Petrus Dathenus

Petrus Dathenus
Petrus Dathenus
Petrus Dathenus, détail d'un portrait par A. Schouman, 1755, d’après un original du XVIe siècle
Petrus Dathenus, détail d'un portrait par A. Schouman, 1755, d’après un original du XVIe siècle

Naissance 1531
Casselbergh
Flag - Low Countries - XVth Century.png  Pays-Bas des Habsbourg
Décès 17 mars 1588
Elbing
Chorągiew królewska króla Zygmunta III Wazy.svg République des Deux Nations
Langue d'écriture Néerlandais
Latin
Allemand
Mouvement Réforme protestante
Genres Pamphlet
Psaumes
Sermon

Petrus, Pieter ou Peter Datheen, Daets, Daten, Daeten, Dathen, Dathenus, né à Casselbergh[1] aux anciens Pays-Bas en 1531 et mort à Elbing le 17 mars 1588[2], est un prédicant qui a joué un rôle majeur dans la Réforme protestante des anciens Pays-Bas.

Sommaire

Biographie

1531-1576

Enfance & conversion

Il passa son enfance dans le cloître des Carmes à Ypres[3] pour y recevoir une formation de prêtre. Lorsqu’il vit brûler vif un garçon de dix-neuf ans en raison de sa foi, il rompit avec l'Église catholique romaine. Ceci a dû se passer autour de 1550. Prêchant à Ypres et probablement aussi à Poperinge, à cause de la persécution des protestants dans les Pays-Bas, il se vit obligé de passer une partie de sa vie en Angleterre et en Allemagne où il reçut une formation de prédicateur[2].

Exil en Angleterre

À Londres il fit sa vie comme typographe[4]. Sous le roi Édouard VI d'Angleterre, il devint prédicant[5]. Après quelques années, le pouvoir en Angleterre étant tombé entre les mains de Marie la Sanglante, Dathenus - comme sa communauté religieuse - doit s'enfuir pour, finalement et après une longue odyssée, trouver refuge dans la Frise orientale.

Exil en Allemagne : point de départ pour l’évangélisation des Pays-Bas

Après un passage par Emden, il s’installe d’abord dans la ville luthérienne de Francfort-sur-le-Main en automne 1555. C’est là que, en tant que prédicant de la congrégation de réfugiés originaires des Pays-Bas, il a dû entrer en contact avec Jean Calvin lorsque celui-ci visite cette ville en 1556. Avec le fondateur du calvinisme, il aurait déjà entretenu une correspondance par écrit depuis le 2 novembre 1555. Les documents d’archives font mention d’une famille qu’il aurait eue vers ce temps-là, formée de sa femme, Benedicta ou Binette, de deux enfants et d’un domestique[6].

Après sept ans, il dut quitter Francfort, les luthériens étant devenus inquiets du pouvoir grandissant des calvinistes et de leur nombre croissant[7], et ayant toujours en tête leur persécution par les catholiques. Avec sa congrégation, comprenant une soixantaine de familles[8], il s'installe ensuite à Frankenthal à l’invitation du prince-électeur Frédéric III du Palatinat qui, par un acte du 13 juin 1562, mit à leur disposition deux cloîtres[9]. Là, Dathenus construit sa réputation surtout sur ses traductions : ainsi, il traduisit le Catéchisme de Heidelberg en néerlandais et il produira dans les années 1564-1565, d’après le modèle de celui de Genève, l'une des premières traductions rimées et à chanter du psautier entier en langue néerlandaise[10].

