Parc de stationnement

Parc de stationnement

Parking

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Exemple de parc souterrain en Allemagne
Projet d'hôtel à parking intégré (« Automobilhotel ») à Berlin, Allemagne, 1928

Un parking, ou parc de stationnement (expression recommandée par la Commission générale de terminologie et de néologie en France), ou au Canada terrain de stationnement ou simplement stationnement, est un espace ou un bâtiment spécifiquement aménagé pour le stationnement des véhicules. On en trouve le plus souvent à côté des bâtiments publics (gare, aéroport), des lieux de travail, des centres commerciaux ou devant les grandes surfaces pour accueillir les usagers.

C'est un mot qui provient de l'anglais, sans doute dérivé des termes parking zone ou parking lot, ou encore parking bay (place de stationnement).

Le mot parking n'existe pas dans ce sens dans la langue anglaise et constitue donc un faux anglicisme. En anglais, on utilise plutôt le mot car park dans les Îles Britanniques et parking lot en Amérique du Nord anglophone pour désigner un parking d'ouvrage ou un parking de surface étendu[1].

Le symbole signalétique presque universel signifiant parking est un P majuscule blanc sur un disque ou un carré bleu. En Amérique du Nord par contre, le fond est vert. On le trouve sur des panneaux qui signalent l'abord d'un parking d'ouvrage, d'un parc de stationnement ou de places de stationnement. Il est également repris comme tel sur les cartes routières et les plans de villes. En Amérique du Sud, le P est remplacé par le E de Estacionamiento.

Lorsqu'ils sont expressément autorisés et réservés au stationnement, les emplacements où il est possible de garer un véhicule dans la rue sont parfois, eux aussi, signalés par ce même symbole. Celui-ci figure généralement sur des panneaux ou sur les horodateurs installés à proximité pour délivrer les tickets de paiement aux automobilistes qui viennent stationner là. On ne parle cependant pas de parking mais de zone de stationnement. On parle aussi de stationnement en voirie. Dans la mesure où l'espace urbain est rare et où le nombre de véhicules ne cesse d'augmenter, l'accès à ces places tend de plus en plus à être réglementé, limité dans la durée, voire payant, généralement en fonction de la durée. Il existe différents moyens de paiement et de contrôle d'accès du stationnement en voirie, qui ne sont pas forcément les mêmes que ceux utilisés dans les parkings.

Sommaire

Type de parkings

Parking de surface

Se situe de plain pied, à l'extérieur, sur l'espace public ou privé. Ce type de parking comprend le stationnement en voirie (places le long d'une rue, d'un quai, etc.) et les espaces dégagés à cette fin entre des bâtiments, ou établis sur des anciens champs, des anciens terrains vagues, etc.

Zone bleue

La zone bleue est une zone de stationnement réglementé, limité dans la durée. Il ne s'agit pas d'un parking à proprement parler, mais d'une zone où le stationnement en voirie est autorisé. Peuvent s'y garer les automobilistes qui possèdent un disque de stationnement. Cet accessoire se compose d'une pochette cartonnée ou plastifiée contenant un disque cartonné, agrafé à la pochette en son centre afin de pouvoir tourner. Sur le disque figurent d'une part des heures d'arrivée possibles, d'autre part la durée autorisée et les heures de départ correspondantes, en sachant que la durée de stationnement en zone bleue est généralement limitée à 1h30. L'automobiliste tourne le disque pour faire apparaître les horaires choisis en face des fenêtres découpées à cet effet dans la pochette, et l'appose contre le pare-brise à l'intérieur de son véhicule. Même si on le trouve encore dans certaines petites villes, cet accessoire, qui a connu son heure de gloire en France dans les années 1970 et dont le principe reposait sur la bonne volonté des automobilistes (nombreux sont ceux qui redescendaient changer l'heure de leur disque une fois la durée autorisée écoulée), est aujourd'hui tombé en désuétude, remplacé par l'horodateur. Celui-ci permet de contrôler la durée de stationnement beaucoup plus efficacement et équitablement et surtout de faire payer l'automobiliste alors que le stationnement au disque reste finalement non payant.

