- Albert de Gondi
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Pour les articles homonymes, voir Gondi (famille) et Seigneurs de Retz.
Albert de Gondi Surnom Albèrto Gondi Naissance 4 novembre 1522
FlorenceDécès 21 avril 1602
ParisOrigine Italie Allégeance Royaume de France Arme Grade Général des galères de France, maréchal de France Autres fonctions seigneur de Noisy-le-Roi et du Perron, marquis de Belle-Île et des Îles d'Hyères, duc consort de Retz, seigneur de Machecoul, gouverneur de Nantes, de Metz et de Provence, pair de France Famille Fils d'Antonio « Guidobaldo » Gondi et de Marie-Catherine de Pierrevive modifier
Albert de Gondi (Albèrto Gondi) (1522-1602) seigneur du Perron, comte puis marquis de Belle-Île (1573) et, en 1581, duc de Retz, et maréchal de France.Sa devise est Non sine labore.
Sommaire
Biographie
Il nait à Florence, le 4 novembre 1522, de Guidobaldo Gondi, seigneur de Perron, banquier à Lyon, et de Marie-Catherine de Pierrevive.
Il parut à la cour d’Henri II, à son avènement à la couronne, en 1547 ; et eut vers 1550, une compagnie de chevau-légers.
Le 13 août 1554, il servit à la bataille de Renty. Henri II le fit bientôt après gentilhomme de la chambre et maître de la garde-robe de Charles de France (futur Charles IX). Il continua d’exercer ces charges sous les rois Charles IX et Henri III.
En 1555, il s’acquit beaucoup de réputation en Italie, aux sièges d’Ulpiau, de Coni et à la prise de Verceil. Il servit aussi avec beaucoup de distinction dans les expéditions que l’on fit en Piémont et en Corse.
Le 10 août 1557, il participa à la bataille de Saint-Quentin et le 13 juillet 1558 à la bataille de Gravelines.
Nommé, en 1559, capitaine d’une compagnie de gendarmes, il combattit à Saint-Denis, le 10 novembre 1567 ; à Jarnac, le 13 mars 1569 ; et à Moncontour, le 3 octobre 1569.
On le choisit pour porter au roi, à Tours, la nouvelle de cette dernière victoire. Il fut nommé, dans ce même mois d’octobre, capitaine de 50 hommes d’armes. Créé chevalier de l’ordre du roi, il obtint une place de conseiller d’État.
Le 4 septembre 1565, il épouse Claude Catherine de Clermont, baronne douairière de Retz et baronne de Dampierre, fille de Claude de Clermont, baron de Dampierre (+1545), avec qui il a 10 enfants, dont Jean-François de Gondi, premier archevêque de Paris, l'oncle du célèbre Cardinal de Retz (Paul de Gondi).
Employé comme ambassadeur à la cour de Vienne, en 1570, pour le mariage de Charles IX avec Élisabeth d’Autriche, il épousa cette princesse, au nom du roi, le 22 octobre 1570. À la mort du maréchal de Vieilleville, le comte de Retz fut établi gouverneur et lieutenant général au pays messin, et gouverneur de la ville de Metz, par provisions données à Duretal, le 30 novembre 1571.
On le fit capitaine de la première compagnie des gentilshommes de la maison du roi, après la mort du duc de Roannois, par provisions en décembre de la même année. Il fut chargé, sur la fin de l’année 1572, d’une mission auprès d'Élisabeth, reine d’Angleterre. Il réussit à empêcher l’arrivée des secours que les protestants attendaient d’Angleterre.
Au commencement de 1573, revenu de Londres, le comte de Retz participa tout d'abord au siège de Ménerbes, dans le Comtat Venaissin puis commanda une escadre et força le comte de Montgomery à abandonner Belle-Île. Le roi érigea cette île en marquisat, et la donna au comte de Retz, qui partit ensuite pour le siège de La Rochelle, où il fut blessé.
Il fut pourvu d’une charge de maréchal de France, vacante par la mort du maréchal de Tavanes par état donné au château de Boulogne, le 6 juillet 1573[1], enregistré à la connétablie, le 2 août 1574. On le nomme gouverneur de Provence, par provisions données au même lieu et le même jour, 6 juillet 1573 : elles furent enregistrées au parlement de Provence, le 22 août 1574.
