Histoire du paris saint-germain

Histoire du paris saint-germain

Histoire du Paris Saint-Germain

L'histoire du Paris Saint-Germain Football Club comprend deux périodes distinctes. La première, de 1904 à juin 1970, le club opère sous le nom de Stade Saint-Germain. Il devient le Paris Saint-Germain Football Club en 1970 et acquiert brièvement le statut professionnel de juillet 1971 à mai 1972, puis retrouve ce statut en juillet 1974. Nouveau venu sur la scène du football professionnel français, le PSG est toutefois le doyen actuel de la Ligue 1 avec une série en cours de 34 saisons consécutives parmi l'élite.

Sommaire

Le Stade Saint-Germain (1904-1970)

Le Stade Saint-Germain est fondé en juin 1904 à l'occasion de l'inauguration des installations sportives du Camp des Loges en forêt de Saint-Germain-en-Laye. Le premier président est Félix Boyer. Fidèle à l'U.S.F.S.A. jusqu'en 1921, le Stade est reversé en dernière division quand il rejoint la F.F.F.A. Commence alors une lente ascension vers les sommets de la Ligue de Paris[1].

Champion de Paris en 1957, le Stade se maintient parmi l'élite des clubs amateurs du CFA treize saisons durant sous la conduite de son entraîneur Roger Quenolle et de son président Henri Patrelle. Les « Blancs » de Saint-Germain atteignent les quarts de finale de la Coupe de France en 1969 avec l'Olympique de Marseille comme adversaire. Le match aller a lieu au Parc des Princes et le retour au stade Vélodrome et voit la logique qualification des professionnels marseillais[2].

Article détaillé : Stade Saint-Germain.

De la fusion au divorce (1970-1972)

En 1970, le Stade Saint-Germain termine 3e de son groupe de CFA et est promu en Division 2 qui devient « open », c'est-à-dire ouverte aussi bien aux clubs professionnels qu'aux clubs amateurs. Depuis 1933, la D2 était réservée aux clubs pros. C'est à nouveau le cas depuis 1992.

Parallèlement à cette promotion sportive, un projet de relance du football de haut niveau dans la capitale française tourne en rond depuis plus de 18 mois. À quelques semaines de la reprise, le Paris FC n'a ni joueurs, ni entraîneur, ni encadrement, ni stade, ni droit de disputer un championnat après le refus de la Ligue d'accepter le Paris FC directement en D1. Ce PFC avait en partie été financé par une collecte populaire et un échec signifierait le remboursement des donateurs. De plus, la FFF qui a engagé sa crédibilité dans cette relance du football de haut niveau à Paris après les dépôts de bilan du RC Paris, du Stade Français et du CA Paris, envisage mal un échec[3].

Pressé par le temps, le PFC se tourne alors vers la D2 et l'idée de fusionner avec le Stade-Germain s'impose. Un vote a lieu au PFC le 21 mai 1970, et opte pour la fusion avec Saint-Germain. Le 30 mai, la FFF publie la liste des clubs participant au prochain championnat de deuxième division : le Paris Saint-Germain FC figure sous ce nom sur cette liste au titre de la promotion du Stade Saint-Germain. Le « Paris Saint-Germain » est clairement noté comme qualifié du groupe Nord avec Creil et Cambrai[4]. Le protocole de fusion entre le Stade Saint-Germain et le Paris FC est paraphé le 10 juin. Le 26 juin, la fusion entre le Stade Saint-Germain et le PFC est effective. Le Paris Saint-Germain Football Club naît de cette union.

Le Conseil d'Administration extraordinaire du 26 juin porte Pierre-Étienne Guyot (ex-PFC) à la présidence du club, mais le pouvoir réel est aux mains des deux vice-présidents : Guy Crescent (ex-PFC) et surtout Henri Patrelle (ex-Saint-Germain) qui est également président de la Commission sportive qui gère le football. Patrelle garde ainsi la main sur l'aspect sportif tandis que Crescent s'occupe de questions d'intendance. Jean Djorkaeff, capitaine de l'équipe de France, rejoint le club dès le 22 juin. Le premier match disputé sous le label « Paris Saint-Germain FC » est une rencontre amicale de pré-saison face à Quevilly. Les normands s'imposent 1-2 le 1er août au Stade Jean-Bouin[5]. Le 23 août, le club dispute son premier match officiel sous le label PSG : pour le compte de la première journée du championnat de France de Division 2, appelé alors « National », le PSG se déplace à Poitiers (1-1). Le 27 août, publication au Journal Officiel de l'acte de constitution du PSG. Pendant longtemps, cette date fut celle de la naissance officielle du club ; c'est en tout cas celle retenue par le service communication du club.

