- UGM-73 Poseidon
-
UGM-73 Poseidon
un missile Poseidon au moment où il s'élève au-dessus de l'eauPrésentation Fonction SLBM stratégique Constructeur Lockheed Martin Space Systems Déploiement 31 mars 1971 à septembre 1992 (Trident I mis en service à partir d'octobre 1979) Caractéristiques Moteur Deux lanceurs à carburant solide Masse au lancement 64 400 kg Longueur 10,4 m Diamètre 1,9 m Vitesse 8 000 km/h (fin de parcours) Portée avec charges embarquées : 4 600 km, avec véhicule de rentrée : 5 900 km Charge Nucléaire : 10 ou 14 ogives W68 à bord d'un véhicule de rentrée Mark 3 Guidage inertiel Précision ECP de 0.3 km Plateforme de lancement tube lance-missiles embarqués à bord de SNLE modifier Le UGM-73 Poseidon est un missile balistique de l'US Navy. Il a succédé au missile Polaris à partir de 1972, apportant des améliorations notables aux ogives et à la précision de frappe. Il fut suivi par le UGM-96 Trident I en 1979 et le UGM-133 Trident II en 1990.
En 1963, un programme visant à développer un missile Polaris de plus grande portée fut lancé. Le nouveau missile devait profiter de la taille des tubes lance-missiles des sous-marins américains. Des tests avaient permis de vérifier que les tubes lance-missiles des Polaris fonctionnaient sans difficulté si un manchon intérieur fait de fibre de verre, ainsi que les anneaux de localisation, étaient retirés.
Ce projet reçut le nom de « Polaris B3 » en novembre 1963, puis fut renommé « Poseidon C3 » pour mettre de l'avant des améliorations techniques. Le C3 fut la seule version fabriquée et fut officiellement nommée UGM-73A[1].
Un peu plus long, notablement plus large et notablement plus lourd que le Polaris A3, le Poseidon avait la même portée (4 600 km), une plus grande capacité d'emport, une meilleure précision et pouvait être mirvé. Il pouvait emporter jusqu'à 14 ogives W68[2] embarqués à bord du véhicule de rentrée Mark 3. La vitesse élevée des véhicules de rentrée devait permettre de s'opposer aux systèmes défensifs centrés sur les missiles anti-balistiques.
Les charges nucléaires de faible puissance furent probablement choisies pour prévenir son usage comme arme de première frappe contre les installations dites « renforcées » de l'Union soviétique[3], mais pouvaient être utilisées lors de représailles contre les cibles dites « tendres » ou lors de frappes préventives contre des cibles peu protégés (pistes d'atterrissage et sites radar, par exemple), ce qui facilitait le passage des bombardiers lours. Plus tard, cette vision du combat à l'aide des missiles fut démontrée par l'usage de missiles de croisière pour détruire des pistes lors des premières semaines de la deuxième guerre du Golfe[3]
Comme pour le Polaris, allumer un lanceur alors que le missile se trouve à l'intérieur du sous-marin est vu comme très dangereux. Pour cette raison, le missile est éjecté du tube lance-missile à l'aide d'un jet de vapeur à haute pression produit par une chaudière à carburant solide. Le lanceur principal s'allume automatiquement lorsque le missile se trouve à environ 10 mètres au-dessus du sous-marin.
Le premier test de lancement fut effectué le 16 août 1968 et le premier test de lancement d'un sous-marin fut effectué à partir du modifier] Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « UGM-73 Poseidon » (voir la liste des auteurs)
- Poseidon C3 sur le site Spaceline.com
- (en) Poseidon C3 sur le site MissileThreat.com
- Designation-Systems.Net
Catégories :- Missile balistique
- Arme navale
- Arme nucléaire des États-Unis
Wikimedia Foundation. 2010.