Parc national de Skuleskogen

Parc national de Skuleskogen
Parc national de Skuleskogen
Image illustrative de l'article Parc national de Skuleskogen
Slåttdalsskrevan, une des principales attractions du parc
Catégorie UICN II (parc national)
Identifiant 3997
Pays Drapeau de Suède Suède
Comté Västernorrland
Ville proche Örnsköldsvik
Coordonnées 63°06′40″N 18°29′50″E / 63.11111, 18.4972263°06′40″N 18°29′50″E / 63.11111, 18.49722
Superficie 30,62 km2
Création 1984
Classement  Patrimoine mondial (2000, Inclus dans Archipel de Kvarken / Haute Côte)
Visiteurs/an 20 000

Géolocalisation sur la carte : Västernorrland

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Parc national de Skuleskogen

Géolocalisation sur la carte : Suède

(Voir situation sur carte : Suède)
Parc national de Skuleskogen

Le parc national de Skuleskogen est un parc national situé dans le Västernorrland, sur la côte de la mer Baltique, au nord de la Suède.

Il recouvre 30,62 km2 d'un terrain vallonné, faisant partie de la Haute Côte : une terre anciennement submergée, mais qui à la faveur du rebond post-glaciaire culmine maintenant à près de 300 m d'altitude.

Les hommes ont laissé leur marques dans le parc, bien qu'ils ne s'y soient probablement jamais vraiment établis. De nos jours, les nombreux cairns funéraires accumulés le long de l'ancienne ligne de côte font partie des attractions touristiques du parc, au côtés des formations géologiques tels que la grande crevasse Slåttdalsskrevan.

Outre ces aspects touristiques, le parc abrite aussi une faune et flore importante, avec plusieurs espèces menacées, telles que le lynx boréal ou le lichen Dolichousnea longissima qui est devenu un symbole du parc. Cette richesse touristique et naturelle ont amené la création du parc national en 1984, puis l'inclusion de la zone en 2000 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO avec le bien Haute Côte/Archipel de Kvarken.

Sommaire

Géographie

Localisation et frontières

Le parc national de Skuleskogen est situé dans les communes d'Örnsköldsvik et de Kramfors du comté de Västernorrland, dans la province historique d'Ångermanland[1]. Il est à 27 km au sud de la ville d'Örnsköldsvik et 40 km au nord-est de la ville de Kramfors, chefs-lieux respectifs des communes susnommées[S 1]. Il recouvre une superficie de 3 062 ha dont 282 ha maritimes[S 2], le parc étant en effet le long de la côte de la mer Baltique.

Relief

Le parc national de Skuleskogen couvre une partie du massif de Skuleskogen. Le relief au niveau du parc est très vallonné, avec de nombreux petits sommets séparés de petites vallées. Le plus haut sommet du parc est Slåttdalsberget, culminant à 280 m d'altitude.

Climat

Le parc national est baigné d'un climat subarctique (Dfc selon la classification de Köppen). L'influence maritime implique que les débuts d'été sont plutôt plus froids que plus dans les terres, mais les automnes sont au contraire plus doux[S 3]. La topographie implique d'importantes variations locales[S 3]. Le climat est humide, avec autour de 700 mm de précipitations par an, dont plus d'un tiers sous forme de neige, ce qui résulte en une couverture neigeuse durant en moyenne 175 jours[S 3]. Le printemps est le mois le plus sec, et parfois cette relative sécheresse a des conséquences importantes sur le milieu naturel[S 3]. Dans ces régions fortement affectée par les pluies acides, les relevés indiquent que le pH des précipitations augmente doucement[S 3].

Relevé météorologique de Skuleskogen
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température moyenne (°C) -9,0 -8,2 -4,3 0,9 6,7 12,4 14,1 12,3 7,5 3,0 -3,3 -6,9 2,1
Précipitations (mm) 51,1 40,5 44,9 37,9 43,6 52,6 81,7 80,9 84,6 71,0 75,6 63,1 727,4
Source : Institut suédois de météorologie et d'hydrologie (SMHI)[2],[3]


Hydrologie

Tärnättvattnen, le plus grand lac du parc

Le parc est parcourut de plusieurs ruisseaux avec plusieurs lacs. Les principaux lacs sont Tärnättvattnen (7,9 ha), Stocksjön 6,1 ha) appartenant au bassin versant du ruisseau Skravelbäcken et Långtjärnen (3,9 ha), appartenant au bassin versant du ruisseau Nylandsbäcken[S 4]. Une partie non négligeable du parc (125 ha) est constituée de tourbières[S 2].

