Ferrières sur Sichon

Ferrières sur Sichon

Ferrières-sur-Sichon

Ferrières-sur-Sichon
Carte de localisation de Ferrières-sur-Sichon
Pays France France
Région Auvergne
Département Allier
Arrondissement Vichy
Canton Mayet-de-Montagne
Code Insee 03113
Code postal 03250
Maire
Mandat en cours
Jean-Marcel Lazzerini
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes de la Montagne Bourbonnaise
Latitude
Longitude
46° 01′ 34″ Nord
       3° 38′ 59″ Est
/ 46.0261111111, 3.64972222222
Altitude 397 m (mini) – 980 m (maxi)
Superficie 38,58 km²
Population sans
doubles comptes
561 hab.
(2007)
Densité 14 hab./km²

Ferrières-sur-Sichon est une commune française de la montagne bourbonnaise, proche de Vichy, traversée par le Sichon, située dans le département de l'Allier et la région Auvergne.

Elle fait partie de la Communauté de communes de la Montagne Bourbonnaise.

Ses habitants sont appelés Farrérauds.

Sommaire

Géographie

Blason comte fr Clermont (Bourbon).svg

Le village se trouve dans la montagne bourbonnaise, à vingt-cinq kilomètres au sud-est de Vichy, et est au cœur de la vallée du Sichon.

Le bourg de Ferrières est situé en bordure d’un petit bassin de sédiments primaires dont les lentilles de calcaire métamorphisé lentement déposées ont donné un marbre bleu turquin inutilisable dans les arts, mais qui sert à la fabrication de la chaux.

Voir Ferrières sur Google Maps

Les accès principaux à Ferrières se font via la RD 49, qui relie le bourg au Mayet-de-Montagne, la RD 122, qui va jusqu'à La Guillermie, mais surtout via la RD 995 (ancienne RN 495), qui va jusqu'à Cusset et Vichy.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

La "courtine"

C'est dans un champ du hameau de Glozel, sur la commune de Ferrières-sur-Sichon, que furent découverts des objets sculptés, gravés, ornés de signes pouvant faire penser à une écriture primitive, et que certains archéologues datèrent de l'époque néolithique, alors que d'autres ne qualifièrent les objets que de contrefaçons.

Article détaillé : Glozel.

À l'époque gauloise, la montagne bourbonnaise n'était qu'un pays inculte, couvert de forêts. Un autel druidique sur un plateau du Mayet porte toujours le nom de "courtine" du latin cortina qui signifie cuvette des sacrifices.

Le nom de Ferrières viendrait d'une colonie d'ouvriers forgerons qui, près de cet endroit, dans la vallée du Sichon, aurait construit barrage, fonderie et forge pour traiter le minerai de fer qu’ils tiraient des environs d’Isserpent. Un acte du 22 novembre 1666 fait état de "Pierre Cardinal faiseur d'acier".

Moyen-Âge

Pierre datée de 1676, sur la commune de Ferrières

De là serait sorti un gros bourg où s'établit plus tard une bourgeoisie riche et devint une paroisse si étendue qu'elle a pu en former trois ! Situé au carrefour des provinces du Bourbonnais, de l’Auvergne et du Forez, Ferrières fut très tôt un lieu stratégique que les Sires puis les Ducs de Bourbons gagnèrent peu à peu.

En 1686 on comptait 28 feux pour la collecte des deniers royaux. Un notaire y avait résidence et les actes de ce dernier y dénombraient un chirurgien, des bourgeois, des marchands et des artisans. L’église de Cheval-Rigon était un sanctuaire roman du XIIe siècle, contemporain de l’ancienne église de Ferrières que l’on cite dans une bulle de 1152. Au XVIe siècle, la paroisse relève de la châtellenie de Billy et la cure est à la collation du prieur de Ris. Le village, terre de justice, comptait alors une boucherie, un four, un moulin banal, et recevait sept foires annuelles et un marché hebdomadaire.

