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ExxonMobil
Logo de ExxonMobilCréation 1999 (fusion) Dates clés 1882: Création de la Standard Oil Trust
1911: dissolution par la Cour Suprême
1966 : Création de la Mobil Oil Corp
1972 : Création de Exxon CorporationFondateur(s) aucun Personnages clés John Davison Rockefeller, fondateur de la Standard Oil Forme juridique Appel public à l'épargne (NYSE : XOM) Siège social Irving (Texas)
États-UnisActionnaires États-Unis :
State Street Global Advisors (3,30 %)
Vanguard Group (3 %)
Fidelity Management and Research (2,15 %)
JP Morgan Chase (1,40 %)
Bank of New York (1,62 %)
TG corp(1,59 %)
Bank of America(1,54 %)
France : AXA (1,61 %)
Angleterre : Barclays (4,42 %)[1]Activité(s) Raffinage et distribution d'hydrocarbures (81,7 % du CA)
Pétrochimie (9,3 %)
Exploration et production d'hydrocarbures (9 %)[2]Filiale(s) Esso Société Anonyme Française (82,89 %) Effectif 106 400 Site Web www.exxonmobil.com Capitalisation $335,540 milliards USD Fonds propres $228,050 milliards USD Chiffre d'affaires $425,70 milliards USD (2008)[3] Résultat net $45,22 milliards USD (2008) modifier ExxonMobil Corporation (NYSE : XOM) est une société pétrolière et gazière américaine, dirigée par Rex Tillerson et siégeant à Irving dans la banlieue de Dallas. Elle résulte de la fusion le 30 novembre 1999 entre Exxon Corporation et Mobil Oil Corporation (respectivement numéros 2 et 3 mondiaux à l'époque derrière Shell). Avec un chiffre d'affaires de 425 milliards de dollars (soit le budget du Département de la Défense des États-Unis en 2008), pour un bénéfice de 45,22 milliards, elle est largement l'entreprise la plus profitable au monde. Son chiffre d'affaires est équivalent au PIB de la Suisse et est ainsi supérieur à celui de 179 des 195 pays reconnus par l'ONU[4].
Exxon Mobil est aussi la première capitalisation boursière du monde devant PetroChina, elle représente environ 2 % de la capitalisation du NYSE. Elle est en concurrence avec la Royal Dutch Shell dont les fonds propres et le chiffre d'affaires sont plus importants. Exxon Mobil n'en reste pas moins l'une des plus grosses « supermajors » pétroliers dont les champs pétroliers et gaziers abritent l'équivalent de près de 22,4 milliards de barils[5] ce qui constitue les réserves prouvées les plus importantes pour une entreprise privée. Elle est ainsi dépassée seulement par les sociétés publiques saoudiennes, Saudi Aramco et Iranienne, NIOC.
Sommaire
Activités
Elle possède 45 raffineries dans vingt-cinq pays qui ont une capacité de distillation de 6,3 millions de barils de pétrole par jour. Elle dispose en outre de 42 000 stations-service dans plus de 100 pays sous les marques Exxon, Esso et Mobil. ExxonMobil est aussi un producteur majeur de produits pétrochimiques.
En 2006, la compagnie a consacré 80 millions de dollars (soit deux millièmes de ses profits) à des œuvres philanthropiques aux États-Unis[6].
Implantation
L'une des raffineries en France se trouve à Port-Jérôme (Notre-Dame-de-Gravenchon et Lillebonne), en bord de la Seine en amont du Pont de Tancarville (Seine-Maritime), l'autre à Fos-sur-Mer
Aux États-Unis, la raffinerie ExxonMobil de Baytown (Texas) est la plus grosse de cette compagnie suivie des raffineries ExxonMobil de Bâton-Rouge (Louisiane) et Beaumont (Texas).
Histoire
- John D. Rockefeller crée la Standard Oil en 1870, qui contrôle la moitié de la distribution du pétrole mondial en 1900 et 85 % du volume intérieur des USA en 1904. Profitant de ce monopole sur la distribution, il fait pression sur les producteurs pour faire baisser le prix de vente.
- En 1911, l'État fédéral américain condamne la Standard Oil à la dissolution pour violation des lois antitrust.
- En 1928, la Standard Oil signe l'accord Achnacarry ou d'Achnacarry.