Géologie

Socle rocheux

Amas de pierres polies par les vagues avant d'être totalement émergées par le rebond post-glaciaire

La roche principale du parc est le granite de Nordingrå, le parc appartenant à tout un ensemble appelé le massif de Nordingrå[S 3]. Il s'agit d'un granite rapakivi, formé il y a environ 1 500 millions d'années[S 3]. Il possède une couleur caractéristique très rouge, et s'érode facilement[S 3]. Au nord-est du parc, on trouve aussi de la diabase, qui s'est formé il y a 1 200 millions d'années dans des failles du massif de Nordingrå[S 5]. Alors que le granite forme un substrat très pauvre en nutriment, la diabase constitue au contraire un terrain très fertile, ce qui permet une végétation plus riche[S 5].

Le parc national est parcouru de plusieurs failles, comme le reste de la Haute Côte[S 5]. Ces failles ont été comblées par des dépôts que l'érosion marine a parfois enlevé par la suite[S 5]. Un des exemples les plus marquants de ce phénomène est Slåttdalsskrevan, à l'est du parc : une crevasse de 40 m de haut et 200 m de long, qui fait partie des sites les plus visités du parc[S 5].

La Haute côte

Lors du maximum de la dernière glaciation, il y a 20 000 ans, l'inlandsis qui recouvrait tout le nord de l'Europe avait son centre dans la mer près de la Haute Côte[S 5]. L'épaisseur de glace atteignait alors 3 km ce qui exerçait un important poids sur le sol, qui se situait ainsi 800 m en-dessous du niveau actuel au niveau de la Haute Côte[S 5]. Avec la fonte de la glace, le sol remonta progressivement, ce que l'on appelle le rebond post-glaciaire, à un rythme de 8 mm/an[S 5]. La zone ne se libéra des glaces qu'il y a 9 600 ans[S 5]. Au fur et à mesure de l'émergence des terres du lac Ancylus (ancêtre de la mer Baltique), les vagues ont alors affectés le terrain du parc[S 5]. La ligne de côte de l'époque se trouve maintenant à 285 m d'altitude, mesurée au niveau de Skuleberget, au sud-ouest du parc national, ce qui constitue un record pour le pays[4]. Les sommets du parcs constituaient à l'époque des îles[S 5].

Le phénomène de rebond isostatique continue encore de nos jours, ce qui est par exemple visible au niveau du parc par le fait que l'île Tärnättholmarna devient de plus en plus une presqu'île[S 5].

Milieu naturel

Faune

Lynx boréal

Le parc compte plusieurs espèces de mammifères, caractéristiques du nord du pays, dont en particulier le Lynx boréal (Lynx lynx) et l'ours brun (Ursus arctos), considérés comme menacés dans le pays[S 6]. Hormis ces deux espèces, on trouve le renard roux (Vulpes vulpes), le blaireau européen (Meles meles), le martre des pins (Martes martes), l'élan (Alces alces), le castor commun (Castor fiber), le phoque gris (Halichoerus grypus) et le rat musqué (Ondatra zibethicus)[S 6]. On trouve aussi des petits mammifères, tels que l'écureuil roux (Sciurus vulgaris), le vison d'Amérique (Neovison vison) et l'hermine (Mustela erminea)[S 6]. Le parc est malheureusement trop petit pour accueillir sa propre population de lynx et la population de lynx dans la région décroît, probablement à cause de la fragmentation écopaysagère de la route européenne 4[S 6].

En ce qui concerne les oiseaux, plusieurs espèces sont aussi classées sur la liste rouge en Suède, telles que le mésangeai imitateur (Perisoreus infaustus), le pic tridactyle (Picoides tridactylus), le plongeon catmarin (Gavia stellata), la bondrée apivore (Pernis apivorus), la buse pattue (Buteo lagopus), pouillot verdâtre (Phylloscopus trochiloides), le gobemouche nain (Ficedula parva), la pie-grièche écorcheur (Lanius collurio), le cassenoix moucheté (Nucifraga caryocatactes), le roselin cramoisi (Carpodacus erythrinus) et le bruant ortolan (Emberiza hortulana)[S 7]. Le parc compte en outre une importante population de pic cendré (Picus canus), de grue cendrée (Grus grus), de héron cendré (Ardea cinerea), de troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes), de torcol fourmilier (Jynx torquilla) et de gélinotte des bois (Tetrastes bonasia)[S 7].

