Bill Evans (pianiste)

Bill Evans (pianiste)
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Bill Evans (pianiste)
Bill Evans.jpg
Bill Evans au "Montreux Jazz Festival", le 13 juillet 1978

Nom William John Evans
Naissance le 16 août 1929 à Plainfield (New-Jersey)
Pays d’origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Décès le 15 septembre 1980
New York
Genre musical Jazz
Instruments piano, Fender Rhodes
Années d'activité 1950-1980
Labels Riverside, Verve, CTI, Columbia, Fantasy et Warner Bros Records

Bill Evans (William John Evans), né le 16 août 1929 à Plainfield, dans le New-Jersey, aux États-Unis, et mort le 15 septembre 1980 à New York est un pianiste de jazz américain.

(Ne pas confondre avec son homonyme, Bill Evans, saxophoniste, né en 1958.)

Sommaire

Biographie

Bill Evans est né le 16 août 1929 à Plainfield (New-Jersey). Son père, d'origine galloise, et sa mère, d'origine russe, sont mélomanes. Ils lui font étudier le piano et, en « second instrument », le violon (qu'il abandonnera au bout de deux ans) puis la flûte. Adolescent, il commence à s'intéresser au jazz, et en particulier à Bud Powell, Nat King Cole, George Shearing et Lennie Tristano ; il joue dans des orchestres amateurs locaux. Il poursuit ses études musicales au "Southern Louisiana College" dont il sort primé en 1950. Après un bref passage dans l'orchestre du clarinettiste Herbie Fields, il passe trois ans dans l'armée, comme flûtiste, en garnison à Fort Sheridan. Il gardera toujours de ces années un souvenir amer.

Libéré en 1954, il commence à jouer et à enregistrer avec des orchestres new-yorkais mineurs (le plus connu étant l'orchestre de "variétés" dirigé par Jerry Wald), tout en prenant des cours de composition à la Mannes School of Music.

En 1955, il est remarqué par le compositeur et théoricien du « concept lydien » George Russell qui fait appel à lui pour l'enregistrement de l'album The jazz workshop avec son "jazz smalltet" (1956) puis du titre All about Rosie sur l'album collectif Brandeis Jazz Festival (1957). Russell et Evans se retrouveront ultérieurement pour d'autres albums : New York, N.Y. (1959), Jazz in the space age (1960), Living time (1972).

En septembre 1956, il enregistre sous son nom, pour le label Riverside (avec pour producteur Orrin Keepnews), New jazz conceptions en trio avec Teddy Kotick à la contrebasse et Paul Motian à la batterie. Si Bill Evans n'a pas encore trouvé « l'interplay » qui caractérisera son approche du trio jazz, il fait déjà montre dans cet album de sa technique d'harmonisation novatrice.

Cet album et son travail avec Russell l'ayant fait connaître, Bill Evans devient un musicien de studio très demandé et de nombreux musiciens font appel à ses services dont Tony Scott, Don Elliott, Eddie Costa, Jimmy Knepper, Helen Merrill, Sahib Shihab et Charles Mingus.

Entre février et novembre 1958, il fait partie, aux côtés de John Coltrane et Cannonball Adderley du sextet régulier de Miles Davis. En 1959, le trompettiste le rappelle pour l'enregistrement du célèbre album Kind of blue. Miles Davis a toujours reconnu l'importance de l'apport d'Evans pour ce disque phare du jazz modal.

Après cet intermède chez Miles Davis, Bill Evans reprend une intense carrière de sideman – qu'il n'arrêtera qu'en 1963, date de son contrat avec Verve – enregistrant avec, entre autres, Cannonball Adderley, Michel Legrand, Art Farmer, Chet Baker, Lee Konitz, John Lewis, Oliver Nelson, Kai Winding, J.J. Johnson et Bob Brookmeyer.

Parallèlement, bien que n'ayant pas de trio régulier, il enregistre sous son nom des albums utilisant cette formule : Everybody digs Bill Evans (1958) et On Green Dolphin Street (1958 - non publié à l'époque).

En 1959, il forme un trio régulier avec le contrebassiste Scott LaFaro et le batteur Paul Motian. Les trois partenaires, rompant avec la tradition où contrebassiste et batteur se cantonnaient à un rôle d'accompagnement, se livrent à une véritable « improvisation à trois ». C'est cet « interplay » – cette synergie constante entre les trois musiciens – qui fait la spécificité et la modernité de ce trio.