L’iconoclasme, sévissant aux Pays-Bas méridionaux en août 1566, se produit lorsque Dathenus se trouve en Suisse en tant que propagandiste auprès des villes évangéliques et comme ambassadeur envoyé par ordre du prince-électeur. Celui-ci lui avait transmis des lettres de recommandation destinées, entre autres, au comte d’Egmont qui, toutefois, lors de son procès déclara que celles-ci ne l’ont jamais amené à l’engager. À partir du mois de septembre 1566, Dathenus parcourt les Pays-Bas, participant aux synodes, préparant la révolte ou prêchant, soit à Venlo, Arnhem, Maastricht, Anvers, Bruxelles, Gand, Bruges, Ypres, Vlissingen, Zierikzee, Middelburg, Bergues, Poperinge, Nieuwkerke, Vianen et Amsterdam (où il entra au service de Brederode)[11]. Ainsi Marcus van Vaernewijck le mentionne déjà en 1566-1568 dans sa chronique des troubles religieux dans les Pays-Bas, Van die beroerlicke tijden in die Nederlanden […], en précisant qu’on racontait de lui qu’il parlait le néerlandais (vlaemsch), le français (walsch), l’allemand (hoochduutsch), le latin, le grec et l’hébreu[12].

Au printemps de 1567, il retourne au Palatinat du Rhin. Il entreprend encore un voyage, qui l’amène en France, en sa qualité de conseiller et aumônier du duc Jean Casimir du Palatinat, un fils du prince-électeur, qui allait soutenir de son armée les Huguenots dans la deuxième guerre de religion. En 1568 il participe au synode des églises néerlandaises « sous la croix » à Wesel et, la même année, il sera encore collecteur de fonds en Suisse pour la révolte des gueux, sans toutefois obtenir des villes évangéliques sollicitées (Bâle, Berne, Zurich et Schaffhausen) l’acompte nécessaire. Ayant monté dans l’estime du prince-électeur, il deviendra, et peut-être déjà avant le 1er janvier 1570, prédicant de la cour, ce qui lui fait quitter Frankenthal pour la résidence de Heidelberg. C’est en 1570 que, au nom des réfugiés, il rédige une requête adressée à la Diète de Worms, par laquelle ils implorent les princes allemands de soutenir la lutte des Pays-Bas contre le roi Philippe II d'Espagne. En automne de 1572, Dathenus fait fonction de commissaire à Guillaume Ier d'Orange-Nassau, prenant en charge la restructuration de l’église dans les villes libérées, préservant les biens ecclésiastiques et monastiques. Toutefois, jouissant d’un pouvoir plénipotentiaire, il reste au service du prince-électeur puisqu’il se retrouve en Suisse au début de 1573[13].

De 1572 jusqu’en 1574, il s’efforce de nouer des contacts avec le gouvernement anglais, probablement pour le compte de princes allemands, vraisemblablement, du Palatinat ou de Hesse[13].

1576-1588

Sous la protection de Jean Casimir et le prince d’Orange

Quand meurt son protecteur Frédéric, en 1576, et que Louis VI du Palatinat, fils et successeur du précédent, décide de renforcer le pouvoir du luthéranisme dans son pays, Dathenus se voit licencier de la cour de Frédéric en tant que prédicateur ; tâche que, du reste, il ne remplissait plus de fait, vu ses nombreux voyages et missions. Le prince d’Orange lui offre d’ailleurs un poste semblable à sa cour à Delft. Il obtint toutefois le soutien de Jean Casimir du Palatinat, héritier d’une partie des territoires sur lesquels avait régné son père, et Dathenus l’accompagne lors de sa deuxième campagne de soutien aux huguenots, après quoi il rentre vers février 1577[14]. Déjà à cette époque, il prévient contre le duc d’Anjou qu’il estime, à juste titre, peu fiable[15]. Avant d’entrer en conflit, en 1578, avec le prince d’Orange sur des causes de divergences d’opinions religieuses et de points de vue tactiques, Dathenus passa encore par Frankenthal y faisant office de prédicant, par Francfort-sur-le-Main pour participer à une réunion de théologiens réformés, par Dordrecht pour assister au synode national où il fut élu président, ainsi que par Gand, Anvers, Courtrai, Utrecht et Amsterdam[16].