Le maréchal de Retz se démit alors du gouvernement du pays Messin. Il accompagna Henri III, duc d’Anjou en Pologne mais revint en France avant lui, et représenta le connétable au sacre de ce prince, qui l’admit à son conseil secret. Il se démit de sa compagnie des 100 gentilshommes, au mois de janvier 1575. Commandant en chef l’armée de Provence, il soumit au roi les villes et châteaux qu’y tenaient les factieux, et remit sous l’obéissance du pape la ville de Menerbes.
Pourvu du gouvernement des ville et château de Nantes, et de la lieutenance générale au pays Nantais, le 12 février 1578, il se démit du gouvernement de Provence, le 1er juin 1578. Créé chevalier des ordres du roi le 31 décembre de la même année, il obtint, le 24 juin 1579, la charge de général des galères, pour Charles de Gondi, marquis de Belle-Île, son fils aîné, avec une commission du même jour pour exercer cette charge pendant la minorité de son fils.
En 1580, l’esprit de discorde ayant divisé le gouverneur général du marquisat de Saluces, et les gouverneurs particuliers des places de ce gouvernement, le maréchal de Retz y fut envoyé avec un plein pouvoir, daté de Fontainebleau, le 27 septembre, pour pacifier, accommoder, et même réduire par force les gouverneurs particuliers dans tout le pays, les destituer, en mettre d’autres, faire de nouvelles levées, assembler une armée ; enfin faire et exécuter tout ce qui conviendrait le mieux pour le service du roi. Il répondit à l’idée qu’on avait de ses talents, parvint à réunir ces gouverneurs, et, après avoir rendu le calme à cette province, il revint à la cour. Le roi érigea en sa faveur, pour lui et ses descendants, le comté de Retz en duché-pairie, par lettres données à Paris, au mois de novembre 1581 ; enregistrées au parlement de Paris, le 20 mars, et à celui de Rennes, le 20 avril 1582. Il fut reçu en cette qualité, et en celle de conseiller d’honneur, au parlement de Paris, le 20 mars de la même année. Il prêta serment le même jour pour la charge de maréchal de France.
En 1594, au sacre de Henri IV, il représenta le comte de Toulouse. Le 25 avril 1598, on accorda à son second fils la survivance de la charge de général des galères. Le maréchal se démit du gouvernement de Nantes, et de la lieutenance générale du comté nantais. Il se trouva, le 16 octobre 1596, à Rouen, à la suite du roi, lors de l’ouverture de l’assemblée des notables que ce monarque avait réunis dans cette ville. Il servit ce prince avec fidélité jusqu’à sa mort survenue le 21 avril 1602.
Ascendance
Ascendance d'Albert de Gondi16. Leonardo Ier GONDI
(???? – après 1400)8. Leonardo II GONDI
(1400-1449)17. Francesca BELFREDELLI 4. Antonio GONDI
(mai 1443 à Florence – avant 1486)
magistrat de Florence9. Francesca BILIOTTI
(1400-????)2. Antonio « Guidobaldo » GONDI
(02/01/1486 à Florence – 1569 à Paris)
seigneur du Perron et de Toissey, marchand, banquier à Lyon, receveur des domaines royaux de Lyon, échevin et conseiller de Lyon, maître d'hôtel d'Henri II10. Bernardo CORBINELLI 5. Maddalena CORBINELLI 11. Elisabetta ALMANESCHI 1. Albert DE GONDI
(04/11/1522 à Florence – 21/04/1602 à Paris)
baron puis comte puis duc de Retz, seigneur de Machecoul, de Noisy-le-Roi, du Perron, de Villepreux et de Versailles, comte puis marquis de Belle-Île et des Îles d'Hyères, pair de France, gouverneur de Nantes, de Metz et de Provence, général des Galères de France, maréchal de France12. Michel DE PIERREVIVE
seigneur d'Anthezat6. Nicolas DE PIERREVIVE
seigneur de Lézigny, receveur des domaines royaux à Lyon13. ?????? 3. Marie Catherine DE PIERREVIVE
(1496-04/08/1570 à Paris)
dame du Perron et d'Armentières, gouvernante du futur Charles IX14. André DE THURIN
(???? – après 1513)
seigneur de Charly7. Jeanne DE THURIN
(???? – après 1496)30. Jean FAYE