Les trois complices enregistrent quatre disques : Portrait in jazz (1959), Explorations (1961) et surtout deux albums mythiques issus d'une même séance au Village Vanguard de New-York : Waltz for Debby et Sunday at the Village Vanguard (25 juin 1961). Malheureusement, Scott LaFaro trouve la mort dans un accident de la route dix jours après l'enregistrement de ces disques.

Profondément affecté par la mort de LaFaro, Bill Evans, même s'il continue sa carrière de sideman (albums comme accompagnateur de Mark Murphy, Herbie Mann, Tadd Dameron, Benny Golson...), n'enregistre rien en trio pendant presque un an. Sous son nom, il enregistre, en duo avec Jim Hall, l'album Undercurrent.

Il faut attendre mai 1962 pour le retrouver en studio en trio avec cette fois Chuck Israels à la contrebasse et Paul Motian à la batterie. Sont issus de ces séances les albums How my heart sings ! et Moon beams. Si la musique est toujours magnifique, le trio est moins novateur (Chuck Israels a une approche plus traditionnelle du rôle du contrebassiste que son prédécesseur).

Fin 1962 - début 1963, il enregistre ses derniers albums pour le label Riverside : Interplay (en quintet avec Freddie Hubbard et Jim Hall), Loose blues (en quintet avec Zoot Sims et Jim Hall - non édité à l'époque), At Shelly's Manne-Hole (en trio avec Chuck Israels et Larry Bunker), et 13 titres en solos (The solo sessions. vol. 1 & 2 - non édités à l'époque). Rompant, le temps d'un album, avec son "trio régulier", il enregistre en 1962 pour Verve, alors qu'il est encore sous contrat chez Riverside, le disque en trio Empathy dont Shelly Manne est le "co-leader".

Evans signe avec "Verve-MGM". Pour "Verve", Bill Evans va continuer à enregistrer avec ses trios réguliers, mais Creed Taylor, alors producteur du label, va le pousser à diversifier sa production (albums avec d'autres « vedettes » de la marque : Stan Getz, Gary McFarland,...), en solo, en re-recording, avec orchestre symphonique,...) parfois pour le meilleur... et parfois pour le pire (Bill Evans, his piano and orchestra, play the theme of the V.I.P.s and other great songs, un assez poussif album de musak).

Entre 1962 et 1969, le personnel du trio « régulier » d'Evans est assez souvent remanié. Entre 1962 et 1965, Chuck Israels est parfois ponctuellement remplacé à la contrebasse par Gary Peacock (Trio '64) et le vétéran Teddy Kotick. A partir de 1966 et pour 11 ans, c'est Eddie Gomez qui occupera le poste de contrebassiste.

Bill Evans, en concert en Suède, 1970.

Comme batteurs se succèdent, entre autres, Larry Bunker (Live - 1964, Trio '65), Arnold Wise (Bill Evans at Town Hall - 1966), Philly Joe Jones (California, here I come - 1967), Jack DeJohnette (Bill Evans at the Montreux Jazz Festival - 1968) et, plus brièvement, Joe Hunt et John Dentz. En 1969, le batteur Marty Morell rejoint le trio pour y rester jusqu'en 1975.

Durant cette période, lors de tournées européennes, Evans se déplace parfois sans ses accompagnateurs réguliers et fait appel alors à des musiciens "locaux" : Palle Danielsson, Niels-Henning Ørsted Pedersen, Rune Carlsson (1965), Alex Riel (1966),...

Pendant sa « période Verve », Evans enregistre avec d'autres formules que son « trio régulier ». En solo, Alone (1968). En re-recording, le remarquable Conversations with myself (1963), puis Further conversations with myself (1967). Avec orchestre à cordes (sous la direction de Claus Ogerman) et trio, Bill Evans trio with symphony orchestra (1965). Avec d'autres musiciens, Gary McFarland (1962), Stan Getz (1964), Monica Zetterlund ("Waltz for Debby, 1964), Jim Hall (Intermodulation, 1966), Shelly Manne (A simple matter of conviction - 1966), Jeremy Steig (What's new, 1969). La « période Verve » se termine par l'album From Left to Right (1970), un enregistrement à la frontière entre le « easy listening » et le jazz, où Bill Evans, accompagné par un orchestre à cordes, utilise pour la première fois le piano électrique « Fender Rhodes ».