Dathenus jugea inacceptable une alliance avec un pouvoir catholique tel que la France et ne put se contenter d’une Église catholique traitée sur pied d’égalité avec le protestantisme[16]. Dathenus, ayant été en coalition avec le putschiste Jan van Hembyze à Gand[17] - ville dans laquelle il passait également beaucoup de son temps avec Herman Moded -[18] et ne voulant céder lorsque Marnix essayait d’apaiser les esprits[19], occupait son poste de prédicant encore endéans un an après l’instauration de la tolérance religieuse à Gand le 27 décembre 1578[15], n’attendit pourtant pas l’arrivée du prince d’Orange, pris la fuite accompagné de son allié gantois Van Hembyze, et retourna au Palatinat[19] en passant par Leyde, Dordrecht, Utrecht et Cologne. Dathenus était entré en désaccord avec le prince d’Orange sur le degré de tolérance religieuse. Si Orange estimait que tout le monde devait jouir de sa liberté de conscience, Dathenus déclara que le parti au pouvoir avait à choisir la vraie religion et que, par conséquent, un gouvernement protestant ne devrait pas tolérer l’Église catholique.

Les tentatives de réconciliation entre le Prince et son prédicateur, entreprises entre autres lors de l’assemblée ecclésiastique de Bruges en 1579, le synode de Middelbourg en 1581 et celui de Gueldre en 1583, ne mènent à rien. Dathenus reprend son poste de prédicateur à Frankenthal en août 1579. Ses tâches seront facilitées lorsqu'il confirme la nomination d’Antoine Rossignol en tant que prédicant de l’église wallonne de Frankenthal, le 18 décembre 1580. En mai 1582, le consistoire donne son accord avec sa démission en tant que prédicateur, mais Dathenus poursuit cependant ses actions de portée politique. Bientôt, il sera incliné davantage à la paix, tout en espérant que celle-ci aliénerait les églises de Hollande des régents qu’il considérait comme les plus grands ennemis de son idéal à la fois politique et ecclésiastique. Finalement, ce conflit aura pour conséquence que Dathenus, après une période de captivité, dut a nouveau quitter les Pays-Bas lorsque tombe, en septembre 1584, la république calviniste de Gand où il revenait d’occuper sa position de prédicateur depuis 1583[20].

Exil en Allemagne du Nord : Stade & Elbing

S’étant enfui de Gand via L’Écluse, Dathenus rejoignit Gouda, où il prêchera sa conviction politique anti-française. Les États généraux et le prince Maurice ayant donné l’ordre de l’arrêter, Dathenus fut saisi à Vianen, puis relâché après quelques jours. Mais à Vreeswijk, il sera capturé à nouveau en décembre 1584 et emmené à Utrecht pour y être emprisonné dans la maison Hazenberg. Il sera acquitté le 28 décembre 1584 après avoir subi un long interrogatoire et lorsque trois bourgeois de la ville se sont portés garant pour lui[21].

Ayant retrouvé le chemin pour l’Allemagne du nord, et après n’avoir pu obtenir le droit de s’installer à Danzig en raison des accusations portées contre lui par les réfugiés anabaptistes, il exerça la profession de médecin à Stade dans la principauté de Brême. C’est à partir de ce moment qu’il use de temps à autre du nom d’emprunt Pieter van Berghen ou Petrus Montanus, faisant allusion respectivement en néerlandais et en latin à sa ville natale Mont-Cassel ou Casselbergh[21],[2].

Accusé d’un manque d’orthodoxie[22], il dut quitter cette ville aussi. À Elbing dans la Prusse-Orientale, où il arrive au plus tard en 1587[23], il alla pratiquer la profession de médecin ; aussi y devint-il enseignant au gymnase. C’est également dans cette ville qu’il mourut, un an plus tard, à l'âge de 57, et qu’il a été enterré[21].

Post mortem

En 1590, à l’initiative des magistrats d’Elbing, on érigea à sa mémoire un cénotaphe surmonté d’une statue de grandeur naturelle dans l’église principale[24].

L’accusation d’arianisme, que lui a intentée le jésuite Costerus, a été réfutée par Grevinkhoven en 1597[25].

