- Compagnie des mines d'anzin
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Compagnie des mines d'Anzin
La Compagnie des mines d'Anzin est une ancienne compagnie minière. Elle se distingue par son rôle dans l'histoire économique pour avoir lancé l'exploitation du charbon dans le nord de la France et avoir ainsi été l'une des premières grandes sociétés industrielles françaises. Elle a été créée à Anzin le 19 novembre 1757 par le vicomte Jacques Désandrouin. Elle a exploité ses mines pendant près de deux siècles (1757-1949), jusqu'à la nationalisation des mines.
Dirigée par les grands noms du capitalisme et de la politique française du XIXe siècle tels que Jean Casimir-Périer ou Adolphe Thiers et décrite dans le roman Germinal d'Émile Zola, elle est devenue un symbole social et politique du capitalisme français du XIXe siècle.
Historique : la première mine de charbon du Nord
La découverte du charbon dans le Nord de la France
En 1678, suite aux guerres de conquête de Louis XIV, une partie du Hainaut est rattaché à la France par le traité de Nimègue. Le rattachement à la France pose problème à quelques industries implantées dans la région : leur approvisionnement en charbon dans la région de Mons est compliqué et renchéri par le fait qu'il soit de l'autre côté de la frontière, aux Pays-Bas autrichiens. Parmi ces industriels, la famille Désandrouin, de Lodelinsart, possède une verrerie à Fresnes. Le vicomte Desandrouin est convaincu que la veine du gisement houiller se poursuit dans le sous-sol côté français et obtient l'autorisation en 1716 d'entamer des recherches, et en confie la direction à l'ingénieur Jacques Mathieu. Elles furent extrêmement difficiles, car le gisement n'affleure pas en surface et il fallait donc creuser un peu au hasard. De plus, la nappe phréatique se trouvait à une distance relativement faible de la surface. On devait donc, au fur et à mesure qu'on approfondissait les puits, évacuer les eaux.
Une première veine de quatre pieds (à peu près 1,20 m) fut découverte en 1720 à Fresnes-sur-l'Escaut, à 35 toises de profondeur (à peu près 70 m). Trois fosses y furent exploitées pendant quelques années, mais il s'agissait d'un charbon maigre, qui n'était pas apte à tous les usages. C'est pourquoi les travaux furent poursuivis en creusant de nouvelles fosses, mais en se déplaçant vers l'Est, vers la région de Valenciennes.
On trouve à Anzin le premier gisement de houille exploitable de la région en 1734. Désormais, le Nord de la France devient une grande région productrice de charbon alors que ce dernier était auparavant acheté en Belgique.
Histoire de la compagnie
La compagnie des mines d'Anzin est créée en 1757 par le vicomte Désandrouin et le duc de Croÿ, seigneur haut justicier de la région. Elle est la plus ancienne des grandes mines du Nord, celle qui y a lancé l'exploitation de charbon.
Dès ses débuts, la société profite d'innovations puisque, vers la fin du XVIIIe siècle, ses machines à vapeur lui permettent d'extraire du charbon à 200 mètres de profondeur. Selon le site Internet Cambacérès.fr, "En 1789, la société avec 27 puits, 12 machines à vapeur et 4000 ouvriers assure le tiers de la production française" de charbon[1].
La Révolution française entraîne des remises en cause du statut de la société qui emploie Honoré Gabriel Riqueti de Mirabeau (en 1791) puis Jean-Jacques-Régis de Cambacérès pour défendre ses intérêts[2]. Elle donne lieu à une profonde modification de l'actionnariat. Les actifs des nobles émigrés (qui représentaient 14 sols sur un capital social de 24 sols, soient 58 % du capital) sont saisis, rachetés par Désandrouin, et revendus pour bonne part (11 sols, soient 46% du capital) "à un groupe de financiers issu de la Compagnie française des Indes orientales." (les familles Desprez, Lecouteulx, Périer, Sabatier, Bernier, Pourrat, Thieffries)[2]. Dés lors, "Grâce à l'appui financier de Sabatier, les Périer prennent progressivement le contrôle des Mines d'Anzin."[2].
Dans la première moitié du XIXe siècle, la Compagnie d'Anzin est la plus grande société minière privée française[3]. Comme l'écrit Émile Zola dans Germinal, "Les succès des concessionnaires qui devaient plus tard former la Compagnie d'Anzin avaient exalté toutes les têtes. Dans chaque commune, on sondait le sol ; et les sociétés se créaient et les concessions poussaient en une nuit."[4].
Anzin est "l'une des premières grandes sociétés industrielles de France"[5]. Elle va devenir un archétype de la société capitaliste.
Du côté du capital, ses grands actionnaires et dirigeants sont des grands noms du capitalisme français du XIXe siècle, étroitement imbriqués avec les milieux politiques libéraux-conservateurs. Comme l'explique un document sur le site Internet de l'Ecole normale supérieure, "La Compagnie des mines d’Anzin était représentative, en ce début de monarchie de Juillet, des liens nouveaux entre pouvoir économique et pouvoir politique : la Compagnie, très riche, avait accueilli dans sa direction des hommes tels que Casimir Périer puis plus tard Adolphe Thiers"[6]. Jean Casimir-Périer[7] et Adolphe Thiers[8] ont été ses dirigeants. Autre symbole notable, Gaston d'Audiffret-Pasquier, membre du conseil d’administration des mines d’Anzin, est un des chefs orléanistes (président de l'assemblé nationale puis du Sénat)[9]. Une fois président du conseil, au moment de la Commune de Paris, Thiers a d'ailleurs ordonné à la Marine nationale de se fournir auprès d'elle[10]. Zola décrit dans Germinal la hausse de l'action en Bourse[11].
Côté ouvrier aussi, Anzin est un symbole. Parmi les mouvements sociaux, notons l'émeute des 4 sous en mai 1833, au cours duquel des grévistes ont été condamnés pour "coalition"[6]. La revendication affichée était l'annulation d'une baisse de salaire de ce montant décidée par la compagnie en 1824. Mais une autre cause était la non-prise en compte des difficultés des mineurs. Alors que les directeurs de la famille Matthieu étaient perçus comme proches de la population, ce n'était plus le cas depuis que la compagnie des mines d'Anzin avait pris toute sa dimension de société capitaliste ; un des slogans de cette grève fut « À bas les parisiens, vive les Matthieu d'Anzin ! »[12]. Au bout de quatre jours de grève, et d'occupation du siège, la compagnie des mines fit appel à la troupe, et 3 000 soldats occupèrent les corons et les fosses. Les mineurs reprirent le travail sans avoir rien obtenu. Les meneurs furent jugés pour coalition, et condamnés pour certains à des peines légères ; mais les journaux se faisant l'écho du procès révélèrent la condition des mineurs, et la Compagnie finit par céder sur la question de salaire[13].
Émile Zola choisit de la visiter pour y situer l'action de son roman Germinal. Il y arrive au moment de la grève des 12.000 mineurs de la compagnie[14]. Cette grande grève révéla la personnalité d'Emile Basly, qui deviendra secrétaire général du syndicat des mineurs du Nord, président du syndicat des mineurs du Pas-de-Calais, député et maire de Lens et sera le modèle du personnage de Lantier dans Germinal[15].
La cause en était un changement d'organisation : le boisage de galeries, jusque là confié aux raccommodeurs fut affecté aux mineurs de fond eux-mêmes. Non seulement cela leur faisait un manque à gagner, puisqu'ils étaient payés à la quantité de houille remontée, mais de plus cela privait d'emploi les mineurs les plus âgés, à qui étaient traditionnellement attribués le rôle de raccommodeur. Dès le début de la grève, le renvoi de 140 syndicalistes durcit le conflit.
Elle dura 56 jours[16] et, répercutée par la presse, eut un retentissement national. Mais la compagnie des mines ne céda pas, et le 17 avril les mineurs durent reprendre le travail. Une conséquence de cette grève fut l'autorisation des syndicats par la loi Waldeck-Rousseau.
La Compagnie d'Anzin a innové dans plusieurs domaines, par exemple l'introduction des premiers chemins de fer dans le Nord dès 1834 (par comparaison, le 1ère ligne française date de 1827 et la seconde de 1832, toutes deux dans la Loire) et l'ouverture de la première gare du Nord à Saint-Waast. Il semble que le chemin de fer ait fourni un avantage compétitif sur ses concurrents :"La force de la Compagnie d’Anzin réside dans le fait qu’elle comprend tout de suite l’intérêt qu’elle peut retirer de la nouvelle invention de la machine à vapeur", estime un historien[17].
Les fosses
Ceci est la quasi totalité de toutes les fosses de la Compagnie. Il y en a actuellement 230[18] dans cette liste. La localisation des puits est faite grâce au site du Bureau de recherches géologiques et minières et grâce à Google Maps. Le zoom étant assez mauvais dans le Valenciennois, l'emplacement des puits est situé dans un rayon de 10 mètres par rapport au pointeur.
Abscon
Abscon est à la limite des Compagnies des mines d'Anzin, d'Azincourt et d'Aniche. Il existait deux autres puits de mines sur le territoire d'Abscon qui faisaient partie de la Compagnie des mines d'Azincourt : l'Avaleresse des Lillois ouverte et fermée en 1838 et Saint Auguste ouverte de 1846 à 1876.
- Puits La Pensée
- [BRGM 1].
- 1822 - 1871
- Foncée en 1822, la fosse commence à produire en 1824. Le puits est creusé jusqu'à 594 mètres et cesse d'extraire en 1871 après avoir produit 337 850 tonnes de charbon. La fosse servira ensuite pour l'aérage de la fosse Saint Mark distante de quelques centaines de mètres.
Anzin
En 1825, le hameau de l'Écorchoir, nommé désormais Faubourg de Lille, qui appartenait à Anzin fut rattaché à Valenciennes. Il incluait entre autres la fosse du Chauffour[19] Ainsi le BRGM indique que certains puits se situent sur le territoire de Valenciennes, tandis que l'ouvrage recensant les fosses les indique sur Anzin.
- Puits Avaleresse La Croix du Nord
- 1730-1732
- Le puits est situé rue Lécaillez, en face de la pharmacie, la stèle indique qu' il est sous le bâtiment, à quatre mètres de cette dernière.
- Puits Avaleresse La Croix du Sud
- 1730-1732
- Ce puits est situé entre 10 et 20 mètres du précédent, dans la descente qui ramène au parking. Le puits est situé 5 mètres derrière la stèle.
- Puits Bleuse-Borne
- D'abord connue sous le nom de fosse Saint Léonard, le puits de la Bleuse Borne est ouvert en 1783 à 1,2 km au nord de la fosse du Pavé.
- Quatre puits avaient été creusés sans succès sur les mêmes lieux. Le creusement est très difficile : il faut trois ans pour traverser le niveau des eaux. L'épuisement de l'eau est tel que tous les puits des environs sont mis à sec ainsi que les fossés de la Citadelle de Valenciennes.
- Le charbon demi-gras est trouvé à 85 m de profondeur.
- La fosse de la Bleuse Borne sera mise en communication avec les fosses voisines La Cave, St Louis et plus tard avec Thiers. L'extraction est arrêtée le 16 février 1935.
- C'est la Bleuse borne qui a fourni la plus forte production de l'établissement d'Anzin avec 8 830 000 tonnes après 1807. Cette fosse possèdait trois terrils.
- Puits Chauffour : 1762-1884
- Ouverte en 1762, elle rencontre le terrain houiller à 45 mètres. La fosse approfondie à 630 mètres fut longtemps le plus profonde du Bassin du Nord-Pas-de-Calais. Elle exploite les veines grasses de Voisine, Maugrétout et Grande Veine. Elle cesse d'extraire en 1878 après avoir produit 1 300 000 tonnes après 1807. Le puits est serrementé en 1884.
- Puits De La Croix ou Fosse Barrière
- [BRGM 3]
- Implantée à l'endroit appelé "La Croix d'Anzin"
- 1740-1807
- Puits Des Gardins 1738-1764
- Puits Mitant 1736-1779
- [BRGM 5]
- Le puits avait atteint 155 mètres.
- Puits Raismes Extraction
- Puits Raismes Épuisement
- Puits Pavé Nord
- [BRGM 7]
- 1735-1750
- Puits Pavé Sud
- 1735-1760
La fosse est foncée par la Compagnie Désandrouin-Taffin et découvre le charbon gras à 40 toises et 5 pieds (73 m) dans une veine appelée "Grande Droiteuse" Il faut creuser un second puits avant d'exploiter pour assurer le pompage des eaux. La profondeur est de 182 m. Le premier puits est fermé en 1750 et le second en 1760. À l'emplacement où se trouvaient ces deux puits, ont été implantés les Ateliers centraux de la Compagnie d'Anzin (plus communément appelés " le Chantier des Mines" puis ceux du Groupe de Valenciennes des H.B.N.P.C à la nationalisation. Cet espace a progressivement laissé la place à des entreprises privées à partir de 1990.