Parking souterrain

Ils sont aménagés le plus souvent dans les villes où ils permettent de répondre aux problèmes de place. La plupart du temps ils offrent plusieurs niveaux. Chaque niveau s’apparente à un parking classique à la différence que le sol peut être recouvert d’un revêtement particulier et que l'on retrouve parfois des piliers à intervalles réguliers pour soutenir la structure. Pour passer d’un niveau à un autre, il faut utiliser des rampes. Une fois garé, des ascenseurs ou des escaliers permettent aux conducteurs de remonter à la surface. Les parkings souterrains sont désormais obligatoires pour toutes les constructions d'immeubles en ville.

Parking à étages

Un parking à étages est un bâtiment construit en extérieur. Son mode de fonctionnement ressemble beaucoup à celui du parking souterrain à la différence qu’il ne demande pas de lourds travaux de creusement. Là aussi des rampes permettent de monter ou de descendre les étages en voiture, et il y a des ascenseurs et des escaliers pour les piétons.

Parking-relais

Les Parkings-relais (P+R) ou Park And Ride se trouvent en périphérie des villes. Ces parkings sont subventionnés par les collectivités, car ils favorisent la mobilité générale dans la mesure où leur emplacement est choisi stratégiquement.

Les parkings-relais sont en effet positionnés à proximité immédiate de gares routières ou ferroviaires, de terminus de métro... La logique de cette implantation est de favoriser l'intermodularité (la mixité des moyens de transports) afin de désengorger la circulation dans les centres urbains.

Au Canada on les nomme "Stationnements incitatifs"[2] ou, à Québec, Parc-O-Bus[3].

Parking-automatiques

Les Parking-automatiques sont généralement des ouvrages souterrains ou en élévation dont les rampes intérieures sont remplacées par des systèmes de levage et de translation des véhicules. Deux grandes catégories se distinguent sur le marché:

-Les norias, sorte de grandes roues verticales où les plateaux se présentent face à l'entrée du véhicule. Ce dernier, une fois laissé sur le plateau est déplacé par rotation de la noria.

-Les transbordeurs, combinant un ascenseur et une palette qui descendent le véhicule jusqu'à une alvéole puis le remise par déplacement de la palette le supportant.

Associant électronique et électromécanique, les parkings automatiques restent l'exception en raison de leur coût d'investissement et d'entretien d'abord, mais aussi en raison du temps nécessaire à récupérer son véhicule (égal ou supérieur à 1 minute). En France, les quelques exemples connus (Cagnes-sur Mer (1), Nice (3), Saint-Étienne, Paris, rue du grenier Saint-Lazare,Boulevard Heurteloup à Tours etc.) se sont tous avérés des échecs commerciaux.

Problématique philosophique ou d'urbanisation du parking

Apparaissant avec la généralisation de l'automobile au début du vingtième siècle, le parking est immédiatement conçu comme un espace de pure fonction. Neutre abstrait, généralisé, sans attaches géographiques ; autant de caractéristiques qui semblent rattacher sa conception à la doctrine moderniste alors naissante, qui propose de lier espace et échelle au détriment du lieu. Cependant, tandis que le mouvement moderne ordonne que toutes les mesures et dimensions de l'architecture et de l'urbanisme soient basées sur l'échelle humaine, les normes définissant le parking sont-elles fixées en fonction d'un « modulor automobile » ?

Le parking est-il un lieu ? On peut penser que sans rapport à l'échelle humaine, le parking n'est qu'un espace pour l'homme qui le traverse, pourtant cet espace se constitue d'une addition d'éléments standards, dérivés de l'automobile, qui sont organisés, arrangés selon des configurations répétitives ajustées à la dimension des lieux.

L'échelle est d'une certaine façon retrouvée, non comme référence au corps mais comme répétition modulaire. On renoue avec le « modulor », mais en une parodie mécaniste et inorganique. Ce n'est plus l'homme qui est la mesure de toutes choses, ce sont les choses qui donnent la mesure de l'homme.