De ses enfants - on en a recensé quatre - son fils Peter Dathenus, baptisé le 10 mars 1566 à Frankenthal, après avoir fait ses études à l’université de Heidelberg et étant nommé secrétaire de sa ville natale, s’illustra comme conseiller et secrétaire du prince-électeur à Heidelberg[6].

L’œuvre

Les Psaumes

Une de nombreuses éditions : Les pseaumes de David mis en rime françoise: Psalmen Davids : m[i]t den francoyschen Dichte in nederlandschen overgeset / (couverture), par Clément Marot & Théodore de Bèze et Petrus Dathenus, imprimés à Leyde par David Jansz van Ilpendam, 1635

Les États généraux des Pays-Bas avaient promis une prime, non pour la meilleure, mais pour la première traduction qui paraîtrait et Dathenus remporta donc le prix ; aussi sa traduction fut-elle adoptée aux Pays-Bas pour le culte public[26].

Cette mise en vers rimés des psaumes sur les mélodies de Genève était une traduction de celle produite à l’initiative de Jean Calvin. Les psaumes de Dathenus furent chantés déjà au sermon en plein air, le hagenpreek, de 23 juillet 1566 près de Gand[27] et, depuis, ont rapidement acquis une popularité croissante.

De 1566 à 1773, la version rimée de Dathenus était le recueil le plus important de l’église réformée hollandaise. Depuis le début, le style de ses psaumes rimés a été l'objet de vives critiques. Cependant, des autres versions rimées, aucune n’obtint un soutien suffisant pour être adoptée. Il fallait attendre jusqu’en 1773 pour qu’une nouvelle version rimée des psaumes soit introduite. Aujourd'hui, la version rimée des psaumes de Dathenus est encore chantée dans trente paroisses protestantes, surtout celles de la vieille Église réformée en Zélande[6].

Parce que, d’après la communication du traducteur même, celui-ci a été forcé d’accomplir sa tâche dans un laps de temps très restreint, son adaptation avait des aspects peu soignés à de nombreux endroits. La traduction presque mot pour mot du français nuisait au mètre et à la rime[28]. En effet, déjà au synode national de La Haye en 1586, on avait décidé de la remplacer par la versification rimée de Philippe de Marnix de Sainte-Aldegonde, mais en vain[29]. Les gens instruits n'ont pourtant jamais mis en doute la supériorité de la version de Marnix, datant de 1580, faite d’après le texte hébreu, alors que Dathenus traduisit d’après la version française de Clément Marot. Sans doute pour faire ressortir cette supériorité, les Elsevier ont fait imprimer à Leyde, en 1617, les deux textes en regard l'un de l'autre[30]. Malgré tous ces efforts la version de Dathenus, d’après M. Gaillard une versification facile et d'une diction assez pure[31], l'emporta même dans l'esprit du peuple néerlandais sur toutes les traductions qui lui succédèrent jusqu'en 1773, comme elle l’avait fait pour les versifications rimées précédentes de Van Zuylen van Nijevelt, d’Utenhove et D’Heere, que celles-ci soient de tendance catholique ou protestante. En 1745, le libraire Petrus Dathenus, qui prétendit être un descendant du prédicateur, entra en conflit avec le ministre de Middelbourg, Andreas Andriessen, qui se moquait de la version rimée de Dathenus[32]. Ce renouvellement de la discussion sur les psaumes de Dathenus, fraya le chemin à un nouveau psautier rimé, celui de 1773, créé à une époque où le chant religieux protestant fut entièrement réorganisé dans la République des Sept Pays-Bas-Unis[33].