- Descriptif et témoignage de ce puits sur Histoires de Ch'tis
- Photographie de l' emplacement du Puits Sud en 2007
- Puits La Cave 1816-1879[20]
- La Cave Avaleresse
- Puits L'Écluse 1805-1834[20]
- Puits Le Comble : 1735-1780
- [BRGM 10]
- Le puits était profond de 90 mètres.
- Puits Le Moulin 1 : 1798-1903 [20]
- Puits Le Moulin 2
- Puits Le Verger 1797-1873[20]
- Puits Machine à Feu
- Puits Patience 1737-1793[20]
- Ce puits est situé le long du chemin de halage de l'Escaut près de l' ancienne friche industrielle Vallourec. Il est à moins de cinq mètres du canal.
- Puits Pied Fermeture en 1793 [20]
- [BRGM 12]
- Foncé en 1791, abandonné très vite. Le puits avait atteint 204 mètres.
- Puits St Jean : fonçage en 1774, arrêtée en 1784
- Puits St Joseph 1
- Puits St Joseph 2
- Deux puits foncés en 1783, abandonnés en 1787.
- Puits St Louis
- [BRGM 14]
- 1821-1899 [20]
- Foncée en 1821 sur le faisceau de la fosse de la Bleuse Borne, à 700 mètres au sud-ouest de celle ci. La fosse est arrêtée le 1er décembre 1899 après avoir extrait 3 864 000 tonnes et sert alors à l'aérage de la Bleuse Borne jusqu'à la fermeture de celle ci.
Bruille-Saint-Amand
La Concession de Bruilles et la Concession d'Odomez furent reprises pour l' exploitation souterraine par la Compagnie des mines d'Anzin.
- Puits Taffin
- 1832-1914
- le puits fut creusé jusque 120 mètres de profondeur.
- [BRGM 15]
- Puits Maison Blanche
- Le puits fut creusé en 1774, par la Compagnie de Mortagnes sur la Concession de Bruilles.
- [BRGM 16]
- Puits Macho
- Le puits fut creusé en 1751, par la Compagnie de Mortagnes sur la Concession d'Odomez.
- [BRGM 17]
- Puits Capote
- Le puits fut creusé en 1750 et fermé en 1776. Il fut creusé par la Compagnie de Mortagnes.
- [BRGM 18]
- Puits des Hayes
- Le puits fut creusé en 1766. Le terrain houiller fut atteint à 32 mètres de profondeur.
- [BRGM 19]
Condé-sur-l'Escaut
- Puits Ledoux 1
- [BRGM 20]
- 1905 - 1988 (arrêt de l'extraction) remblayé en 1989
- Puits Ledoux 2
- [BRGM 21]
- 1905 - 1988 (arrêt de l'extraction) remblayé en 1989
- Les travaux préliminaires à la création de la fosse Charles Ledoux, du nom d'un des administrateurs de la Compagnie des mines d'Anzin, commencèrent en 1900 et les creusements des puits en 1901. Les premiers accrochages furent aménagés en 1903 à -245 mètres au puits n° 1 et en 1905 à -322 mètres au puits n° 2. Puis vinrent les accrochages à -418 en 1928, à -500 en 1928, à -580 en 1954, et -660 en décembre 1968. À la nationalisation, les installations du jour furent modernisées avec la création d'un lavoir et de deux machines d'extraction électriques.
- À partir de 1972, Ledoux repris le gisement en profondeur du siège de Vieux-Condé fermé en juin de la même année, le puits Saint Pierre étant aménagé en retour d'air. Le soutènement marchant avec abatage par rabot fut installé en 1966 et, en juin 1980, le puits n° 1 fut accroché à -740 mètres, le puits n° 2 restant à -660 mètres. Par la suite, une descenderie pentée à 13% permit l'accès au gisement à -800 mètres. L'effectif maximal du siège avait atteint 2 700 personnes en 1959, les meilleures moyennes annuelles s'élevant à 2 500 tonnes par jour en 1967 pour la production et à 2 260 kilogrammes par homme et par poste en 1971 pour le rendement.
- À l'arrêt du siège, la production totale est de 33 645 000 de tonnes pour un charbon maigre anthraciteux. Si l'on tient compte des différentes fosses du secteur, c'est en fait plus de 74 000 000 tonnes qui ont été extraites : Chabaud la Tour 6 143 000 tonnes; Saint Pierre 5 820 000 tonnes; Soult 5 608 000 tonnes; Vieux-Condé 21 853 000 tonnes et 988 000 tonnes pour Trou Martin à Vieux-Condé.
- Le vendredi 30 Décembre 1988 à 9 heures, au cours d'une émouvante cérémonie, les dernières gaillettes venant de la taille Philippe Couchant sont remontées au puits N°1.
- Le puits N°1, profond de 759 mètres, et le N°2 de 687 mètres, sont remblayés en juin 1989. Les installations de surface sont démantelées en 1990-1991. Le chevalet du puits N°1 tombe le jeudi 7 mars 1991, à 10 heures trente. Quant à celui du N°2, resté seul au milieu de cet immense carreau désert, il est proposé à l'inscription des Monuments Historiques en 1992.
- Puits Chabaud la Tour 1
- ([BRGM 22] )
- 1873 - 1915
- Puits Chabaud la Tour 2
- ([BRGM 23] )
- 1873 - 1972
- Puits Chabaud la Tour 3
- ([BRGM 24] )
- 1873 - 1972
- Du nom d'un Président du Conseil d'Administration, le Général Baron de Chabaud-La Tour. C'est la fosse la plus proche de la frontière belge. Elle est foncée sur un très riche gisement de charbon maigre et la Compagnie décide d'en faire un important siège de production. Trois puits sont creusés simultanément à partir du 5 juin 1873. Le houiller est atteint à 61 mètres et le creusement donne lieu à des découvertes préhistoriques. Foncés à 200 mètres, les puits n° 1 et 2 commencent à produire en 1875, le puits n° 3, profond de 160 mètres sert à l'aérage. La fosse produit 218 533 tonnes en 1883. L'ennemi numéro un est l'eau, abondante dans cette partie du gisement, puisqu'elle atteint 900 mètres cubes par jour en 1884. La fosse est arrêtée progressivement à l'extraction à partir de 1904, le charbon étant alors remonté par la fosse Ledoux nouvellement créée. L'extraction par cette fosse cesse définitivement en mars 1910. Le puits n° 1 fut serrementé et remblayé en 1915. Les puits n° 2 et 3 servirent de retour d'air de la fosse Ledoux jusqu'en 1972 date à laquelle ils furent remblayés. Au total, la fosse Chabaud-Latour a produit 6 143 000 tonnes de charbon.
- Puits Fendue Saint Georges
- Puits Hubin ou Hurbain officiellement dénommée Fosse du Rond point (figure sur un plan du 15 septembre 1868). C'est le premier puits ouvert par Paul Castiau.
- [BRGM 25]
- Ouverte en 1741 et fermée en 1743. La profondeur atteinte est de 30 mètres.
- Puits Coq Hardi : 1843-1854
- Elle figure sur un plan établi le 15 septembre 1868.
- [BRGM 26]
- Puits Bois du Roi
- [BRGM 27]
- Le puits a été creusé en 1843. Il est à moins d'un kilomètre de la frontière belge, près de Bernissart.
Denain
Le terme fosse désigne l' ensemble du site d' extraction (puits et carreau de fosse) alors que le terme puits désigne uniquement le trou permettant l' accès au sous-sol. Denain a compté au total 19 puits répartis en 15 fosses dont l' exploitation à duré de 1828 à 1948.
- Puits Bayard
- Puits Belle-Vue
- [BRGM 28]
- Le puits ouvert en 1839 était profond de 160 mètres.
- Puits Casimir
- [BRGM 29]
- Le puits profond de 308 mètres a été foncé en 1835.
- Puits Chabaud la Tour 57
- Puits Chabaud la Tour 58
- [BRGM 30]
- Le puits d'extraction profond de 210 mètres a été foncé en 1873.
- Puits Enclos 1, 1853 - 1955
- Puits Enclos 2, 1891 - 1953
- C'est la fosse la plus au sud de la concession d'Anzin, à la limite avec la Compagnie des mines de Douchy.
- Ouvert en 1853, le puits n° 1 atteint le houiller à 64 mètres. En 1891, le puits n° 2 est creusé. La fosse est détruite en 1914-1918 et après la guerre, lors de la reconstruction, le chevalet du puits n° 2 est récupéré et remonté. La fosse cesse d'extraire en 1936 après avoir produit 6 977 000 tonnes de charbon gras. Le n° 1 atteint la profondeur de 727 mètres et le n° 2, 630 mètres. La fosse assurera l'aérage et le service pour la fosse Renard à partir de cette date. Une mine-image se situe encore à proximité immédiate du carreau de fosse.
- Puits Ernestine
- [BRGM 32]
- Le puits est profond de 456 mètres.
- Puits Jean Bart
- [BRGM 33]
- 1831 - 1881
- L' exploitation du puits de la fosse Jean Bart date de 1831. C' est en effet cette année là qu' a commencé le creusement du sous-sol. La date précise du début d' extraction du charbon est cependant inconnue. Ce puits a été exploité jusqu' en 1859 soit 28 ans et la mine a été définitivement fermée en 1881. Il s' est donc écoulé 22 ans avant la fermeture définitive du site. Les puits comme celui-ci où l' exploitation avait cessé pouvaient être utilisés comme puits de service : ils servaient à la montée et à la descente des mineurs , au transport des matériaux afin de privilégier l' exploitation dans les puits encore en activité avec lesquels ils étaient reliés par des galeries. Il atteindra 257 mètres au total. Le centre commercial est construit par dessus le puits.
- Puits Joseph Périer
- [BRGM 34]
- 1841 - ?
- La fosse se situait au centre du coron Périer, entre le "Grand" et le "Petit" Périer. Elle fut creusée en 1841 et l' extraction y débuta en 1859, jusqu' en 1918. Il s' agissait d' un petit puits, donnant un faible tonnage. Les bâtiments de la fosse Périer sont longtemps restée en excellent état : ils étaient encore utilisés jusqu'à leurs récentes démolitions. Lors ses démolitions susdites du coron Périer, on a retrouvé l' emplacement exact du puits, ce qui est assez rare pour les vieux puits. Le puits a atteint 365 mètres de profondeur.
- Puits Le Bret
- [BRGM 35]
- Le puits est profond de 290 mètres. Il a été ouvert en 1849.
- Puits Mathilde
- [BRGM 36]
- Le puits est profond de 311 mètres.
- Puits Napoléon
- [BRGM 37]
- Le puits est creusé en 1833. La profondeur atteinte est de 232 mètres.
- Puits Orléans
- Puits Renard 1, 1836-1953
- Puits Renard 2, 1873-1953
- Ce puits est celui dans lequel est descendu Émile Zola en 1884 avant d'écrire Germinal. C'est également dans cette fosse qu'a travaillé durant 46 ans le mineur-poète Jules Mousseron, père du célèbre Cafougnette. La fosse cesse d'extraire en 1948 après avoir remonté 14 618 000 tonnes de houille depuis son ouverture. Le puits n° 1, profond de 832 mètres, et celui du n° 2 de 833 mètres, sont remblayés en 1953. Le chevalet du n° 1 est dynamité le 1er mars 1953 et celui du n° 2 le sera le 18 mars.
- Puits Turenne
- [BRGM 39]
- 1826-1887
- Le houiller est atteint à 69 m. le dernier accrochage est situé à 466 m de profondeur en 1886. L' extraction avait été arrêtée de 1869 à 1875.
- Puits Villars 1 Extraction
- [BRGM 40]
- 1826 - 1895
- Puits Villars 2 Épuisement
- 1829 - 1888
- Les recherches de charbon débutèrent en fait à la fin du XVIIIe siècle. Les premiers forages eurent lieu en 1777 sur les terres des dames chanoinesses, face à l' hôtel de ville actuel, cette communauté religieuse ayant accordé son autorisation. Les recherches se soldèrent par un échec et furent à l' époque provisoirement abandonnées. Mais l' existence de tronçons entrecoupés ayant été prouvée, de nouvelles investigations reprirent en 1826. L' issue fructueuse au bout de deux années d' investigations lança, en 1828, la production de charbon dans la fosse Villars qui vit sortir la première gaillette. Une veine fut enfin exploitée à Denain. Un an plus tard , un second puits fut ouvert pour l' épuisement des eaux et pour l' aérage.
