Daniel Cohn Bendit

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Daniel Cohn-Bendit

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Daniel Cohn-Bendit
Daniel Cohn-Bendit Europe Ecologie 2009-06-03.jpg
Daniel Cohn-Bendit avant un meeting d'Europe Écologie, en juin 2009.
Co-président du groupe Verts/ALE
2004 - en fonction
Biographie
Date de naissance 4 avril 1945 (64 ans)
Lieu de naissance Drapeau de la France Montauban, Tarn-et-Garonne
Nationalité allemande
Parti politique Die Grünen, Les Verts
Profession Éducateur, journaliste

Daniel Cohn-Bendit, né le 4 avril 1945 à Montauban (Tarn-et-Garonne), est un homme politique de nationalité allemande, dont la vie et carrière se déroulent en France et en Allemagne.

Il est député européen depuis 1994 et coprésident du groupe Verts/ALE au Parlement européen depuis 2004[1]. Il fut l'un des principaux acteurs du mouvement de Mai 68 en France, et y gagna le surnom de « Dany le Rouge[2] ». Son parcours l'a amené à se déclarer « pour le capitalisme et l’économie de marché[3] » en 1998 et à se revendiquer « libéral-libertaire » à l'occasion de la campagne pour les élections européennes de 1999[4]. Il est aujourd'hui devenu « Dany le Vert[5] ».

En 2009, à l'occasion des élections européennes, il conduit la liste Europe Écologie dans la circonscription Île-de-France. Il recueille 20,86 % des voix dans sa circonscription[6] ; dans le même temps, Europe Écologie effectue une percée au niveau national à 16,28 %, talonnant ainsi le Parti socialiste[7].

Sommaire

Biographie

Une jeunesse contestataire

Frère de Gabriel Cohn-Bendit, il naît à Montauban de parents juifs allemands réfugiés en France en 1933 pour fuir le nazisme. Daniel Cohn-Bendit est apatride jusqu’à l’âge de 14 ans, où il opte pour la nationalité allemande[8] pour, dit-il, ne pas être soumis au service militaire en France. Il se définit toutefois comme « citoyen européen ».

Brièvement membre de la Fédération anarchiste, puis du mouvement Noir et rouge, il se définira plus tard comme « libéral-libertaire ». En 1965-1966, il est inscrit en propédeutique pour étrangers à la Sorbonne-Censier. En 1967, il est étudiant en sociologie à la faculté de Nanterre lorsque commence le mouvement de contestation qui deviendra le Mouvement du 22-Mars en 1968. Il est inscrit sur la liste noire des étudiants de l'université. À la suite de l'évacuation des locaux par la police le 2 mai, il fait partie des étudiants qui vont occuper la Sorbonne le lendemain. Il sera avec Alain Geismar et Jacques Sauvageot l'une des figures de proue du « mouvement de Mai ». Le 21 mai, alors qu'il est en voyage à Berlin, il est interdit de séjour en France. Il y revient le 28 mai, cheveux teints et lunettes noires, pour un meeting à la Sorbonne où il est acclamé. Le slogan « Nous sommes tous des juifs allemands » résumera ce soutien des jeunes à celui que la presse nomme « Dany le rouge ». L'arrêté d'interdiction de séjour ne sera levé qu'en 1978.

Dès la fin des « événements », il s'installe à Francfort-sur-le-Main, où il s'intègre à la mouvance contestataire. Il est successivement aide-éducateur dans une crèche autogérée, employé à la librairie Karl-Marx, mais s'éloigne peu à peu d'une perspective contestataire : ayant jusqu'alors dénoncé les « élections bourgeoises[9] », il entame une carrière politique.

Carrière politique et écologisme

À la fin des années 1970, il se rapproche du mouvement des Verts allemands (Die Grünen) et se lie avec Joschka Fischer, qu'il pousse à se présenter aux élections dans le Land de Hesse. Plus tard, Daniel Cohn-Bendit est élu sous l'étiquette des Verts au conseil municipal de Francfort-sur-le-Main (depuis 1989), puis au Parlement européen.

En 1981, il soutient la candidature de Coluche à la présidence de la République. Cinq ans plus tard, il officialise son abandon de la perspective révolutionnaire dans un ouvrage-bilan, Nous l’avons tant aimée, la Révolution[10].

En 1989, il est nommé adjoint au maire SPD de Francfort-sur-le-Main, chargé des affaires multiculturelles.