Les rivières et lacs du parc sont relativement pauvres. Ils abritent essentiellement de la perche commune (Perca fluviatilis) et de la truite (Salmo trutta), mais le ruisseau Skravelbäcken abrite de même de l'omble de fontaine (Salvelinus fontinalis)[S 7]. La mer elle accueille des bancs de harengs (Clupea harengus) mais aussi du grand brochet (Esox lucius), de la truite et de la perche, la mer Baltique ayant une faible salinité[S 7].

Peu est connu sur les insectes du parc, mais le parc serait la zone la plus riche en coléoptères du comté[S 8].

Flore

La forêt du parc

Skuleskogen est situé à la frontière nord de l'aire de répartition de plusieurs espèces végétales. Ainsi quelques feuillus sont présents dans le parc, tel que le tilleul à petites feuilles (Tilia cordata), le noisetier commun (Corylus avellana), le viorne obier (Viburnum opulus) et l'érable plane (Acer platanoides)[S 8]. Ces espèces sont situées sur le versant Sud sur des sols riches[S 8]. Cependant, la forêt est principalement une forêt de conifères, caractéristique du biome Taïga[S 9]. Cette forêt est principalement constituée d'épicéa commun (Picea abies), mais à la frontière avec les zones dénudées, l'espèce principale est le pin sylvestre (Pinus sylvestris)[V 1].

Dans les forêts de conifères, on trouve plusieurs arbustes, dont les plus communs sont la myrtille (Vaccinium myrtillus), l'airelle rouge (Vaccinium vitis-idaea), la mélampyre des forêts (Melampyrum sylvaticum) et le solidage (Solidago virgaurea)[V 1]. Dans les sols les plus riches, on trouve des anémone hépatique (Hepatica nobilis), la laitue des Alpes (Cicerbita alpina), la laitue des murailles (Mycelis muralis) ainsi que quelques espèces de fougères telles que la fougère mâle (Dryopteris filix-mas) et la fougère femelle (Athyrium filix-femina)[V 2].

Une grande partie du parc (36 %) est constitué de roches dénudées, constituant un maigre substrat pour la végétation[V 3]. Les principaux arbres sont des pins nains qui n'ont pas été affectés par l'exploitation forestière et ont ainsi jusqu'à 500 ans[V 3]. Hormis ces petits arbres, la végétation est avant tout buissonnante, avec de la bruyère callune (Calluna vulgaris), du genévrier commun (Juniperus communis) ou du raisin d'ours (Arctostaphylos uva-ursi)[V 3]. Ces zones comportent aussi un grand nombre d'espèces de mousses et de lichen[V 3].

Plusieurs mousses et lichens du parc sont considérés comme menacés, dont en particulier Dolichousnea longissima, qui est maintenant le symbole du parc[5].

Histoire

Protohistoire

Du fait de la topographie et de la nature du terrain, la zone ne se prêtait pas à l'occupation humaine et aucune trace d'habitat permanent n'a été trouvé dans le parc[S 10]. Des traces d'habitation datant de l'âge de la pierre furent trouvées à 10 km au nord-ouest du parc, au niveau de Bjästamon et s'étendent probablement jusqu'à l'âge du bronze[S 10]. Durant l'âge du bronze, de nombreux cairns funéraires furent disposés le long de la côte de l'époque : on en trouve 28 dans l'enceinte du parc ainsi que deux monuments mégalithiques[S 10]. Plusieurs de ces cairns, souvent circulaires, présentent en leur centre une ciste rectangulaire[S 10]. Tous ces monuments sont maintenant à 35-40 m au dessus du niveau actuel de la mer[S 10]. Juste au sud-ouest de Näskebodarna, une dizaine de ces cairns, dont certains relativement imposants, sont rassemblés en une sorte de cimetière ; la raison de ce rassemblement est inconnue : il s'agissait probablement de marquer le territoire ou de montrer la voie vers le village, probablement situé dans les baies au nord ou au sud du parc[S 10]. On pense en effet qu'à cette époque, la navigation était déjà développée et la mer était une ressource essentielle pour les populations[S 11].