- La fosse Villars a été soigneusement installée à l' écart du village, tout comme c' était le cas à l' origine pour les fosses d'Anzin. La compagnie prit cette précaution afin de payer moins cher le terrain. L' objectif était double : il fallait aussi se mettre à l' abri de l' obligation de verser des indemnisations au village en cas d' affaissement du sol.
- La fosse est construite autour d' un remblai qui mit la tête du puits à l' abri des crues de l' Escaut et surélève la recette, ce qui permet de faciliter le stockage du charbon. Le bâtiment d' extraction en briques et recouvert de tuiles, avec ses trois arcades en plein cintre , est caractéristique des fosses ouvertes par la Compagnie des mines d'Anzin dans les années 1820-1830. À l' intérieur, c' est désormais une machine à vapeur que l' on utilise pour remonter au jour les tonneaux pleins de charbon. Pour des raisons de sécurité, cette machine à vapeur à haute pression est isolée dans un bâtiment qui lui est propre. Durant les années 1850, la fosse est l' objet d' une spectaculaire modernisation. Le bâtment de la fosse est entièrement reconstruit pour abriter une machine plus puissante. La pompe à feu , qui assure le pompage des eaux d'infiltration, est alors remplacée par un système plus moderne abrité par le bâtiment neuf. La production demeure assez faible jusqu'en 1855, puis se développera pour atteindre 139 105 tonnes en 1868. La fosse cessera d'extraire le 1er septembre 1876. Le puits d'exhaure fonctionnera jusqu'en 1887 et sera serrementé et remblayé en octobre 1888. L'ancien puits d'extraction, profond de 387 mètres, servira encore à l'épuisement des eaux pour la fosse Renard jusqu'en 1894. Il sera remblayé en 1895.
Escaudain
- Puits Audiffret Pasquier n° 1
- Puits Audiffret Pasquier n° 2
- 1880 - 1967
- Foncés en 1880, les deux puits atteignent le terrain houiller à 96 mètres de profondeur. La fosse entre en exploitation en 1884, produisant du charbon demi gras. Elle est concentrée sur la fosse Saint Mark le 1er mai 1956, cessant alors d'extraire après avoir remonté 10 817 000 tonnes de charbon. La fosse est affectée comme puits de service et d'aérage pour Saint Mark. Les deux puits profonds de 763 mètres, sont remblayés en 1967 et les installations démantelées. De cette fosse, il ne subsiste qu'un seul terril, Audiffret Sud, Audiffret Nord ayant été exploité à partir de 1978.
- Puits Élise , 1851 - 1867
- [BRGM 42]
- Ouverte en 1851 dans une partie du gisement particulièrement tourmenté, la fosse Élise est foncée jusqu'à 273 mètres et sera très rapidement fermée en 1867 : les veines rencontrées, très pentées, présentent de nombreux étranglements qui les rendent inexploitables.
- Puits Escaudain , 1838 - 1855
- Puits Jennings , 1837 - 1861
- [BRGM 44]
- Le puits a atteint 290 mètres de profondeur.
- Puits La Cuvette , 1886 - 1941
- Puits de Rœulx 1
- Puits de Rœulx 2
- 1854 - 1939
- Ouverts en 1854 à 3 800 mètres de la fosse l'Enclos à Denain, ces deux puits pénètrent dans le houiller à 80 mètres. Toutes les veines sont renversées et le gisement difficilement exploitable. La fosse entre en extraction en 1858 et sera fermée à l'extraction en mars 1939 après avoir extrait 8 151 545 tonnes de charbon. Les puits servent, à partir de 1946, à l'aérage pour les travaux de la fosse Schneider de la Compagnie des mines de Douchy. Le puits n° 1 est remblayé en 1957, celui du n° 2 l'est en 1958.
- Puits Saint Mark 1
- Puits Saint Mark 2
- [BRGM 48]
- 1830 - 1968 pour le premier puits et 1887 - 1968 pour le second.
- La fosse Saint Mark ou Mark Jennings (du nom d'un membre de la direction de la Compagnie d'Anzin) est située à Escaudain et est foncée en 1830. Elle rencontre le houiller à 105 mètres de profondeur. Commence alors l'exploitation d'un gisement de charbon gras à partir de 312 mètres. En 1887, on creuse au diamètre de 5 mètres le puits n° 2 qui entre en extraction, le n°1 assurant dès 1889 le service et l'aérage. À partir de 1935, la production de la fosse Casimir Périer (située à Somain) remonte par Saint Mark à l'étage -733 mètres , puis celle d'Audiffret Pasquier en 1956. Dès 1960 on atteint le niveau -1 010 mètres, c'est à cette époque la fosse la plus ancienne et la plus profonde de tout le bassin. Elle cesse d'extraire en juin 1968, après avoir remonté en 138 ans d'existence 19 834 000 tonnes nettes. Les puits n° 1 de 856m et n° 2 de 858m sont remblayés en 1969. Les installations de surface seront par la suite totalement démantelées ainsi que les deux terrils lors de la construction de la rocade minière. La fosse Saint Mark est située à proximité immédiate du centre-ville d' Abscon .
Escautpont
- Puits Carniaux 1
- Puits Carniaux 2
Estreux
- Puits d'Estreux
- Le puits fut foncé en 1726 à 75 mètres de profondeur. Dans l' angle que forment les périmètres des concessions de Marly et de Crespin, à 1200 mètres environ au Nord du clocher d'Estreux, la Compagnie Désandrouin a ouvert une fosse qui est restée dans les terrains rouges dévoniens. Cette compagnie est ensuite devenue la Compagnie des mines d' Anzin. Ce puits est situé en dehors de toute concession.
- [BRGM 49]
Fenain
- Puits Agache 1 : 1907 - 1976. Remblayé en 1976 chevalet abattu le 25 janvier 1979.
- Puits Agache 2 : 1907 - 1976. Remblayé en 1976 chevalet abattu le 14 mai 1979.
- [BRGM 51]
- La cimentation des 2 puits, baptisés du nom d'Édouard Agache, administrateur, est entreprise le 14 mai 1907. Le N°1 est commencé le 10 octobre 1907 et le N° 2, le 16 septembre 1907. L'extraction commence en 1913.
- Détruite partiellement, l'extraction reprend début 1921 par l'étage 380.
- La fosse produit 250 000 tonnes en 1922 et 450 000 tonnes en 1938.
- A partir de 1950, les installations d'Agache sont modernisées. Les deux puits sont surmontés de deux chevalets modernes à molettes superposées, équipées chacun de machines d'extraction à poulie Koepe installées dans une vaste salle commune.
- Un lavoir à grains de 400 tonnes par heure de capacité est construit en 1960.
- En 1970 est préparé le raval du puits N°1 jusqu'à -780. La mise en route de cet étage a lieu en 1972. À partir du 1er juillet 1973, la fosse Agache est rattachée à l'unité de Production de Douai, comme tous les sièges du Valenciennois encore en service à cette date.
- Le jeudi 10 avril 1974, à 20.45 heures, à l'étage -640, dans la taille n° 3 pentée à 40%, se produit un éboulement qui écrase tout sur son passage, tordant les soutènements. Des milliers de tonnes de charbon et de matériel envahissent la taille, ensevelissant deux mineurs. Durant cinq jours, les sauveteurs vont s'acharner à déblayer centimètre par centimètre pour dégager leurs compagnons. Ils sont retrouvés morts le mardi 15 avril.
- Le 30 juin 1976, la dernière berline est remontée. La fosse a extrait 22 321 000 tonnes de charbon en 63 années d'existence.
- Actuellement, il reste une partie des bâtiments sur le site . Le terril Agache ( n° 150 ) a malheureusement été exploité, sur une hauteur initiale de 80 m environ, il ne reste qu' une dizaine de mètres au maximum. Les deux puits se trouvent juste à côté du bâtiment d' Aldi.
Fresnes-sur-Escaut
Plus de 58 puits et avaleresses sont dénombrables sur cette commune et rien que pour les mines d'Anzin. Les puits sont ici localisés d' après le site Infoterre du BRGM et la carte située à droite.
- Avaleresse des Prés : commencée en août 1805, abandonnée le 25 septembre 1805 à 4 mètres de profondeur.
- Avaleresse d'Odomez
- Puits Bonne Part Épuisement : 1802-1882
- Puits Bonne Part Extraction : 1802-1913
- [BRGM 54]
- Les deux puits ouverts en octobre 1802, étaient encore de forme carrée. Le puits d'extraction mesure 1,95 m de côté, le puits d'épuisement 1,80 m.L'exploitation s'effectue jusqu'au 15 octobre 1882. Les puits sont abandonnés jusqu'en 1895.
- Le puits d'extration est dénoyé afin de permettre l'exploitation des fosses de Vieux-Condé et La Grange. La fosse est fermée définitivement en 1913.
- Puits profond de 370 mètres.
- Puits Brûlées Épuisement : 1760-1760 Reprise de 1772 à 1780
- Puits Brûlées Extraction : 1760-1760 Reprise de 1772 à 1780
- [BRGM 55]
- Les deux puits ont été remblayés en 1811.
- Puits Carniaux : 1785-1785 : abandonnée, hors d'aplomb.
- Puits Caulier : figure sur une carte, pas de date ?
- Puits Clausin Extraction n° 1
- Puits Clausin Épuisement n° 2 : 1738-1745
- Exploités jusque 103 mètres
- Puits Crève Cœur : 1732-1736
- Puits Du Bois : 1787-1793
- Puits Durfin n° 1
- Puits Durfin n° 2
- 1738-1752 , Profondeur 60 mètres
- Puits Élisabeth Dahié Couchant
- Puits Élisabeth Dahié Levant
- 1744-1748 , Abandonnée à 64 mètres
- Puits Grand Wez : 1812-1879
- Un seul puits creusé de 1,94 mètres de côté le 26 juillet 1812, jusque 213 mètres. La fosse commence à extraire en janvier 1816. Elle arrête en 1844 et sert d'aérage à Bonne Part et Outre Wez jusqu'en 1879.
- [BRGM 61]
- Puits Jeanne Colard 1 : 1718-1720. Premier puits exploité du bassin minier.
- Puits Jeanne Colard 2 : 1723-1732
- Puits Jeanne Colard 3 [21]
- Ces trois puits sont situés dans la même zone.
- Puits La Chapelle : 1778-1785
- Puits Long Farva : 1730-1735
- Puits Mon Désir : 1760-1763
- [BRGM 66]
- Creusée jusque 64 mètres de profondeur.
- Puits Moulin : 1716-1717 : échec
- Puits Outre Wez
- [BRGM 67]
- Le puits est ouvert le 1er juillet 1817, de forme octogonale, inscrit dans un cercle de 2,40 m. Il est creusé jusqu'à 226 m et l'extraction démarre vers 1823. Elle cesse en 1867, puis sert d'aérage pour Bonne Part. Remblayé et serrementé en 1883, ce puits est rouvert pour assurer le retour d'air pour Vieux-Condé N°1 ; il est définitivement remblayé en 1916.
- Puits Patûre N° 1
- Puits Patûre n° 2
- [BRGM 69]
- 1753-1780 , Profondeur 80 mètres.
- Puits Petites Fosses : 1730-1735
- [BRGM 70]
- Première machine à vapeur.
- Puits Pied : 1791-1791
- Puits Pierronne : 1766-1784
- Puits Point du Jour : 1716-1717 , échec
- Puits Ponchelet : 1716-1717 , échec
- Puits Quatre Pagnons : 1786-1787
- Puits Rameaux N° 1 : 1786-1826
- Puits Rameaux N° 2 : 1786-1843
- Puits Rougette : 1746-1746, abandonnée à 6 toises
- Puits Routard Épuisement
- Puits Routard Extraction
- [BRGM 75]
- 1723-1736 , serrement en 1817.
- Puits Saint Germain n° 1
- Puits Saint Germain n° 2
- [BRGM 77]
- 1756-1784 , profondeur 125 mètres pour le second puits
- Puits Saint Jacques : 1801-1822
- Puits Saint Jean : 1774-1784
- [BRGM 79]
- Le puits était profond de 64 mètres.
- Puits Saint Joseph : 1783-1787
- Puits Saint Lambert Épuisement ?
- Puits Saint Lambert Extraction : 1754-1762
- [BRGM 82]
- Profondeur de 86 m pour le puits d' extraction.
- Puits Saint Laurent : 1771-1772 , arrêt à 18 mètres
- Puits Saint Louis : 1773-1784
- [BRGM 83]
- un puits subsistera jusqu'en 1804.
