Jacques Prévert

Jacques Prévert
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Jacques Prévert
Jacques Prévert en 1961 dans le film Mon frère Jacques, de Pierre Prévert
Jacques Prévert en 1961
dans le film Mon frère Jacques, de Pierre Prévert

Activités Scénariste, poète
Naissance 4 février 1900
Neuilly-sur-Seine, France
Décès 11 avril 1977
Omonville-la-Petite, France
Langue d'écriture française
Genres poésie
Œuvres principales
  • Paroles (1946): Recueil de poèmes.

Jacques Prévert est un poète et scénariste français, né le 4 février 1900 à Neuilly-sur-Seine, et mort le 11 avril 1977 à Omonville-la-Petite (Manche). Après le succès de son premier recueil de poèmes, Paroles, il devint un poète populaire grâce à son langage familier et ses jeux de mots. Ses poèmes sont depuis lors célèbres dans le monde francophone et massivement appris dans les écoles françaises. Il a également écrit des scénarios pour le cinéma.

Sommaire

Biographie

Jacques Prévert naît au 19 de la rue de Chartres à Neuilly-sur-Seine (actuellement Hauts-de-Seine) le 4 février 1900. Il y passe son enfance. Son père André Prévert, fait divers métiers pour gagner sa vie et de la critique dramatique et cinématographique par plaisir. Il l'emmène souvent au théâtre et au cinéma. Suzanne, sa mère (née Catusse), l'initie à la lecture. Il s'ennuie à l'école, et dès 15 ans, après son certificat d'études, il la quitte. Il multiplie alors les petits travaux, notamment au grand magasin Le Bon Marché. D'abord mobilisé en 1918, son service militaire se poursuit à Saint-Nicolas-de-Port où il rencontre Yves Tanguy avant d'être envoyé à Istanbul où il fera la connaissance de Marcel Duhamel.

En 1925, il participe au mouvement surréaliste, qui se regroupe au 54 de la rue du Château près de Montparnasse. C'est en fait un logement « collectif » où habitent Marcel Duhamel, Raymond Queneau et Yves Tanguy. C'est Prévert qui trouvera le terme de cadavre exquis pour définir le jeu littéraire auquel ses amis et lui se livrent. Prévert est toutefois trop indépendant d'esprit pour faire véritablement partie d'un groupe constitué, quel qu'il soit. Il supporte mal les exigences d'André Breton, et la rupture est consommée en 1930. En 1932, il écrit les textes pour le groupe Octobre et il participera aux Olympiades du théâtre à Moscou.

Il est le scénariste et dialoguiste de grands films français des années 1935-1945, notamment Drôle de drame, Le Quai des brumes, Le jour se lève, Les Visiteurs du soir, Les Enfants du paradis et Les Portes de la nuit de Marcel Carné, Le Crime de Monsieur Lange de Jean Renoir, Remorques et Lumière d'été de Jean Grémillon. Il a, à deux reprises, adapté des contes de Hans Christian Andersen, d'abord La Bergère et le Ramoneur devenu Le Roi et l'Oiseau, film d'animation de Paul Grimault en 1957, puis en 1964, Grand Claus et Petit Claus, autre conte d'Andersen, à la télévision, Le Petit Claus et le Grand Claus de son frère Pierre Prévert.

Ses poèmes sont mis en musique par Joseph Kosma dès 1935 (À la belle étoile) : ses interprètes seront entre autres Agnès Capri, Juliette Gréco, Les Frères Jacques, Yves Montand. Son recueil Paroles, publié en 1946, obtient un vif succès.

Il écrit des pièces de théâtre. Son anticléricalisme, parfois violent, est souvent occulté par le public, au profit de ses thèmes sur l'enfance et la nature.

Sa fille Michèle naît en 1946. Il épouse Janine Tricotet en 1947.

Le 12 octobre 1948, il tombe d'une porte-fenêtre, et reste plusieurs jours dans le coma.

Son domicile parisien est situé dans le quartier de Montmartre, au fond d'une petite impasse derrière le Moulin Rouge, sur le même palier que Boris Vian.