seigneur d'Espeisses15. Bonne FAYE 31. Jeanne CLAVEL Postérité
Le 4 septembre 1565, Albert de Gondi épousa Claude Catherine de Clermont, baronne de Retz et de Dampierre, veuve de Jean d'Annebault, et fille de Claude de Clermont, baron de Dampierre (????-1545), avec qui il eut 10 enfants et de nombreux descendants (dont les ducs de Retz descendants de son fils aîné Charles, et le célèbre Cardinal de Retz) :
- Charles de Gondi (1569-22/05/1596 au Mont-Saint-Michel), marquis de Belle-Île, général des Galères de France, qui épousa (01/03/1588 à Paris) Antoinette d'Orléans-Longueville (1574-25/04/1618 à Poitiers), dame de Château-Gontier, religieuse sous le nom de Sœur Antoinette de Sainte-Scholastique[2], et dont la descendance se termina dans les femmes fin XVIIe ;
- Claude-Marguerite de Gondi (1570-26/08/1650), qui épousa (07/01/1588) Florimond de Hallwin (????-1592), marquis de Piennes et de Maignelais ;
- Françoise de Gondi (????-1627), qui épousa Lancelot Grognet de Vassé, seigneur d'Esguilly, Classé, Rouessé et Courmenant ;
- Gabrielle de Gondi, qui épousa (11/12/1594) Claude de Bossut, seigneur d'Escry ;
- Hippolyte de Gondi (????-1646), qui épousa (18/01/1607) Léonor de La Magdelaine, marquis de Ragny ;
- Henri de Gondi (1572 à Paris - 13/08/1622), cardinal de Retz, évêque de Paris ;
- Louise de Gondi (1572-29/08/1661), religieuse ;
- Madeleine de Gondi (????-08/06/1662), religieuse ;
- Philippe-Emmanuel de Gondi (1581-29/06/1662), comte de Joigny, marquis de Belle-Île, baron de Montmirel, seigneur de Dampierre et de Villepreux, général des Galères de France, qui épousa (11/06/1604) Françoise Marguerite de Silly (????-1625), dame de Commercy[3], et dont la descendance (dont Jean-François Paul de Gondi, le célèbre Cardinal de Retz) se termina dans les femmes début XVIIIe ;
- Jean-François de Gondi (1584-21/03/1654 à Paris), cardinal de Retz, premier archevêque de Paris.
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Henri de Gondi, fils d'Albert de Gondi.
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Philippe-Emmanuel de Gondi, fils d'Albert de Gondi.
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Jean-François de Gondi, fils d'Albert de Gondi.
Armoiries
Armes Blasonnement D'or, à deux masses d'armes de sable, passées en sautoir et liées de gueules. Notes et références
- Cet acte est rapporté dans l’histoire généalogique de la maison de Gondi, tom. II, pag. 360 ; dans les comptes de l’ordinaire des guerres et dans les registres de la connétablie. Moréri et l’historien des Grands Officiers de la Couronne se trompent donc, lorsqu’ils datent cette nomination, le premier de 1567, le second de 1574.
- Léonor d'Orléans-Longueville (1540-07/08/1573 à Blois), duc de Longueville et d'Estouteville, comte de Neuchatel, de Tancarville et de Montgomery, baron de Varenguebec, pair de France, grand chambellan de France, connétable et chambellan de Normandie, et de Marie de Bourbon (30/05/1539-07/04/1601), duchesse d'Estouteville, comtesse de Saint-Pol, comtesse de Gacé, de Hambye et de Bricquebec. Fille de
- 1609), comte de La Rochepot, et de Marie de Lannoy. Fille d'Antoine de Silly (????-
- Chronologie militaire, tom. II, pag. 322 ; Histoire généalogique de la maison de Gondi, Histoire des Grands Officiers de la Couronne, de Thou, et Moréri.
Bibliographie
- Madame Michel Julien de Pommerol (née Marie-Henriette de Montety), Albert de Gondi maréchal de Retz, Genève, Librairie E. Droz, collection « Travaux d'humanisme et Renaissance » V, 1953, 326 pages.
- Stéphan Hellin, « Espionnage et contre-espionnage en France au temps de la Saint-Barthélemy : le rôle de Jérôme Gondi » in Revue historique, n° 646, avril 2008, p. 279-313.
Voir aussi
Article connexe
Lien externe
Chronologie
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