Daniel Cohn-Bendit est député au Parlement européen depuis les élections européennes de 1994[11]. Il a été d'abord élu comme représentant des Verts allemands puis fut tête de liste des Verts en France (sa liste obtient 9,72 % des voix en juin 1999, second meilleur résultat des Verts français aux élections européennes après celui d’Antoine Waechter en 1989), enfin comme représentant des Verts allemands le 13 juin 2004. Ses options économiques « sociales-libérales[12] » et son soutien à la libéralisation des services publics[13] l’éloignent un peu de la majorité des écologistes européens qui considèrent que le dogme libéral est incompatible avec les moyens que nécessitent la préservation de la planète et le combat pour la justice sociale, et donc avec le paradigme écologiste[14]. Daniel Cohn-Bendit plaide également pour une politique d'immigration « ouverte », et pour la dépénalisation des drogues dites « douces » (cannabis)[15]. Son côté libéral dans le domaine économique se manifeste encore par son intervention à l’université d’été du Medef (patronat français) en 2000[16].

Daniel Cohn-Bendit au festival de littérature de Cologne, en mars 2006.

Antinationaliste et partisan d’un fédéralisme européen, Daniel Cohn-Bendit s’engage dans le processus constitutionnel européen initié par le discours de son ami Joschka Fischer sur « la finalité de l’intégration européenne[17]». Lorsque la Convention sur l'avenir de l'Europe remet ses travaux, il adresse une lettre[18] aux gouvernements se réunissant dans une conférence intergouvernementale dans laquelle il les adjure :

  • de peser de tout leur poids pour éviter que le texte final du traité établissant une Constitution pour l'Europe ne contienne des reculs par rapport au texte de la convention ;
  • d’introduire dans la troisième partie de la Constitution une procédure de révision moins lourde, qui ne repose pas sur l’unanimité et qui prévoit l’entière participation du Parlement européen ainsi que la ratification par celui-ci ;
  • de révolutionner le mode de ratification utilisé jusqu’ici en organisant un référendum européen pour que tous les citoyens européens puissent s’exprimer sur cette Constitution européenne et afin que les enjeux européens prennent le pas sur les considérations de politiques intérieures, ceci sans que le refus d’un seul pays puisse bloquer tous les autres.

Ces propositions trouvent peu d’échos à l’époque et ne sont pas retenues par les gouvernements, mais se retrouvent au cœur des polémiques lors de la campagne précédent le référendum français sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe. Malgré la position officielle des Verts français et européens[19] en faveur du oui au traité de Constitution pour l'Europe, la campagne référendaire est marquée par les débats tendus entre les partisans d'un « oui de raison » défendu par Daniel Cohn-Bendit et d'autres élus écologistes (comme Alain Lipietz, Gérard Onesta ou Dominique Voynet) contre une importante minorité favorable à un « non de gauche » au sein des Verts français mais aussi des autres partis de gauche. Les premiers participent, malgré les reproches que cela déclenche, à des meetings communs avec des membres du Parti socialiste français ou de l’UDF afin d'expliquer et défendre les apports qu'ils attendent de ce traité.

À la secrétaire du PCF qui lui reproche de s’engager si fortement dans une campagne française, Daniel Cohn-Bendit répond : « Oui, Marie-George, je sais : je suis un juif allemand[20]. »

Porte-parole du Parti Vert européen, créé en février 2004, puis vice-président du Mouvement européen-France depuis février 2007, il soutient Dominique Voynet lors de l'élection présidentielle de 2007.

Il reçoit le titre de docteur honoris causa des Facultés universitaires Saint-Louis à Bruxelles le 24 avril 2009[21].

Lors de la législature 2004-2009, Daniel Cohn-Bendit a été présent à près de 93 % des sessions du Parlement européen (278 jours sur 299)[22]. Plus de 96 %[22] des votes enregistrés (4 283 sur 4 400) concordent avec le vote majoritaire de son groupe parlementaire, dont il est le président, Groupe des Verts/Alliance libre européenne. Par rapport aux autres députés de son État, l'Allemagne, il a voté en accord avec la majorité d'entre eux plus d'une fois sur deux (52,25 %)[22].

En juin 2009, il se présente aux élections européennes en France, au sein de la liste Europe Écologie, qui rassemble les Verts et des personnalités proches des idées écologistes, notamment Jean-Paul Besset, Eva Joly, Cécile Duflot, José Bové, Yannick Jadot, Michèle Rivasi. Il est en tête de la liste Europe Écologie pour la circonscription Île-de-France, l'ancienne magistrate Eva Joly y figurant en deuxième position. Dans sa circonscription, Daniel Cohn-Bendit et Europe Écologie réalisent 20,86 %[6] , ce qui place sa liste en seconde position, derrière l'UMP mais largement devant le Parti socialiste. Au niveau national, Europe Écologie recueille 16,28 %[23] des voix, soit le meilleur score jamais réalisé par une liste écologiste lors d'élections européennes et qui place ce parti en troisième place sur l'échiquier politique français, talonnant le Parti socialiste.