- Seconde Guerre mondiale, financement d'une partie de l'armement d'Hitler puis de l'armement des forces britanniques et américaines.
- La compagnie résultante fait partie dudit « cartel des sept sœurs» jusqu'en 1959.
- De Standard Oil sera dérivé le nom Esso, formé des deux initiales (SO) interdit d'utilisation aux U.S.A . En 1972 le groupe unifie son identité sous le dénominationExxon. En Europe et au Canada le nom « Esso » reste conservé.
Pendant l'année 2008, la société a enregistré un bénéfice record de 45,2 milliards USD, établissant ainsi un nouveau record historique et battant le précédent qu'elle détenait[7].
Contre l'attribution du réchauffement climatique aux seules activités humaines
Exxon a jusque ici réussi, en finançant un nombre important de chercheurs pour qu'ils défendent la thèse d'un réchauffement naturel du climat, à limiter les mesures restreignant les usages des énergies fossiles, ainsi que le développement des biocarburants, dans lesquels Exxon n'a pas actuellement d'intérêts. Ces actions ne visent pas à nier qu'il y ait un changement climatique, mais à contester le credo concernant son attribution aux émissions excessives de CO2 dues à la combustion d'énergies fossiles ( pétrole, gaz natrel, charbon...)[8]. À ce titre, Exxon apparaît dans un groupe de pression désigné, par ses détracteurs, sous le nom de Carbon Club.
- En 2005, le film documentaire Une vérité qui dérange souligne les liens entre Philip A. Cooney, alors qu'il jouait un rôle dans l'administration publique, et Exxon Mobil.
- En décembre 2006, le quotidien britannique The Independent avance l'estimation de 19 millions de dollars dépensés par Exxon pour financer ce que certains considèrent comme une désinformation climatique depuis 1998. Le site ExxonSecrets.org de Greenpeace évoque quant à lui une somme de plus de 22 millions de dollars.
- Fin janvier 2007, le quotidien britannique The Guardian confirmait cette tendance de lobbying, publiant l'information[9] selon laquelle ExxonMobil, par l'intermédiaire d'un cercle de réflexion proche de l'administration Bush dont elle assure le financement, a annoncé qu'une enveloppe de 10 000 dollars avait été proposée à un ensemble de scientifiques sélectionnés afin qu'ils écrivent des articles contredisant les résultats du quatrième rapport du GIEC[10], en cours d'achèvement. Cette annonce parvient au même moment que la publication des résultats d'ExxonMobil pour l'exercice 2006, avec un bénéfice jusqu'alors inégalé de 39,5 milliards de dollars pour cette transnationale, essentiellement dû à la hausse des prix du pétrole observée de 2004 à 2006.
Affaires
Marées noires
Marée noire de Exxon Valdez. 38 500 tonnes de brut se déversent au détroit du Prince William en Alaska le 24 mars 1989. Ce fut la plus grande marée noire jusqu'alors pour les États-Unis.
Données Financières
Données Financières en millions USD[11] Année 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 Chiffre d'affaires 204 506 237 054 291 252 358 955 377 635 404 500 425 700 Résultat d'exploitation 26 038 41 220 51 646 70 181 79 869 Résultat net 11 460 21 510 25 330 36 130 39 500 40 600 45 220 Dettes financières 10 748 9 545 8 293 7 991 6 645 Notes et références
- ↑ Yahoo Finance
- ↑ Profil de ExxonMobil
- ↑ Exxon, Chevron post record profits - Forbes.com
- ↑ nationmaster.com, Economy Statistics > GDP > Nominal by country
- ↑ La Société de capitaux Exxon Mobil annonce le remplacement des réserves de 2005 (site officiel)
- ↑ Anne Barnard, « Les bonnes oeuvres new-yorkaises d'Hugo Chavez », dans The New York Times, article repris dans Courrier international n°887, 31-10 au 07-11-2007, p.21
- ↑ AFP, « ExxonMobil dégage des profits historiques de 45,2 milliards $US », dans Le Devoir, 31 janvier 2009 [texte intégral (page consultée le 31 janvier 2009)]
- ↑ (en) Attribution of recent climate change
- ↑ Sample, Ian : Scientists offered cash to dispute climate study, Guardian Unlimited (2 février 2007).
- ↑ GIEC
- ↑ Source : OpesC
Voir aussi
Liens externes
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