Publications

  • (lt) Compendiosa et diserta ad annotationes papistae cuiusdam anonymi, quibus Pontificios Wormatiensi colloquio collectos, excusare et econtra Augustanae confessionis Theologos, abrupti colloquii accusare conatur, responsio [...], 5 avril 1558, publié dans Melch. Goldastus, Politica imperialia s. discursus politici acta publica et tractatus generales ... , Francfort-sur-le-Main, 1614 ;
  • (lt) Brevis ac perspicua vani scripti, quo Joannes a Via Theologos Augustanae Confessionis impie traducit ac malitiose insectatur, refutatio [...] Adiecimus praeterea compendiosam ad Fr. Staphyli Apostatae, ac Barthol. Latomi Rhetoris Calumnias, responsionem in qua idem fere argumentum tractatur. Donec meliora Dominus, 1558 ;
  • (nl) Een Christelicke Verantwordynghe op die Disputacie binnen Audenaerde tusschen M. Adriaen Haemstadt ende Jan Daelman, Francfort-sur-le-Main, 1559 ; cf. Catal. Serrure II no. 2176; réimprimée en 1582 ;
  • (lt) Ad Bartholomaei Latomi rhetoris calumnias quibus Augustanae Confessionis Theologos, anno 1557, Wormatiae colloquii collectos gravat ac traducit ... responsio prima et secunda, Francfort-sur-le-Main, 1560 ;
  • (nl) Catechismus oft christelicke onderrichtinge, ghelijck die in kercken ende scholen der Cheurvorstelicken Paltz gedreven oft gheleert wordt, wt de hoochduydtsche sprake in nederduits getrouwelick overgheset, Emden, 1563 ;
  • (de) Kurtze und wahrhaftige Erzehlung, welcher massen den Frantzösischen und Niederländischen der wahren Religion halben verjagten Christen in der Stadt Francfort im vier und fünffzigsten und ettliche volgende Jahr die offentliche Predigt Gödtliches Worts und ausspendung der H. Sacramenten in ihrer Sprach verstattet, und aus was ursachen ihnen nachmals solches verbotten worden ist, 1563 ;
  • (de) Grundlicher und nothwendiger ablehnung des Gegenberichts, 1563, transmis, comme l’ouvrage précédent, par le recueil : Franckfurtische Religionshandlungen II (Francfort-sur-le-Main, 1735) ;
  • (nl) De Psalmen Davids ende ander Lofsanghen' wt den Francoyschen Dichte in Nederlandschen overgheset .... Metgaders den Christelijcken Catechismo, Ceremoniën ende Ghebeden, 1566 ; d’après la traduction de Clément Marot et Théodore de Bèze ;
  • (nl) Préface de Historie van de Spaensche Inquisitie [...] wt het francoys in onser Nederduitsche sprake overgeset door J.D.R., 1569, la préface porte la date 16 décembre 1568 ;
  • (de) Bestendige Antwort ettlicher Fragstück so die Predicanten zu Francfurt am Mayn zur Prob über die jungst zu Dresden [...] gestelt Bekandtnusz in truck zur warnung ausgeben lassen, Heidelberg, 1572 ;
  • (nl) Aanteekeninge omtrent de gevoelen der leden van de Kerkvergadering, Francfort-sur-le-Main, 1577 ;
  • (nl) Een Christelicke Verantwordynghe op die Disputacie binnen Audenaerde tusschen Adriaen Haemstede en Jan Daelman, Anvers, 1582 ;
  • (nl) Wachtgeschrey, traduction d’un pamphlet publié durant les troubles à Gand en 1578 et 1579 ;
  • (nl) Préface de Den gantschen Schat der Heylighen Schriftueren of Bijbelsche Concordantie […], Leyde, 1579 ;
  • (nl) Een Christelijcke t' samensprekinge uyt Godes Wort. Tot troost aller becommerde herten, die de wet ende den Evangelio [...] niet recht en connen onderscheyden, ouvrage écrit en 1584, abrégé et adapté par Franciscus Lansbergen, prédicant rotterdamois et publié sous le titre Peerle der Christelijcker vertroostinghe à Rotterdam en 1613 ; une édition complète a été publiée par les soins de l’imprimeur Anthony Jansz. à La Haye en 1624 et témoignant du talent de Dathenus dans le genre pieux ; un 4e tirage de 1648
  • (nl) Lof der Christelijke mededeelsaamheit, Middelburg, 1741 (mentionné dans Abkoude, Naamregister, 1754 ;
  • (nl) Corte apologie ofte ontschuldinge der Nederlantsche Christenen teghen de valsche Beschuldingen haerder vyanden. Waer in den Godlicken handel der reformatie... tsamen oock de grouwelycke tyrannije diemen over haer ghebruyct, bewesen wort, s.l., s.d. ;