En août 2009, Daniel Cohn-Bendit affirme qu'il ne sera pas candidat à l'élection présidentielle de 2012, car il « ne rêve pas » d'être président depuis qu'il est « petit ».

Polémique autour du Grand Bazar (1975)

En 1975, Daniel Cohn-Bendit publie le livre Le Grand Bazar[24], dans lequel il évoque ses activités d’aide-éducateur au jardin d’enfants autogéré de Francfort. Certains passages de cet ouvrage théorisent l'éveil à la sexualité des enfants de 1 à 6 ans et témoignent de rapports physiques ambigus (il parle notamment de « caresses » qu'il donnait, et d'attouchements qu'il recevait, de façon explicite[25]) que Daniel Cohn-Bendit a entretenus avec eux. Il avait également évoqué cela de manière provocante lors de l'émission Apostrophes du 23 avril 1982[26].

En 2001, une polémique éclate à propos de son livre, ces passages pouvant être alors considérés, vingt-cinq ans plus tard, comme une complaisance intolérable envers la pédophilie. Des citations du livre venaient en effet d'être diffusées à la presse internationale[27] par la journaliste allemande Bettina Röhl (fille d'Ulrike Meinhof, une ancienne membre de la Fraction armée rouge), qui s'en prenait à d'anciennes personnalités de Mai 68, notamment Joschka Fischer et Cohn-Bendit[28]. De manière récurrente, des responsables politiques ont également évoqué cette part d'ombre, notamment Marine Le Pen en 2004[29], ou, lors d'un débat houleux, François Bayrou en 2009[30].

Daniel Cohn-Bendit s'est toujours défendu en expliquant que ses textes et ses déclarations étaient à replacer dans le contexte des années 1970, aucune plainte n’ayant d'ailleurs été déposée. Des parents et des enfants de ces crèches alternatives avaient alors apporté leur soutien au leader écologiste[31]. « Prétendre que j’étais pédophile est une insanité. La pédophilie est un crime. L’abus sexuel est quelque chose contre lequel il faut se battre. Il n’y a eu de ma part aucun acte de pédophilie. » Il ajoute néanmoins que « ce texte, qui n'avait pas fait scandale à l'époque, est aujourd'hui insoutenable[32] », et qu'il nourrit « des remords d'avoir écrit tout cela[33] ».

Par-delà la polémique politique perce également l'un des aspects controversés de Mai 68, lors duquel certains avançaient l'idée de « libération sexuelle » de l'enfant[34],[35].