Par la suite, aucune trace de l'âge du fer ne fut découverte[S 10].

Exploitation du parc

De tout temps, le parc était utilisé comme pâture estivale (transhumance)[S 12]. Le fenaison avait lieu dans le parc, mais seulement à quelques endroits[S 12]. La forêt devait alors être plus ouverte à cette époque que de nos jours[S 12]. Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, l'exploitation de la forêt devint la principale activité dans le parc : il y avait alors une dizaine de scieries, dont une scierie à vapeur, à proximité immédiate du parc[S 11]. Les scieries mues par l'eau des moulins avaient en général une plus faible capacité et ne fonctionnaient qu'à certaines périodes de l'année[S 11]. Le nombre de scierie à vapeur augmenta donc par la suite, mais l'exploitation ralentit au tournant du siècle[S 11].

Protection de la zone

Logo du parc national

En 1968, il fut décidé de protéger une partie du massif de Skuleskog[S 13]. En 1971, le plan sur l'aménagement du territoire de Suède aboutit à ce que la haute côte soit classée comme zone d'intérêt national[S 13]. En 1974, une partie de la zone fut classée réserve naturelle temporaire, puis définitivement en 1979[S 13]. Mais le pays avait déjà en vue alors la création d'un parc national, ce qui devient effectif en mai 1984[S 13]. Les négociations sur l'achat du terrain n'étaient pas encore achevées avec certains propriétaires, et les terres concernées restèrent donc protégées comme réserve naturelle[S 13]. Une zone au nord-ouest du parc lui fut ajouté en 1991, lorsqu'il fut découvert qu'une espèce de lichen menacée (Dolichousnea longissima) s'y trouvait[S 13]. En 1996, la zone fut inclut dans le réseau Natura 2000, et en 2000, le parc fut pour beaucoup dans l'inscription du bien Haute Côte sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO[S 13]. En 2009, le parc fut de nouveau agrandit par l'ajout au nord-ouest et au sud de terrains de la réserve naturelle de Skuleskogen[S 14].

Gestion et administration

Comme pour la plupart des parcs nationaux de Suède, la gestion et l'administration sont divisées entre l'agence suédoise de protection de l'environnement (Naturvårdsverket) et le conseil d'administration des comtés (Länsstyrelse)[6]. Naturvårdsverket est en charge de la proposition des nouveaux parcs nationaux, sur consultation des conseils d'administration des comtés et des communes, et la création est entérinée par un vote du parlement[6]. Le terrain est ensuite acheté par l'état, par l'intermédiaire de Naturvårdsverket[6]. La gestion du parc est ensuite principalement entre les mains du comté, c'est-à-dire le conseil d'administration du comté de Västernorrland, pour le parc de Skuleskogen[S 15].

Le parc est divisé en trois zones, avec différentes orientations afin d'optimiser la protection du parc tout en accueillant les touristes. La majeure partie (65 %) du parc est classée en zone I, c'est-à-dire zone de faible activité : cet espace est le cœur du parc et ne présente que très peu d'infrastructures touristiques, la nature devant rester intacte[S 16]. Le tiers est du parc est classé en zone II, ou zone de forte activité[S 17]. C'est dans cette zone que se trouvent la plupart des sentiers et des chalets, ainsi que les sites les plus populaires[S 17]. Enfin, une toute petite partie (150 ha) est classée en zone III, à proximité immédiate des entrées[S 17]. Ces zones peuvent accueillir un grand nombre de visiteurs avant de les canaliser sur les principaux sentiers[S 17]..

Tourisme

Le parc est très accessible et sa présence au cœur du site du patrimoine mondial Haute Côte lui vaut un nombre de visiteurs de 20 000 par an[S 18], ce qui est relativement important compte tenu qu'il se trouve dans le Norrland.

Le parc dispose de trois entrées au nord, sud et ouest, l'entrée nord étant la principale[S 18]. Les trois entrées sont proches de la route européenne 4, qui est la route principale de tout le nord de la Suède, traversant le pays de part en part. Au niveau des entrées se trouvent des parcs de stationnement et des panneaux d'informations sur le parc[S 19]. Il est possible de passer la nuit dans le parc dans un des 5 refuges (Norrsvedjebodarna, Tärnettvattnen, Tärnettholmarna, Tärnettsundet et Näskebodarna) qui étaient des habitations privées avant la fondation du parc[S 20]. Il est aussi possible de camper sur les terrains prévus à cet effet[7].