Il est à noter que les derniers albums d'Evans pour Verve ne sont plus produits par Creed Taylor mais par Helen Keane (agent artistique d'Evans depuis 1962). A partir de la fin du contrat avec Verve, c'est Helen Keane qui va « coacher » intégralement la carrière du pianiste. C'est elle qui sera la productrice des disques qu'Evans enregistrera pour Columbia, CTI, Fantasy et Warner Bros.


Bill Evans avec le saxophoniste et flûtiste Herb Geller, en studio en Allemagne, 1972.

Entre 1969 et 1975, Bill Evans se produit essentiellement avec Eddie Gomez et Marty Morell. Ce trio enregistre de nombreux albums : entre autres, Jazzhouse, You're Gonna Hear From Me (1969), Montreux II (1970), The Bill Evans album (1971), The Tokyo concert, Half Moon Bay (1973), Since we met, Re : person I knew, Blue in green (1974). Si la musique reste excellente, voire souvent sublime, force est de constater, qu'au fil des années, une certaine routine s'installe.

Durant cette période, Bill Evans participe à deux enregistrements assez éloignés de ses productions habituelles : Living time, une composition expérimentale pour piano et grande formation de George Russell (1972) et Symbiosis (1974), un concerto pour piano et orchestre de "Third stream music" composé par Claus Ogerman. Il enregistre aussi à cette époque deux albums en duo avec Eddie Gomez (Intuition - 1974, Montreux III - 1975 ) et un solo (Alone (again) - 1975). Evans enregistre aussi deux sessions (The Tony Bennett - Bill Evans album - 1975, Together again - 1976) avec le crooner Tony Bennett. Enfin, Evans signe son ultime disque en overdubbing, New conversations (1978).

En 1976, Marty Morell est remplacé à la batterie par le discret mais subtil Eliot Zigmund. Le trio ainsi composé retrouve un second souffle et enregistre I will say goodbye (1977 - édité en 1980, après la mort du pianiste) et l'élégiaque You must believe in spring (1977 - édité en 1981). Les trois hommes enregistrent aussi Crosscurrents (1977) avec Lee Konitz et Warne Marsh.

Bill Evans, NDR Jazzworkshop en 1972.

Eddie Gomez quitte Evans en 1978. Après avoir testé de nombreux contrebassistes (Michael Moore, Michel Donato,...), Evans engage le jeune Marc Johnson. C'est à cette époque qu'est enregistré l'album en quintet Affinity avec Toots Thielemans et Larry Schneider. En 1979, Il retrouve Larry Schneider mais avec cette fois Tom Harrell, pour un autre album en "quintet", We will meet again. Pendant une brève période, le « vétéran » Philly Joe Jones occupe, une fois de plus, le poste de batteur, avant qu'Evans embauche un autre jeune musicien, Joe LaBarbera.

L'association Evans-Johnson-LaBarbera est le dernier trio du pianiste et l'un des meilleurs. Bill Evans qui, par ailleurs, a considérablement modifié son style pianistique, retrouve, avec ses jeunes nouveaux complices, « l'interplay » qui manquait parfois à certains des trios précédents. Il n'existe pas d'enregistrement « studio » de cette formation ; par contre, le trio a été très abondamment enregistré en clubs ou en concerts (Homecoming, The Paris concert. ed. 1 & 2, Turn out the stars : the final Village Vanguard recordings, The last waltz, Consecration...). Tous ces enregistrements n'ont été publiés qu'après le décès du pianiste.

La musique de ce trio est le « chant du cygne » du pianiste. Le 15 septembre 1980, à cinquante-et-un ans, souffrant d'une hépatite mal soignée, le corps usé par une trop longue addiction à la drogue (héroïne dans les années 1960-70, cocaïne à la fin de sa vie), Bill Evans meurt des suites d'une hémorragie interne.

