- Folklore étudiant en France
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Faluche
La faluche est la coiffe traditionnelle des étudiants de France et remplace la toque datant du Moyen Âge. C'est un béret de velours noir orné de rubans de couleur et d'insignes.
À l'origine, « faluche » est le nom du béret porté par plusieurs traditions estudiantines, notamment les bitards, les basochards et les faluchards. Au fil du temps, la faluche a été associée presque exclusivement aux faluchards, alors que d'autres folklores la portent. Il est à noter que nombre de folklores et associations étudiantes, pour se démarquer des "faluchards", nomment leur "faluche" simplement "béret étudiant" et s'offusquent lorsqu'on les associe aux faluchards.
La faluche est aussi le nom d'un pain des Flandres.
Sommaire
Histoire
À la suite de manifestations en 1884, nait l'Association générale des étudiants de Paris (l' « A »). Le 12 juin 1888 les étudiants parisiens sont invités à fêter les 800 ans de l'université de Bologne. La délégation française, avec leurs vêtements sombres égayés d'une cocarde à la boutonnière et d'un ruban en sautoir aux couleurs de la ville de Paris, émerveillée par la plus grande rencontre de costumes et de coiffures écolières du monde, se sentit « pauvre ». En effet, on pouvait y voir défiler toutes les formes de costumes et de coiffures des étudiants européens : les pennes des étudiants belges de facultés laïques, les Espagnols arboraient les tunas et leur capes à rubans, signe de leur appartenance à une université précise, les coiffes allemandes, larges casquettes plates sans rebords, les minces képis à petites visières des étudiants suisse, le chapeau façon Louis XI des étudiants italiens, etc. Elle décida donc d'arborer une coiffure spécifique pour les étudiants français présents. Elle choisit le béret de velours noir des habitants de la région bolonaise en souvenir du congrès qui fut, parait-il, magnifique.
Mais c'est le 25 juin 1888, lors du retour de la délégation à Paris, que la faluche est réellement lancée. Son port s'est généralisé lors du VIe centenaire de l'université de Montpellier qui eut lieu du 22 au 25 mai 1890. À l'origine, elle était portée vierge puis sont apparus le ruban circulaire, les insignes, les rubans…
Lors de l'occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale, le port de la faluche est interdit avec une tolérance le jour de la saint Nicolas. Elle est jugée trop nationaliste ; les Allemands y voient un moyen de rassemblement et de résistance (système de messages codés avec les insignes). Pour anecdote, le 11 novembre 1940, des étudiants de l’Union nationale des étudiants de France manifestent en faluche sur les Champs-Élysées ; les Allemands ouvrent le feu (plaque commémorative près de l’Arc de Triomphe).
Les évènements de Mai 68 appelant à un rejet de tout carcan entraînent un rejet en masse de la coiffe étudiante.
Les codes, d'abord transmis oralement, divergeaient selon les universités. C'est pourquoi une synthèse fut faite à Lille le 8 mars 1986 ; celle-ci est inspirée du code toulousain. Il fut adopté comme code national en décembre 1986 à Toulouse et c'est à ce moment là que débute la notion de Grand Maître. Puis en 1988, lors du centenaire de la Faluche à Reims, est édité un nouveau code plus complet tenant compte des particularités montpelliéraines.
La même année a lieu le congrès des 100 ans de la faluche, à Reims. Depuis, un congrès-anniversaire a lieu tous les ans dans une ville différente.
Organisation
Les faluchards dans la plupart des filières et pour chaque ville élisent un Grand-Maître (GM) désigné comme garant des traditions. Selon les traditions locales, il est parfois appuyé par un Grand-Chambellan (GC) qu'il choisit ou qui est élu. L'insigne de ces responsables est une croix, sur laquelle se trouve inscrit au mérite. Ils la portent au bout d'un ruban de la couleur de la filière qu'ils représentent. La croix de GM est émaillée de blanc et celle de GC est dorée. À Poitiers, à Valence, à Grenoble, ou encore en sciences à Nantes et Dijon, les GC ont un ruban en pointe sans croix aux couleurs de leur discipline. Les étudiants de Limoges, les étudiants en Sciences de Tours, les étudiants en Sciences et Pharmacie de Montpellier et les étudiants en Pharmacie de Rouen possèdent également un Grand Alchimiste (GA).
Il existe également trois évêques couvrant chacun une partie de la France : ils sont issus des villes d'Amiens, Dijon et Poitiers. L'office de l'évêque consiste en la célébration de mariages faluchards.