- Puits Saint Mathias : 1752-1759 , Profondeur 93 mètres
- Puits Saint Mathieu : 1777-1804
- Puits Saint Nicolas Épuisement
- Puits Saint Nicolas Extraction : 1740-1753
- [BRGM 86]
- Profondeur de 71 mètres pour le puits d'extraction.
- Puits Saint Pierre : 1732-1742
- [BRGM 87]
- Puits profond de 64 mètres.
- Puits Saint Rémi : 1805-1823
- [BRGM 88]
- Ouverte le 1er Octobre 1805 jusqu'à la profondeur de 181 m. La fosse ne fut pas très productive. Elle avait un puits carré de 1,94 m de côté. Le puits est serrementé en mai 1823, rouvert en 1855 pour l'aérage des travaux de Bonne Part, serrementé à nouveau en novembre 1883.
- Puits Sainte Anne Extraction n° 1
- Puits Sainte Anne Épuisement n° 2
- [BRGM 90]
- 1753-1780 , Profondeur 40 toises.
- Puits Sarteau n° 1 : 1822-1867.
- Puits Sarteau n° 2 : 1823-1860.
- Le gisement sur lequel se trouve la fosse du Sarteau fut le premier exploité dans le Bassin du Nord-Pas-de-Calais en 1720. Le chevalement du puits Nord en maçonnerie de brique, en forme de tour carrée ressemblant à un donjon médiéval, a été édifié entre 1823 et 1855. Le puits a été fermé en 1860. Le chevalement fut transformé au cours de la première guerre mondiale, aménagé en blockhaus entièrement bétonné en 1938 et accompagné d’une casemate construite au Nord ; C’est un des seuls témoins en France des techniques d’exploitation du charbon au milieu du XIXe siècle.
- En réhabilitation depuis de nombreuses années,qui s'est terminée en 2007, elle offre maintenant à tous ceux qui veulent bien faire un petit détour, un visage tout neuf et resplendissant dans un écrin de verdure. Située à quelques centaines de mètres du centre de la commune de Vieux-Condé, mais sur le territoire de Fresnes-sur-Escaut.
- Puits Toussaint Carlier : 1730-1739
- Puits Vivier : 1796-1830
Haveluy
- Puits Haveluy 1
- 1866 - 1954
- Puits Haveluy 2
- [BRGM 93]
- 1866 - 1954
Les deux puits de la fosse Haveluy sont foncés en 1866. On rencontre le terrain houiller à 74 mètres de profondeur et l'exploitation commence en 1868. Détruite durant la guerre 1914-1918, la fosse est reconstruite. Elle cesse d'extraire en août 1936 après avoir produit 7 209 600 tonnes. Le n° 1 a été creusé à 608 mètres de profondeur et le n° 2 à 543 mètres. Les puits ont été remblayés en 1954 et les chevalements détruits en 1974.
Hergnies
- Puits Amaury : 1834-1949 .
- La fosse Amaury fut ouverte le 5 mai 1834, elle prit le nom du baron Amaury de la Grange, parent de Pierre Taffin créateur de la première compagnie des mines avec Jacques Desandrouin.
- La houille exploitable fut trouvée à partir de 61 mètres de profondeur (veine " 9 paumes et 5 paumes du midi "). La veine " Masse ", la plus profonde fut atteinte à 232 mètres.
- Ce puits de 2,60 mètres de diamètre s'enlisa dès le départ dans une série de difficultés dues à des " problèmes d'eau (noyage des travaux, arrêt du transport sur l'Escaut dû à la construction de l'écluse d'Hergnies et inondations …) .
- L'exploitation, difficile, peu rentable et donnant un produit friable peu apprécié de la clientèle, fut entrecoupée de 1843 à 1896 de longues périodes de suspension d'activité pour travaux de remise en état ou de chômage complet.
- L'extraction du charbon reprit péniblement en septembre 1896 pour se stabiliser entre 200 et 350 tonneaux par jour jusqu'en octobre 1912 date de la fermeture complète d'Amaury dont les exploitations devinrent partie intégrante de la fosse Vieux-Condé.
- Utilisée ensuite comme puits d'aération, Amaury ne fut remblayé qu'en 1949. Pour éviter que les eaux ne s'introduisent dans le puits celui-ci fut surmonté d'une tour en béton.
- Aujourd'hui c'est une simple dalle de béton qui recouvre cette entrée.
- Première fosse d'Hergnies : de mars à décembre 1791
- Deuxième fosse d'Hergnies : 1806-1853 Elle fut creusée jusqu'à 161 mètres de profondeur.
- Puits Laurent : Du nom de J.P Laurent, d'abord éclusier à Bouchain qui devint "sans l'aide de personne", le plus célèbre ingénieur de son siècle et l'un des administrateurs de la Compagnie des Mines d'Anzin . 1838-1884 : Fut creusée jusque 170 mètres de profondeur.
- Puits Sophie 1835-1867. Fut creusée jusque 148 mètres de profondeur. Une partie de la fosse, qui avait été transformée en maison d'habitation, existe toujours. Le propriétaire actuel est monsieur Joel Pascuzzo. Le site accueille actuellement une association qui a pour but la prise de conscience d'un site naturel et historique et propose des propose des activités équestres et pédestres familiales.
- Puits Saint Grégoire : ouvert sur la commune d'Hergnies en 1805, il fut abandonné la même année à 14 mètres de profondeur
Hérin
- Puits Hérin 1 , 1854 - 1955
- Puits Hérin 2 , 1854 - 1955
- Puits Hérin 3 , 1890 - 1955
Les puits n° 1 et n° 2 de la fosse Hérin sont foncés en 1854. On rencontre le houiller à 85 mètres de profondeur et on commence à extraire en 1857. En 1890, un troisième puits est creusé. Détruites pendant la guerre 1914-1918, les installations de surface sont reconstruites vers 1920. La fosse cesse son extraction le 31 juillet 1936 après avoir produit 8 048 800 tonnes. Le n° 1 avait 382 mètres de profondeur, le n° 2, 609 m et le n° 3, le dernier à avoir été maintenu en activité, 734 mètres. Ils ont été remblayés en 1955.
Hornaing
- Puits Heurteau 1
- [BRGM 99]
- 1927 - 1966 : Profondeur 313 mètres, remblayé et installations détruites en 1966.
- Puits Heurteau 2
- [BRGM 100]
- 1927 - 1979 : Profondeur 472 mètres, remblayé et installations détruites en 1976, démolition du chevalet le 19 septembre 1978.
- La fosse comprend deux puits foncés en 1927, à l'extrême Nord du gisement des Mines d'Anzin (au Nord-Est de la Centrale d' Hornaing). Elle ne produira jamais de charbon, ne servant qu'à l'aérage et au service pour la fosse Agache de Fenain par laquelle la production est remontée.
La Sentinelle
- Puits Bon Air
- Puits Davy : 1843-1942
- [BRGM 102]
- En Hommage à l'inventeur de la lampe de sureté, la fosse Davy est ouverte en 1843 dans une partie jusqu'alors inexplorée du gisement d'Anzin à 1060 mètres au sud ouest de la fosse Réussite. Ayant atteint la profondeur de 278 mètres, l'extraction cesse en 1883. Production totale : 1 383 000 tonnes. Son gisement est repris par Dutemple et Hérin. Approfondie par la suite jusqu'à 387 mètres et remblayée en 1942.
- Puits Demézières
- [BRGM 103]
- Le puits a atteint la profondeur de 203 mètres.
- Puits Ernest
- [BRGM 104]
- Puits profond de 387 mètres.
- Puits Pauline
- [BRGM 105]
- Puits profond de 208 mètres.
- Puits La Sentinelle
- Puits Vedette
- [BRGM 106]
- Puits profond de 196 mètres.
Marchiennes
- Puits Marchiennes 2 : 1838 - 1850
- [BRGM 107]
- Le puits est situé au milieu du rond-point au fond de la zone industrielle de la Tréfilerie.
Odomez
D' autres puits existent près du centre du village d' Odomez mais sont sur le territoire de Bruille-Saint-Amand.
- Puits Peau de Loup n° 1
- 1723 - 1732
- Ce puits est situé à 250 mètres à l'Ouest des fosses Jeanne Colard de Fresnes-sur-Escaut mais sur le territoire d' Odomez.
- [BRGM 108]
- Puits Peau de Loup n° 2
- Il s' agit du puits d' aérage, localisé juste à côté du premier puits.
Petite-Forêt
- Puits Sarts
Onnaing
- Puits Cuvinot 1
- [BRGM 109]
- 1893-1968
- Puits Cuvinot 2
- [BRGM 110]
- 1893-1968
- Foncée en juillet 1893, entre la frontière belge à l'Est et la fosse Thiers à l'Ouest, le creusement des puits s'effectue par congélation. Le 27 août 1894, un violent orage éclate, noyant les deux puits en cours : les ouvriers sont remontés à la hate. L'extraction commence en mars 1897 : la fosse possède une particularité unique de posséder toute la gamme des charbons connus dans le Nord-Pas-de-Calais, allant des maigres aux gras. Les installations sont reconstruites après la guerre et les puits approfondis jusqu'à 480 mètres. La fosse cesse d'extraire le 29 décembre 1967, après avoir remonté 13 212 000 tonnes depuis l'origine. Le puits n° 1, profond de 491 mètres, et le n° 2 profond de 484 mètres, sont remblayés en 1968 et les installations de surface aussitôt démantelées.
Raismes
- Puits Sabatier 1
- [BRGM 111]
- 1910-1980
- Puits Sabatier 2
- [BRGM 112]
- 1910-1980
- Le Puits n° 1 est foncé le 15 juillet 1910 au diamètre de 5 mètres, le n° 2 le 12 juillet au diamètre de 3,65 m. Le début de l'extraction d'un riche gisement de charbons anthraciteux commence en 1913. La guerre de 1914 interrompt tous les travaux. L'extraction reprend le 6 octobre 1920 et atteint 132 975 tonnes en 1923 puis 283 763 tonnes en 1926. La production est cependant fortement perturbée par d'importantes venues d'eau. Celle du 25 mai 1925 arrête l'exploitation d'une bonne partie des chantiers. Le maximum de production est atteint en 1939 avec 409 358 tonnes.
- La fosse Sabatier ferme en mai 1980 après avoir extrait 21 920 000 tonnes.
- Aux côtés de cette fosse dont seul subsite le chevalement du puits n° 2 (datant de 1951 et provenant de la Fosse de la Clarence à Divion, dans le Pas-de-Calais) se trouve le plus haut terril actuellement conservé dans la région de Valenciennes : le terril Sabatier, haut de 90m.
- Le puits n° 1 profond de 744 mètres, et le n° 2, de 585 mètres, sont remblayés en 1985. Le chevalet du n° 1 est abattu le 8 juillet 1986.
- Cette fosse a servi de décor au téléfilm adaptant le roman "Sans Famille" d'Hector Malot en 1981.
- Puits La Grange 1 : 1886 - 1974
- Puits La Grange 2 : 1895 - 1974
Du nom du Baron de la Grange, administrateur des Mines d'Anzin, le puits N° 1 est foncé en juillet 1886 sur un gisement de charbon maigre compris entre les fosses Bonne Part et Thiers. L'extraction commence en 1888, ralentie par un aérage insuffisant. Le puits N° 2 est creusé en 1895 jusqu'à 325 mètres. La production peut alors se développer. Des deux chevalets détruits pendant la guerre 1914-1918, seul celui du n° 2 pourra être réparé. Un nouveau sera monté sur le puits n° 1. La fosse cesse d'extraire en janvier 1974, après sa concentration sur Sabatier. Elle sert alors pour le service jusqu'au 13 septembre 1974. Sa production totale est de 24 757 000 tonnes. Le puits n° 1, profond de 505 mètres, et celui du n° 2 de 506 mètres sont remblayés en 1975. Le chevalet du n° 2 est abattu le 18 juillet 1977, celui du n° 1 tombe le 15 septembre 1977.
Somain
Il existait d'autres fosses sur le territoire de Somain, celles-ci faisaient partie de la Compagnie des mines d'Aniche et étaient nommées La Renaissance, Saint Louis et De Sessevalle n° 1 et 2.
- Puits Casimir Périer : 1856 - 1969
- [BRGM 115]
- Le puits profond de 848 m est foncée en 1856 sur la commune de Somain, près des limites d'Abscon et Fenain. C' est la fosse la plus occidentale de la compagnie. Elle rencontre le terrain houiller à 114 mètres et commence à extraire en 1856. Mise en communication avec la fosse St Mark, la fosse cesse d'extraire en novembre 1935 et sert alors de puits de service (aérage et circulation du personnel) pour Saint Mark à Escaudain. La production totale de cette fosse est de 7 836 000 tonnes de charbon gras et demi-gras. L'exploitation cesse en 1968, date à laquelle ferme la fosse Saint Mark.