Notes et références

  1. Il en est le président de 2001 à 2004 : cf. sa fiche sur le site de l'encyclopédie Encarta.
  2. « Dany le Rouge veut changer la politique en France », Le Parisien, 9 juin 2009
  3. Une envie de politique, 1998, La Découverte. Cité par Politis, 23 mai 2009
  4. « Cohn-Bendit : “Je suis un libéral-libertaire” », L'Humanité, 7 janvier 1999
  5. « Daniel Cohn-Bendit veut défier la droite sur son terrain », L'Express, 20 août 2009
  6. a  et b Résultats pour l'Ile-de-France sur le site du ministère de l'Intérieur
  7. Élections européennes de 2009 - résultats nationaux sur le site du ministère de l'Intérieur
  8. Selon ses dires dans le reportage de Serge July diffusé le 28 mars 2008 sur France 5, ainsi que son interview à LaTéléLibre.
  9. Cité par Lucien Rioux et René Backmann, L'Explosion de mai, Robert Laffont, 1968, p. 503.
  10. Barrault Éditions, 1986 (ISBN 2736000374).
  11. Vos députés : Présentation : Daniel Cohn Bendit
  12. « Hue/Cohn-Bendit : le libéralisme en plat de résistance », L'Humanité, 3 décembre 1998.
  13. « Des services comme le téléphone, la poste, l’électricité n’ont pas de raison de rester dans les mains de l’État. » (Libération, 6 janvier 1999) ; « Cohn-Bendit et Besancenot s'affrontent sur l'Europe et les services publics », 6 juin 2009.
  14. Le mensuel La Décroissance a publié un dossier sur Daniel Cohn-Bendit dans son numéro de février 2009, le considèrant ainsi comme « le Canada Dry de la politique : ça a la couleur de la rébellion, l'odeur de la rébellion, le goût de la rébellion, mais ce n'est pas de la rébellion ; c'est juste l'idéologie capitaliste classique sous une face souriante et décoiffée. Un produit marketing redoutable. » (n° 56, p. 8)
  15. Présentation sur Canal-U.
  16. Guylain Chevrier, « Le PS à La Rochelle : des primaires pour en finir avec le peuple et une gauche authentique », Riposte laïque, publié le lundi 31 août 2009, [1], consulté le 1er septembre 2009
  17. Discours de M. Joschka Fischer sur la finalité de l’intégration européenne, prononcé le 12 mai 2000 à Berlin.
  18. « Pour un référendum sur la Constitution à l’échelle européenne », 14 mai 2004.
  19. http://lipietz.net/?breve38
  20. « Ich liebe dich, moi non plus », 26 mai 2005.
  21. Site du quotidien La Libre Belgique
  22. a , b  et c Statistiques sur l'activité de Daniel Cohn-Bendit au Parlement européen sur le site VoteWatch.
  23. Résultats nationaux sur le site du ministère de l'Intérieur
  24. Éditions Belfond, 1975 (ISBN 2714430104).
  25. Il écrit à ce propos : « Il m’était arrivé plusieurs fois que certains gosses ouvrent ma braguette et commencent à me chatouiller. Je réagissais de manière différente selon les circonstances, mais leur désir me posait un problème. Je leur demandais : “Pourquoi ne jouez-vous pas ensemble, pourquoi m’avez-vous choisi, moi, et pas d'autres gosses ?” Mais s’ils insistaient, je les caressais quand même. » Et ailleurs : « J’avais besoin d’être inconditionnellement accepté par eux. Je voulais que les gosses aient envie de moi, et je faisais tout pour qu’ils dépendent de moi. » (Le Grand Bazar, Éditions Belfond, 1975).
  26. Au cours de cette émission, intitulée « Quelles valeurs pour demain ? » et où il présentait le livre d'Ingolf Diener et Eckard Supp Ils vivent autrement. Les Alternatifs de la RFA (Stock, 1982), il déclare, entre autres : « Je viens à 9 heures du matin retrouver mes huit petits gosses entre 16 mois et 2 ans. Je vais leur torcher le cul, Je vais... les chatouiller, ils me chatouillent, on se fait des papouilles. (...) Vous savez que la sexualité d’un gosse, c’est absolument fantastique. (…) Quand une petite fille, de 5 ans, commence à vous déshabiller... c’est fantastique ! C’est fantastique parce que c’est un jeu absolument érotico-maniaque ! »
  27. Les extraits du livre seront ainsi publiés par la presse allemande (Bild), britannique (The Independent) et italienne (La Repubblica).
  28. Libération du 8 mars 2001.
  29. Lors de l'émission France Europe Express du 25 mai 2004.
  30. Au cours de la campagne pour les élections européennes de 2009, celui-ci lui a adressé le reproche suivant dans l'émission À vous de juger le 4 juin 2009 : « Je trouve ignoble d'avoir poussé et justifié des actes à l'égard des enfants que je ne peux pas accepter. » (« Bayrou accuse Cohn-Bendit de complaisance pédophile : une “ignominie” ? », Le Post, 4 juin 2009). Ces propos de François Bayrou ont suscité des réactions hostiles, tant à droite qu'à gauche, notamment de la part de Xavier Bertrand, Jean-Luc Mélenchon ou Benoît Hamon (« Bayrou/Cohn-Bendit : la classe politique réagit », site Internet d'Europe 1, 5 juin 2009).
  31. « Nous savons qu’il n’a jamais porté atteinte à nos enfants », écrivent-ils. Les enfants eux-mêmes rejettent dans cette lettre « toute tentative de rapprochement entre Daniel Cohn-Bendit et des personnes coupables d’abus sexuels sur enfants ». « L'affaire Cohn-Bendit ou le procès de Mai 68 », article de Paul Quinio dans Libération, 23 février 2001 ; voir aussi « L'innocence, on l'avait rêvée », Marie Guichoux, Libération, 24 février 2001 ; « Retour sur les polémiques autour de la génération 68 », Jean-Michel Helvig, Libération, 8 mars 2001, etc.
  32. Daniel Cohn-Bendit sur RTL, mars 2001.
  33. Le Parisien, 6 juin 2009.
  34. « Que reste-t-il de la révolution sexuelle de mai 68 ? » Le Monde, 28 février 2001.
  35. Pour le journal L'Express, « la complaisance de l'époque pour les excès de langage — et parfois d'actes — des militants de la libération sexuelle s'accompagnait d'un véritable aveuglement : l'enfant, croyaient-ils, ne demandait qu'à exprimer sa sexualité, et c'était l'interdit qui constituait un abus sexuel. Cette complaisance, qui a servi d'alibi et de caution culturelle à bien des pédophiles, masque aussi une autre réalité, l'infantilisme d'une mouvance. » (« Le remords de Cohn-Bendit », L'Express, 22 février 2001).

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