Le PSG termine 1er du groupe Centre du championnat, et est sacré champion de France de D2 le 12 juin 1971 après avoir affronté Monaco et Lille, vainqueurs des deux autres groupes. Le PSG est donc promu en D1 dès 1971.

La publication du bilan financier de la saison 1970-71 laisse apparaître 205 200 francs de pertes pour 1 776 950 Francs de recettes[6]. Mais grâce à sa promotion en D1, l'équipe fanion du PSG devient une section professionnelle. Le PSG évoluait en effet avec un statut amateur jusqu'à cette date, profitant seulement du nouveau règlement « open » autorisant l'emploi de six joueurs pros ; le PSG en comptait cinq : Djorkaeff, Mitoraj, Bras, Destrumelle et Remond. Tous les autres joueurs étaient d'authentiques amateurs[7].

La promotion parmi l'élite est saluée par la Ville de Paris qui s'engage à subventionner le PSG pour quatre saisons en fixant trois conditions :

  • que le PSG se maintienne en D1 ;
  • que le PSG évolue à terme au Parc des Princes ;
  • que deux membres du Conseil de Paris entrent au Conseil d'Administration du PSG.

Ces conditions sont acceptées par le PSG.

Le premier match en D1 du PSG a lieu le 11 août 1971. C'est une défaite 2-0 à Angers. Henri Patrelle, vice-président « actif » depuis dix-sept mois, récupère le titre de président du club le 17 décembre.

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À la surprise générale, le Conseil de Paris vote par 46 voix pour et 44 contre le 21 décembre une motion : la modification du nom du club en « Paris Football Club ». Si cette nouvelle condition n'est pas acceptée par le club, pas de subvention et pas de Parc des Princes. Votée en pleine période des fêtes de fin d'année, cette motion est médiatisée après sa publication dans le bulletin municipal de la Ville de Paris (24 janvier 1972). Le président Patrelle négocie et offre même sa démission si le nom reste inchangé, mais la Mairie confirme sa position par courrier au club le 12 avril 1972 : « Si, d'aventure, les membres de votre association refusaient l'appellation « Paris Football Club », ou bien si les organismes de tutelle s'opposaient à cette modification, ou bien encore si votre club ne se maintenait pas en 1re Division à l'issue de la présente saison, des modalités de remboursement échelonné pour tout ou partie de ladite subvention seraient convenues avec votre club. »[8] C'est un ultimatum au PSG, à la Ligue et à la FFF avec comme date butoir le 1er juillet 1972. Après des débats houleux, l'assemblée générale du 16 mai 1972 propose un vote sur cette question. La tension est telle, qu'on doit recompter plusieurs fois les bulletins : la motion est repoussée par une très mince majorité de trois voix. La majorité requise est de 626 voix (deux tiers des 939 suffrages exprimés) et on ne dénombre que 623 voix favorables à la modification du nom du club afin d'accepter les subventions de la Ville de Paris.[8] Le PSG ne change donc pas de nom, mais les dirigeants de l'ex-PFC ne renoncent pas.

Trois jours après le vote confirmant le maintien du nom du club, le PFC annonce sa sécession. La FFF et la Ligue cèdent à la volonté de la Mairie de Paris en accordant toutes les dérogations nécessaires à une telle démarche. Le PFC récupère ainsi l'équipe professionnelle, tandis que le PSG conserve tous ses joueurs amateurs. Le PSG repart en 1972 en D3, là où évoluait jusque là son équipe réserve. Le 23 mai, France Football publie un dossier de deux pages sur la question « Paris, où vas-tu ? » Patrelle se déclare « écœuré » : « Je pars écœuré. Dans cette affaire nous sommes très loin du football. Trop de problèmes politiques sont venus salir notre sport. » De l'autre côté, Guyot et Crescent promettent que le PFC sera « une grande équipe pour la capitale »[9].