- Le puits est remblayé en 1969 et le chevalet abattu. Des bâtiments subsistent encore et servent actuellement à une scierie. Le puits a été nommé en hommage de Casimir Pierre Perier. À quelques mètres de profondeur subsiste la mine-image bien que l' accès soit condamné. Cette fosse possédait deux terrils vendus en 1992 par la ville de Somain pour 36 millions de francs afin de pouvoir réaliser la rocade.
Saint-Saulve
- Puits Thiers 1
- Puits Thiers 2
- [BRGM 117]
- 1856-1968
- Du nom du Président du Conseil d'administration de l'époque, elle est foncée en 1856 sur un gisement de charbon gras, à proximité de l'Escaut. Ses 2 puits rencontrent le terrain houiller à la profondeur de 139 m. Des bowettes creusées au Nord et au Sud rencontrent de très nombreuses veines de charbon dont beaucoup ne sont pas exploitables. La fosse commence à produire en 1860. Les installations sont détruites pendant la guerre 14-18, reconstruites en 1919, et la fosse sera dotée d'une centrale et d'une cokerie.
- À la Nationalisation, c'est la plus puissante centrale du Groupe de Valenciennes avec deux groupes de 15 000 KW et deux autres de 10 000 KW, soit une puissance totale de 50 000 KW. En 1949 est mis en service un groupe de 40 000 KW et un second de même puissance en 1951, portant la puissance totale à 130 000 KW, ce qui en fait la plus puissante centrale du Bassin à cette époque. Elle cesse son activité en 1981.
- La fosse Thiers cesse l'extraction en 1955, après avoir remonté 14 540 000 tonnes : elle assure alors, avec le seul puits n°2, le service du matériel et du personnel ainsi que l'aérage pour la fosse Cuvinot jusqu'en 1967. Le puits n° 1, profond de 608 m et le n° 2, de 607 m, sont remblayés en 1968 et les installations du jour démantelées.
Valenciennes
En 1825, le hameau de l'Écorchoir, nommé désormais Faubourg de Lille, qui appartenait à Anzin fut rattaché à Valenciennes. C' est ce qui explique le fait que certaine fosses mentionnées à Anzin sont désormais sur le territoire de Valenciennes.
- Puits Beaujardin Épuisement
- Puits Beaujardin Extraction
- [BRGM 118]
- 1763-1839[20]
- Cette fosse se trouvait autrefois sur le territoire d'Anzin.
- Puits de la Citadelle
- [BRGM 119]
- Le puits a été ouvert en 1731.
- Puits Poirier
- [BRGM 120]
- Le puits a été creusé en 1773.
- Puits Dubois ou Puits du Bois
- [BRGM 121]
- Le puits ouvert en 1752 est profond de 110 mètres.
- Puits Dutemple 1 : 1764-1911
- Puits Dutemple 2 : 1764-1940
- [BRGM 123]
- Foncés en 1764, les deux puits de Dutemple rencontrent le terrain houiller à 79 m. On rencontre pour la première fois ce que l'on appellera plus tard le Torrent d'Anzin. Les difficultés sont telles que le fonçage faillit être abandonné. Sa poursuite ne reprend qu'en 1826. La Fosse Dutemple allait commencer une longue carrière qui cessera le 18 mai 1940. :Le puits n°1 (Nord) atteint 314 mètres et fut fermé en 1911. Le n°2 (Sud) atteint 930 m et l'extraction cessera le 18 mai 1940. C'est la troisième fosse, en importance, de l'établissement d'Anzin avec une production totale de 6 900 000 tonnes de charbon gras et demi gras. Le puits N°2 a été remblayé en 1949 . Il s'agit du dernier chevalement en béton des Mines d'Anzin encore visible en 1992 , il existe toujours. Il a été construit en 1920, au dessus des deux puits, mais n' a servi qu' au n° 2 car le premier puits a été remblayé en 1911.
- Puits Grosse Fosse
- [BRGM 124]
- Elle est située à 100 mètres à l'est du puits Petite Machine à feu. Le puits a atteint 464 mètres. Ce puits a été creusé en 1765.
- Puits Henri n° 1
- Puits Henri n° 2
- [BRGM 125]
- Le puits ouvert en 1773 était profond de 218 mètres.
- Puits Lomprez Épuisement
- Puits Lomprez Extraction
- [BRGM 126]
- Le puits profond de 263 mètres a été ouvrt en 1764.
- Puits Mambour
- [BRGM 127]
- Le puits ouvert en 1771 était profond de 186 mètres.
- Puits Le Marais
- 1782-1834[20]
- Puits Mitant
- Il ne faut pas confondre ce puits avec celui du même nom sur le territoire d'Anzin.
- Puits Mouton Noir Midi
- Puits Mouton Noir Nord
- 1761-1807[20]
- Puits Petite Machine à feu
- [BRGM 128]
- La profondeur du puits était de 70 mètres.
- Puits Régie
- [BRGM 129]
- Le puits est situé sur le territoire de Saint Waast.
- 1824-1858
- Après le succès de Dutemple pour la traversée du Torrent d'Anzin, La Compagnie décide le fonçage de la fosse Régie par le même procédé. Située à 350 m au sud de Dutemple, la fosse est ouverte en 1824 et creusée jusque 307 m. Elle a produit 413 000 tonnes de charbon. Après sa fermeture, le gisement sera repris par Dutemple et Réussite.
- Fosse Réussite
- [BRGM 130]
- Le puits est situé sur le territoire de Saint Waast.
- 1824-1893
- Le puits atteint le houiller à 76 m de profondeur. La fosse concentre rapidement les productions des fosses Régie, Ernest et Tinchon. Elle fut creusée jusque 520 mètres et a produit 3 578 000 tonnes de charbon gras et demi gras.
- Puits Riviérette 1 [20]
- [BRGM 131]
- 1737-1782
- Puits Riviérette 2
- 1737-1788
- Ces puits sont situés à Valenciennes dans la rue Duponchel. Cette rue dépendait autrefois d'Anzin.
- Puits Saint Charles
- Puits Saint Christophe
- [BRGM 132]
- Le puits est situé dans le périmètre de la clinique Tessier, au Nord , à proximité de l'Avenue Désandrouin. Le puits, ouvert en 1761,était profond de 184 mètres.
- Puits Saint Joseph
- [BRGM 133]
- Le puits est situé à moins de 100 mètres à l' Est de l' Hôpital.
- Puits Saint Joseph Sud
- Puits Saint Pierre
- [BRGM 134]
- Le puits creusé en 1777 a atteint la profondeur de 396 mètres.
- Puits Tinchon Nord
- Puits Tinchon Sud
- Le puits principal descendait à 540 mètres de profondeur. Il fut ouvert en 1755.
Vieux-Condé
Vingt-sept puits sont dénombrables sur le territoire de Vieux-Condé.
- Puits Huvelle Extraction
- Puits Huvelle Épuisement
- 1747-1756
- Cette fosse porte le nom du mayeur de l'époque. Les deux puits de cette fosse, ouverte en 1747, furent creusés jusque 40 toises (environ 78 mètres) de profondeur. À ce niveau, on fit une galerie au nord qui recoupa une veine de 10 paumes presque plate, bien régulière au levant et au couchant, puis une autre de six paumes, endroit qui n'a jamais été réglée. Ces deux veines furent exploitées jusqu'en 1756, date à laquelle il fallut abandonner cette fosse par suite d'une venue d'eau qu'on n'a pu, là encore, maîtriser. Le passage de la zone calcaire ou sablonneuse dans laquelle les nappes d'eau sont concentrées est toujours scabreux. De nombreux puits ont été submergés malgré l'intervention de nombreuses batteries de pompes à bras, seul moyen disponible à cette époque.
- Puits Balive
- 1749-1751
- [BRGM 137]
- Ouverte en 1749, elle fut abandonnée dans le houiller à 52 mètres de profondeur. Ce puits ne fut comblé qu'après l'ouverture de la fosse des Trois-Arbres et que le niveau de ce puits ait atteint 102 mètres de profondeur. Cette fosse, située près de la fosse Huvelle, qui exploitait en 1749 à 78 mètres, ne fut pas abandonnée sans raison. Le même mystère s'observe quant à l'explication de sa fermeture.
- Puits de l'Écarlate
- 1753 - 1753
- [BRGM 138]
- Du nom du lieu où cette avaleresse fut tentée, la fosse de l'Écarlate fut un échec. Situé trop au Nord, cet essai d'extension du champ d'exploitation fut rapidement abandonné à dix toises seulement de profondeur à cause de la trop grande abondance des eaux dans le prolongement de l'importante nappe aquifère de "La Solitude". Ouvert en 1753, ce puits était situé à 679 toises de la Fosse Saint Thomas.
- Puits Saint Thomas : 1754-1811
- [BRGM 139]
- Ouverte en 1754, le puits unique fut creusé jusqu'à une profondeur de 62 toises (environ 112 mètres). Il recoupa cinq veines dénommées Quatorze Paumes, Pascal, Six Paumes, Élisabeth et Saint Pierre que l'on exploita jusqu'au tourtiat. Une bowette montante, effectuée au toit de Quatorze Paumes en 1805, permit ensuite de déhouiller la veine Masse ainsi que la veine Six Paumes, puis ensuite Douze Paumes et A. Filons, veines dans lesquelles Saint Thomas exploitait encore quatre tailles à la fin de l'année 1810. Mais le cuvelage de 112 mètres de profondeur étant en fort mauvais état, un procès-verbal, portant une dizaine de signatures et rédigé à la suite d'une visite des lieux le 22 décembre 1810, demandait avec insistance la fermeture de ce puits. Les conclusions de ce rapport furent adoptées et le puits fut comblé jusque 73 mètres. Toutefois, cette fosse ne fut abandonnée et serrementée qu'en octobre 1811.
- Fosse Mon Désir : Ouverte en 1774 ; située à l'emplacement actuel de l'école Marcel Caby, rue Victor Hugo.
- Puits Mon Désir Nord
- [BRGM 140]
- Équipé uniquement d'un "manège à chevaux" qui permettait la mise en service de cuffats (grandes cuves en bois cerclées, de 100 litres, remontées par des grosses cordes à l'aide d'un baritel), puis d'une machine à molettes, ce puits fût remblayé et serrementé le 30 août 1823. Il s' agissait du puits principal.
-
- Puits Mon Désir Sud
- [BRGM 141]
- Équipé en 1807 d'une machine à molettes. Comblé depuis mai 1811 jusqu'à 40 m de profondeur, ce puits servait depuis cette époque à la circulation du personnel et à l'aérage des travaux des puits de Mon Désir, Vieille Machine et Trois Arbres. Serrementé et comblé sur la surface le 22 juillet 1861, il s' agissait du puits secondaire.
- Puits Gaspart
- Ouvert en 1741.
- [BRGM 142]
- Creusé avec succès jusqu'à 80 mètres environ, ce puits rencontre une veine de charbon de 70 centimètres d'épaisseur et deux autres veines de 40 et 60 centimètres qui furent exploitées. La date de fermeture n'est pas connue avec certitude mais se situe probablement en 1746.
- Puits Moitié ou Du Mitant ou Du Milieu
- 1746 - 1748
- [BRGM 143]
- Cette appellation vient du fait que ce puits fut placé "au centre de gravité du panneau à déhouiller".
- Ouverte en 1746. Ce puits fit à 78 mètres de profondeur, deux galeries qui recoupèrent deux belles veines de charbon maigre (anthracite) de dix paumes d'épaisseur (un mètre environ), et l'autre de quatorze paumes, dénommée la veine "de l'Escaille" (1,40 mètres environ).
- Ces deux belles veines furent exploitées au levant et au couchant, mais en remontant jusqu'au "tourtia", l'exploitation provoqua une venue importante d'eau dont les moyens de cette époque ne purent venir à bout. Le chantier fut noyé et la fosse abandonnée en 1748. Le puits était profond de 70 mètres.
- Puits l'Avocat :
- [BRGM 144]
- Ouvert en 1787, le puits fut abandonné sans serrement en 1789, il était profond de 100 mètres.
- Puits du Gros Caillou : 1752-1787
- [BRGM 145]
- Il porte le nom du lieu-dit, qui lui même provient de l'emplacement d'une ancienne borne délimitant les terres relevant de l'Abbaye de Saint-Amand et du comté du Hainaut.