Il existe également des ordres au sein de la faluche, créés au gré des années. L'appartenance à une confrérie étudiante peut être signalée sur la faluche par un ruban ou un insigne particulier à chaque confrérie.
Une coiffe codifiée
Les couleurs et insignes portés sur la faluche retracent la vie de l'étudiant. Un code écrit permet d'assurer une homogénéité au sein du mouvement faluchard afin que chaque étudiant puisse « lire » la faluche et ainsi connaître le parcours de chaque personne.
Une synthèse des différents codes régionaux est réalisée le 8 mars 1986 à Lille. Le descendant de ce code national est remis à jour chaque année depuis le centenaire de la faluche en 1988.
Circulaire
Le circulaire est recouvert d'une bande de tissu reprenant les couleurs de la discipline étudiée. Ce tissu est en satin sauf pour les filières ayant trait à la santé où il est en velours. La couleur permet de différencier les filières.
Tissu Filière Couleur Insigne Velours[1] Médecine Rouge [2] Caducée médecine (PCEM1 : Tête de mort sur fémurs croisés) Chirurgie Dentaire Violet Molaire supérieure Paramédical Rose Caducée mercure pour les Kinés, ou Ciseaux avec initiales de la filière Pharmacie Vert Caducée pharmacie (Serpent autour de la coupe d'Hygie) Prépas Santé Marron Ostéopathie Bleu Sphénoïde Sage femme Fuschia [3] Croix d'Ânkh Vétérinaire Bordeaux Tête de cheval Satin Administration Économique et Sociale Vert clair Lettres « AES » Archéologie Jaune Tête de Sphynx Architecture Bleu Équerre et compas Arts du spectacle Bleu Masques de comédie Beaux-arts, Cinéma Bleu Palette et pinceau BTS Blanc Lettres « BTS » Classes préparatoires aux grandes écoles Marron Chouette à deux têtes Droit Rouge Balance de la justice et glaive École de commerce Rouge et vert Caducée mercure (deux serpents autour d'un bâton) École d'ingénieurs Bleu roi et noir Étoile et foudre Éducation physique et sportive Vert foncé Coq, lettres « STAPS » ou « UFRAPS »[4] Géographie Jaune Globe Histoire Jaune Casque de Périclès/ Profil d'Athéna IUP Aux couleurs de la discipline de rattachement Lettres « IUP » IUT Blanc [5] Lettres « IUT » Lettres et langues Jaune Livre ouvert avec plume Musique et Musicologie Argenté Lyre Œnologie Saumon Grappe de raisin Psychologie Jaune Lettre « psi » Sciences Violet Palmes croisées chêne et laurier avec initiales de la discipline Sciences économiques, Gestion Orange Caducée mercure (deux serpents autour d'un bâton) Sciences Politiques Rouge et bleu Parapluie fermé Sociologie Jaune Grenouille Particularités
Les villes régies par le code national
Sans pour autant avoir un code particulier, de nombreuses villes comportent des particularités ou traditions. Certaines sont antérieures à l'harmonisation nationale du code et perdurent aujourd'hui.
- À Amiens, Reims et Rouen les rubans de ville et de régions sont en velours, rappelant ainsi la tradition tisserande de ces villes.
- À Angers, un ruban allant du frontal à l'occipital est mis aux couleurs de la filière.
- À Bordeaux, la devise se trouve sur le circulaire, sous le surnom.
- À Dijon, les rubans sont en velours car c'est la ville qui a organisé les États Généraux en 1989.
- À Grenoble, les initiales sont en lettres brodées, les grands chambellans portent un ruban taillé en pointe (et non une croix), et les filleuls offrent une « tresse de parrainage » à leur parrain ou marraine ; ces deux dernières particularités viennent de Valence, ville voisine, dont de nombreux faluchards ont poursuivis leurs études à Grenoble. Il n’y a pas de serment à la fin du baptême.
- À Lille, rien ne pend de la faluche, à part les rubans d'élus, le ruban de la grande coupeuse et le ruban de puceau officiel (particularité Droit), le Grelot, les Croix de GM et GC, la quille (pour ceux ayant effectué leur service militaire), le pendu (marié).
- À Limoges, les Grands Maîtres cousent une cordelette (brette) dorée autour des rubans de leur faluche, et les Grands Chambellans cousent quant à eux une cordelette argentée. Un Grand Alchimiste est également intronisé ; sa cordelette est cuivrée.
