Politique étrangère de la République populaire de Chine

Politique étrangère de la République populaire de Chine

Depuis lépoque de Deng Xiaoping, la diplomatie de la République populaire de Chine est fondée sur le principe du « développement pacifique ». Cette orientation a été confirmée après laccession au pouvoir de Hu Jintao en 2002.

Tout en privilégiant des relations harmonieuses et stables avec ses voisins asiatiques, la Chine, un des 5 membres permanents du Conseil de sécurité de lONU, aujourdhui première puissance démographique et deuxième puissance économique mondiale en PPA, souhaite se placer sur un pied dégalité avec les autres grandes puissances mondiales (Union européenne, Russie, États-Unis d'Amérique) tout en développant sa présence, notamment économique, dans dautres pays du Monde, tels que le tiers-Monde, l'Afrique, et l'Europe.

La politique chinoise populaire est une politique basée sur des évolutions par petites touches qui conduisent à défendre l'intérêt de la Chine sur le long terme. La Chine défend ses intérêt sous couvert de solidarité. Elle profite de sa puissance pour défendre ses intérêts au risque parfois de créer du ressentiment.

Sommaire

Une diplomatie régionale marquée par une volonté daplanissement des tensions bilatérales

Article détaillé : Géostratégie de la Chine.

La défense de la souveraineté chinoise

La question de Taïwan

La République populaire de Chine n'a jamais reconnu l'indépendance de facto de Taïwan et souhaite à terme recouvrer la pleine souveraineté sur ce territoire. Si la RPC la considère toujours comme « un territoire inséparable de la Chine[1] » ou comme une « province devant un jour revenir à la mère patrie[2] ». La République Populaire de Chine propose à la République de Chine (Taïwan), une réunification sous lidée « un pays, deux systèmes », idée émise au départ par Deng Xiaoping en 1979[3], et mise en forme en 1981 par la déclaration en 9 points de Ye Jiangying[4] Proposition qui a toujours été rejeté par les gouvernements successifs de la République de Chine (Taïwan). En 1999 Lee Teng-hui, déclara que les relations entre la Chine et Taïwan étaient des « relations spéciales détat à état». Cette déclaration souleva des protestations à Pékin et raviva la tension dans le detroit. Ladministration Clinton déclara même que Lee Teng-hui était un trouble fête[5]. Suite à cela et peu avant les élections présidentielles à Taïwan, un livre blanc fut émit par la République populaire en février 2000 sur la question de Taïwan, qui réaffirme que non seulement une déclaration d'indépendance de Taïwan est un casus belli, mais également quun refus sine die des négociations en vue de la réunification, est également un casus belli. [6]

Un certain pragmatisme prévaut aujourdhui, malgré les tensions nées, en 2000, de lélection à Taïwan du candidat indépendantiste Chen Shui-bian[7]. La priorité actuelle pour la RPC apparaît plutôt déviter toute déclaration formelle dindépendance de Taïwan, devenu lun des principaux partenaires économiques de la RPC. La Loi anti-sécession[8] de mars 2005, prévoit ainsi le recours à des moyens « non pacifiques » en cas de sécession ou s'il n'y a plus de possibilité de réunification pacifique[9].

La Chine populaire compte sur l'interdépendance croissante, au fil des années, pour intégrer Taïwan.

Litiges en Mer de Chine

Après que Manille a considéré en 1995 les structures de natures militaires construites par la Chine populaire dans le récif de Mischeef, la Chine populaire a adopté une attitude pragmatique: Sans renoncer à ses revendications territoriales sur les îles Paracels et Spratly en mer de Chine du sud, la RPC participe, depuis 2002, à un dialogue multilatéral sur la souveraineté des îles[10]. La Chine populaire reste sur sa ligne de conduite et à attribué en novembre 2007, à ces îles, le statut de «cité chinoise unique à l'échelon administratif», dans un contexte de militarisation croissante de la région. En septembre 2010, la Chine a indiqué que l'ASEAN n'avait pas à devenir partir prenante, en rapport avec la continuation du partenariat stratégique Chine populaire-ASEAN existant depuis 2003, de même que pour les puissances étrangères dont certaines sont plus ou moins dépendantes de la Chine pour leur dette.

Diaoyutai (Senkaku)

Article détaillé : Îles Senkaku.