Technique

Dans les parkings souterrains on utilise différentes techniques afin de maximiser la sécurité, d'optimiser la gestion du site et de rendre le parking agréable et simple à utiliser.

La problématique de la circulation dans les parkings de grande dimension (plusieurs centaines de places) que l'on retrouve dans les hypermarchés et les centres commerciaux est de plus en plus étudiées par les responsables de ces parkings. Cependant, ces problèmes de circulation ne sont que depuis peu étudiés par des bureaux d'études spécialisés.

Ventilation

Dans les parkings souterrain, on utilise des capteurs d'air afin d'analyser en temps réel le niveau de CO (monoxyde de carbone) ou CO2 (dioxyde de carbone) et NO (monoxyde d'azote) ou NO2 (dioxyde d'azote). Selon le résultat des mesures la pulsion et aspiration d'air du parking sont activées. Si malgré l'activation des ventilations les niveaux ne baissent pas, la vitesse de ventilation est augmentée.

Enfin, au dessus d'un certain niveau, des alarmes sont activées.

Éclairage

L'éclairage est une importante dépense pour l'exploitant du parking. Toutes les technologies disponibles sont donc utilisées pour réduire la consommation d'électricité. Les lampes à décharge sont souvent utilisées, notamment au sodium haute et basse pression (lumière jaune-orangée).

Les parkings modernes privilégient l'éclairage par lumière blanche. Les halogénures métalliques sont alors une alternative de choix.

L'éclairage d'un parking est de minimum cinq lux.

Accès

La gestion des accès permet d'augmenter la sécurité et la rentabilité du site. Plusieurs fournisseurs de péages proposent des systèmes de contrôle d'accès.

Accès piéton

Les accès piétons répondent à une double problématique :

  • constituer une issue confortable du parking. En France ils ne doivent être situés à plus de 40 m d'un point quelconque si deux accès sont accessibles et à plus de 25 m. si un seul accès est utilisable.
  • protéger les piétons en cas d'incendie. En France, le degré coupe feu des éléments de construction doit être au minimum de 3 heures de façon à assurer la stabilité de l'ouvrage et permettre une évacuation en toute sécurité.

Les ouvrages récents mettent en œuvre de nombreuses transparences destinées à lutter contre le sentiment d'enfermement (porte vitrées, baies vitrées, etc.)et renforcer la sécurité ressentie.

Accès Véhicule

Rampes à simple ou double sens, droites ou courbes, contrôlées ou non par des dispositifs électro-mécaniques, les rampes répondent, elles aussi, à différentes normes d'implantation. Leur largeur, leur pente, leur diamètre, sont autant de facteurs à prendre en compte lors de la conception des ouvrages. En centre urbain dense, la position des rampes est, le plus souvent, un exercice compliqué en raison de l'empilement des contraintes (réseaux souterrains, périmètres de protection d'immeubles classés, voies de circulation, éloignement des carrefours, etc.)

Les pentes admissibles sont :

  • 18 % max. sur l’ensemble de la rampe (pente optimale 11 %).
  • En pied de rampe, une courbure d'un rayon de 15 m minimum est requise.
  • En haut de rampe courante, une courbure d'un rayon de 10 m minimum est requise.
  • Sur une longueur horizontale de 4,00 m en haut de la rampe débouchant sur la voie publique, la pente ne peut excéder 5 %

La largeur des voies de circulations et des rampes entre murs et/ou poteaux est au moins de :

  • 3,00 m en partie droite en sens unique (2,80 m pour les parcs de stationnement privés),
  • 5,50 m en partie droite à double sens (5,00 m pour les parcs de stationnement privés),
  • 4,00 m en courbe à en sens unique,
  • 3,50 m (voie int.) / 3,00 m (voie ext.) en courbe à double sens.