Analyse

S'il n'a jamais fait partie de « l'avant-garde », Bill Evans a profondément révolutionné l'approche du trio et du piano « jazz ». Il a su incorporer dans son discours une certaine « couleur harmonique » provenant de ses influences classiques (les impressionnistes français - Fauré, Debussy et Ravel - , Mais aussi Chopin, Scriabine,...). Son art du voicing (choix des notes pour les accords) toujours sur la partie médium - supérieure du clavier pour "libérer" de la place au jeu de basse de son contrebassiste, son sens des subtilités rythmiques (accentuations, polyrythmie, "displacement",...) et de la mélodie alliés à une extrême sensibilité font de lui un des pianistes majeurs de l'histoire du jazz.

Son répertoire était constitué, en grande partie, de chansons de Broadway et Tin Pan Alley - dont de nombreuses valses - , qu'il reprenait inlassablement, mais il a aussi été un compositeur inspiré. Nombre de ses compositions sont devenus des standards du jazz : Waltz for Debby, Very early, Turn out the stars, Time remembered,...

Citations et anecdotes

  • « Le Jazz n'est pas autant un style qu'un processus musical. C'est faire une minute de musique pour une minute de temps. »
  • « Je pense que certaines jeunes personnes veulent une expérience plus profonde. Certaines personnes veulent juste être frappés sur la tête et si elles sont frappés assez fort elles ressentiront peut-être quelque chose. Mais d'autres veulent aller au fond des choses et peut-être découvrir plus de richesse. Et je pense que ce sera toujours pareil, ces gens là ne seront pas un grand pourcentage de la population. Un grand pourcentage de la population ne veut pas d'un défi, ils veulent qu'on leur fasse quelque chose, ils ne veulent pas participer. Mais il y aura toujours, peut-être 15%, qui en veulent plus et ils iront le chercher, peut-être que c'est là qu'est l'art. »

Discographie

La discographie de Bill Evans est particulièrement importante. Outre les enregistrements « officiels » pour des labels comme Riverside, Verve, CTI, Columbia, Fantasy et Warner Bros Records, il existe un nombre important d'albums plus ou moins pirates.

Discographie : la discographie de Bill Evans.

Compositions

B minor waltz - Bill's belle (alias "Just a beginner in love") - Bill's hit tune - Blue in Green (co-auteur Miles Davis) - C minor blues chase - Carnival - Catch the wind (alias "Get yourself another fool") - Children's play song - Chromatic tune - Comrade Conrad (alias "Theme for Crest") - Displacement - Epilogue - Five - For Nenette (alias "In april") - Fudgesicle built for two - Fun ride - Funkkallero - Funny man - G waltz - Here's something to you - Hollywood (co-compositeur Claus Ogerman) - Interplay - It's love, it's Christmas - It must be love - Knit for Mary F. - Laurie (alias "The dream") - Letter To Evan - Loose Bloose - Maxine - My bells - NYC's : no lark - One for Helen - Only child - The opener - Orbit (alias "Unless it's you") - Peace piece - Peri's scope - Prologue - Re : person I knew - Remembering the rain - Show type tune (alias "Tune for a lyric") - A simple matter of conviction - Since we met - Song for Helen - Story line - Sugar plum (co-auteur John Court) - Theme : what you gave (alias "Don't count your dreams till they come true !") - There came you - These Things Called Changes - 34 skidoo - Tiffany - Time remembered - Turn out the stars - Twelve tone tune (alias "T.T.T.") - Twelve tone tune two (alias "T.T.T.T") - The two lonely people (alias "The man and the woman") - Very early - Walkin' up - Waltz for Debby - Waltz in Eb - We will meet again - Yet ne'er broken - Your story

Notes : les titres en italiques sont absents du "Bill Evans fake book". Certains titres "improvisés" en studios n'ont pas été retenus (exemples : "No cover, no minimum" et "Time out for Chris" ne sont que des blues improvisés, "Are you all the things ?" est une improvisation spontanée sur la grille harmonique de "All the Things You Are",...).

Selon Peter Pettinger[1], Evans aurait écrit, lors de ses études, des "Lieders" sur des textes de William Blake mais il n'existe ni enregistrements, ni partitions de ces œuvres.

