- 10 juin 1999 : la première guerre nucléaire vient de commencer
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10 juin 1999 : la première guerre nucléaire vient de commencer Auteur Eric L. Harry Genre techno-thriller Version originale Titre original Arc Light Langue originale Anglais américain Pays d'origine États-Unis Date de parution originale 1994 Version française Éditeur Robert Laffont Date de parution 1995 ISBN 2-221-07898-5
10 juin 1999 : la première guerre nucléaire vient de commencer est le titre français de Arc Light, un techno-thriller de l'écrivain américain Eric L. Harry paru en 1994.Il est sorti en France aux éditions Robert Laffont en 1995 (ISBN 978-2-221-07898-3) traduit par Jean Rosenthal et en version poche dans la collection Pocket sous le n°10116 (580 pages).
Sommaire
Bref résumé de l'histoire
La République populaire de Chine avait tenté de s'emparer de la Sibérie trois ans auparavant et ayant été bloquée par les forces armées de la fédération de Russie, on se retrouve dans une guerre de position en Mandchourie.
Le 10 juin 1999, pour débloquer la situation, la Stavka, l'état-major russe décide de lancer une offensive nucléaire tactique avec l'explosion de 169 ogives nucléaires tiré par les troupes des missiles stratégiques sur le front et les bases stratégiques chinoises.
Au même moment, l'armée nord-coréenne envahit la Corée du Sud, entraînant une mobilisation générale des États-Unis.
Le général Rasov, qui était parvenu à bloquer l'armée chinoise et devenu de facto le dirigeant de la Russie, prévient le chef d'état-major des armées des États-Unis de l'attaque pour leur signaler que ces missiles ne leur sont pas destinés.
Le président des États-Unis d'Amérique David Livingston avertit le gouvernement chinois de l'imminence de l'attaque, pensant que celui-ci allait négocier pour arrêter un désastre.
Au même moment un officier extrémiste russe, le général Zorine, qui a incité le gouvernement nord-coréen à déclencher l'attaque contre le Sud et qui n'était pas au courant de l'offensive contre la Chine tente un coup d'État au Kremlin et liquide l'état-major, son objectif était aussi d'utiliser l'arme atomique en Chine et de demander le retrait des forces américaines en Europe de l'Est.
Lorsque 4 missiles balistiques intercontinentaux des forces nucléaires de la Chine s'abattent sur la région de Moscou (sans de trop gros dégâts, le système anti-missile Galosh ayant été efficace), le putschiste croit à une attaque américaine et, s'étant emparé de la valise des codes, lance une attaque nucléaire massive avec plus d'un millier d'armes nucléaires lancées par des missiles sol-sol sur des cibles militaires aux États-Unis, telles des bases aériennes, des sites de missiles et des centres de commandement comme Cheyenne Mountain, anéanti par une dizaine de charges de 25 mégatonnes lancé par des SS-18; mais Washington et la ville de Norfolk en Virginie entre autres sont touchées par des retombées radioactives mortelles.
C'est le début de la Troisième Guerre mondiale.
Réplique du même ordre des États-Unis qui étaient passés en Defcon 3 depuis l'avertissement de Razov avec leurs arsenal nucléaire, sur des sites stratégiques russes avec l'utilisation de leurs bombardiers et de leurs missiles balistiques intercontinentaux dans le cadre du Single Integrated Operational Plan et des batailles navales ont lieu entre les forces de lutte anti-sous-marine occidentales et les sous-marins russes.
Un cessez-le-feu a lieu après que le général Rasov a repris le contrôle de la situation dans son pays.
Les pertes humaines dues à l'attaque de 649 mégatonnes russes et la réplique américaine de 1 092 mégatonnes atteignent environ 7 millions de morts de chaque côté, sur le coup et à court terme.
Malgré l'arrestation et l'exécution des putschistes, le peuple américain crie vengeance et les troupes destinées à la Corée partent en Pologne et en Slovaquie pour préparer l'invasion de la Russie.
Le gouvernement fédéral des États-Unis est transféré dans le bunker de Mount Weather en Virginie.
Le président américain, qui ne voulait pas d’une guerre, est destitué par le Congrès des États-Unis et remplacé par le vice-président Paul Constanzo, un écologiste californien qui s’est rangé à la pression de l’opinion publique.
Le but de guerre est de démanteler la totalité de l'arsenal nucléaire russe.
Voici le plan de l'opération Sabre Vengeur, tirée d'un plan des années 1980, la doctrine Lehman du secrétaire d'État à la Marine John Lehman, durant l'administration de Ronald Reagan, destinée à porter la guerre depuis l'Océan Pacifique jusqu'au cœur de la Sibérie : l'objectif est de couper le Transsibérien par des attaques aériennes, de débarquer des US Marines et de l'infanterie sur la côte pacifique russe, de neutraliser le Quartier-général de l'armée d'Extrême-Orient et de s'emparer de la base navale de Vladivostok. En coordination avec des opérations aéroportées cela permet le contrôle de toute la Sibérie à l'Est d'une ligne allant de la mer de Kara au nord jusqu'à Tomsk et Novossibirsk au sud, soit environ la moitié de la Russie continentale.