Le bourg de Ferrières est situé en bordure d’un petit bassin de sédiments primaires dont les lentilles de calcaire métamorphisé lentement déposées entre Pierre Encize et le Moulin Piat ont donné un marbre bleu turquin inutilisable dans les arts mais qui sert à la fabrication de la chaux. La population vit de cette activité pendant très longtemps. Les fours à chaux sont fermés au XXe siècle. Il en subsiste un seul sur la route du Mayet qui fut probablement construit sous l'Ancien Régime. Le moulin de Ferrières resta en activité jusqu’en 1960, produisant, en plus de la mouture du blé et du seigle, de l’huile de noix et du cidre. En 2007, il a été restauré et rouvert pour produire de l'huile de noix.

Différentes seigneuries se sont établies à Ferrières :

  • Le Plaidit fut une seigneurie respectable, occupée, vers 1300 par la famille Bachelier.

Au XVIIe siècle, la famille Colin l’acheta et le domaine revint aux de Fougerolles par contrat de mariage puis aux Bracon de Rochefort.

  • La Corre était une seigneurie de peu d’importance.
  • Basse-Roche fut une seigneurie très ancienne, absorbée par celle de Chappes, sa voisine.
  • Chappes est plus connu, grâce au château du XVe siècle. En 1455, c'était la famille de Terrières qui en etait propriétaire. Puis vinrent Arnoux de Saint-Simon en 1659, la famille de Chandieu en 1705, et la famille de Manissy à partir de 1720.

Le petit fils Paul de Manissy s'amusa si grassement qu’il se ruina. Le domaine de Chappes fut saisi en 1770.

Le dernier prêtre Jean Baptiste Desessarts fut arrêté sur l’ordre du Comité révolutionnaire de Cusset. Il fut envoyé à l’île d’Aix où il mourut.

La commune de Ferrières

La commune de Ferrières-sur-Sichon fut créée en 1790, sur 7000 hectares, et bientôt agrandie par l’annexion d’ une partie de Cheval-Rigon, commune jusqu'alors indépendante. En 1851 Ferrières compte 3250 habitants et s’étend sur plus de 7000 ha, comprenant notamment les communes de Lavoine et La Guillermie. Le bourg, prospère, est l'un des plus important de la région, après Le Mayet-de-Montagne, et presque au même niveau que Vichy. La terre, le bois ainsi que le minerai de fer sont exploités. Les fours à chaux et de nombreux moulins sont en activité.

Un élément important, qui permit le désenclavement de la commune de Ferrières sur Sichon, fut la construction de la route allant jusqu'à Cusset (et donc Vichy), entre 1840 et 1880. Cette route est aujourd'hui devenue RD 995.

En 1880, Ferrières perd la moitié de sa surface et de sa population avec la création des communes de Lavoine et La Guillermie.

Au début du XXe siècle, l’événement le plus important de l'Histoire locale fut la création du petit train qui partant de Vichy circulait dans notre riante Montagne Bourbonnaise : le tacot. La première section de ligne jusqu’à Ferrières avait été inaugurée le 10 juillet 1910. La section Ferrières Lavoine, le 1er janvier 1911, est ouverte à son tour sur 9 km ensuite 16 km jusqu’à Saint Just en Chevalet, le 6 avril 1912. Une ligne téléphonique est posée en longeant la voie. Le voyage était long comme en témoignent les horaires de l’époque.

En 1933 un train parti de Vichy à 6 h 16 le matin arrivait à Ferrières à 8 h 15 en passant par Molles et Le Mayet de Montagne. La ligne passait sous un pont "Le chemin de l'Empereur" au lieu dit "La Tuilerie" en souvenir de la promenade favorite de Napoléon III en cure à Vichy. A la sortie de Cusset, pour monter la cote des Justices, les passagers descendaient du train et marchaient à côté... Ils remontaient dans le train en haut de la cote !

Après Ferrières, un tunnel puis le beau viaduc du Moulin Neuf livré au trafic en 1911 avec une arche de plus de 50 mètres était le plus beau de la ligne. Le trafic de voyageurs et de marchandises sur cette ligne a cessé en 1949.