Son domicile secondaire est à Antibes, mais, à la suite de la résiliation de son bail par le propriétaire qui souhaitait récupérer l'appartement des remparts et n'ayant pu obtenir le soutien du maire pour le garder, il doit quitter Antibes. Sur les conseils du décorateur Alexandre Trauner, il achète alors une maison en 1971 à Omonville-la-Petite, dans la Manche. Le 11 avril 1977, il y meurt des suites d'un cancer du poumon, lui qui avait toujours la cigarette à la bouche. Il avait 77 ans.

Aux côtés de sa femme, de sa fille et d'Alexandre Trauner, il est enterré au cimetière d'Omonville-la-Petite, où l'on peut également y visiter sa maison. Non loin de là, à Saint-Germain-des-Vaux, ses amis ont aménagé un jardin dédié au poète.

Sa relation avec la musique classique

Prévert a écrit un certain nombre de poèmes en hommage à des œuvres musicales qu'il appréciait. Cette relation du poète à la musique classique est assez méconnue car il s'exprimait peu sur le sujet. Il a néanmoins, en 1974, participé, à la demande d'Arnaud Laster, à une émission diffusée sur France Musique, L'Antenne de France-Musique est à Jacques Prévert[1]. Dans cet entretien avec A. Laster, enregistré dans la maison qu'il habitait alors avec sa femme Janine à Omonville-la-Petite, il parle de son goût pour des musiciens aussi divers que Alban Berg, Georges Bizet, Igor Stravinsky, Antonio Vivaldi, Erik Satie, Haendel, Carl Orff... C'est le peintre Autrichien Lucas Suppin[2]qui a mis en relation Jacques Prévert avec Carl Orff. Nous apprenons également dans ces lettres de Suppin que Orff, Suppin et Prévert avaient un projet commun autour d'un livre (probablement autour du thème d'Œdipe) mais celui-ci ne s'est jamais réalisé. Prévert entretenait avec Carl Orff une proximité amicale comme en témoignent ses dédicaces régulières, dont une datée de 1959 : « à Carl Orff, à sa musique - Jacques Rêve-vert »[3]. Un poème publié dans Choses et autres, Carmina Burana (titre d'une cantate scénique de Carl Orff : Carmina Burana) rend hommage à ces chants profanes. Prévert entend dans la musique de Carl Orff, écrit Arnaud Laster, « un hymne à la beauté et à l'amour » et « une revendication du bonheur qui rejoint la sienne »[4]. Notons enfin, coïncidence ou pas, que l'un et l'autre ont travaillé l'histoire d'Agnès Bernauer: Die Bernauerin pour Carl Orff en 1947 et Agnès Bernauer pour Prévert en 1961 dans le film Les Amours célèbres de Michel Boisrond.

Citations

« Le titre du recueil Paroles, notent Danièle Gasiglia-Laster et Arnaud Laster, sonne comme un défi, un refus de se soumettre à la tradition qui privilégie l'écrit et l'imprimé ; ce que confirment les propos de Prévert rapportés par un journaliste : "Il n'est pas vrai que les écrits restent. Ce sont les paroles". Propos qui font écho, en plus provocateurs, à ceux qu'il avait déjà mis dans la bouche d'un facteur - homme de lettres à sa manière, un confrère en somme : « les écrits s'envolent, les paroles restent » [Drôle d'immeuble, La Pluie et le Beau Temps]. Donne-t-il par là raison à un critique de Paroles qui se demandera - sans penser particulièrement au titre - s'il ne s'agirait pas « sous couleur de désinvolture d'une démarche poétique particulièrement ambitieuse ? » Il est permis de le soutenir, même si Prévert vise moins à substituer une hiérarchie à une autre qu'à suggérer, à la faveur d'un renversement, l'égale valeur de tous les modes d'expression[5]. »

Carole Aurouet en fait le commentaire suivant :

« Outre les thèmes abordés, Paroles est également novateur, atypique et détonant, par sa forme et son style. C’est un recueil placé sous le signe de l’éclectisme dans lequel on trouve aussi bien des textes courts que des chansons, des histoires, des instantanés et des inventaires. Prévert y mélange les genres. Il ne s’inscrit dans aucune taxinomie poétique. Par ailleurs, il tord le cou aux règles de versification classique, tant au niveau du rythme que de la disposition ou de la ponctuation. Prévert a notamment gardé de son passage par le surréalisme une façon singulière de détruire les clichés langagiers et les lieux communs. Il attire, par exemple, l’attention de ses lecteurs sur l’arbitraire du signe. Il use avec brio des contrepèteries, des calembours, des équivoques et des allégories. Il rend hommage en quelque sorte au langage populaire[6]. »