Références

  1. Isidore Lucien Antoine Diegerick, Petrus Dathenus: notes sur le lieu de sa naissance, Vandecasteele-Werbrouck, 1857, p. 8
  2. a, b et c P.C. Molhuysen et P.J. Blok (réd.), Nieuw Nederlandsch biografisch woordenboek, volume 2, A.W. Sijthoff, Leyde, 1912, p. 367
  3. Isidore Lucien Antoine Diegerick, Petrus Dathenus: notes sur le lieu de sa naissance, Vandecasteele-Werbrouck, 1857, p. 9
  4. Philip Marie Blommaert, De Nederduitsche schryvers van Gent, Van Doosselaere, Gand, 1861, p. 116
  5. A.J. van der Aa, Biographisch woordenboek der Nederlanden, volume 4. J.J. van Brederode, Haarlem, 1858, p. 64
  6. a, b et c P.C. Molhuysen et P.J. Blok (réd.), Nieuw Nederlandsch biografisch woordenboek, volume 2, A.W. Sijthoff, Leyde, 1912, p. 379
  7. E.-H.-F. de Cavrines, Esquisses historiques des troubles des Pays-Bas au XVIe siècle, F.Vromant, Bruxelles, 1865, pp. 117-118
  8. S.J. Lenselink, De Nederlandse psalmberijmingen in de 16de eeuw. Van de Souterliedekens tot Datheen met hun voorgangers in Duitsland en Frankrijk, Van Gorcum, Assen, 1959
  9. P.C. Molhuysen et P.J. Blok (réd.), Nieuw Nederlandsch biografisch woordenboek, volume 2, A.W. Sijthoff, Leyde, 1912, p. 369
  10. P.C. Molhuysen et P.J. Blok (réd.), Nieuw Nederlandsch biografisch woordenboek, volume 2, A.W. Sijthoff, Leyde, 1912, p. 376
  11. P.C. Molhuysen et P.J. Blok (réd.), Nieuw Nederlandsch biografisch woordenboek, volume 2, A.W. Sijthoff, Leyde, 1912, p. 369-370
  12. Marcus van Vaernewyck, Van die beroerlicke tijden in die Nederlanden en voornamelick in Ghendt, 1566-1568, (éd. Vanderhaeghen) (5 volumes). C. Annoot-Braeckman, Gand, 1872-1881, p. 264 ; édition en français : Marcus van Vaernewijck, Hermann van Duyse, Troubles religieux en Flandre et dans les Pays-Bas au XVIe siècle : journal autographe, Heins, 1905
  13. a et b P.C. Molhuysen et P.J. Blok (réd.), Nieuw Nederlandsch biografisch woordenboek, volume 2, A.W. Sijthoff, Leyde, 1912, p. 370-371
  14. P.C. Molhuysen et P.J. Blok (réd.), Nieuw Nederlandsch biografisch woordenboek, volume 2, A.W. Sijthoff, Leyde, 1912, p. 372
  15. a et b P.C. Molhuysen et P.J. Blok (réd.), Nieuw Nederlandsch biografisch woordenboek, volume 2, A.W. Sijthoff, Leyde, 1912, p. 374
  16. a et b P.C. Molhuysen et P.J. Blok (réd.), Nieuw Nederlandsch biografisch woordenboek, volume 2, A.W. Sijthoff, Leyde, 1912, p. 373
  17. A.J. van der Aa, Biographisch woordenboek der Nederlanden, volume 8. 1re pièce, J.J. van Brederode, Haarlem, 1867, p. 516
  18. A.J. van der Aa, Biographisch woordenboek der Nederlanden, volume 12. 2e pièce. J.J. van Brederode, Haarlem, 1869, p. 899
  19. a et b A.J. van der Aa, Biographisch woordenboek der Nederlanden, volume 4. J.J. van Brederode, Haarlem, 1858, p. 65
  20. P.C. Molhuysen et P.J. Blok (réd.), Nieuw Nederlandsch biografisch woordenboek, volume 2, A.W. Sijthoff, Leyde, 1912, p. 374-375