Le parc est parcourut de plusieurs sentiers de randonnée, en particulier dans le tiers est du parc. En particulier, le sentier de grande randonnée Höga Kustenleden (le sentier de la Haute Côte) traverse le parc du nord au sud sur 8,7 km[S 20]. Outre la randonnée, il est aussi possible de découvrir le parc à ski en hiver ou en kayak[S 21]. Le vélo est autorisé sur le sentier longeant la côte[S 21].

Le site le plus visité du parc est probablement la crevasse de Slåttdalsskrevan, mais la vue sur l'archipel depuis le sommet de Slåttdalsberget, à proximité, ainsi que les cairns funéraires de l'âge de bronze sont aussi appréciés[8].

Skuleskogen dans la culture populaire

Skuleskogen est le site du roman Les brigands de la forêt de Skule (titre original Rövarna i Skuleskogen) de Kerstin Ekman. Le titre fait référence à une légende locale, selon laquelle des brigands arrivèrent dans les environs au VIIe siècle mais furent rejetés par les villageois des environs, et durent donc se réfugier dans la grotte Skulegrottan dans le parc[9]. Ces brigands commirent ensuite de nombreux méfaits, s'attaquant à ceux qui traversaient la forêt[9]. Ils finirent par se faire tromper par un jeune paysan, qui réussi à entrer dans leur groupe en se disant rejeté lui aussi par les villageois[9].

Notes et références

  1. p. 8
  2. a et b p. 12
  3. a, b, c, d, e, f, g et h p. 15
  4. p. 23
  5. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k et l p. 16
  6. a, b, c et d p. 27
  7. a, b, c et d p. 28
  8. a, b et c p. 29
  9. p. 13
  10. a, b, c, d, e, f et g p. 31
  11. a, b, c et d p. 32
  12. a, b et c p. 33
  13. a, b, c, d, e, f et g p. 38
  14. p. 3
  15. p. 71
  16. p. 40
  17. a, b, c et d p. 41
  18. a et b p. 34
  19. p. 36
  20. a et b p. 35
  21. a et b p. 54
  • (sv) Sveriges Lantbruksuniversitet, Dokumentation av de svenska nationalparkerna : Skuleskogens nationalpark - vegetationsbeskrivning med karta, Älvsbyn, Naturvårdsverket, 2003 (ISBN 91-620-5329-9) [lire en ligne] 
  1. a et b p. 8
  2. p. 9
  3. a, b, c et d p. 22
  • Autres
  1. (en) Skuleskogen National Park sur Naturvårdsverket. Consulté le 28 juillet 2011
  2. (en)Normalvärden för temperatur för 1961-1990 sur SMHI. Consulté le 6 mai 2011 : station 13807 (Västmarkum)
  3. (en)Normalvärden för nederbörd för 1961-1990 sur SMHI. Consulté le 6 mai 2011 : station 13807 (Västmarkum)
  4. (en) Christer Nordlund, « How the Coast Became High: An Historical Introduction to the High Coast (Höga Kusten) World Heritage Site in Sweden », dans Environment and History, 2005 
  5. (sv) Gränsland och ytterligheter sur Skuleskogens nationalpark. Consulté le 29 juillet 2011
  6. a, b et c (sv)Nationalparksförordning (1987:938) sur Notisum. Consulté le 14 mai 2011
  7. (sv) Övernattning sur Skuleskogens nationalpark. Consulté le 30 juillet 2011
  8. (en) Turförslag sur Skuleskogens nationalpark. Consulté le 30 juillet 2011
  9. a, b et c (sv) Anna-Lena Axelsson, Historien bakom Skuleskogen, 1999 [lire en ligne] 

Annexes

Lien externe

Bibliographie

  • (sv) Sven K.-J. Johansson, Per Simonsson et Bertil Charlie Wallin, Skuleskogen, nationalparken i Höga kusten, Bjästa, CeWe-förl., 1984 (ISBN 91-7542-116-X) 

Articles connexes


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