Bibliographie

Monographies

  • Alain Gerber. Bill Evans. Fayard, 2001. (ISBN 2-213-60878-4)
  • Chuck Israels. Bill Evans : A musical memoir. Musical Quarterly, 1985
  • Peter H. Larsen. Turn out the stars. P. Larsen, 1984
  • Gene Lees. Bill Evans : A biography. Thorndike Press, 2000
  • Yasuki Nakayama. Listen To Evans. Goma Books, 2007
  • Hans E. Petrick. Bill Evans. Oreos, 1989. (En allemand)
  • Peter Pettinger. Bill Evans : How my heart sings. Yale university press, 1998. (ISBN 0-300-09727-1)
  • Enrico Pieranunzi. Bill Evans : Portrait de l'artiste au piano. Rouge Profond, 2004. (ISBN 2-915083-05-3)
  • Jack Reilly. The harmony of Bill Evans. Hal Leonard, 1994
  • Jack Reilly. The harmony of Bill Evans. volume 2. Hal Leonard, 2009
  • Keith Shadwick. Everything happens to me. Publisher group west, 2002
  • Hiroki Sugita. Bill Evans discography. (éditeur japonais), 2002. (ISBN 4-7866-0040-7). (En japonais)
  • Laurie Verchomin. The big love : life and death with Bill Evans. Laurie Verchomin [auto-édition], 2010

On pourra à lire aussi, le "portrait poétique" :

On trouvera de très intéressantes informations sur le "premier trio" dans :

  • Helene LaFaro-Fernandez, Chuck Ralston, Jeff Campbell & Phil Palombi. Jade visions : the life and music of Scott Lafaro. University of North Texas Press, 2009. (ISBN 9781574412734)

Pour anecdote : Bill Evans est l'auteur de la préface de la biographie de Bud Powell écrite par Francis Paudras.

Romans

À titre de curiosité, on pourra lire un roman truffé de références à Bill Evans et à sa musique :

Ce roman a été adapté en 2009 pour le cinéma : "Un soir au club" réalisé par Jean Achache.

Poésie

Le poète français Jacques Reda a écrit des poèmes en hommage au pianiste : Tombeau de Bill Evans (cinq poèmes : Displacement, Conversations With Myself, Peace Piece, Interplay et Explorations).

  • Jacques Reda. L'improviste II : Jouer le jeu. Gallimard, 1985

Numéros "spéciaux" de périodiques, articles,...

  • Down Beat. Décembre 1960. Bill Evans : Intellect, emotion, communication
  • Down Beat. Novembre 1962. Inside the new Bill Evans Trio. article de Gene Lees
  • Down Beat. Octobre 1964. Bill Evans : The art of playing. Interview par Dan Morgenstern
  • Jazz hot. no 206. Février 1965. Dossier
  • Jazz magazine. no 116. Mars 1965. Il parle, le trio dont on parle. Interview par Jean-Louis Ginibre
  • Down Beat. Juin 1965. Natural flow : The Bill Evans Trio. article de John A. Tynan
  • Down Beat. Octobre 1968. Bill Evans : Ronnie Scott Club, London. article de Brian Priestley
  • Jazz magazine. No 173. 1969. Bill Evans : Universel et controversé. article d'Alain Gerber
  • Jazz magazine. No 174. 1969. Défense et illustration de Bill Evans. article d'Alain Gerber
  • Down Beat. Mai 1971. Caught in the act : Bill Evans, El Matador, San Francisco. article de Sammy Mitchell
  • Jazz hot. no 282. Avril 1972. Interview par François Postif
  • Jazz hot. no 316. 1975. Les basses de Bill. article d'Alex Duthil
  • Jazz magazine. No 236. Septembre 1975. Interview par Daniel & Sybille Soutif
  • Down Beat. Mars 1976. Blindfold Test par Leonard Feather
  • Contemporary Keyboard. mars 1977
  • Jazz hot. no 353. Septembre 1978. Discographie de Bill Evans. établie par Michel Ruppli
  • Jazz hot. no 354. Octobre 1978. Bill Evans ou la révolution tranquille. article de Laurent Godet
  • Swing journal. no 5. mai 1979
  • Down Beat. octobre 1979. Bill Evans : Constant yet changing
  • Le Jazzophone. no 7. Avril 1980
  • Contemporary Keyboard. Juin 1980. Bill Evans : The essence of jazz piano
  • Jazz hot. No 376. Octobre 1980. Articles de Daniel Goyonne et Gérard Arnaud
  • Jazz magazine. No 290. Octobre 1980. Conversation avec Bill Evans. Interview et article de Jean-Louis Ginibre.
  • Jazz Journal. Mars 1985. Article de Brian Hennessey & discographie établie par Peter H. Larsen
  • IAJRC Journal. Janvier 1986. Dossier
  • Jazz magazine. no 396. Septembre 90. Ce qu'inventait Evans. Dossier
  • JazzTimes. Février 1997. Bill Evans : Another time
  • Musica Jazz. Juin 1997. Speciale Bill Evans. Dossier
  • Jazz Improv. Vol. 3, no 1. 2000. Bill Evans. Dossier
  • Jazzman. no 61. Septembre 2000. Bill Evans : 20 ans après : dossier spécial
  • Jazz UK. Septembre 2005. Bill Evans : Magic Touch. Dossier
  • Jazz magazine / Jazzman. no 618. Octobre 2010. Bill Evans : 30 ans après : la légende intacte. Dossier

