- Château-Guibert
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Château-Guibert
DétailAdministration Pays France Région Pays de la Loire Département Vendée Arrondissement La Roche-sur-Yon Canton Mareuil-sur-Lay-Dissais Code commune 85061 Code postal 85320 Maire
Mandat en coursMichel Brebion
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays mareuillais Démographie Population 1 422 hab. (2008) Densité 40 hab./km² Gentilé Castelguibertin Géographie Coordonnées Altitudes mini. 5 m — maxi. 84 m Superficie 35,16 km2 Château-Guibert est une commune française, située dans le département de la Vendée et la région Pays de la Loire.
Sommaire
Géographie
Canton de Mareuil sur Lay Dissais
Arrondissement de la Roche sur YonSuperficie : 3 516 hectares
Population 2006 : 1 352 habitants
Habitants : Castel-GuibertinsCours d'eau : le Marillet, la Moinie, et le Tourteron
Origine du nom : de château et du nom du seigneur auquel il appartenaitHistoire
La situation du bourg, sur un piton encadré par deux rivières, indique l'existence d'un ancien château seigneurial, dont le propriétaire se nommait Guibert. Sur le cadastre de 1820, le bourg possède une église, un presbytère, une ferme et quelques maisons.
Entièrement agricole, le village s'est développé en longueur, enserré de part et d'autres par les communes de Belle-Noue et de Corbaon, réunies à Château-Guibert en 1827.
À partir de cette date, le bourg se développe. Les fermes de 25 à 40 hectares, produisent du lait et de la viande, ainsi que du blé, de l'orge et de l'avoine. Après la Seconde Guerre mondiale, la mécanisation se généralise. La commune est dotée d"électricité en 1950, puis d'eau courante. Les petites propriétés se regroupent. En 1983, la construction d'un barrage entraîne un remembrement.
(source : le patrimoine des communes de la Vendée, collection dirigée par Jean-Louis Flohic 2001)
Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes de la Vendée.Blasonnement Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 février 2008 Michel Brebion mars 2008 2014 Michel Brebion[1] Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
En 2008, Château-Guibert comptait 1 422 habitants (soit une augmentation de 28 % par rapport à 1999). La commune occupait le 6 899e rang au niveau national, alors qu'elle était au 7 870e en 1999, et le 130e au niveau départemental sur 282 communes.
L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Château-Guibert depuis cette date. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Château-Guibert, cela correspond à 2008, 2013, etc. Les autres dates de « recensements » (2006, etc. ) sont des estimations[2],[N 1].
Le maximum de la population a été atteint en 1891 avec 1 470 habitants.
Histogramme Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (22,4 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (25,1 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,1 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 49,9 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,9 %, 15 à 29 ans = 14,8 %, 30 à 44 ans = 20,7 %, 45 à 59 ans = 20,3 %, plus de 60 ans = 21,3 %) ;
- 50,1 % de femmes (0 à 14 ans = 21,9 %, 15 à 29 ans = 13 %, 30 à 44 ans = 21,2 %, 45 à 59 ans = 20,5 %, plus de 60 ans = 23,4 %).
Lieux et monuments
- Corbaon : Église (porte du clocher) XIIe ou XIIIe siècle
Le 23 juillet 1792, l'abbé Dugast, curé de Corbaon, se présente à Fontenay le Comte, afin de s'exiler en Espagne. Deux jours plus tard, il retourne dans sa paroisse. Reconnu, il doit s'enfuir. Rejoignant l'armée de la Loire, il est tué pendant la bataille de Savenay, le 23 décembre 1793. Il est le dernier curé de Corbaon. De l'église, seule a subsisté une partie de la tour carrée, aux murs d'un mètre d'épaisseur, dite « Le Clocher ». Celle-ci possède un arc ogival en granit, taillé sur la face nord, ainsi qu'une fenêtre romane, s'ouvrant au sud. La porte de la façade orientale est surmontée d'une niche, destinée à y loger une statuette.
- Maison de retraite des Roches (matériau : schiste de pays) XVIe siècle
Les Roches Bigot était une ferme habitée en 1634 par Nicolas Bigot. En 1900, la famille Guilbaud Bonnard fait construire un petit château. En 1939, Mme Guilbaud sans héritier, en fait don au bureau de bienfaisance, afin d'y héberger des personnes âgées de Château-Guibert et de Thorigny. En 1962, la maison de retraite Les Roches ouvre ses portes accueillant 33 pensionnaires, dont le nombre s'élève à 70 en 2000.