Danièle Gasiglia-Laster précise, dans son analyse sur Paroles parue dans la collection Foliothèque de Gallimard :

«  Que le poète sache manier l'extrême concision ne fait pas de doute, mais il excelle aussi dans les grands textes foisonnants où il met alors en scène de multiples personnages qui évoluent dans des environnements variés[7]. »

La tombe de Prévert, aux côtés de celle d'Alexandre Trauner
Jardin en hommage à Jacques Prévert à Saint-Germain-des-Vaux

Il entre alors au Collège de 'Pataphysique dont il devient Transcendant Satrape en 1953.

« Le Collège ne prenant pas en compte des transformations aussi peu importantes que le décès, il y demeure président mémorial de la Sous-Commission des Paraphrases[8]. »

Style

Autographe de Jacques Prévert à Alassio

Prévert fait éclater le caractère conventionnel du discours par les jeux de mots. Sa poésie est constamment faite de jeux sur le langage (calembours, inventions burlesques, néologismes, lapsus volontaires…) dont le poète tire des effets comiques inattendus (un humour parfois noir), des significations doubles ou encore des images insolites.

De même ses poèmes fourmillent de jeux de sons, de combinaisons pour l'oreille (allitérations, rimes et rythmes variés) qui paraissent faciles mais dont Prévert fait un usage savant. Enfin, il ne faut pas négliger, comme l'a fait remarquer Danièle Gasiglia-Laster dans son introduction aux Œuvres Complètes de Prévert dans la Bibliothèque de la Pléiade, les apports du surréalisme dont on retrouve les traces : inventaires, énumérations hétéroclites d'objets et d'individus, additions de substantifs ou d'adjectifs, etc. Il est friand des procédés de l'image, de la métaphore et de la personnification (animal, objet, humain).

Prévert s'en prend aux stéréotypes du langage, à tout ce qui est figé, imposé : « Les expressions stéréotypées, les citations célèbres, les proverbes, permettent toutes les mystifications possibles. Quand certains êtres en oppriment d'autres, ils tentent en effet de leur faire croire que ce qui se dit ou s'écrit reflète l'ordre naturel des choses : "A tout seigneur tout honneur", "Qui aime bien châtie bien", etc. Aussi Prévert va-t-il détourner de leur sens ces "messages du mensonge", les subvertir au profit de ceux qu'ils desservaient : "Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage à demain, si on ne vous paie pas le salaire d'aujourd'hui" [...], ou bien inventera à son tour des aphorismes qui insinueront d'autres rapports de force et surtout une autre conception de la société : "Quand les éboueurs font grève, les orduriers sont indignés" [...]. Quand il utilise des clichés, non pas pour les mettre dans la bouche de personnages sans consistance mais pour son propre compte, il leur fait subir une cure de jouvence, le plus souvent en les prenant à leur premier degré de signification. Ainsi, le monde de "Lanterne magique de Picasso" est-il "beau comme tout", comme la totalité de l'univers et de ses parcelles. Bousculer les automatismes se révèle en définitive vital, car à trop se contenter d'utiliser le langage tel qu'il nous est donné, avec les mêmes immuables associations, on risque de pétrifier les êtres et les choses.» explique Danièle Gasiglia-Laster (Introduction au tome 1 des Œuvres complètes de Prévert, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard).

« Jacques Prévert est très attaché à la langue. Il est un gourmet des mots qui éprouve un vrai plaisir en jouant avec eux. Et cette jouissance du verbe, il la communique à ses lecteurs. Dès que les mots jaillissent, il les attrape et s’amuse : il les associe, les oppose, les détourne, les fait sonner les uns avec les autres, joue avec leurs différents sens… Il part de mots simples, « des mots de tous les jours » comme les nomme Garance/Arletty dans Les Enfants du paradis (Marcel Carné, 1945). Et, grâce à un travail d’orfèvre, il leur donne une force et une vivacité teintées d’humour – parfois noir et féroce – qui constituent sa patte. L’humour est capital. N’oublions pas que Prévert a été élevé à la distinction de Satrape du Collège de Pataphysique en qualité de fabricants de Petits Plats dans les Grands pour la définition qu’il en avait donné dans La Nef (01/1951) : " Depuis trop longtemps on prenait l’humour à la légère, il s’agit maintenant de le prendre à la lourde " » écrit Carole Aurouet dans Jacques Prévert Paris la belle. Catalogue d'exposition.