Plusieurs numéros de la revue japonaise Swing Journal sont consacrés au pianiste : No4 de 1999, No 3 de 2002, No 1 & 11 de 2003, No 1 de 2004, No 1 & 6 de 2006, No 1 de 2008, No 6 de 2010.

Entre 1988 et 1994, le contrebassiste et historien, Win Hinkle a édité un fanzine consacré à la musique de Bill Evans, "Letter from Evans". L'intégralité des numéros de cette revues est actuellement disponible gratuitement sur :

Partitions

Les partitions des compositions de Bill Evans (60 morceaux sous forme de "lead sheets" ; ne manquent que quelques rares titres. cf. note du chapitre "compositions") ont été compilées dans l'ouvrage :

  • Pascal Wetzel. Bill Evans fake book. TRO - The Richmond Organization, 1996. (ISBN 0634023896)

On trouvera chez le même éditeur et chez Hal Leonard de nombreux recueils de transcriptions ("The artristry of Bill Evans", "Bill Evans plays standards", "The 70's",...)

Enfin, le volume 45 de la "méthode pédagogique" Jamey Aebersold (partitions + Cd où une section rythmique joue les accompagnements) est consacré à la musique de Bill Evans.

Filmographie

On conseillera :

  • The universal mind of Bill Evans - publié en dvd par "Rhaspody films".

Sur ce film documentaire de 1966, réalisé pour l'émission du pianiste et critique Steve Allen, le pianiste explique son approche du piano jazz et de la musique en général à son frère Harry.

L'offre éditoriale en dvd étant particulièrement "volatile" (petits tirages, dvd plus ou moins "pirates",...), il est difficile de donner un listing exhaustif. Sont disponibles en mars 2010 :

  • "The 1965 London Concerts" (Impro Jazz) - Deux émissions, présentées par Humphrey Lyttelton, enregistrées par la BBC en 1965
  • "But Beautiful" (Nocturne)
  • "European Nights : 1964-1971" (Impro Jazz)
  • "The Evolution of a trio : 1971-1979" (Jazz Music Performances)
  • "Live '64 - 75" (Jazz Icons)
  • "Live in Iowa : 1979" (Jazz Music Performance) alias Jazz at the Maintenance Shop : 1979 (Rhapsody Films)
  • "Monterey jazz festival : '75" (Nocturne)
  • "Rome concert, 1979" (Impro Jazz)
  • "The Oslo concerts" (Shanashie) alias "Live in Oslo, 1966" (Impro Jazz)
  • "Waltz for Debby" (Nocturne)

De très nombreuses vidéos "inédites" (provenant généralement d'émissions télévisées) sont consultables sur les sites "communautaires" de diffusions de vidéos.

Enfin, un documentaire en français de 52 minutes avait été réalisé pour la chaine Arte en 1996 dans le cadre de la série "Jazz Collection" :

  • Bill Evans. Réalisé par Paul Goldin.

Il a été diffusé le 07/12/96, mais ne semble pas avoir été commercialisé.

Sources et références

  1. Peter Pettinger, How my Heart sings p. 24

Outre les monographies et périodiques cités plus haut :

Liens externes

Sites généraux 
Archives "Bill Evans" à la Southeastern Louisiania University. (Université où Evans a fait ses études)


Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Bill Evans (pianiste) de Wikipédia en français (auteurs)

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