Article détaillé : Tacot (train).

Lieux et monuments

Glozel

Glozel est le nom d'un lieu-dit de la commune où fut mis au jour à partir de 1924 un ensemble d'objets attribués dans un premier temps à une époque préhistorique mais dont l’authenticité fut rapidement contestée. Certains objets découverts portent des inscriptions évoquant une écriture dans un alphabet proche des alphabets phénicien ou ibérique. Ces vestiges sont à l’origine d’une vive controverse qui divisa la communauté scientifique, puis le grand public, en "glozéliens" et "anti-glozéliens".

Après de nouvelles analyses et datations, le Ministère de la Culture a rendu public en 1995 un rapport dont les auteurs estiment que le site est médiéval, qu’il contient sans doute quelques objets de l’Âge du fer, mais qu’il a probablement été enrichi par des contrefaçons dont l’auteur demeure inconnu.

Article détaillé : Glozel.

Viaduc du Moulin Neuf

Le viaduc du Moulin Neuf de nos jours

Érigé à l'occasion de la construction de la ligne de la Société des Chemins de fer du Centre, le viaduc du Moulin Neuf vit le jour en 1910. Il fut l’un des premiers ouvrages réalisés, dans le département de l’Allier, par l’application de la technique du ciment armé. Il fut l’œuvre de M. Freyssinet, Ingénieur des Ponts et Chaussées, qui utilisa le ciment Portland Artificiel.

Il permet de franchir le ru Siamouzan et deux chemins, par une arche de plus de 50 mètres d’ouverture et un tablier de 64 mètres.

Il est l’un des plus beaux viaducs de la ligne. Le train marquait une petite halte à son abord, matérialisée par la maisonnette située à gauche de l’ouvrage.

Le trafic de marchandises fut totalement supprimé le 15 janvier 1949 et le dernier train de voyageurs passa sur le viaduc le 22 avril 1949. La Société Générale des Chemins de Fer Economiques mit en service, dès lors, des transports routiers.

Le déclassement de la ligne fut prononcé par décret, le 5 août 1950 ; aujourd'hui, le viaduc n'a plus d'utilité ni routière ni ferroviaire.

L’arboretum Paul Barge

Au lieu dit "La Croix des Barres", sur une superficie de 5 hectares, un sentier balisé à travers la forêt a été aménagé, de manière à permettre de découvrir le milieu forestier dans un cadre agréable et accessible à tous.

La Maison de la Vallée du Sichon

La Maison de la Vallée du Sichon est un lieu touristique offrant de nombreuses informations :

  • Des expositions permanentes sur la montagne bourbonnaise, le Château de Montgilbert, une exposition de miniatures en bois, etc...
  • Des informations touristiques
  • Une palette d’objets artisanaux et de produits régionaux en vente

La Maison de la Vallée du Sichon est ouverte le mercredi et le samedi de 9h à 12h30 et de 14h à 17h.

Le lavoir

Le lavoir du bourg de Ferrières

Le bourg de Ferrières comporte aussi un lavoir, datant du ??e siècle, sur le Sichon

Le lavoir était le lieu où les femmes, dénommées "lavandières", venaient laver le linge de famille ou celui de leur clientèle ; elles convergeaient vers ce lieu avec les effets déposés dans la lessiveuse ou le baquet transporté dans la brouette ou la remorque parfois attachée à la bicyclette.

Elles apportaient chacune leurs peiteu (battoir), brosse en chiendent, pain de savon, banche (planche) et s’agenouillaient dans leur bachou (caisse à laver) garni de paille ou de chiffons pour un peu plus de confort, et dont certains restaient à demeure sur les dernières marches du lavoir en raison de l’encombrement lors du transport ou de leur caractère collectif.

C'était aussi un lieu de rencontre, où l'on échengait les dernières nouvelles du pays ; un lieu près duquel les jeunes enfants jouaient : un lieu central de la vie du village.