- À Lyon, les étudiants militaires du service de santé des armées, ou santards, portent un troisième ruban, bleu-blanc-rouge, entre les deux autres rubans. Au milieu de ce ruban tricolore se trouve l'insigne de l'École du service de santé des armées de Lyon-Bron. En pharmacie, toujours à Lyon, le seul et unique attribut du grand maître est un soleil porté au frontal, au-dessus du circulaire vert. En dentaire, le ruban du circulaire est bordeaux, comme à Rennes. Pour les AES les insignes et couleurs sont : satin rouge avec glaive et balance et les lettres AES.
- À Nancy, il y avait plusieurs particularités mais il a été décidé de ne plus les appliquer pour arrêter les dérives. Par exemple, les sages femmes portaient jusqu'en 2003 un velours rouge (pour médecine) avec un liseré de dentelles. Les étudiantes de l'ESSTIN portaient jusqu'en 2002 un satin bleu clair.
- À Nantes les parties personnelles et étudiantes sont inversées. Un pompon rouge se dresse au sommet rappelant les origines portuaires de la ville. Par extension ce symbole est toléré pour toute origine d'une ville portuaire.
- À Nice, la Faluche est dirigée par un conseil de 12 chevaliers de la faluche désignés par leurs pairs. Le grand maître et le grand chambellan sont choisis parmi les 12 chevaliers
- À Poitiers, tous les rubans sont tressés. La couleur du circulaire Sage-femme est en velours rouge. L'évêque du sud y est nommé. Le nounours, insigne du gros dormeur, y a été créé.
- À Rouen, il existe une troisième croix, celle du GD (Grand Délateur) qui a pour rôle de préparer et d'administrer les « sanctions » pendant les baptêmes. Les anciens ingénieurs ont pour circulaire, un gros ruban bleu avec un liseré noir au milieu. C'est enfin l'une des seules villes portuaires avec Bordeaux à ne pas arborer le pompon.
- À Toulon la faluche n'a pas de Grand Maître ni de Grand chambellan. C'est une assemblée de Toulonnais qui décide du jury et des officiants au début du baptême par vote.
- À Tours, les Droits arborent un satin bordeaux au lieu d'un satin rouge. Les Géo sont en Jaune et Violet, les Histoire de l'Art en jaune et bleu.
- À Valence la couleur d'un circulaire BTS est rouge, blanc, rouge. De plus, les GM et GC sont appelés Bitards Valentinois (en honneur des Bitards Poitevins, qui ont intronisé les premiers grands maîtres valentinois). Il existe une « tresse de parrainage » (aux couleurs de la ville de naissance et de la province de naissance), elle est offerte par le filleul au parrain lorsqu’il estime son travail accompli.
Les codes locaux
Les faluchards alsaciens, montpelliérains, ainsi que ceux de la corpo de l'Université Paris II - Panthéon Assas et de la Corpo Lyon 3, possèdent un code différent de celui habituellement appelé code national.
- En Alsace
La faluche alsacienne date de 1909, alors que les étudiants en pharmacie de Strasbourg la ramènent d'un congrès de Nancy, en signe de ralliement aux idées françaises. En Alsace, le code a très peu évolué. Les évolutions sont essentiellement dues à l'arrivée de nouvelles filières.
Outre des différences en termes de couleurs de filières, d'insignes et de disposition des rubans, la faluche alsacienne est reconnaissable à l'existence de passants en velours sur une circonférence souple (sans renforcement de cuir ou de plastique) et l'absence de ruban de ville ou de région, l'écusson de ville se suffisant à lui-même. L'appartenance du faluchard au conseil d'administration ou au bureau d'une association de filière se traduit par la présence d'un « V » partant de l'arrière de la faluche et pointant vers son centre, aux couleurs de la filière.
D'autre part, il n'existe en son sein ni Grands Maîtres, ni Grands Chambellans, ni Évêques. Une assemblée collégiale d'anciens faluchards (Les TVA pour Très Vénérables Anciens, cooptés parmi les anciens faluchards, qui ont plus de deux ans de faluche), toutes filières confondues, ont pour mission d'être les garants des traditions faluchardes, en autres lors des différentes cérémonies. Ils n'en restent pas moins des faluchards comme les autres. Certains faluchards (surtout en médecine) portent le ruban du souvenir en mémoire des étudiants alsaciens partis à Clermont-Ferrand durant la Seconde Guerre mondiale.
La faluche se distingue par la présence de quatre crevés aux couleurs de la discipline principale étudiée, formant ainsi quatre parties de velours noir égales. Cette tradition rend hommage à Rabelais qui fit ses études à la Faculté de Médecine de Montpellier au XVIe siècle. L'origine exacte en restant inconnue.