- La fosse ne possédait qu'un seul puits foncé jusqu'à 190 mètres environ. Elle exploita six belles veines de bonnes dimensions : Neuf Paumes, Escaille, Huit Paumes, Douze Paumes, A.Filons et Cinq Paumes.
- Après 35 années d'exploitation, elle fut délaissée au profit de la fosse Saint-Roch. Quatre ans après sa mise en service, un terrible accident se produisit à la fosse du Gros Caillou qui fit onze morts sur les 31 ouvriers occupés dans le chantier, cet accident a vraisemblablement été causé par un coup de grisou ou de poussières.
- Puits Marie-Louise
- 1810-1835
- [BRGM 146]
- Le puits fut creusée jusqu'à 248 mètres de profondeur. Les veines Neuf Paumes, Cinq Paumes, A.Filons, Masse, Élisabeth et Six Paumes furent exploitées.
- Puits Menu-Bois
- [BRGM 147]
- Cette avaleresse fut ouverte au nord de la fosse L'Écarlate en 1779. Elle fut abandonnée à trente mètres de profondeur suite à une brusque montée des eaux.
- Puits Pied
- 1761-1809
- [BRGM 148]
- Cette fosse qui ne comportait qu'un seul puits était située entre les fosses de Vieille-Machine et des Trois-Arbres à une centaine de mètres de la première et à quarante mètres de la seconde, cette situation devait assez tôt entraîner l'abandon de l'un ou l'autre de ces puits. Celui de la fosse du Pied, en très mauvais état, fut le premier fermé.
- Puits Saint Jean
- 1788-1854
- [BRGM 149]
- Cette fosse fut creusée jusqu'à 249 mètres de profondeur.
- Puits Saint Léonard
- 1785-1787, le puits fut rouvert entre 1865 et 1897 sous le nom de Fosse Léonard.
- [BRGM 150]
- Ouvert le 10 mai 1785, le puits avait pour objectif exclusif la reconnaissance de la veine Neuf Paumes, véritable "vache à lait" de l'établissement de Vieux-Condé. Cette veine fut effectivement rencontrée à 34 mètres de profondeur. On y fit un "chassage au couchant qui s'arrêta sur un cran à 223 mètres de distance" . La reconnaissance principale, celle du Levant, qui s'enfonçait sous les terres du Duc de Croy, fut poussée jusqu'à 55 mètres par une seule taille qui fut abandonnée en belle veine.
- S'étant ainsi assuré de la rentabilité de la veine Neuf Paumes, on approfondit le puits jusqu'à la veine suivante, Escaille, qui fut rencontrée à 74 mètres de profondeur. Cette veine magnifique avait 1,30 mètres d'épaisseur.
- La reconnaissance étant jugée suffisante, la fosse fut abandonnée, décuvelée et même comblée. Cette date d'abandon se situerait vers le 22 septembre 1787.
- Le puits Léonard est ouvert le 22 novembre 1865, dans le puits de la Fosse Saint Léonard, sous son nom laïcisé qu'il conservera jusqu'à sa fermeture définitive. La fosse fut exploitée jusqu'au 18 mai 1897, mais à partir de 1876, son histoire se confond avec celle de la fosse de Vieux-Condé n° 1. Le puits fut définitivement remblayé et serrementé au mois d'août 1897.
- Puits Sainte Barbe : 1804-1835
- [BRGM 151]
- L' appellation a été donnée en l'honneur de la patronne des "carbonniers". Elle exploite les veines de Masse, A.Filons et Douze Paumes à 76 mètres de profondeur. Pour se rendre à leur travail, les ouvriers descendaient par le "goyot" de la fosse Mon Désir dont les travaux communiquaient avec ceux de Sainte-Barbe. Par la suite un goyot sera établi dans ce puits et, à son tour, il servira au passage des ouvriers de la fosse Marie-Louise.
- Un goyot est une cloison entre les parois du puits d'extraction et les échelles pour la montée et la descente des ouvriers.
- Puits Saint Roch : 1764-1811
- [BRGM 152]
- Son nom vient du fait que son ouverture eut lieu le jour de la fête de ce Saint.
- Son unique puits n'atteignit que 178 mètres de profondeur. En 1805, l'incendie de l'accrochage à 53 mètres, qui fit onze victimes eut pour conséquence la fermeture de cet étage. En 1806, la fosse fut mise en chômage et ne servit plus qu'à l'aérage jusqu'à son remblayage en octobre 1811, en même temps que celui de la fosse Saint-Thomas.
- Puits Saint Stanislas
- [BRGM 153]
- Ouvert le 15 mars 1784, en souffrance en 1787 et abandonné sans serrement en 1789 à cause de ses charbons tendres et sulfureux, ce puits n' avait atteint que 54 mètres de profondeur.
- Puits des Trois Arbres Épuisement : 1750-1848, creusée jusqu'à 254 mètres de profondeur.
- Puits des Trois Arbres Extraction : 1750-1860, creusée jusqu'à 247 mètres de profondeur.
- [BRGM 155]
- Cette fosse, située à l'emplacement actuel de l'école Marcel Caby de la rue Victor-Hugo doit son nom à une particularité locale. Dans cette contrée désertique, sablonneuse et couverte de joncs, trois arbres débiles émergeaient en ce lieu. Elle exploita les veines Neuf Paumes, A.Filons et Elisabeth.
- Puits Trou Martin ou Saint Martin
- 1803-1969.
- [BRGM 156]
- Origine du nom : Cette fosse, dont la conception est antérieure à la Révolution, avait reçu le nom du patron de la paroisse, qui fut laïcisé en prenant l’appellation de son implantation : Trou-Martin.
- Ce puits est donc le premier creusé après la Révolution, le 20 juillet 1803. Il restera ouvert 166 ans. Dès le début ce puits est en chômage pendant plus d’un an. Lorsque l’extraction redémarre, elle s’effectue au niveau de 89 toises (158 mètres) de profondeur dans des veines que nous retrouvons dans tout le secteur : Huit Paumes, Neuf Paumes et Escaille.
- L’année suivante, en 1804, on prépare l’approfondissement du puits en une passe de 88 mètres, ce qui est alors, pour l’époque une technique audacieuse sans précédent.
- En 1822, une nouvelle machine d’extraction du type Edward est installée. À l’étage 219 on développe un accrochage "moderne" qui donnera à lui seul autant de charbon que cette machine en pourra extraire. Mais extraire le charbon, n’était cependant pas toute la question. Il fallait aussi, et surtout, le vendre, chose particulièrement difficile à toutes les époques. Les produits de la fosse du Trou-Martin « s’exfoliaient » lorsqu’ils étaient exposés aux influences atmosphériques. À cause de cela, elle dût être mise en « veilleuse » pendant de plus ou moins longues périodes. Le travail n’étant pas régulièrement assuré le personnel émigre, ce qui n’est pas sans freiner l’essor de la production lorsque, en 1837, s’amorce la reprise.
- En 1839, un nouvel étage est ouvert à 280 mètres de profondeur. C’est vers 1842 que se situe la période la plus prospère de la fosse du Trou-Martin, car on était parvenu à réaliser un mélange très commercial, que le rivage de Vieux-Condé vendait très facilement en incorporant les produits de la fosse du Trou-Martin avec les charbon de la fosse Vieille machine, qui étaient d’une qualité exceptionnelle.
- En 1846, l’étage -303 mètres est ouvert et les veines Six Paumes et Masse sont exploitées.
- Mais cette fosse est très lourdement handicapée par le mode d’expédition des produits qui étaient encore acheminés par tombereau à deux roues vers le rivage de l’Escaut à Vieux-Condé, elle ne pouvait véritablement prendre son essor, et la Fosse "L’Avaleresse", dite aussi "Vieux Condé", qui venait d’entrer en activité directement en bordure de l’Escaut, était beaucoup mieux placée de ce point de vue. Aussi la fosse du Trou-Martin fut-elle mise en chômage en 1863.
- Tenue en réserve pendant de nombreuses années, elle retrouva un semblant d’activité pendant la période euphorique qui suivit la guerre de 1870. Le puits fut même approfondi de 40 mètres supplémentaires en janvier 1874 et amorcé à 345 mètres, mais cet étage ne fut jamais mis en exploitation. Devenu retour d’air de la fosse l’Avaleresse N° 1 en 1891, le puits fut encore approfondi à 407 mètres en 1911. Il resta donc au service de cette fosse et fut mis hors service le 9 septembre 1969 et comblé en novembre de la même année.
- Pour l’anecdote : dans les années précédant sa fermeture, on voyait passer très tôt le matin à vélo, sur la route qui mène de la fosse L’Avaleresse à la fosse du Trou-Martin, des ouvriers en bleu de travail et la lampe au chapeau. La fosse du Trou-Martin n’étant plus ou n’ayant jamais été dotée de bains-douches, le personnel occupé dans cette fosse devait se mettre en bleus de travail dans les bains-douches de la fosse L’Avaleresse et se rendre sur son lieu de travail à bicyclette. En remontant il faisait la manœuvre inverse et se douchait à la Fosse l’Avaleresse.
- Puits Vieille Machine 1 Extraction
- 1758-1916
- [BRGM 157]
- Puits Vieille Machine 2 Épuisement
- 1758-1823
- Cette fosse fut à l'origine désignée sous le nom de Machine à Feu, parce qu'on utilisait une machine à vapeur pour y extraire les eaux. A la constitution de la Compagnie des mines d'Anzin en 1757, les exploitations de la Compagnie Désandrouins et Cordier se réduisait à deux sièges d'extraction : Trois-Arbres et Gros Caillou. La fosse Saint Thomas n'était pas encore en service. La fosse de la Vieille-Machine, dont l'emplacement sur la place Vermesch est resté bien longtemps, fut la première fosse de la Compagnie d'Anzin. Deux puits furent ouverts en 1758. Un puits d'extraction, dont la section horizontale avait la forme d'un carré de 2,30 mètres de côté (2 mètres seulement dans le cuvelage) et un puits d'épuisement sur lequel on possède peu de renseignements. On sait seulement qu'il fut creusé jusqu'à 222 mètres. En juin 1807, ce dernier puits fut équipé d'une pompe à feu qui fonctionnait 22 heures par jour : cette pompe donnant 420 coups de piston à l'heure permettait d'exhaurer "22 000 pieds cubes" par jour. Cette installation ne devait pas être parfaite puisqu'en 1808, elle est démantelée pour être remplacée par celle de la fosse des Trois-Arbres qui, dès lors, assure seule l'exhaure de tout le secteur. Le puits d'épuisement de la Vieille-Machine est alors remblayé en partie. Sa fermeture définitive date de 1823, date à laquelle fut effectué le serrement. L'extraction par la fosse de la Vieille-Machine dura jusqu'au 30 avril 1861 date à laquelle le puits servit de retour d'air aux exploitations de la fosse Vieux-Condé n°1 jusqu'en 1909. Devenu inutile le puits de la Vieille-Machine fut serrementé et remblayé en 1916.
- Puits Neuve Machine : 1816-1916
- [BRGM 158]
- Ce puits, creusé tout à proximité du puits de Veille Machine, prit ce nom par opposition à ce dernier.
- Il fut creusé d'emblée jusque 368 mètres de profondeur. Le cuvelage avait la forme d'un octogone inscrit dans un cercle de 2,30 m de diamètre. Après quelques essais infructueux, l'installation fut mise en service en 1823. Clef de voûte de tout l'établissement de Vieux-Condé pour l'épuisement des eaux, elle comportait 6 étages dont l'un, celui de la base, était aspirant et refoulait sur 12 mètres seulement. Les cinq autres refoulaient chacun 70 mètres de hauteur. Jusqu'en 1857, le sort de cette installation fut surtout lié à celui de Vieille Machine, puis devint ensuite véritablement la centrale d'exhaure de Vieille Machine, Trou Martin et de quelques autres anciennes fosses.
- Elle fut démantelée en 1886, après la mise en service de la pompe souterraine de l'étage 407 de la fosse n° 1 de Vieux-Condé.
- Un ventilateur fut alors installé provisoirement sur le puits pendant la réfection de la fosse Vieille Machine. Mis en service le 6 janvier 1890, ce ventilateur assura l'aérage de la fosse N°1 de Vieux-Condé jusqu'au 30 avril suivant, date à laquelle le foyer de la fosse Vieille machine fut rallumé. Le puits de Neuve Machine fut ensuite tenu en réserve sans assurer un service régulier jusqu'au moment où le puits fut remblayé et serrementé au cours de l'année 1916. Il avait tout juste un siècle d'existence.