Équipement de gestion

Les équipements de gestion des parkings vont de la simple barrière manuelle au systèmes les plus sophistiqués avec reconnaissance de plaque minéralogique et gestion technique centralisée. Les principaux équipements sont :

  • Le système de péage, comprenant les barrières d'entrée et de sortie ainsi que les caisses de péage à pieds et l'unité centrale de gestion. Les systèmes modernes acceptent le paiement en espèces, par cartes de crédit, par cartes privatives (compagnies pétrolières, grands magasins, etc, par transpondeurs autoroutiers et accepteront dans un avenir très proche le paiement par téléphone portable ou étiquette RFID.
  • La gestion technique centralisée (GTC) permet le pilotage et la surveillance de l'ensemble des équipements techniques (éclairage, ventilation, détection incendie, détection CO, alarmes, etc.)Constituée d'un réseau de points d'auscultation (plus de 1000 dans les grands parkings)la GTC est le centre de contrôle opérationnel et retrace l'ensemble des évènements qui affectent le parking.
  • La vidéo surveillance, interfacée ou non avec la GTC, permet le contrôle visuel du parking et la levée de doute en cas d'incident. En France et dans de nombreux pays les conditions d'enregistrement sont réglementées.
  • L'interphonie relie l'ensemble des points névralgiques du parking (ascenseurs, caisses, sorties piétons, barrières, etc.) avec le poste de gestion situé dans l'ouvrage ou déporté dans un PC spécialisé.

Guidage à la place

Le guidage à la place est un concept qui permet de trouver immédiatement la place libre de son choix dans un parc de stationnement. Le système indique aux automobilistes les places disponibles par niveaux, et dans les allées de circulation.

Chaque place de stationnement, est équipée d'un capteur qui détecte la présence des véhicules stationnés et la transmet en temps réel au système. Au dessus de chaque place, des voyants à diodes LED - qui doivent être hautement visibles sur 360° pour être efficaces - indiquent aux utilisateurs, en temps réel, l'endroit où se trouvent les places disponibles (voyant vert) et occupées (voyant rouge).

Ces systèmes permettent de trouver une place environ 4 fois plus vite que dans un parking non équipé. Le flux de trafic dans les parcs équipés est fortement réduit, ce qui permet d'augmenter jusqu'à 12 % le nombre de places dans une structure existante.

L'investissement d'un tel système est très rentable pour les exploitants car, dans la pratique, un système de guidage performant et bien étudié apporte un surcroit d'occupation qui finance le système sur une période de quelques années au maximum.

Les systèmes de guidage de technologie plus ancienne nécessitent de multiples boitiers relais un peu partout dans les parkings, ce qui les rend vulnérables au vandalisme, est complexe à installer et à entretenir. Les systèmes plus récents centralisent tous les équipements en un point dans un local technique inaccessible aux usagers.

Les systèmes de guidage les plus performants sont basés sur une conception modulaire, et bénéficient des progrès des technologies de pointe en électronique. Ils sont nettement plus fiables, plus simples à installer, et donc moins couteux pour l'exploitant.

L'un des systèmes les plus innovants utilise les technologies avancées d'afficheurs graphiques à diodes LED, appliqués aux parkings. L'exploitant peut ainsi afficher des messages variables, défilants, ou alternants, pour donner plusieurs informations aux usagers, sur un seul panneau. Ces afficheurs graphiques ont aussi l'avantage d'être plus clairs pour les usagers, car ils permettent de réduire le nombre d'afficheurs installés tout en offrant plus de fonctionnalités.

Sur ces systèmes de dernière génération, les textes défilants sur les afficheurs du parking permettent l'usage de messages multilingues, ce qui est très appréciable sur les sites à caractère international (aéroports, gares TGV, sites touristiques, etc.).

Enfin, ils permettent aussi d'afficher la disponibilité des places « standard » simultanément avec les places réservées aux « personnes à mobilité réduite » : c'est un avantage considérable apporté aux personnes à mobilité réduite, qui bénéficient ainsi d'un guidage spécifique dès leur arrivée au parking.

Ce système est ouvert et peut même s'intégrer avec la vidéo surveillance : le superviseur du parc est ainsi averti - en temps réel - de l'occupation d'une place « réservée » et a un contrôle visuel de l'usage de ces places par vidéo. Un élément de sécurité de plus au cas où l'occupant PMR aurait besoin d'assistance.