Le 24 mai 1972, le divorce entre le Paris FC et le Paris SG est entériné par le Conseil d'administration du PFC et paraphé par Guyot, Crescent et Patrelle. Patrelle signe cet accord en qualité de « président du Paris Saint-Germain FC », les deux autres signataires en qualité de président et vice-président du « Paris FC ». L'article 1 précise : « L'activité de la section professionnelle se poursuivra sous une forme juridique différente et sous l'appellation de Paris Football-Club ». L'article 3 : « Paris Saint-Germain FC conservera ses droits pour la saison 1972-1973 sur tous les joueurs amateurs licenciés au cours de la saison 1971-72. » L'article 10 : « Ces modalités n'entreront en application que si la FFF et le GPF en prennent acte et accordent les dérogations sollicitées. »[10] Ces dérogations fédérales seront évidemment accordées. Ce texte est entériné le 20 juin 1972 suite au feu vert fédéral accordé le 12 juin. Tous ces textes, procès verbal de l'assemblée générale extraordinaire du 16 mai inclus, sont publiés dans le numéro 8 (juin 1972) de la revue mensuelle Paris Saint-Germain Football Club rebaptisée Paris Football Club depuis mai 1972.

Robert Vicot hérite du poste d'entraîneur. Respectant l'esprit du vote du 16 mai réclamant le statu quo, le président Patrelle décide en juin 1972 de conserver le nom « Paris Saint-Germain FC ». Afin de ne pas être attaqué en justice par la Ville de Paris pour utilisation abusive du nom de Paris dans le nom du club, le siège social du PSG est transféré au 5, place de Valois (Paris, 1er arrondissement), siège de la Ligue de Paris de Football. La quasi-totalité des supporters suivent le Paris FC en D1, seulement deux sections restant fidèles au PSG en D3 : les 1er et 2e secteurs de Saint-Germain-en-Laye.

Patrelle tire sa révérence (1972-1974)

Profitant du refus de montée de l'US Quevilly pour des raisons financières, le PSG est promu en D2 dès 1973. Daniel Hechter et ses amis, dont Jean-Paul Belmondo, Francis Borelli, Charles Talar et Bernard Brochand, notamment, font leur entrée en scène. Le partenariat entre Patrelle et Hechter ne dure pas même un an. Il avait débuté le 15 juin 1973 avec la signature d'un protocole entre le PSG et Daniel Hechter. Afin d'éviter une nouvelle affaire semblable à celle du PFC, le nom (Paris Saint-Germain Football Club) et les couleurs du club (bleu, blanc et rouge) deviennent protégées par contrat. Ce protocole est signé sur papier à en-tête du club où figure déjà le logo « tour Eiffel », en usage dès la saison 1972-73. Le siège social du club est transféré à Saint-Germain-en-Laye, au 29, rue Danès de Montardat. Patrelle conserve son titre et sa qualité de président du PSG, mais Daniel Hechter, président du comité de gestion, joue un rôle majeur au club. Un conflit s'instaure alors entre les deux hommes pour le contrôle plein et entier du PSG. De même, sur le banc, Vicot, officiellement entraîneur, doit souvent s'effacer devant Just Fontaine, officiellement directeur technique.

Cette double direction n'empêche pas le club d'être promu en D1 en juin 1974 à l'issue d'un match de barrage face à Valenciennes. Ironie du sort, le Paris FC chute en D2 dans le même temps. C'est au lendemain de cette promotion que Daniel Hechter devient officiellement président du club, poste jusque là toujours occupé par Henri Patrelle qui devient intendant de l'équipe de France A jusqu'en 1979.

L'ère Hechter (1973-1978)

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En faisant son retour parmi l'élite, le PSG retrouve son statut professionnel abandonné deux ans plus tôt. Parmi les joueurs de l'époque, on trouve Jean-Pierre Dogliani, Mustapha Dahleb et François M'Pelé, et parmi les entraîneurs, Vélibor Vasovic et Jean-Michel Larqué. Daniel Hechter lui-même dessine le maillot « historique » du club. L'inauguration du centre de formation au camp des Loges a lieu le 4 novembre 1975. Pierre Alonzo en prend la direction. Le Tournoi de Paris retrouve également vie en 1975. Il sera disputé jusqu'en 1993.

La présidence de Daniel Hechter est marquée par ses déboires finaux. Hechter est écarté de la présidence en janvier 1978 suite au scandale de la double billetterie du Parc des Princes.

L'ère Borelli (1978-1991)

Francis Borelli prend le relais pour 13 saisons. Sous sa conduite, le PSG remporte ses premiers trophées majeurs : deux coupes de France (1982, 1983) et un titre de champion de France (1986).