- Croix hosannière : pierre blanche taillée XVIIIe siècle. Cimetière de Belle-Noue
À l'origine, le cimetière de Belle-Noue est paroissial, puis il devient communal jusqu'au rattachement du village à Château-Guibert, en 1827. Dans la partie centrale, sont conservés les tombeaux de la famille Clémenceau de la Serrie, de 1733 à 1891, date du décès de Mlle de la Serrie. Cette croix hosannière est disposée au centre du cimetière. Le jour de la procession des Rameaux, l'évangile de la Passion était lu au pied du monument.
- Château de la Serrie (XVIIIe, XIXe, et XXe siècles) (matériau : schiste)
Dès le XVe siècle, le château de la Serrie appartient au seigneur du Vergier. Plusieurs familles s'y succèdent jusqu'au XVIIe siècle. À cette date, le domaine est acquis par les Clémenceau de la Serrie, qui le conservent jusqu'au XIXe siècle. Le bâtiment, ayant subi d'importants dommages pendant la Révolution française, est alors restauré. En 1891, M. Respomen le revend à M.Thirault qui ne pouvant l'entretenir, abandonne une grande partie du logis au délabrement. Les parties ayant subsisté ont été restaurées au XXe siècle.
- Corbaon : Ferme La Barilleraie (XVIIe et XVIIIe siècles) (matériau : schiste de pays)
De nombreuses familles nobles ou bourgeoises ont habité la propriété tels que les Chergé au XVIIe siècle, et les Le Forestier, seigneurs de la Papinière. Ce fut d'abord une seigneurerie, puis, à la suite de la Révolution française, un village jusqu'au milieu du XXème siècle. Cette ferme, restaurée vers la fin du XXe siècle, est édifiée à proximité de l'église de Corbaon.
- Église Notre Dame de la Nativité (1894) (matériau : schiste). Architecte : Léon Ballereau
Place de l'église. Cette église néo-gothique a été édifiée sur un petit édifice, situé peut-être à l'emplacement de l'ancien château fort. La construction est due, en partie, à la générosité de Mlle Clémenceau de La Serrie dont la sépulture repose au cimetière de Belle-Noue, avec les membres de sa famille.
- La Vierge : Église Notre Dame de la Nativité (1894), vitrail
Les vitraux de l'église sont notamment dédiés à la nativité de la Vierge, à l'Annonciation et à l'Assomption. Les vitraux du transept ont été détériorés en 1999, celui de la Sainte Vierge a été épargné.
- Tabernacle (XIXe siècle) : Bois peint et doré (70x60x60 cm). Église Notre Dame de la Nativité
Ce tabernacle, sculpté d'un Christ, tenant le globe terrestre, et encadré par deux chérubins, provient de l'ancienne église. Il a été restauré en 1894, puis de nouveau en 1998, lors de la suppression du maître-autel. Un document, enfermé dans la paroi arrière, témoigne de cette restauration.
- Plaque commémorative (1991) : Bronze (30x43 cm). Belle-Noue
Cette plaque commémorative est apposée le 16 novembre 1991 par l'association culturelle du pays mareuillais et le Souvenir vendéen, à la mémoire de la population du village de Belle-Noue, anéantie par les colonnes infernales le 30 mars 1794.
- Un barrage et son lac
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
* pour 2004 et 2005 la population réelle publiée dans la base Cassini (attribuée par convention à l'année 2006 par l'EHESS) si elle existe ;
* la population 2006, première population légale connue post-1999 publiée par l’Insee ;
* les populations suivantes correspondant aux années réelles de recensement publiées par l’Insee ;
* la dernière population légale publiée par l’Insee.
Par convention, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de présenter :
Références
- Site officiel de la préfecture de la Vendée - liste des maires(doc pdf)
- Calendrier de recensement sur insee.fr. Consulté le 12 mai 2011
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur Base Cassini de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 12 mai 2011
- Évolution et structure de la population sur insee.fr. Consulté le 12 mai 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur insee.fr. Consulté le 12 mai 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur insee.fr. Consulté le 12 mai 2011
- Résultats du recensement de la population de la Vendée en 2007 sur insee.fr. Consulté le 12 mai 2011
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