Ses principaux jeux de mots 
  • jeu de cortège : développement descriptif, énumération d'objets et/ou d'individus.
  • équivoque : jeux sur la double signification d'un mot, au sens propre et au sens figuré, sens courant ou sens argotique. Exemple: le titre du poème Petite tête sans cervelle, pris au figuré, prend plus tard le sens propre : l'enfant distrait sera renversé par un train.
  • zeugma : procédé qui rattache grammaticalement des termes qui ne se rapportent pas logiquement l'un à l'autre. Exemple de l'auteur: "Napoléon prit du ventre et beaucoup de pays."
  • calembours : fondé sur une similitude de sons ou de sens.
  • néologisme : création de nouveaux mots.
  • mots pris à la lettre : jeux sur le sens premier des mots.
  • logique de l'absurde : tout ce qui est contraire à la raison.
  • allitération : répétition de consonnes.
  • rime et rythme : intérieur et extérieur.
  • aphorismes de fantaisie : maximes et proverbes de son imagination.
  • La syllepse est la figure de style qu'il utilise avec prédilection : elle consiste à opérer des glissements entre le sens propre et le sens figuré des mots. Par exemple, dans un texte de Paroles, intitulé « La Lessive », Prévert joue avec une expression populaire « laver son linge sale en famille » (qui désigne le fait de garder dans le cercle familial les éventuels « secrets honteux » qu'on peut avoir à cacher) et s'amuse à la prendre au pied de la lettre, en représentant la famille autour d'un baquet, en train de récurer la fille de la maison qui a commis une faute qui sème la zizanie dans le cercle familial.

Œuvres


  • 1951 : Spectacle
  • 1955 : La Pluie et le beau temps
  • 1955 : Lumières d’homme
  • 1963 : Histoires et d'autres histoires
  • 1966 : Fatras
  • Imaginaires
  • Choses et autres
  • 1980 : Soleil de nuit, recueil posthume, édition préparée par Arnaud Laster avec le concours de Janine Prévert.
  • 1984 : La Cinquième Saison, recueil posthume, édition préparée par Arnaud Laster et Danièle Gasiglia-Laster avec le concours de Janine Prévert.
  • Œuvres complètes, édition établie, présentée et annotée par Danièle Gasiglia-Laster et Arnaud Laster, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, t. I, 1992 [réimpression la plus récente : 2008], t. II, 1996 [réimpression la plus récente : 2004]
Théâtre
  • Octobre
Entretiens
  • Hebdromadaires (avec André Pozner)
Livres d'art et collages
Livres pour enfants

Si plusieurs livres pour la jeunesse sont parus après la mort de Jacques Prévert sous sa signature, Prévert n'y est pour rien. Ces volumes post mortem ont été constitués à partir de textes extraits de ses recueils et ont été ornementés. De son vivant, il n'avait conçu et publié que six livres pour les enfants.

  • 1947 : Contes pour enfants pas sages
  • 1947 : Le Petit Lion, avec des photographies d'Ylla
  • 1950 : Des bêtes, avec des photographies d'Ylla
  • 1952 : Lettre des îles Baladar, avec des illustrations de André François
  • 1952 : Guignol, avec des peintures de Elsa Henriquez
  • 1953 : L’Opéra de la lune, avec des illustrations de Jacqueline Duhême

Deux films pour enfants dont Jacques Prévert est le coauteur ont fait l'objet d'une version livresque :

Autres ouvrages
Anthologie
  • Jacques Prévert, un poète, textes choisis et présentés par Arnaud Laster, Folio junior en poésie, Gallimard, 1980 [nouvelle édition : 1993]