Les joueurs notables de cette période sont Carlos Bianchi, Dominique Baratelli, Luis Fernandez, Ivica Surjak, Dominique Bathenay et Dominique Rocheteau puis Safet Susic, Joël Bats, et Gabriel Calderon. Georges Peyroche, Gérard Houllier, Lucien Leduc et Tomislav Ivić furent les principaux entraîneurs de l'ère Borelli. Résistant à l'assaut du Matra qui, cinq années durant, tenta, en vain, de ravir au PSG sa position de numéro 1 dans la capitale, le président Borelli et son système de gestion à l'ancienne se trouvent à bout de souffle à l'attaque des années 1990.

L'ère Canal+ (1991-2006)

En 1991, Borelli est contraint de passer le relais à Canal+ qui investit dans le PSG afin d'opposer à l'Olympique de Marseille un adversaire susceptible de lui disputer le titre. Mission accomplie en 1994 avec la seule conquête du titre de champion de France sous l'ère Canal. Durant cette période, le PSG est surtout efficace en Coupe avec :

À la base de cette réussite, il convient de citer les joueurs Bernard Lama, Alain Roche, Ricardo, Valdo, David Ginola, George Weah, Raí, Youri Djorkaeff, et les entraîneurs Artur Jorge et Luis Fernandez.

Ce palmarès aurait pu être complété par le titre de champion de France en 1993 suite au déclassement de l'OM. La Ligue attribua bien le titre au PSG mais Canal+ le refusa. La chaîne cryptée craignait en effet les réactions de ses abonnés en Province, et Canal+ menaça même de se retirer totalement du football si ce titre était attribué au PSG. Les « intérêts supérieurs de Canal+ » passaient avant ceux du PSG. La Ligue et la Fédération s'inclinèrent et le titre de 1993 resta « non attribué ». Canal+ refusa même que le PSG dispute la Ligue des Champions après l'exclusion de l'OM par l'UEFA[11].

La prise de contrôle du club par Canal+ s'effectue progressivement. Après l'intervention de 1991, on procède le 21 avril 1997 à une modification au capital de la SAOS « Paris Saint-Germain Football ». Le poids de l'association loi 1901 du PSG passe de 51 % du capital de la SAOS à 34 %. Canal+ est désormais actionnaire majoritaire. Nouvelle modification en juin 2001 : l'association type 1901 du PSG cède l'ensemble de ses parts de la SAOS (34 %) à Canal+. Fin août 2005, Canal+ rachète les 2 % détenus par Alain Cayzac ; le PSG est alors à 100 % sous le contrôle de la chaîne cryptée.

En 1998, le septennat de Michel Denisot s'achève. Charles Biétry prend le relais mais échoue. Il est contraint de démissionner après une présidence de six mois. Le club est lourdement endetté suite à cette courte expérience « Biétry » du fait de l'achat de joueurs comme Augustine Okocha. On retiendra notamment le retour raté de Nicolas Anelka, vendu 700 000 € à Arsenal FC et racheté plus de 33,2 M€ au Real Madrid pour des résultats bien inférieurs à ceux attendus (39 matches, 10 buts). Depuis lors, le PSG cherche à retrouver un équilibre et une stabilité.

En 2000, le PSG fait partie des 14 membres fondateurs du G14. Durant cette période, le retour de Luis Fernandez n'améliore pas vraiment la situation sportive malgré le talent de joueurs comme Ronaldinho, de plus la dette du club est multipliée par deux.

Le binôme Francis Graille-Vahid Halilhodzic est appelé à la rescousse du grand malade parisien qui doit subir une véritable saignée avec une réduction des dépenses de 40 %. Malgré cette contrainte, le PSG signe une belle saison 2003-2004 avec une Coupe de France à la clé et une place de vice-champion de Ligue 1 qui lui ouvre les portes de la Ligue des Champions.

La saison 2004-2005 est plus difficile. Rapidement éliminé de la Ligue des Champions et à l'agonie en championnat, le club est sportivement au plus mal. Côté coulisses, c'est également la crise avec une fronde des supporters contre la politique menée par les dirigeants. Vahid Halilhodzic est finalement remercié le 8 février 2005 et est remplacé par Laurent Fournier, ancien joueur du club. Le président Francis Graille est à son tour limogé le 2 mai 2005 par Canal+. Pierre Blayau lui succède. Le projet de Francis Graille qui consistait à racheter des parts du club n'a pas séduit Canal+, qui réaffirme par ce changement de président son envie de rester impliqué dans le PSG contrairement à toutes les rumeurs faisant part d'un désengagement progressif de l'actionnaire majoritaire.