L'objectif des forces déployées en Pologne et en Slovaquie - soit 3 corps d'armée, 3 régiments de Cavalerie blindé, 6 divisions blindées et d'infanterie mécanisée (soit les 2/3 de l'US Army avec 370 000 hommes, plus autant pour la marine et l'aviation), 12 escadres de chasse de l'US Air Force plus les forces de la coalition européenne - Royaume-Uni, Italie, Europe de l'Est, Turquie, etc. : le 1er corps d'armée de la British Army, 3 divisions et 2 brigades alpines de l’armée italienne et 13 divisions d'Europe de l'Est), est de foncer pour traverser l'Ukraine et la Biélorussie neutres, d'engager et de détruire sur le terrain l'armée russe, puis d'envahir Moscou avant les premières neiges de l'hiver, soit de parcourir 1 000 km. Le complexe militaro-industriel des États-Unis d'Amérique est mobilisé pour fournir l'effort de guerre nécessaire à cette gigantesque opération militaire.
La France et l'Allemagne n'ayant pas voulu s'engager, cela a conduit à de très sérieuses crispations diplomatiques et à la dissolution de l'OTAN, remplacée par le TEAM (Traité militaire Europe-Amérique) rassemblant les nations coalisés et utilisant la logistique de l'ancienne alliance atlantique dans les pays neutres.
Le Canada débarque une brigade pour libérer l'Islande, tombée aux mains des Russes.
La 6e flotte de l'US Navy et la flotte italienne s'engagent en mer Noire pour y détruire la marine russe et y lancer des attaques contre les installations pétrolières dans le Caucase.
Le 17 juin 1999, une démonstration de force de l'USAF faisant exploser une arme nucléaire à haute altitude au-dessus de la Corée du Nord décide celle-ci à retirer ses forces du Sud et à cesser les hostilités.
Les 25 et 26 juin, une attaque russe est repoussée le jour du départ de l'offensive générale.
La Russie a envoyé entre temps un corps d'armée occuper les pays baltes.
Le 13 juillet, après 16 jours de combat et 11 316 tués, 21 746 blessés et 516 disparus dans les rangs américains, la frontière russe est franchie, soit une progression de 50 km par jour.
Le 19 juillet, la 82e division aéroportée américaine par air, la 101e par hélicoptère depuis des navires de débarquement, les forces spéciales par sous-marin et des marines britanniques et américains débarquent dans la péninsule de Kola pour former une tête de pont destinée à lancer une offensive sur Saint-Pétersbourg, avec l'aide de la Finlande et des divisions aéroportées et amphibie de l'armée polonaise. Les îles Kouriles passent sous contrôle de l'armée japonaise.
Le 20 juillet, le général-président russe menace d'atomiser toutes les villes américaines avec la composante sous-marine de son arsenal nucléaire qui a survécu à la première frappe, si Moscou est attaqué, provoquant une chute de 20 % de la productivité et un exode des grandes villes aux États-Unis.
Le 15 août, les coalisés sont aux portes de Toula à 80 km au sud de Moscou, à 80 km de Khabarovsk où se trouve le QG de l'armée russe d'Extrême-Orient[2] et traversent la rivière Samarga le long du Transsibérien et à Petrozavodsk, à 200 km au nord de Saint-Pétersbourg.
L'armée russe, à court de carburant, est devenue statique.
Le 24 août, Podolsk, à 25 km au sud des faubourgs de Moscou, tombe aux mains du 3e régiment de cavalerie blindée du Ve Corps.
La capitale est encerclée à cette distance en une semaine.
Le 31 août, est déclenché le début de l’offensive destinée à prendre la ville en utilisant entre autres des armes chimiques largué par des Panavia Tornado de l'armée de l'air italienne, en même temps qu’une opération aéronavale doit détruire la flotte de SNLE russe.
Après des dramatiques péripéties, comme le tir des missiles stratégiques mer-sol russes, puis la neutralisation des ogives nucléaires de justesse grâce à un plaidoyer de Greg Lambert, à un émissaire américain, le conseiller américain à la sécurité nationale, ancien membre de la Defense Intelligence Agency, qui était un ami d'un proche du président russe, auprès de Razov par un code secret, le cessez-le-feu est signé le soir même.
Les pertes militaires américaines sont de 42 000 tués et 82 000 blessés en 2 mois de guerre intensive.
La dénucléarisation de la Russie est amorcée, Moscou est occupée pour 5 ans et l'US Army s'interpose face à l’Armée populaire de libération chinoise, tandis que des émeutes de la faim éclatent en Russie.
Principaux protagonistes
- Greg Lambert : ancien agent de la Defense Intelligence Agency et conseiller à la sécurité nationale du Président
- David Chandler : major dans l'armée de réserve des États-Unis, officier G2 versé dans une unité de chars M1.
- Pavel Filipov : aide du général Razov
- Mélissa Chandler : avocate et épouse de David Chandler, a accouché de son premier enfant le jour de l'attaque nucléaire
- Général Razov : dirigeant de la Russie et commandant en chef de l'armée russe
- David Livingston : président des États-Unis au début du récit
Notes et références
- (en) Galosh (SH-01/ABM-1), Missile Threat
- (en) Warfare :Khabarovsk
Liens externes
Catégories :- Roman paru en 1994
- Roman de guerre
- Roman de science-fiction américain
- Fiction mettant en scène l'arme nucléaire
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