Son utilisation a disparu, peu à peu, à la suite de l’installation de l’eau courante, dans le bourg du village, dans les années 1960.

L'église du bourg

Le bas de la tour du clocher ainsi que la petite abside sur la droite appartenaient à l’église primitive qui était du XIIe siècle. L’église qui menaçait de tomber en ruine fut restaurée en 1887. Le clocher qui datait de 1776 a été surélevé d’un étage.

Un vitrail représente Saint Vincent Ferrier (dont le rocher Saint Vincent porte le nom), Saint Fiacre (patron des jardiniers et de Ferrières) et Saint Désir (patron de la paroisse).

Comme tous les autres, ce vitrail sort de l’atelier de Monsieur Mailhot, éminent artiste auvergnat, qui posa entre autres les verrières de la Visitation à Brioude. A l’intérieur de l'église, on peut admirer une très belle Vierge à l'Enfant en bois de noyer datant du XVIIe siècle.

Au dessus de la porte principale se trouve le bas relief d’un calvaire.

L’entourage du portail est celui de la première église dont les pierres ont été rapportées. La scène du Golgotha a été taillée dans la pierre.

Le Théâtre des Masques

Le Théâtre des Masques est le seul en Montagne Bourbonnaise.

A l’origine une ancienne grange construite à la fin du XIXe siècle à proximité de l’église. Le lieu a longtemps abrité une école religieuse.

Transformée en Théâtre en 1939 sur l’initiative de jeunes du village, la salle voit cependant ses activités culturelles décliner progressivement dans les années d’après-guerre et ferme ses portes à la fin des années 1960.

C’est l'association Ferrières Demain qui lui a redonné vie à partir de 1991, d’abord en y organisant des festivals de théâtre amateur, puis en engageant la rénovation de l’édifice dans le cadre de la charte intercommunale locale et avec l’aide de nombreux bénévoles. D’importants travaux ont ainsi été réalisés, subventionnés par les collectivités locales et territoriales et l’État, et, en 1995, plus de vingt-cinq ans après sa fermeture, le théâtre des masques (référence directe aux deux symboles de la tragédie et de la comédie peint à l’origine du théâtre sur le devant de la scène) accueille ses premiers spectateurs.

Aujourd’hui, devenu la propriété de la commune, ce véritable théâtre de poche de 130 places, qui dispose d’un équipement performant (table de mixage, lumière, projecteurs, son, cintres, loge, etc.), voit défiler spectacle de théâtre et de chant, conférences, concerts et séance de cinéma.

Le moulin

Le moulin se trouve à l’angle de la rue qui monte à l’église, sur la rive droite du Sichon. S’il est déjà signalé sur la carte de Cassini, une date gravée : 1846, indique des transformations.

L'activité du moulin, qui produisait de l'huile de noix et du cidre, en plus de la mouture du blé, du seigle, de la morgane, a cessé il y a plus de 40 ans.

Un étroit canal se détache du Sichon, pour venir faire tourner la roue (restaurée en avril 2006). On remarque que les dents des engrenages sont en bois, d'origine. Elles donnaient alors plus de souplesse aux transmissions.

A droite, la farine descendait par un conduit de bois dans le coffre qui la recueillait. A côté, le moulin à huile ne demandait lui aussi qu’à tourner.

Après avoir fait chauffer au feu de bois, ni trop, ni trop peu, les cerneaux de noix, on mettait la pâte obtenue sous une roue verticale, qui tournait comme un manège sur la large meule horizontale à rebord, où coulait l’huile de première qualité. L’huile de seconde "serrée", moins bonne, provenait de la compression, sous une presse, de la bouillie déjà écrasée par la meule. Le résidu final, appelé "maton" servait à l’alimentation des porcs.