Et, si le système est d'architecture récente, ouvert et évolutif, il peut gérer les éclairages et la ventilation en fonction de l'occupation des parkings, et peut même être couplé aux systèmes de sécurité : la baisse des consommations énergétiques du parking est alors spectaculaire. Un avantage de plus très appréciable pour les exploitants et pour l'environnement.

Dans la pratique, on constate que les usagers s'habituent très vite au confort que ces systèmes de guidage leur apportent et se fidélisent : les centres commerciaux dont les parkings sont équipés de guidage à la place voient leur fréquentation augmenter entre 6 % et 15 % après la mise en service du système.

Dimensionnement

En France, le dimensionnement des places de parking est fixé par les normes NF-P 91-100 (Parcs de stationnements accessibles au public) et NF-P 91-120 (parcs de stationnement privés).

Pour un stationnement en bataille (places perpendiculaires à la circulation), une largeur minimum de 2,30 m est requise si l'emplacement est libre de tout obstacle latéral. Cette dimension est augmentée en cas d'obstacles latéraux (poteaux, murs...) et peut atteindre 2,60 m dans le cas d'une place présentant des murs de chaque côté et sur toute la longueur. La profondeur minimale d'une place en bataille sera de 5,00 m. Un dégagement libre de 5,00 m minimum est requis devant chaque place.

Les allées de circulation sont au minimum de : 3,00 m pour les voies à sens unique (2,80 m pour les parcs de stationnement privés) 5,50 m pour les voies à double sens (5,00 m pour les parcs de stationnement privés).

Pour les handicapés la largeur minimale d'une place est de 3,30 m.

Le nombre de places adaptées doit représenter au minimum 2% du nombre total de places prévues pour les occupants. Il en est de même sur le nombre de places prévues pour les visiteurs qui s'ajoutent aux places des occupants. Dans tous les cas, le nombre minimal de places adaptées est arrondi à l'unité supérieure. Exemple : pour 15 places d'occupants et 2 places visiteurs, il convient de prévoir une place handicapés pour les occupants et une autre pour les visiteurs.

Dans le cas de programmes de logements, le nombre minimal de places réservées aux handicapés est porté à 5% du nombre de places requises arrondi au chiffre rond supérieur.

À l'étranger, les dimensions résultent soit de normes propres au pays (cas de la Suisse, de l'Allemagne, de l'Espagne, etc.), soit de normes municipales (cas de Moscou en Russie), soit de recommandations (Grande-Bretagne). La logique prévalant à l'établissement de ces normes peut être purement dimensionnelle (cas de la France) ou tenir compte du parc de véhicules (gamme supérieure, moyenne, ou inférieure) ou bien encore de l'usage (parking de centre commerciaux, de bureaux ou résidentiels).

Culture

Les parkings sont souvent choisis comme lieu d’action dans les œuvres culturelles telles que les films et les jeux vidéo. Emblèmes d'endroits glauques et dangereux dans les années 60, les parkings modernes s'attachent à recréer un espace accueillant (peinture, éclairage, transparences, etc.)A Paris, le niveau de sécurité est devenu tel que les parkings sont aujourd'hui plus surs que la voie publique.

Intervention artistique

Peinture murale de Dominique Antony, parc de stationnement Broglie à Strasbourg

L’approche des problèmes de stationnement, de repérage, d’orientation et de circulation à l’intérieur des parcs passe une sollicitation du regard, s’adresse à la faculté de mémoriser, alliant également logique et agrément.

La présence d’un événement artistique, telle qu'une peinture murale sur les murs d’un parc de stationnement contribue à la qualité du cadre de vie. Cette démarche vers l’usager incite très naturellement au respect des lieux ainsi traités.

Ainsi valorisés, les parcs de stationnement, espaces de transition pour les usagers entre l'automobile et la ville, se transforment et peuvent à bon compte devenir respectables et respectés.

Notes et références

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