La participation de Pékin au dialogue régional

La Chine est membre[11] :

  • de la coopération économique en Asie et dans le Pacifique (APEC) ;
  • du forum régional asiatique (plus connu sous son acronyme anglais : ARF) de lAssociation des nations du sud-est asiatique (ANSEA), espace de discussion sur les questions de sécurité dans la zone Asie-Pacifique, tandis que les échanges bilatéraux entre la Chine et les pays de lANSEA (soit 150 milliards de dollars par an) sont appelés à encore se développer dans la perspective dun futur accord de libre-échange.

Par ailleurs, la Chine a contribué à la constitution de lorganisation de coopération de Shanghai, compétente en matière de sécurité internationale, qui regroupe, outre la Chine et la Russie, quatre républiques dAsie centrale, le Kazakhstan, le Kirghizistan, l'Ouzbékistan et le Tadjikistan, ainsi que, comme observateurs, la Mongolie, le Pakistan, lIran et lInde.

Les responsabilités nouvelles de la Chine en Asie orientale se sont traduites par son implication dans les crises récentes :

  • lors de la crise financière asiatique de 1997, elle a octroyé un milliard deuros de dons à la Thaïlande ;
  • laide humanitaire chinoise a atteint 60 millions de dollars après le tsunami de décembre 2004.

Soucieuse également de conforter son rôle de grande puissance régionale, consciente de ses obligations internationales pour préserver la paix et la stabilité en Asie du Nord-Est, la Chine est à lorigine des négociations multilatérales à six, qui se tiennent à Pékin, en vue de la dénucléarisation de la péninsule coréenne.

La diminution des tensions avec lInde

La guerre sino-indienne de 1962 déclenché sans avertissement par Mao et prenant par surprise New-Delhi qui a du coup reculé devant les forces Chinoises a fortement marqué la classe politique Indienne qui considère encore aujourd'hui la Chine comme leur principal compétiteur stratégique sur la scène asiatique.

Alors que dans le conflit indo-pakistanais, lInde était devenu un allié de lURSS et le Pakistan de la Chine et des États-Unis, la nouvelle donne diplomatique de laprès-guerre froide a facilité le développement de relations de bon voisinage entre la Chine et lInde[12].

Suite à la visite en Inde du président chinois Jiang Zemin en 1996, les deux pays ont signé un accord sur le maintien de la tranquillité et de la paix le long de la ligne de contrôle. Puis la visite en Chine du Premier ministre indien Atal Bihari Vajpayee a conduit à ladoption, en juin 2003, dune déclaration commune, aux termes de laquelle :

  • lInde a réaffirmé lappartenance à la Chine du Tibet,
  • les deux pays se sont engagé à régler leur contentieux frontalier, ce qui a donné lieu à la signature en avril 2005, lors de la visite en Inde du Premier ministre chinois Wen Jiabao, dun accord sur les « paramètres politiques et les principes directeurs du règlement de la question des frontières » ;
  • le commerce transfrontalier doit être développé, notamment via le col de Nathu qui relie le Tibet et le Sikkim.

Les contentieux frontaliers demeurent, la Chine revendiquant la plus grande partie du territoire de ce qui constitue, selon lInde, lÉtat de lArunachal Pradesh (soit 90.000 km2). Par ailleurs, la Chine occupe lAksai Chin, un territoire de 40 000 km2 revendiqué par lInde. Enfin, suite à laccord sino-pakistanais de 1963, la Chine a obtenu du Pakistan la vallée de Shaksgan (5 180 km2) dans le Cachemire, territoire qui fait partie de lUnion indienne selon New Delhi.

Lamélioration des relations avec le Japon

Les relations sino-japonaises restent tendues par lattitude du gouvernement japonais vis-à-vis du passé militaire nippon pendant la Seconde guerre mondiale, notamment les visites du Premier ministre japonais au sanctuaire de Yasukuni, la prostitution forcée à laquelle étaient soumises les « femmes de réconfort » chinoises et coréennes, ainsi que le révisionnisme des manuels dhistoire japonais. La RPC nest ainsi pas favorable à ce que le Japon devienne membre permanent du Conseil de sécurité des Nations-Unies[13].