- Puits Vieux-Condé 1
- 1854 (Début de l'extraction en 1861) - 1982
- [BRGM 159]
- Puits Vieux-Condé 2
- 1907-1982
- [BRGM 160]
- Cette fosse nommée encore L'Avalleresse de Vieux-Condé, est toujours restée connue sous le nom de Fosse de l'Avalleresse. Elle était située à quelques centaines de mètres du centre-ville. Creusée à proximité de l’Escaut, la fosse l’Avalleresse fut dotée d’une gare d’eau destinée aux péniches et qui est encore visible actuellement.
- Un centre d’apprentissage et une mine image étaient également installés sur le carreau.
- Le puits n° 1 a été foncé en 1854 et a atteint le houiller à 27 m de profondeur, il commencera à extraire en 1861. Le puits n° 2 sera foncé à proximité du n° 1, à l'est de celui-ci en juin 1907 et assurera alors l'extraction pour le siège. Détruites en 1918, les installations seront reconstruites.
- Le n° 1 ne sera plus doté de chevalet, le n°2 sera récupéré et remonté après réparations. La fosse, rattachée à la fosse Ledoux de Condé-sur-l'Escaut, cessera d'extraire en juin 1972. Le personnel continuera à descendre par le puits n°2 et, en octobre 1972, des équipes de creusement entreprendront, à partir de l'étage -500, une bowette de liaison creusée conjointement à partir de Ledoux. La jonction sera effectuée le 26 juin 1974.
- La fosse cessera tout service en 1982. Le tonnage total extrait s'est élevé à 21 853 000 tonnes. Le puits n° 1, profond de 417 mètres, et le n° 2 de 511 mètres, seront remblayés en 1982. Le chevalet du n° 2 est abattu le 16 juin 1983. À ce jour, il ne subsiste plus que les bains douches qui avaient été reconstruits quelques années avant la fermeture et qui abritent actuellement un négociant en combustibles et appareils de chauffage. Une partie du carreau est occupée également par une entreprise de travaux publics.
Wallers
- Puits Arenberg 1 : 1902 - 1989. 606m de profondeur[22].
- Puits Arenberg 2 : 1902 (remanié en 1936 (chevalement et machine d'extraction)) - 1989. 416m de profondeur.
- Puits Arenberg 3 & 4 : 1954 - 1989. Ce chevalet haut d' une soixantaine de mètres possède deux puits. 698m pour les deux puits. Les 3 puits ont été remblayés en 1989.
- [BRGM 163]
- Baptisée du nom du Prince Auguste d'Arenberg, administrateur des Mines d'Anzin.
- Les puits N°1 et N°2 de la fosse Arenberg sont foncés en 1900 par la méthode de la Trousse Coupante. Le N°1, destiné à l'extraction, mesure 5 m de diamètre, Le N°2 assure l'aérage et mesure 3,65 m de diamètre. La fosse entre en extraction en juin 1903 et deviendra une des plus importantes de la Compagnie, produisant 218 915 tonnes en 1906, 302 000 tonnes en 1925 et 452 630 tonnes en 1930.
- En 1946, le puits N°1, dont les installations ont été modernisées en 1936, avec un chevalet à molettes superposées venu coiffer l'ancien et une machine d'extraction à poulie Koepe, assure l'extraction et le service. Le puits N°2 est affecté à l'aérage et au service. Dès la nationalisation, il est envisagé de faire de la fosse un puissant siège d'extraction et en 1954, il est procédé au creusement du puits N°3 de 6,50 m de diamètre équipé à double compartiment.Creusé jusqu'à l'étage -334, le puits est coiffé d'un chevalet portique à 4 molettes superposées identique à celui du 13 de Noeux et assure, à partir du 28 août 1961, l'extraction par 4 cages à 3 étages recevant des berlines de 3 000 litres. Chaque compartiment est appelé N°3 et N°4. Le puits N°1 arrête d'extraire et devient puits de service pour le personnel et le matériel, et le N°2 sert pour le remblayage par descente de schistes calibrés, par une tuyauterie installée dans le puits. Les puits N°1 et N°2 servent de retour d'air.
- Les intallations nouvelles sont complétées par un lavoir à grains moderne capable de produire 3 000 tonnes nettes par jour et qui entre en fonction en 1961 en même temps que le puits N°3.
- Le siège Arenberg assure à l'époque la plus forte production du groupe de Valenciennes avec 3 000 tonnes nettes par jour. En 1964, 1 787 personnes sont employées au fond et 215 au jour. En 1969, le puits N°1 est équipé d'un guidage par cable et reçoit des modifications pour permettre la circulation de berlines de 3 000 litres. Il assure alors les navettes entre les différents étages de -314 à-578.Il est utilisé comme bure, mais ne peut remonter le charbon jusqu'à la surface.
- Le 1er juillet 1973, la fosse est rattachée à l'Unité de production des Mines de Douai. En 1975, la crise de l'énergie et l'augmentation du prix du pétrole font réviser le Plan Charbonnier qui prévoyait l'arrêt du siège vers 1979-1980. Le puits N°3, accroché à l'étage -494 pour le compartiment N°3 et creusé au diamètre de 4,12 m jusqu'à l'étage -578, est agrandi en Octobre 1975 au diamètre de 6,50 m et approfondi jusqu'à -612. Dès le 27 Décembre 1977, les premières berlines remontent le charbon provenant d'un panneau de la veine Melchior, par le nouvel étage.
- Le 1er juillet, le lavoir est arrêté après avoir traité 20 millions de tonnes de charbon bruts provenant de la fosse Arenberg, mais également des fosses St Mark et Agache de 1968 à 1972.
- En 1982, il est décidé d'approfondir le puits N°3 à -670 afin d'extraire les 2 millions de tonnes de ressources de cet étage. Une bowette descendante pentée à 13% est creusée à partir de l'étage -578 jusqu'à -670 et le puits est approfondi de 90 m.
- Pour la première fois dans une mine francaise, le fonçage des bowettes est confié à un tunnelier qui arrive en pièces détachées dès le mois de septembre 1983. Cette machine du type T.B. 500, conçue par l'entreprise Bouygues, doit creuser 3 km de bowettes pour accéder au gisement et entre en service le 9 janvier 1984. Prévu pour creuser 10 m par jour, le tunnelier atteint 12 m dès le mois d'avril. Les compartiments 3 et 4 sont accrochés à l'étage -670 les 2 et 3 août 1986 et dès le mois de septembre une taille à scrapper-chaîne est mise en route dans la veine Robert 1er plat.
- Le vendredi 24 mars 1989, à 11 heures, les "dernières" berlines remontent au cours d'une cérémonie qui rassemble la presse et les élus régionaux. La dernière vraie remontée s'effectue à huit-clos, le vendredi 31 mars, soit une semaine plus tard.
- Ainsi s'arrête le dernier puits du Valenciennois, qui a extraît 31 845 000 tonnes de charbon.
- Les quatre puits ont été remblayés en fin du 1er semestre 1989.
- Cette fosse est une des rares a être complètement intacte . Elle est ouverte à la visite . La dynamitière de la fosse se trouve à quelques mètres de profondeur . Apparemment , plus aucun accès ne subsiste .
- La fosse a servi de manière occasionnelle comme plateau de tournage, notamment pour les films : Germinal , la Compagnie des Glaces , L'Affaire Salengro ...
- Puits Lambrecht 1
- Puits Lambrecht 2
- 1879 - 1933. Arrêtée à l'extraction depuis 1933 après avoir produit 6 357 000 tonnes. Les puits ont été remblayés en 1955. Cette fosse possède deux petits terrils.
Wavrechain-sous-Denain
- Puits Blignières N° 1
- Puits Blignières N° 2
- [BRGM 165]
- 1893 - 1953. Puits remblayés en 1955. La fosse a produit 5 437 000 tonnes.
- Foncée entre les installations d'Hérin, l'Enclos et Renard. Les deux puits de Blignières sont entrepris en 1893 et traversent le fameux torrent d'Anzin. Les méthodes de fonçage s'étant améliorées depuis l'expérience de la fosse Dutemple en 1764, le passage du niveau s'effectue sans trop de difficultés. La fosse commence à produire en 1897. Cette fosse possède trois terrils.
Les terrils
Ces informations proviennent de la Maison du Terril à Rieulay. Lorsque les houillères furent nationalisées , un numéro fut attribué à chaque terril suivi du nom de la fosse ou du lieu-dit.
- 147 : Casimir Périer Ouest
- 148 : Casimir Périer Est
- 149 : St Mark Sud
- 149A : St Mark Nord
- 150 : Agache
- 151 : Centrale d' Hornaing
- 152 : Audiffret Nord
- 153 : Audiffret Sud
- 154 : Lambrecht Ouest
- 155 : Lambrecht Est
- 156 : Turenne
- 157 : Haveluy Nord
- 158 : Haveluy Sud
- 159 : Fosse d' Hérin
- ( )
- 160 : Aremberg
- 162 : Renard
- 163 : Enclos Nord
- 164 : Enclos Sud
- 165 : Blignières Ouest
- 166 : Blignières Est
- 166A : Blignières Nord
- 171 : Mare à Goriaux
- 174 : Sabatier Sud
- 175 : Sabatier Nord
- 175A : Sabatier Nord-Plat
- 176 : Lavoir Rousseau
- 177 : Lagrange Est
- 178 : Lagrange Ouest
- 179 : Fosse Thiers
- 182 : Bonnepart
- 186 : Fosse Réussite
- ( )
- 187 : Davy Sud
- ( )
- 187A : Davy Nord
- ( )
- 189 : Bleuze-Borne
- 189A : Bleuze-Borne
- 189B : Bleuze-Borne
- 190 : Pont de Sarteau
- 191 : Vieux-Condé
- 194 : Acacias
- 195 : Ledoux Nouvelle-Route
- 195A : Ledoux Moulineaux
- 196 : Ledoux Lavoir
- 201 : Cuvinot
Chemin de fer
Article détaillé : Ligne Somain - Péruwelz.La ligne du chemin de fer d' Anzin à Denain, Abscon, Somain construite par la Compagnie des mines d'Anzin est une des premiéres qu'ait possédée la France . La concession date du 24 octobre 1835 et les travaux furent commencés immédiatement. [23]
Notes et références
- ↑ Site Internet Cambacérès.fr, consulté en juin 2008
- ↑ a , b et c Selon le site Cambaceres.fr, idem
- ↑ Voire notamment l'historique sur le site CathoCambrai
- ↑ Émile Zola, Germinal, 2e partie, chapitre I
- ↑ Selon sa fiche aux Archives nationales [1]).
- ↑ a et b Note à un article de L'Echo de la fabrique, sur le site ENS-LSH, consulté en juin 2008 [2]
- ↑ Héritier d'une "grande partie des actions de la Compagnie d'Anzin et "se consacre enfin à la gestion des mines d’Anzin" après avoir été président de la République, selon sa fiche sur le site de l'Assemblée nationale, consulté en juin 2008 [3]
- ↑ Il est notamment cité comme actionnaire dans un article de NordMag
- ↑ Site consulté en juin 2008
- ↑ Sur le site militant "Notre Lutte", on peut lire en juin 2008 : "Au même moment, Thiers, gros actionnaire des Mines d'Anzin prenait à Versailles un arrêté pour obliger la marine à se fournir en briquettes à la Compagnie d'Anzin dont il fixait lui-même le tarif, sans adjudication." [4]
- ↑ Émile Zola, Germinal, 2e partie, chapitre I, http://un2sg4.unige.ch/athena/zola/zola_ge2.html
- ↑ Les trois âges de la mine Tome I, page 45
- ↑ Le peuple de la nuit, page 212
- ↑ Henri Mitterrand (professeur à la Columbia University), Zola à Anzin, inRevue Travailler, n°7/2002-1 [5]
- ↑ Article sur Basly, dans NordMag
- ↑ René Bleazen, Comment la graine de Germinal a été semée à Bénodet
- ↑ Historique repris sur le site CathoCambrai, consulté en juin 2008 http://www.cathocambrai.com/page-25079-compagnie-mines-abzin.html
- ↑ 230 puits comptés le 27 juillet 2009.
- ↑ Valenciennes - À travers cent rues, places et lieux dits, Jacques Tanche, Didier Casnault, Édition La Voix du Nord, 1999
- ↑ a , b , c , d , e , f , g , h , i , j et k Jean-Claude Mouys, Histoire d'Anzin, 1984, Page 103
- ↑ D' après le BRGM page 19.
- ↑ Profondeur des puits de la Fosse Aremberg
- ↑ Page 391- Satistique archéologique du Département du Nord - seconde partie- 1867- Librairie Quarré et Leleu à Lille , A. Durand 7 rue Cujas à Paris - archive du Harvard Collége Library - numérisé par Google Books
Références aux fiches du BRGM
Les références comportant l' annotation BRGM sont des fiches du Bureau de recherches géologiques et minières. Elles donnent la position géographique du puits et bien souvent son année de fonçage et sa profondeur.
