  • (nl) Theodorus Gerardus Bolleman, Levensbeschouwelijke opvoeding en indoctrinatie van het jonge kind. Weltanschauliche Erziehung und Indoktrination des Vorschulkindes : Jean-Frédéric Oberlin (1740-1826) als hulpverlener aan kansarmen ; een theoretisch-pedagogische verhandeling, Wolters-Noordhoff, Groningen, 1978, 141 p. (daprès une thèse soutenue à luniversité d'Utrecht)
  • (de)Eberhard Fritz: Johann Friedrich Oberlin und die pietistische Bewegung in Straßburg. Zum Einfluss des radikalen Pietismus auf den elsässischen Pfarrer und Sozialreformer. In: Pietismus und Neuzeit 34/2008. S. 167-188.

Articles connexes

Liens externes

Commons-logo.svg

  • Portail du protestantisme Portail du protestantisme
  • Portail de l’éducation Portail de léducation
  • Portail de l’Alsace Portail de lAlsace
Ce document provient de « Jean-Fr%C3%A9d%C3%A9ric Oberlin ».

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Jean-frédéric oberlin de Wikipédia en français (auteurs)

Игры ⚽ Нужно решить контрольную?

Regardez d'autres dictionnaires:

  • Jean-Frederic Oberlin — Jean Frédéric Oberlin Pour les articles homonymes, voir Oberlin. Jean Frédéric Oberlin …   Wikipédia en Français

  • Jean Frédéric Oberlin — Pour les articles homonymes, voir Oberlin. Jean Frédéric Oberlin …   Wikipédia en Français

  • Jean-Frédéric Oberlin — Pour les articles homonymes, voir Oberlin. Jean Frédéric Oberlin …   Wikipédia en Français

  • Jean-Frédéric Oberlin — Oberlin Johann Friedrich Oberlin (* 31. August 1740 in Straßburg; † 1. Juni 1826 in Waldersbach) war ein Pfarrer und Sozialpionier aus dem Elsass. Johann Friedrich Oberlins Eltern waren Johann Georg Oberlin (1701 1770), Lehrer am evangelischen… …   Deutsch Wikipedia

  • Musée Jean-Frédéric Oberlin — Pour les articles homonymes, voir Oberlin. Musée Jean Frédéric Oberlin Entrée du musée et buste du pasteur Oberlin Informations …   Wikipédia en Français

  • Oberlin College — Nom original Oberlin College Informations Fondation 2 septembre 1833 Type Université privée Régime linguistique Learning …   Wikipédia en Français

  • Jean Nicolas MARMET — Jehan Nicolas Marmet (1590 1675) était un pasteur luthérien de la Confession d Augsbourg, de 1611 à 1675 au Ban de la Roche, vallée de la Bruche, Bas Rhin, Alsace. Sommaire 1 Origine familiale 2 Sa vie 3 Les guerres …   Wikipédia en Français

  • Oberlin, Ohio —   City   City of Oberlin …   Wikipedia

  • Frédéric-Rodolphe Saltzmann — (1749 1821)[1] est né en Alsace, à Sainte Marie aux Mines. Biographie Fils de pasteur luthérien, il effectue des études de droit, d’histoire et de théologie à Strasbourg et à Zurich. Il restera presque toute sa vie un grand voyageur. Il est le… …   Wikipédia en Français

  • Oberlin, Ohio — Oberlin (Ohio) Localisation Oberlin est une ville américaine du comté de Lorain, dans l Ohio, au sud ouest de Cleveland. La ville est probablement plus connue pour son université, l Oberlin College, un établissement d arts libéraux et une… …   Wikipédia en Français

Share the article and excerpts

Direct link
https://fr-academic.com/dic.nsf/frwiki/860282 Do a right-click on the link above
and select “Copy Link”