Dans le contexte de lalliance militaire nippo-américaine, la déclaration conjointe américano-japonaise de février 2005, dans laquelle les deux gouvernements ont exprimé leur « intérêt stratégique pour une résolution pacifique de la question de Taïwan », a entraîné dimportantes manifestations de protestation en Chine. Toutefois, le remplacement au poste de Premier ministre du Japon de Junichiro Koizumi par Shinzo Abe a permis lorganisation avec Hu Jintao dun sommet bilatéral, en septembre 2006, permettant daplanir les différends entre les deux États[14].

Une diplomatie mondiale en phase avec lémergence économique et militaire de la puissance chinoise

Le rôle de la Chine à lONU et à lOMC

Le multilatéralisme de la diplomatie chinoise sest exprimé par son rôle actif au sein des organisations internationales à vocation mondiale :

  • au sein de lOrganisation des Nations-Unies, la République populaire de la Chine est partie aux principaux traités de désarmement nucléaire, le Traité de non-prolifération (depuis 1992) et le Traité dinterdiction complète des essais nucléaires (depuis 1996), ainsi quaux conventions internationales de protection des droits de lhomme : Pékin a signé les Pactes de lONU sur les droits économiques et sociaux et les droits civils et politiques, respectivement en 1997 et 1998 ;
  • au plan économique, la Chine a rejoint en 2001 lOrganisation mondiale du commerce ;
  • enfin, la Chine fournit des contingents militaires aux opérations de maintien de la paix, notamment au Proche-Orient, au Libéria et en République démocratique du Congo.

Les vecteurs de la puissance

Lessor économique

Avec un produit intérieur brut (PIB) sélevant à 5,745 milliards de dollars en 2010, la Chine était la deuxième puissance économique mondiale[15] après les Etats-Unis, grâce à un taux de croissance annuel moyen de 9,4 % sur la période 1979-2008. La Chine est le troisième exportateur mondial en 2005[16], et peut également compter sur sa puissance financière considérable depuis les années 2000.

Ce rapide essor économique encourage linsertion de la Chine dans la communauté internationale, tout en lincitant à investir dans dautres pays en développement pour sécuriser ses approvisionnements en énergie et en matières premières.

La modernisation militaire

Parmi les quatre modernisations du programme de réformes lancé par Deng Xiaoping en 1979 figurait la modernisation de larmée comme vecteur dun renforcement de la puissance chinoise, après le semi-échec de lintervention punitive lancée le 19 février 1979 au Viet Nam[17].

De fait, la RPC a renforcé ses capacités de défense qui, selon les experts internationaux, la placent au second rang mondial après les États-Unis :

  • le budget militaire de la RPC sélève, officiellement, à 45 milliards de dollars (le double selon les experts occidentaux) ;
  • en janvier 2007, la Chine a procédé à un tir de missile réussi pour détruire lun de ses satellites météorologiques, devenu hors dusage.

La Chine tend ainsi à être un concurrent sérieux pour les États-Unis dans le Pacifique.

Le soutien à la diffusion de la culture et de la langue chinoises

Au plan culturel, la Chine met en place, depuis 2004, un réseau dInstituts Confucius pour développer la connaissance de la langue et de la culture chinoises, sur le modèle des Alliances françaises et des Instituts Goethe[18].

Le yuan

L'utilisation de la monnaie chinoise est également soutenue dans le commerce avec les pays d'Asie; accords avec la Malaisie et l'Indonésie en 2009. Accord avec la Birmanie en 2010.

La recherche de partenariats équilibrés avec les pôles mondiaux

Chine - Union Européenne : une coopération économique de première importance

La Chine participe depuis 1996 aux rencontres Asie-Europe (Asia Europe Meetings, ASEM).

En 1997, la Chine a signé un partenariat global avec la France puis, en 1998, un partenariat stratégique avec lUnion européenne.

Depuis 2004, lUnion européenne est le premier partenaire économique de la Chine, devant les États-Unis.

Le déficit commercial de la Chine avec l'Union européenne s'est aussi creusé de façon importante ces dernières années, atteignant 100 milliards d'euros sur les 8 premiers mois de 2006[19]. Le 26 novembre 2008, la Chine a annoncé reporter un sommet Union européenne-Chine en raison de la rencontre prévue le 6 décembre en Pologne entre Nicolas Sarkozy et le dalaï lama, entraînant des critiques de la France[20]. Selon François Godement, professeur à Sciences Po et membre du Conseil européen des relations étrangères, la décision chinoise était calculée, et visait, à travers la France, lEurope, incapable d'adopter une attitude commune à l'égard de la question tibétaine[21].