Le 27 décembre 2005, Laurent Fournier est démis de ses fonctions par Pierre Blayau, alors que le PSG est à 1 point de second au classement de la Ligue 1. Guy Lacombe est nommé pour le remplacer, Paul Le Guen ayant refusé le poste.

Canal+ annonce le 11 avril 2006 la vente du club à un fonds d'investissement américain (Colony Capital), à un fonds d'investissement français (Butler) et à une banque américaine (Morgan Stanley). Canal+ cède le club pour un montant qui n'est pas communiqué tout en prenant à sa charge l'importante dette contractée par le club sous sa direction. Cette vente devient effective le 20 juin 2006. Alain Cayzac succéde alors à Pierre Blayau.

L'ère Colony Capital (depuis 2006)

2006-2007

Alain Cayzac, dirigeant historique, est choisi pour prnendre la présidence du club. L'intersaison semble bien gérée, avec les arrivées de Landreau, Diané, Traoré, Hellebuyck et Frau, et la rpolongation de Pauleta. Paris est le principal outsider de Lyon pour le titre. Mais cela ne va pas durer longtemps. Lors du 1er match, au Parc, Paris s'incline face au promu lorientais 2-3. La crise couve. Début septembre, le vice champion du monde Dhorasoo est mis à pied pour avoir dénoncé dans la presse les mensonges de Guy Lacombe, qui prétexte une blessure pour ne pas le retenir dans le groupe. Il sera licencié. En novembre, Paris s'incline contre le Hapoel Tel Aviv (2-4), entrainant une immense tension dans les rues de la capitale. Un supporter trouvera la mort. Plusieurs mesures seont prises, comme la fermeture du virage Boulogne, ou les matchs à 15 heures. Après un énième mauvais résultat face à Valenciennes, Guy La come est débarqué, et remplacé par Paul le Guen. Celui-ci parviendra à assurer le maintien, avec une 15ème place.

2007-2008

La saison suivante est également prometteuse. En plus de Clément, Luyindula et Gallardo arrivés au mercato d'hiver, les jeunes Digard, Bourillon, Camara et Ceara arrivent. Le Guen a pu imposer sa patte. Mais cette saison sera tout aussi difficile que la précédente, essentiellement parce que l'équipe est victime du syndrome du Parc : elle n'y gagnera son 1er match qu'en janvier. L'équipe est régulièrement en fin de classement, les joueurs ont la pression et commettent de nombreuses erreurs, comme contre Toulouse au Parc, ou Camara offre un but à Elmander, tandis que Landreau était sorti de sa surface. Tandis que le mercato d'hiver était très calme (après un léger mieux en janvier), Alain Roche fait venir 2 brésiliens inconnus, Souza et Everton. Ils seront un énorme fiasco, ne parvenant pas à s'imposer. Paris arrive en final de la Coupe de la Ligue, qu'elle remporte face à Lens. Mais le scandale de la banderole anti-Ch'tis éclipsera cette victoire. De même que la situation critique en championnat. Paris est en effet relégable alors que la fin de saison approche. Après une humiliante défaite à Caen 0-3, Cayzac démissionne, et Michel Moulin est nommé conseiller sportif. Paris parviendra à se sauver, notamment après 2 victoires contre Auxerre et Sochaux. Paris s'incline également en finale de la Coupe de France contre Lyon.

2008-2009

Pour remplacer Cayzac, c'est Charles Villeneuve (l'ancien directeur des sports de TF1) qui est nommé président. Celui-ci maintien Paul le Guen à son poste. Il y a beaucoup de mouvements chez les joueurs : Yepes, Alonzo, Mendy, Pauleta, Diané, Digard, Souza, N'Gog et Everton s'en vont. Les anciens internationaux Makélélé, Giuly et Kezman arrivent, ainsi que les très prometteurs Hoarau et Séssègnon. La mayonnaise prend vite, et le début de saison est bon. La crise semble terminée, amis elle revient assez vite. Charles Villeneuve démissionne, après avoir dévoilé son inquiétude sur le niveau financier du club (il perd tous les ans une quinzaine de millions d'euros). Sébastien Bazin, le patron de Colony, prend la présidence provisoirement. Alors que Paris aurait pu prendre la tête en cas de victoire contre Marseille, il s'incline (1-3). Lorsque l'on annonce que Paul le Guen ne sera pas reconduit à la fin de saison, les résultats piquent du nez, et l'équipe laisse échapper une qualification européenne.