  21. a, b et c P.C. Molhuysen et P.J. Blok (réd.), Nieuw Nederlandsch biografisch woordenboek, volume 2, A.W. Sijthoff, Leyde, 1912, p. 375
  22. A.J. van der Aa, Biographisch woordenboek der Nederlanden, volume 4. J.J. van Brederode, Haarlem, 1858, p. 66
  23. Hendrik Quirinus Janssen, Petrus Dathenus: Een blik op zijne laatste levensjaren, vooral op zijne twistzaak met Oranje, Ijkema & van Gijn, 1872, p.96
  24. Isidore Lucien Antoine Diegerick, Petrus Dathenus : notes sur le lieu de sa naissance, Vandecasteele-Werbrouck, 1857, p. 11
  25. M---ON in Michaud (éd.), Biographie universelle (Michaud) ancienne et moderne, tome dixième, Paris, Madame C. Desplaces, 1855, p. 154
  26. M---ON in Michaud (éd.), Biographie universelle (Michaud) ancienne et moderne, tome dixième, Paris, Madame C. Desplaces, 1855, p. 153
  27. L. Knappert, Bijlage II. Voordracht van den Heer Dr. L. Knappert. Oude Nederlandsche Psalmberijmingen in Handelingen en mededeelingen van de Maatschappij der Nederlandsche Letterkunde te Leiden, over het jaar 1905-1906, E.J. Brill, Leyde, 1906, p.36
  28. P.C. Molhuysen et P.J. Blok (réd.), Nieuw Nederlandsch biografisch woordenboek, volume 2, A.W. Sijthoff, Leyde, 1912, p. 376-377
  29. P.C. Molhuysen et P.J. Blok (réd.), Nieuw Nederlandsch biografisch woordenboek, volume 2, A.W. Sijthoff, Leyde, 1912, p. 377
  30. Cette édition n’était que la troisième de la traduction de Marnix. Dans la seconde édition des Psaumes de Marnix (Middelbourg, 1591) on remarque de nombreuses améliorations et une préface relative à la version de Dathenus :
    «Wy willen, dit Marnix, Mr. Pieter Dathenum niet schelden ofte straffen,nochte syne ovérsettinghe der Psalmen uyt des ghemeynen mans handen niet rucken. Wy kunnen seer wel lyden dat de Psalmliederen van Mr. Pieter Dathenus overblyven en de onse onderdruckt werden. »
    (Nous ne voulons ni injurier ni châtier M. Dathenus, ni arracher sa traduction des Psaumes des mains du vulgaire. Nous pouvons très bien souffrir que les psaumes versifiés par M. Pierre Dathenus restent en première ligne et que les nôtres soient imprimés au-dessous).
    Cité de : Philippe de Marnix de Sainte-Aldegonde, Edgar Quinet (éd.), Tableau des différends de la religion, volume 4, Bruxelles, Van Meenen, 1857, p. 359-360
  31. Cité de : Philippe de Marnix de Sainte-Aldegonde, Edgar Quinet (éd.), Tableau des différends de la religion, volume 4, Bruxelles, Van Meenen, 1857, p. 359
  32. P.G. Witsen Geysbeek, Biographisch anthologisch en critisch woordenboek der Nederduitsche dichters, volume 2, CAB-GYZ, C.L. Schleijer, Amsterdam, 1822, p. 114
  33. Zo galmt mijn vrije borst van uit der zonden prang, Berijmde psalmen, Atte Jongstra, NRC Boeken, 18 juin 1999

Littérature

  • Th. Ruys jr., Petrus Dathenus, Amsterdam, 1919 ; réédition Houten : Den Hertog, 1988.

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