- Fièvre de la vallée du Rift
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Fièvre de la vallée du Rift microphotographie en Microscopie électronique en transmission (TEM) de tissu infecté par le Virus de la Fièvre de la vallée du Rift
Classification des virus Type Virus Groupe virus Groupe V Famille Bunyaviridae Genre Phlebovirus Espèce Virus de la Fièvre de la vallée du Rift La fièvre de la vallée du rift (RVF) est une zoonose virale (affectant principalement les animaux domestiques (bétail), mais pouvant se transmettre aux humains) en se manifestant par une fièvre. Elle est disséminée par la piqûre d’un moustique infecté. La maladie est propagée par le virus RVF, rattaché au genre Phlebovirus (famille des Bunyaviridae). La maladie a été rapportée pour la première fois chez le bétail du Kenya aux alentours de 1915, mais le virus n'a pas été isolé avant 1931. Les manifestations du RVF surviennent en Afrique sub-saharienne mais des épisodes peuvent éclater ailleurs, rarement (mais parfois sévèrement) en Égypte - pendant les années 1977 et 78, plusieurs millions de personnes ont été infectés et des milliers sont mortes au cours d’une violente épidémie – Au Kenya en 1998, le virus a entraîné le décès de plus de 400 Kényans. En septembre 2000 un épisode a été confirmé en Arabie saoudite et au Yémen.
Chez l'homme le virus peut se manifester sous l’apparence de plusieurs syndromes différents. Habituellement les victimes n'ont aucun symptôme ou seulement une maladie peu bruyante avec de la fièvre, des maux de tête, des myalgies et des anomalies hépatiques. Dans un petit nombre de cas (< 2%) la maladie peut évoluer vers un syndrome de fièvre hémorragique, de méningo-encéphalite (inflammation du cerveau), ou encore affecter l’œil. Les patients qui tombent malades présentent habituellement de la fièvre, un état de faiblesse généralisée, des douleurs dorsales, des vertiges, et une perte de poids au début de la maladie. En règle générale, les patients entrent en convalescence 2 à 7 jours après le début de la maladie.
Approximativement 1% des humains victimes de la maladie en meurent. Parmi le bétail le niveau de mortalité est sensiblement plus élevé. Chez les femelles gravides infectées par le RVF, le taux d’ avortement est de pratiquement 100% des fœtus. Une épizootie (maladie épidémie atteignant les animaux) de RVF se manifeste habituellement d’abord par une vague d’avortements inexpliqués.
Sommaire
Vaccination Animale
Plusieurs vaccins animaux ont été fabriqués pour se protéger contre l'infection par le RVF. Le premier à être développé était un vaccin vivant. Lors des essais sur la souris, les résultats étaient prometteurs, ce vaccin conférait une immunité pendant trois ans. Cependant un problème a été décelé : l’administration aux brebis gravides a provoqué de nombreux avortements. À la suite de cette constatation, des vaccins atténués ont été développés. Bien qu'ils aient un effet protecteur, et ne provoquent pas d’effets nuisibles, ce résultat a été obtenu seulement après de multiples inoculations. Le fait que des doses multiples soient indispensables pourrait se révéler problématique particulièrement dans les zones où le RVF est endémique.
En 2006/07 épidémie au Kenya et en Somalie
En novembre 2006, des cas de fièvre de la vallée du Rift se sont produits au Kenya. Les victimes étaient originaires de la province du nord-est et de la province de la côte du Kenya, qui a reçu ces derniers mois de fortes pluies, provoquant des inondations et créant des zones humides propices à la reproduction des moustiques qui ont transmis aux humains le virus du bétail infecté.
En date du 7 janvier 2007, 75 personnes environ étaient décédées et on dénombrait 183 malades encore infectées[1]. The outbreak has forced the closure of livestock markets in the North Eastern Province, affecting the economy of the region[2]. L’épidémie a été rapportée plus tard dans le District de Maragua et le District de Kirinyaga des régions de la province centrale du Kenya[3].
Le 20 janvier 2007 on a signalé que l’épidémie en provenance du Kenya avait atteint la Somalie et avait causé la mort de 14 personnes dans la région de Lower Jubba[4].
Vers le 23 janvier 2007 des cas avaient commencé à apparaître dans la capitale kényane Nairobi. Un grand nombre d'entreprises présentaient des pertes évaluées comme très importantes du fait qu’une proportion notable de leurs clients évitaient les rassemblements de population où l’on consommait de la viande rôtie que l’on croyait responsable de la transmission de la fièvre.
En décembre 2006 et à nouveau en janvier 2007, l'action internationale pour la santé de Taiwan (TaiwanIHA) a commencé à organiser des missions au Kenya [1] en envoyant des experts médicaux pour aider à la formation du personnel des service de santé et de laboratoire, et en finançant du matériel tel que des pulvérisateurs pour tuer les moustiques. Les Centers for Disease Control des États-Unis ont également envoyé une mission d’assistance et un laboratoire au Kenya.
Fin janvier 2007, environ 148 personnes étaient décédées depuis le début de l’épidémie en décembre.
Le 14 mars 2007, après avoir dépensé environ 2,5 millions en pour l’organisation d’une campagne de vaccination, le gouvernement kényan a annoncé que les cas RVF avaient diminué très significativement, il a également levé l'interdiction des mouvements de bétail dans les secteurs affectés[5].
Références
- At least 75 people die of Rift Valley Fever in Kenya, International Herald Tribune (7 janvier 2007).
- Kenya: Schools Disrupted As Deadly Fever Hits Incomes, IRIN (11 janvier 2007).
- Nairobi at risk of RVF infection, The Standard (Kenya) (22 janvier 2007).
- 14 die after Rift Valley Fever breaks out in southern Somalia, Shabelle Media Network, Somalia (20 janvier 2007).
- Deadly fever spreads Kenya Panic, BBC (26 janvier 2007).
Liens externes
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