2009-2010

Pour remplacer Le Guen, les dirigeants choisissent l'ancien parisien Antoine Kombouaré pour le remplacer. La stabilité est de mise chez les joueurs, avec les arrivées de Erding, Coupet, Jallet et Grondin, et les départs de Landreau, Pancrate, Kezman et Rothen. Le début de saison est excellent, et Paris pointe en tête (ex-aequo) avec Bordeaux et Lyon fin août. Colony Capital a racheté les parts de Morgan Stanley, et Robin Leproux (Directeur général de RTL entre 2001 et 2005) va remplacer Sébastien Bazin à la tête du club.

Bibliographie et sources

  • Daniel Riolo, L'Histoire du Paris Saint-Germain, Paris, Hugo sport, 23 novembre 2006, (ISBN 2-7556-0115-9)
  • Rodolphe Albert, Les secrets du PSG, Paris, Éditions Privé, 1er juin 2006, (ISBN 2-3507-6028-6)
  • Jean-Philippe Bouchard, Le roman noir du PSG, de Canal+ à Canal-, Paris, Calman-Lévy, mai 2000, (ISBN 2-7021-3107-7 )
  • Thierry Berthou, Histoire du Paris Saint-Germain Football-Club (1904-1998), St-Maur, Pages de Foot, juin 1998, (ISBN 2-913146-00-7)
  • Anne Dautrepuis et Gilles Verdez, PSG, nouvelles histoires secrètes (1995-1998), Paris, Solar, janvier 1998, (ISBN 2-2630-2653-3)
  • Pierre Basse, PSG, histoires secrètes (1991-1995), Paris, Solar, septembre 1995, (ISBN 2-2630-2317-8)
  • Dominique Grimault et Luis Fernandez, Le Parc de mes passions, Paris, Albin Michel, 1995, (ISBN 2-226-07790-1)
  • Fabrice Balédant et Alain Leiblanc, Paris S.G. champion !, Luxembourg, RTL Éditions, 1986, (ISBN 2-87951-157-7)
  • Francis Le Goulven et Robert Ichah, Paris S.G. : 81/82, Paris, PAC, 1981 (ISBN 2-85336-158-2)
  • Daniel Hechter, Le Football business, Paris, Ramsay, 3e trimestre 1979, (ISBN 2-85956-118-8)
  • Frédéric Chevit et Olivier Rey, Le Roman vrai du Paris SG, Paris, Fayard, 4e trimestre 1977, (ISBN 2-213-00520-6)
  • Programmes de matches du club
  • Fanzines des clubs de supporters
  • Périodiques parisiens comme L'Équipe, France Football et Le Parisien

Notes

  1. T. Berthou, Histoire du Paris Saint-Germain Football Club (1904-1998), St-Maur, Pages de Foot, 1998, détails sur les débuts du Stade Saint-Germain p. 27-29
  2. France Football, N°1200 du 1er avril 1969, p.10, et N°1201 du 8 avril 1969, p. 11
  3. France Football, N°1255 du 21 avril 1970, p.3, article pleine page intitulé Le Paris FC descendra dans la rue ! signé par le rédacteur en chef Max Urbini
  4. France Football, N°1261 du 2 juin 1970, p.3. Liste des clubs qualifiés pour la D2 1970-71 annoncée le 30 mai au Conseil fédéral de la FFF
  5. France Football, N°1270 du 4 août 1970, p. 11
  6. Paris Saint-Germain, N°1 de septembre 1971, p.12-13., PV de l'assemblée générale du club
  7. Paris Saint-Germain, N°1 de septembre 1971, p.17-19, présentation de l'effectif 1971-72.
  8. a  et b Paris Football Club, N°8 de juin 1972, p.19
  9. France Football, N°1364 du 23 mai 1972, p. 6-7
  10. Paris Football Club, N°8 de juin 1972, p.39, convention annexe au PV du 24 mai 1972
  11. J.F. Pérès et D. Riolo, OM PSG, les meilleurs ennemis, enquête sur une rivalité, Paris, Mango Sport, décembre 2003, p. 131-137

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