En échange du financement d'une partie de la dette, en 2010, le vice-premier ministre chinois Wang Qishan a indiqué souhaiter de lUE «des engagements significatifs sur certains sujets, comme la levée de linterdiction frappant les exportations de produits de haute technologie, la reconnaissance du statut déconomie de marché à la Chine, la protection des droits et intérêts légitimes des investissements chinois dans lUE, et le traitement dune manière convenable des demandes de visa européen des investisseurs chinois[22] »). La levée de l'embargo sur les ventes d'armes à la Chine populaire est également en jeu.

Chine - Russie : un partenariat notamment militaire

Depuis la signature dun partenariat stratégique en 1996, les relations sino-russes sont marquées par limportance de la coopération militaire :

  • la Russie est devenue le premier fournisseur darmements de la Chine (à hauteur de 2 milliards de dollars par an) ;
  • les deux pays ont organisé des exercices militaires conjoints en 2006 et 2007 (pour cette dernière année, conjointement avec les troupes kirghizes).

Chine - Etats-Unis d'Amérique : entre critiques de lhégémonisme américain et interdépendance économique

Les relations bilatérales sino-américaines sont marquées à la fois par une dénonciation de l' « hégémonisme américain » et une interdépendance économique croissante[23].

Si dimportantes manifestations ont ainsi protesté contre le bombardement, par lOTAN, de lambassade chinoise à Belgrade en 1999, la dénonciation de l’ « hégémonisme américain » a été absente, pour la première fois lors dun congrès du Parti communiste chinois, lors du XVIe Congrès de novembre 2002[24].

Côté américain, selon le professeur Michael T. Klare, l'endiguement de la montée en puissance de la Chine constituerait la véritable motivation de l'augmentation continue des dépenses militaires américaines[25].

Les relations économiques bilatérales encouragent cependant la coopération entre les deux États, tout en nourrissant les sentiments anti-chinois aux États-Unis, dans la mesure ces échanges traduisent une dépendance américaine :

  • du fait du déficit commercial américain vis-à-vis de la Chine ;
  • en raison de la détention dune part importante de la dette publique américaine, soit 350 milliards de dollars en bons du Trésor, par les investisseurs chinois.

Le multilatéralisme chinois en dehors de lAsie orientale

Le développement économique de la Chine lui implique de redéployer sa diplomatie afin de s'assurer des disponibilités en matières premières, ce qui pousse aujourd'hui le pays à se tourner vers l'Afrique et l'Amérique latine.

La présence chinoise en Afrique est en cela particulièrement emblématique : contrairement à lEurope et aux États-Unis, la Chine ne conditionne pas son aide et ses investissements au respect de critères politiques[26].

Lors du troisième sommet sino-africain, qui sest tenu en novembre 2006, et qui a réuni des représentants de 48 États africains, la Chine a annoncé une aide triennale (sur la période 2006-2009) sous forme de prêts et de crédits dachats préférentiels, à hauteur respectivement de 3 et 2 milliards deuros.

Les principaux partenariats noués par la Chine, en dehors de lAsie orientale, se fondent sur des coopérations économiques ou militaires ciblées :

  • au Moyen-Orient, avec deux de ses principaux fournisseurs de pétrole : lArabie saoudite et lIran ;
  • avec Israël, dans le domaine de la coopération militaire ;
  • en Afrique subsaharienne, avec lAfrique du Sud et le Zimbabwe, pays richement dotés en matières premières et dont la RPC a soutenu les actuels dirigeants lorsquils luttaient contre lapartheid et la colonisation britannique, ainsi quavec trois producteurs dhydrocarbures : le Nigeria, le Soudan et lAngola ; sagissant du Soudan, la Chine a fortement investi dans lexploitation, le raffinage et le transport dhydrocarbures, en dépit de la crise du Darfour quelle a considérée comme une affaire interne au Soudan avant daccepter denvoi lors dune force multinationale dinterposition[27].
  • en Amérique latine, avec le Brésil (avec lequel la Chine a noué des partenariats économiques dans les secteurs agricoles, mais aussi des industries aéronautique et nucléaire), lArgentine, le Chili et le Venezuela, respectivement exportateurs de céréales, de cuivre et de pétrole.