Au premier étage, après avoir emprunté l’échelle de meunier, on découvre la salle où séjournent deux paires de meules et la bluterie, sorte de longs placards. Au fond, un manchon de toile conduisait le grain aux meules depuis le grenier où il était stocké. On distingue l’arrondi du tambour qui renferme les meules, tout en bas, à gauche. La farine qui en sortait montait au sommet des blutoirs par un conduit incliné, derrière le manchon. Elle était élevée à l’intérieur par une chaîne sans fin de godets. A l’intérieur des trois blutoirs tournaient des roues hexagonales à montures de bois, tendues de toiles de soie de plus en plus fines, pour trier le son et les farines. Elles sont encore visibles et la soie n’est même pas déchirée ! De cette bluterie, la farine tombait au rez-de-chaussée, dans des sacs de 50 kg, tout prêts à être pesés et livrés.

Entre janvier 2006 et août 2008, le moulin a été totalement restauré par la mairie, et est actuellement opérationnel. Les habitants y ont accès certains jours, pour produire de l'huile de noix, en particulier, et les touristes peuvent le visiter sur demande préalable à la mairie.

Stade municipal de Ferrières

Grotte des Fées

Château de Montgilbert

C'est une forteresse médiévale en ruine du XIIIe siècle, mais restaurée chaque année, en Juillet, par de jeunes bénévoles.

Article détaillé : Château de Montgilbert.

Château de Chappes

(XIIIe ou XVe siècle)

Le château du bourg

(XIIIe - XIXe siècle)

Le village

Administration

Liste des maires successifs de Ferrières-sur-Sichon[1]
Période Identité Parti Qualité
1835 1856 Jacques Reignier Maire
1856 1878 Louis David Maire
1878 1896 Prospère Rongere Maire
1896 1908 Antoine Paput Maire
1908 1919 Laurent Fradin Maire
1919 1929 Charles Grisard Maire
1929 1947 Joseph Riaux Maire
1947 1989 Jules Rousseau Maire
1989 réélu mars 2008 Jean-Marcel Lazzerini[2] Maire
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Vie du village

Malgré l'exode croissant et le vieillissement de la population, le bourg reste tout de même vivant, au détriment des autres hameaux de Ferrières. Cependant, cette tendance tend aujourd'hui à s'inverser, notamment avec un retour vers la campagne (cration future d'un lotissement, rénovation d'anciennes maisons, etc.)...

Maison de la Vallée su Sichon

Le village comporte une école maternelle et primaire (Site de l'école de Ferrières)

Commerces

  • Bar Restaurant Hôtel "L'auberge du Sichon" (qui existait depuis près d'un siècle sous le nom du Central)
  • Le "Snack"
  • Un bureau de Poste
  • Une Pharmacie (ainsi qu'un médecin et des infirmières)
  • Épicerie-boulangerie "Benoît"
  • Camping municipal ** (Ouvert du 1er juin au 15 septembre)
  • Pisciculture sur le Sichon
  • Il y a aussi des marchands ambulants dans toute la montagne bourbonnaise (boulangerie, primeur, fromager, boucher).

Évènements

De nombreux événements sont organisés au Théâtre des Masques (projections de films du box-office, concerts, conférences, etc.)

Tous les ans en Juillet a lieu la brocante, pendant laquelle tous les habitants sont invités à vider leur grenier, pour exposer et vendre aux nombreux visiteurs qui affluent de toute la montagne bourbonnaise.

Des bals, feux d'artifices, défilés, etc. sont organisés pour les fêtes nationales habituelles.

Type d'activité des Farrérauds entre 1999 et 2007[3]

Démographie

Voici les chiffres de la population de Ferrières-sur-Sicon, provenant, pour la plupart, des recensements de l'INSEE :

Évolution démographique
(Source : INSEE[4],[5])
1851 1891 1901 1911 1936 1946 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007
3250 1836 1747 1683 1266 1026 838 916 795 656 632 561 561[3]
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

On observe une chute énorme de la population en un siècle (entre 1851 et 1962), due à la perte des communes de Lavoine et La Guillermie : Ferrières, jadis aussi important que Vichy, est passé au second rang, puis est petit à petit passé du statut de "ville" à celui de "petit village", même derrière le Mayet-de-Montagne.

Compléments

Notes et références

Bibliographie

Liens externes

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