Les couleurs de filière peuvent différer du code national -tels les étudiants en psycho avec le satin jaune et violet-, et quand ce n'est pas le cas, les crevés adoptent parfois une couleur différente du circulaire (tel le violet pour les ingénieurs qui portent le circulaire noir et bleu traditionnel). Les circulaires sont en tissu satin et non en velours pour les filières médicales.
- À Paris II - Panthéon Assas
Les faluchards de la corpo d'Assas (Corporation de l'Université Paris II - Panthéon Assas), portent une faluche dont l'écusson de paris se situe au centre du velours. Les rubans partant du centre vers l'extérieur, le velours est divisé en quatre parties par les rubans de l'université, de Paris, et de membres ou élus d'Asso.
Le code diffère également au niveau des couleurs de certaines filières (sciences-éco, gestion...), il s'inspire du code de toulouse de 1966 mais intègre quand même des modifications qui sont survenues ces dernières années.
Le Code utilisé par les faluchards d'Assas est souvent appelé de manière erronée Code de Paris, les faluchards parisiens étant au Code National.
Cette disposition a ensuite été exporté à la Corpo Lyon 3 et plus tardivement, par Lyon, aux Corpo Droit de Bourg-En-Bresse. Lors de la création du Code Lyonnais Unifié et Solidaire, cette disposition a été réutilisée, mais le code national existait déjà depuis un moment.
Congrès anniversaire
À l'occasion du centenaire de la coiffe, les faluchards organisent un congrès à Reims. Depuis, l'initiative est relevée chaque année.
- Centenaire de la faluche, à Reims, du 25 et 26 juin 1988
- États généraux de la faluche, à Dijon, du 23 au 25 juin 1989
- Convention nationale de la faluche, à Lille, du 22 au 24 juin 1990
Puis anniversaires de la faluche :
- 103e : Clermont-Ferrand, du 23 au 25 juin 1991
- 104e : Poitiers, du 24 au 26 juin 1992
- 105e : Nancy, du 3 au 5 juillet 1993
- 106e : Toulouse, du 1e au 3 juillet 1994
- 107e : Paris, du 30 juin au 2 juillet 1995
- 108e : Orléans, du 28 au 30 juin 1996
- 109e : Montpellier, du 27 au 29 juin 1997
- 110e : Reims, du 3 au 5 juillet 1998
- 111e : Grenoble, du 25 au 27 juin 1999
- 112e : Lille, du 30 juin au 2 juillet 2000
- 113e : Poitiers, du 29 juin au 1e juillet 2001
- 114e : Paris, du 28 au 30 juin 2002
- 115e : Bordeaux, du 27 au 29 juin 2003
- 116e : Toulouse, du 2 au 4 juillet 2004
- 117e : Lyon, du 8 au 10 juillet 2005
- 118e : Onzain (près de Blois), du 7 au 9 juillet 2006
- 119e : Montpellier, du 29 juin au 1e juillet 2007
- 120e : Reims, du 4 au 6 juillet 2008
- 121e : Strasbourg, du 3 au 5 juillet 2009
Autres folklores faluchards
Quoique la faluche soit, selon son code, l’apanage des étudiants de France, elle a été également portée en Belgique, sous une dénomination différente.
La faluche liégeoise
C’est après avoir vécu une forme de bizutage que dans l’école d'armurerie Léon Mignon (enseignement secondaire), depuis approximativement 1960 et ce pendant une dizaine d’années, se décerna la faluche. Elle y fut remplacée ensuite par des pennes brunes, mais l’Association Générale des Étudiants de Liège mit un frein à ces pratiques. Cela révolta un peu les étudiants car plus de 90% des élèves y étaient d’origine française, et la plupart de ceux-ci possédaient déjà leur baccalauréat ! Mais il faut laisser aux universitaires ce qui est leur marque distinctive.
L’étudiant ne se découvre pour personne lorsqu’il est « en faluche ». Ce bonnet disparaîtra peu de temps après la première guerre. Il réapparaîtra sans grand succès après 1945, lors des congrès de l’Association des étudiants d’expression française.
Le Fond Jean-Denys Boussart a placé sur internet une collection de faluches liégeoises anciennes. L’une d’elles provient visiblement de la Faculté de Pharmacie, ce qui semble logique puisque le Chant de Pharma et celui de l’école d’armurerie sont sur le même air, et seuls changent quelques mots. Ce chant semble issu d’un chant faluchard français d’étudiants en pharmacie.
Le béret de Bohème
« Ils vont par groupe, jeunes et gais, les uns débraillés, les autres pimpants et coquets, coiffés de béret de velours et faisant tournoyer des cannes jaunes de faux jonc. » Ce couvre-chef devint ensuite celui des étudiants flamingants de Louvain (couleur grenat).