Voir aussi

Références et notes

Notes

  1. Général Zhang Changtai, attaché de défense à Paris, « Les défis stratégiques de la Chine », dans Défense nationale et sécurité collective, janvier 2006
  2. Selon lexpression de Dora Chesne dans « LÉtat du Monde 2006 », éditions La Découverte, 2005, p. 277
  3. Cabestan J. P. et Vermander B., « La Chine en quête de ses frontières. La confrontation Chine-Taïwan », Presses de Sciences-Po, 2005, p31
  4. déclaration en 9 points de Ye Jiangying [lire en ligne]
  5. J.P. Cabestan, « Recrudescence de tension « dEtat à Etat » dans le détroit de Formose La nouvelle approche taïwanaise de ses relations avec la Chine populaire et ses répercussions » [lire en ligne]
  6. Livre blanc de 2000[lire en ligne]
  7. Cabestan J. P. et Vermander B., « La Chine en quête de ses frontières. La confrontation Chine-Taïwan », Presses de Sciences-Po, 2005
  8. texte intégral de la Loi anti-sécession [lire en ligne]
  9. article 8 de la Loi anti-sécession
  10. Source : Jean-Pierre Cabestan, « La politique étrangère chinoise : une Chine sans ennemis nest pas forcément une Chine rassurante », in « Hérodote », n° 125, deuxième trimestre 2007, p.17.
  11. Voir « LÉtat du Monde 2006 », éditions La Découverte, 2005, p. 617-618
  12. La principale référence utilisée pour ce paragraphe est : Thierry Mathou « LHimalaya, « nouvelle frontière » de la Chine », in « Hérodote », n° 125, deuxième trimestre 2007, pp. 28-50.
  13. Lire V. Niquet, « Chine-Japon : laffrontement », Perrin, 2006
  14. Source : Jean-Pierre Cabestan, art. cit., p. 23
  15. https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/rankorder/2001rank.html?countryName=China&countryCode=ch&regionCode=eas&rank=3#ch
  16. Source : Françoise Lemoine, « La montée en puissance de la Chine et lintégration économique en Asie », in « Hérodote », n° 125, deuxième trimestre 2007, p. 62 sq.
  17. Voir lanalyse dYves Lacoste, « La Chine change l'« ordre » du monde », in « Hérodote », n° 125, deuxième semestre 2007, p. 4
  18. Source : Jean-Pierre Cabestan, « La politique étrangère chinoise : une Chine sans ennemis nest pas forcément une Chine rassurante », in « Hérodote », n° 125, deuxième trimestre 2007, p.16.
  19. Union Européenne : le déficit commercial avec la Chine a passé la barre des 100 milliards d'euros sur 8 mois
  20. [http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/11/26/01011-20081126FILWWW00554-report-sommet-ue-chine-pas-positif.php Report sommet UE-Chine: "pas positif"
  21. Chine-France : l'affront calculé
  22. article du quotidien du peuple en ligne
  23. Voir Francois Godement (sous la direction de), « ChineÉtats-Unis. Entre méfiance et pragmatisme », La Documentation française, 2001
  24. Comme lobserve le chercheur Jean-Pierre Cabestan, dans le numéro 125 (deuxième semestre 2007) de la revue « Hérodote », cité en bibliographie du présent article, p.15.
  25. Michael T. Klare, "La Chine comme cible : lémergence du conflit sino-américain", analyse parue dans Japan Focus, 19 avril 2006, traduite sur le site "Korea is one"
  26. Voir M. Meidan, « China Africas policy : business now, politics later », in « Asian Perspectives », volume 30, n° 4, 2006, pp. 69-93.
  27. Voir larticle détaillé sur le conflit du Darfour

Principale référence

  • Sous la direction de Thierry Sanjuan, un numéro spécial (« Chine, nouveaux enjeux géopolitiques », n° 125, deuxième trimestre 2007) de la revue de géographie et de géopolitique « Hérodote », en particulier larticle de Jean-Pierre Cabestan, « La politique étrangère chinoise : une Chine sans ennemis nest pas forcément une Chine rassurante », pp. 11-27.

Liens externes


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Politique étrangère de la République populaire de Chine de Wikipédia en français (auteurs)

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