Filmographie

Bibliographie

  • Petit Jacques deviendra Prévert, texte de Carole Aurouet, illustrations de Bruno Heitz, Editions Rue du Monde, 2011, 48 p.
  • Danièle Gasiglia-Laster et Arnaud Laster, Appareil critique des Œuvres de Jacques Prévert dans la Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 2 volumes, 1992 et 1996 : Introduction de 28 pages, chronologie détaillée, analyses et présentations des recueils et notes ( 459 pages dans le tome 1 ; 553 pages dans le tome 2).
  • Danièle Gasiglia-Laster commente Paroles de Jacques Prévert, Foliothèque, Gallimard, 1993, 214p.
  • Danièle Gasiglia-Laster, Jacques Prévert, « celui qui rouge de cœur » , biographie, Séguier, 1994, 320 p.
  • Jean-Claude Lamy, Prévert, les frères amis, Albin Michel, 1997.
  • Arnaud Laster, Paroles (1945-1947) / Jacques Prévert , Profil d'une œuvre, Hatier, réimpression la plus récente : 2000.
  • Danièle Gasiglia-Laster, Jacques Prévert, portfolio pour l'ADPF (éditeur du Ministère des Affaires étrangères), 2001, 16 fiches thématiques, Repères biographiques, Filmographie, Bibliographie sélective ; également versions espagnole et anglaise.
  • Haramila Jolly, « Le groupe Octobre et le communisme. Une mémoire reconstruite » dans la Revue Française d'Histoire des Idées Politiques, Paris, no8, 1998, pp. 339-354.
  • Bernard Chardère, Le cinéma de Jacques Prévert (avec une lettre inédite de Marcel Pagnol et la conclusion à 23 contributions par Gérard Mordillat), Le Castor Astral, Bordeaux, 2001, 297 p. (ISBN 2-85920-390-7)
  • Carole Aurouet (Dir.), Jacques Prévert qui êtes aux cieux, CinémAction, 2001, 176 p.
  • Carole Aurouet, Daniel Compère, Danièle Gasiglia-Laster et Arnaud Laster, Prévert, frontières effacées, L’Age d’homme, 2003, 216 p.
  • Carole Aurouet, Les Scénarios détournés de Jacques Prévert, Dreamland, 2003, 256 p. (Préface de Nelly Kaplan)
  • Carole Aurouet, Jacques Prévert, l'humour de l'art, Naïve, 218 p. (Préface de Jacqueline Duhême)
  • Carole Aurouet, Prévert, portrait d'une vie, Ramsay, 2007, 239 p. (Préface de Bernard Chardère)
  • Carole Aurouet, Jacques Prévert, Paris la belle. Le catalogue Jeunesse Flammarion, Paris, 2008, 64p (catalogue enfants de l'exposition à l'Hôtel de ville de Paris du 24 octobre 2008 au 28 février 2009).
  • Eugénie Bachelot-Prévert, N.T. Binh [dir.], Jacques Prévert, Paris la belle , Flammarion, 2008, 271 p. Avec des contributions de Bertrand Delanoë, Dominique Rabourdin, André Heinrich, Jacqueline Laurent, Michèle Morgan, Juliette Gréco, Carole Aurouet, Jacqueline Duhême, André Pozner, Arnaud Laster, Bernard Chardère, André Villers, Danièle Gasiglia-Laster, Gérard Fromanger, Anne Moeglin Delcroix et Françoise Woimant (catalogue de l'exposition à l'Hôtel de ville de Paris du 24 octobre 2008 au 28 février 2009)

Notes et références

  1. Enregistrement que l'on peut écouter à l'Inathèque
  2. Des courriers de Suppin à Orff lui parlant de Prévert et lui donnant son adresse à Paris sont archivés au Orff Zentrum de Munich
  3. Les ouvrages dédicacés par Prévert à Orff sont archivés au Orff Zentrum de Munich
  4. Arnaud Laster, Jacques Prévert auditeur libre des musiciens, dans Jacques Prévert Paris la belle, direction d'Eugénie Bachelot Prévert et N. T. Binh, Flammarion, 2008.
  5. Danièle Gasiglia-Laster et Arnaud Laster, Notice sur Paroles au tome I de l'édition des œuvres complètes de Prévert, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1992, p. 982
  6. Carole Aurouet, Prévert, portrait d'une vie, Ramsay, 2007, p. 126
  7. Danièle Gasiglia-Laster commente Paroles de Jacques Prévert , Foliothèque, Gallimard,1993, p. 45
  8. Lucien Logette, in La Quinzaine littéraire, n° 945 du 1er mai 2007, p. 16

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