La faluche de l'Université libre de Bruxelles
Jean Dratz n’immortalisa que des faluches de l’Université libre de Bruxelles dans ses chansons estudiantines éditée en 1959, délaissant la penne pourtant présente. A moins que ce qui est plus probable, il n'ait réalisé les dessins pour un public plus français que Belge. A partir 1905, on porte beaucoup plus la penne que la faluche qui fut surtout le couvre chef des femmes et de quelques étudiants qui voulaient se distinguer (flamands...). Elle disparut totalement en 1950.
La flatte
« L’arrivée des premières coiffures des flamingants à Louvain provoqua la recherche d’un moyen de les disqualifier. On baptisa ce couvre-chef du nom peu esthétique de « Flatte » pour rappeler l’excrément que la vache dépose sur le pré. » À Bruxelles, un béret nommé « Flatte » est toujours décerné de nos jours dans une école d’art privée francophone.
Le béret d’Art
L’école St-Luc de Liège décerne ce qu’ils nomment « Bérets d’Art », qui sont en fait des pennes faluchées.
Autres folklores étudiants
En France
Certaines écoles françaises possèdent leur propre coiffe estudiantine :
- Les trad's (traditions) des gadzarts de l'École nationale supérieure d'arts et métiers (ENSAM)
- Les bérets et blouses pour les écoles nationales d’ingénieurs
- Le bicorne et la tangente pour les polytechniciens
- Le calot ou khâlot : dans certaines classes préparatoires aux grandes écoles
- Les Bitards et Basochards à Poitiers
- La blouse à l'Université de technologie de Belfort-Montbéliard
- Le shako pour l'École spéciale militaire de Saint-Cyr
- Le képi pour certaines écoles militaires
- Le chapeau noir pour les ingénieurs de l'Institut national des sciences appliquées Lyon, sur lequel figure le numéro de promotion en chiffres romains
Dans le monde
Dans d'autres pays que la France, des tenues folkloriques estudiantines existent également[6] :
- Allemagne : les fraternités étudiantes
- Belgique : calotte et penne
- Espagne : la tuna (es)
- Grand-Duché de Luxembourg : casquette
- Italie : feluca (aussi appelée pileo, (goliardia (it)) ou berretto universitario, la goliardia
- Suisse : stella, Société de Belles-Lettres, Zofingue (société d'étudiants)
Notes et références
- ↑ Satin à Montpellier et gros grain à la Fédération universitaire et polytechnique de Lille
- ↑ Bordeaux à Montpellier et Amarante à Strasbourg
- ↑ Bleu Roi à Strasbourg
- ↑ à Lyon et Aix notamment
- ↑ rose en Alsace, à Amiens et à Besançon
- ↑ (fr) (en)Les traditions étudiantes en Europe sur strasbourg100-121.net, site du 121e anniversaire de la Faluche
Sources
- Guy Daniel, La Faluche, histoire, décryptage et analyse, thèse pour le doctorat en médecine, Bibliothèque universitaire, Lille, 1990 Texte en ligne
- K. Vernier, La Symbolique de la faluche, mémoire de maîtrise d'ethnologie, Strasbourg, 1991-1992
- C. Lambert, La Faluche, naissance et renaissance, thèse pour le doctorat de pharmacie, 1993
- Manuel Ségura, La Faluche, une forme de sociabilité estudiantine, mémoire de maîtrise d'histoire, Poitiers, 1994
- N. Romé, La Faluche, béret hérité, béret des héritiers, mémoire de maîtrise de sociologie, Angers, 1994
- M. Collins, Symbolism and the faluchard movement, Sunderland England, 1999
- J-D. Boussart, Petite histoire des étudiants liégeois, À l’enseigne de l’Aigle à deux-têtes pour l’Union Générale des Étudiants de Liège à l’occasion du 150e anniversaire de l’Université de Liège, 1967
- Fortunat Strowski, Étudiants et étudiantes, Flammarion, 1931
- J. Koot, Io Vivat ou Les étudiants de l’Université, Bruxelles, 1983'
Articles connexes
Liens externes
Site national de la faluche
Les codes de la faluche
- Code national de la faluche (actualisé en 2005)
- [pdf] Code de la faluche alsacienne
- [pdf] Code de la faluche montpelliéraine
Divers
- Manifeste du carabin, sur le sens de la faluche chez les carabins (étudiants en médecine)
International
- (it) La feluca italienne
- L'historique des mouvements étudiants suisses (en romand...)
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