- ↑ BRGM - Puits La Pensée
- ↑ BRGM - Puits Bleuse Borne
- ↑ BRGM - Puits de la Barrière
- ↑ BRGM - Puits Des Gardins
- ↑ BRGM - Puits Du Mitant
- ↑ BRGM - Puits De Raismes
- ↑ BRGM - Puits du Pavé
- ↑ BRGM - Puits La Cave
- ↑ BRGM - Puits L'Écluse
- ↑ BRGM - Puits Le Comble
- ↑ BRGM - Puits Le Verger
- ↑ BRGM - Puits Pied
- ↑ BRGM - Puits Saint Jean
- ↑ BRGM - Puits Saint Louis
- ↑ BRGM - Puits Taffin
- ↑ BRGM - Puits Maison Blanche
- ↑ BRGM - Puits Macho
- ↑ BRGM - Puits Capote
- ↑ BRGM - Puits des Hayes
- ↑ BRGM - Puits Ledoux 1
- ↑ BRGM - Puits Ledoux 2
- ↑ BRGM - Puits Chabaud la Tour 1
- ↑ BRGM - Puits Chabaud la Tour 2
- ↑ BRGM - Puits Chabaud la Tour 3
- ↑ BRGM - Puits Hurbain
- ↑ BRGM - Puits Coq Hardi
- ↑ BRGM - Puits Bois du Roi
- ↑ BRGM - Puits Belle-Vue
- ↑ BRGM - Puits Casimir
- ↑ BRGM - Puits Chabaud la Tour
- ↑ BRGM - Puits Enclos 1
- ↑ BRGM - Puits Ernestine
- ↑ BRGM - Puits Jean Bart
- ↑ BRGM - Puits Joseph Périer
- ↑ BRGM - Puits Le Bret
- ↑ BRGM - Puits Mathilde
- ↑ BRGM - Puits Napoléon
- ↑ BRGM - Puits Renard 1
- ↑ BRGM - Puits Turenne
- ↑ BRGM - Puits Villars
- ↑ BRGM - Puits Audiffret Pasquier
- ↑ BRGM - Puits Élise
- ↑ BRGM - Puits Escaudain
- ↑ BRGM - Puits Jennings
- ↑ BRGM - Puits La Cuvette
- ↑ BRGM - Puits de Rœulx 1
- ↑ BRGM - Puits St Mark 1
- ↑ BRGM - Puits St Mark 2
- ↑ BRGM - Puits d'Estreux
- ↑ BRGM - Puits Agache 1
- ↑ BRGM - Puits Agache 2
- ↑ BRGM - Avaleresse des Prés
- ↑ BRGM - Avaleresse d'Odomez
- ↑ BRGM - Puits Bonne Part Extraction
- ↑ BRGM - Puits Brûlées Extraction
- ↑ BRGM - Puits Caulier
- ↑ BRGM - Puits Clausin
- ↑ BRGM - Puits Crève Cœur
- ↑ BRGM - Puits Du Bois
- ↑ BRGM - Puits Durfin
- ↑ BRGM - Puits du Grand Wez
- ↑ BRGM - Puits Jeanne Colard 1
- ↑ BRGM - Puits Jeanne Colard 2
- ↑ BRGM - Avaleresse de la Chapelle
- ↑ BRGM - Puits Long Farva
- ↑ BRGM - Puits Mon Désir
- ↑ BRGM - Puits Outre Wez
- ↑ BRGM - Puits Patûre n° 1
- ↑ BRGM - Puits Patûre n° 2
- ↑ BRGM - Puits Petites Fosses
- ↑ BRGM - Puits Pierronne
- ↑ BRGM - Puits Quatre Pagnons
- ↑ BRGM - Puits Rameaux
- ↑ BRGM - Puits Routard Épuisement
- ↑ BRGM - Puits Routard Extraction
- ↑ BRGM - Puits Saint Germain n° 1
- ↑ BRGM - Puits Saint Germain n° 2
- ↑ BRGM - Puits Saint Jacques
- ↑ BRGM - Puits Saint Jean
- ↑ BRGM - Puits Saint Joseph
- ↑ BRGM - Puits Saint Lambert Épuisement
- ↑ BRGM - Puits Saint Lambert Extraction
- ↑ BRGM - Puits Saint Louis
- ↑ BRGM - Puits Saint Mathias
- ↑ BRGM - Puits Saint Mathieu
- ↑ BRGM - Puits Saint Nicolas
- ↑ BRGM - Puits Saint Pierre
- ↑ BRGM - Puits Saint Rémi
- ↑ BRGM - Puits Saint Anne n° 1
- ↑ BRGM - Puits Saint Anne n° 2
- ↑ BRGM - Puits Sarteau 1 & 2
- ↑ BRGM - Puits Toussaint Carlier
- ↑ BRGM - Puits Haveluy 1 et Haveluy 2
- ↑ BRGM - Deuxième fosse d'Hergnies
- ↑ BRGM - Fosse Laurent
- ↑ BRGM - Puits Hérin 1
- ↑ BRGM - Puits Hérin 2
- ↑ BRGM - Puits Hérin 3
- ↑ BRGM - Puits Heurteau 1
- ↑ BRGM - Puits Heurteau 2
- ↑ BRGM - Puits Bon Air
- ↑ BRGM - Puits Davy
- ↑ BRGM - Puits Demézières
- ↑ BRGM - Puits Ernest
- ↑ BRGM - Puits Pauline
- ↑ BRGM - Puits Vedette
- ↑ BRGM - Puits Marchiennes 2
- ↑ BRGM - Puits Peau de Loup n° 1
- ↑ BRGM - Puits Cuvinot 1
- ↑ BRGM - Puits Cuvinot 2
- ↑ BRGM - Puits Sabatier 1
- ↑ BRGM - Puits Sabatier 2
- ↑ BRGM - Puits La Grange 1
- ↑ BRGM - Puits La Grange
- ↑ BRGM - Puits Casimir Périer
- ↑ BRGM - Puits Thiers 1
- ↑ BRGM - Puits Thiers 2
- ↑ BRGM - Puits Beaujardin
- ↑ BRGM - Puits de la Citadelle
- ↑ BRGM - Puits Poirier
- ↑ BRGM - Puits Dubois
- ↑ BRGM - Puits Dutemple 1
- ↑ BRGM - Puits Dutemple 2
- ↑ BRGM - Puits Grosse Fosse
- ↑ BRGM - Puits Henri
- ↑ BRGM - Puits Lomprez Extraction
- ↑ BRGM - Puits Mambour
- ↑ BRGM - Puits Petite Machine à feu
- ↑ BRGM - Puits Régie
- ↑ BRGM - Puits Réussite
- ↑ BRGM - Puits Riviérette
- ↑ BRGM - Puits Saint Christophe
- ↑ BRGM - Puits Saint Joseph
- ↑ BRGM - Puits Saint Pierre
- ↑ BRGM - Puits Tinchon
- ↑ BRGM - Puits Huvelle Extraction
- ↑ BRGM - Puits Balive
- ↑ BRGM - Puits de l'Écarlate
- ↑ BRGM - Puits Saint Thomas
- ↑ BRGM - Puits Mon Désir Nord
- ↑ BRGM - Puits Mon Désir Sud
- ↑ BRGM - Puits Gaspard
- ↑ BRGM - Puits Du Milieu
- ↑ BRGM - Fosse l'Avocat
- ↑ BRGM - Puits Gros Caillou
- ↑ BRGM - Puits Marie-Louise
- ↑ BRGM - Puits Menu-Bois
- ↑ BRGM - Puits Pied
- ↑ BRGM - Fosse Saint Jean
- ↑ BRGM - Puits Léonard
- ↑ BRGM - Puits Saint Barbe
- ↑ BRGM - Puits Saint Roch
- ↑ BRGM - Puits Saint Stanislas
- ↑ BRGM - Puits des Trois Arbres Épuisement
- ↑ BRGM - Puits des Trois Arbres Extraction
- ↑ BRGM - Puits Trou Martin
- ↑ BRGM - Puits Vieille Machine 1 Extraction
- ↑ BRGM - Puits Neuve Machine
- ↑ BRGM - Puits Vieux Condé 1
- ↑ BRGM - Puits Vieux-Condé 2
- ↑ BRGM - Puits Aremberg 1
- ↑ BRGM - Puits Aremberg 2
- ↑ BRGM - Puits Aremberg 3
- ↑ BRGM - Puits Lambrecht 1
- ↑ BRGM - Puits Blignières 2
Voir aussi
Articles connexes
Divers
- Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.
- Germinal (roman) d'Émile Zola.
- Compagnie des mines d'Aniche, une compagnie minière voisine .
Personnalités de la compagnie
- Jacques Désandrouin (1682-1761), industriel belge, fondateur de la compagnie.
- Pierre du Buat (1734-1809), ingénieur puis directeur de la compagnie.
- La famille Mathieu, qui dirigea la compagnie des mines d'Anzin.
- Honoré Gabriel Riqueti de Mirabeau puis Jean-Jacques-Régis de Cambacérès : avocats de la compagnie sous la Révolution française.
- duc d'Audiffret-Pasquier (1823-1905), leader orléaniste, actionnaire important de la compagnie.
- Jean Casimir-Périer (1847-1907), président de la République, gros actionnaire et dirigeant de la compagnie.
- Adolphe Thiers (1797-1877), président du conseil, actionnaire important de la compagnie.
- Émile Basly (1854-1928), mineur, syndicaliste, modèle d'Étienne Lantier de Germinal (roman), puis député et maire de Lens.
- Jacques Denis (1902-1972), ingénieur des mines plus connu comme arachnologiste.
Liens externes
Historique
- Historique sur le site du diocèse de Cambrai
- Historique sur le site de l'Association pour la protection du patrimoine industriel et minier (Apphim)
- Historique en 1789-1815 sur le site dédié à son avocat d'affaires Jean-Jacques Régis de Cambacérès.
- Compagnie Minières, mines d' Anzin Site établi sur la base de constatations et de recherches sur le terrain.
- Les mines d'Anzin et l'innovation ferroviaire
- Les mines d'Anzin dans l'Histoire d'Anzin, site de la Mairie d'Anzin
- Historique de la Compagnie sur le site du village d'Odomez
Patrimoine
- Fonds d'archives disponibles aux Archives nationales
- Les têtes de puits signalisées par le BRGM Liste des puits classés par concession et par villes, Document officiel de Charbonnages de France.
- L'état actuel du premier puit de 1735
Bibliographie
Sur Anzin
: Source utilisée pour la rédaction de l'article
- Alexandre de Saint-Léger, Les mines d'Anzin et d'Aniche pendant la révolution, E. Leroux, 1935 extraits en ligne.
- Woollen, Geoff, Benjamin Appert, les écoles de la Compagnie d'Anzin et la problématique de l'éducation dans Germinal, Lez Valenciennes, no 10, 1985, pp. 195-204 [6].
Sur Anzin et Germinal
- Émile Zola, Germinal.
- Émile Zola, notes sur Anzin.
- Henri Mitterand, «Les notes d'enquêtes inédites de Zola : de l'ethnographie au roman», in Hommages Jacques Petit, Université de Besançon, 1985, pp. 763-778.
- Henri Mitterrand (professeur à la Columbia University), Zola à Anzin, in Revue Travailler, n°7/2002-1.
- Richard H. Zakarian, Zola's 'Germinal': A Critical Study of Its Primary Sources in The Modern Language Review, Vol.70, n°3, juillet 1975, pp. 637-638.
Sur les fosses ouvertes à Condé sur l'Escaut et Vieux-Condé
- Cercle d'Histoire et d'Archéologie de Vieux-Condé et de sa Région - Histoires et Traditions du Pays de Pierre Choquet
Sur les Mines du Nord et du Pas-de-Calais
: Source utilisée pour la rédaction de l'article
- Histoire des Mines du Nord et du Pas de Calais de Guy Dubois et Jean Marie Minot -1991 tome 1, 1992 tome 2
- Émile-Alexandre Vuillemin, Le Bassin Houiller du Pas-de-Calais. Tome I, Imprimerie L. Danel, 1880
- Émile-Alexandre Vuillemin, Le Bassin Houiller du Pas-de-Calais. Tome II, Imprimerie L. Danel, 1880
- Émile-Alexandre Vuillemin, Le Bassin Houiller du Pas-de-Calais. Tome III, Imprimerie L. Danel, 1883
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