- Murger (viticulture)
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Dans les vignobles de Bourgogne, un murger ou meurger est une épaisse muraille ou un tas de pierres parementé, qui est soit édifié en une seule fois lors du défrichement et du défonçage d'une parcelle en vue de la création d'une vigne, soit lentement constitué par l'épierrage récurrent d'une vigne existante.
Sommaire
Extension géographique du terme
Historiquement, l'emploi du terme a connu une large extension géographique[1]. Il se rencontre (ou se rencontrait) du Bassin parisien à l'Est, à la Bourgogne, mais aussi en Poitou. Il a de multiples variantes : meurgé, meurgée, meurger, merger, murgé, murget, murgée, murgie, murgier, murgerot, mourzy, meurzère. Il est resté en usage surtout dans les lieux où la culture de la vigne, autrefois universelle, s'est conservée, et spécialement en Bourgogne; ailleurs il ne perdure que dans la toponymie[2].
Les murgers de la Côte bourguignonne
Dans la zone géographique du vignoble qui s'étend de part et d'autre de Beaune et de Nuits-Saint-Georges (Côte-d'Or), on rencontre de nombreux murgers sur les versants des combes ou sur les coteaux mal exposés, derniers lieux à avoir été défrichés et plantés en vigne avant 1850 et premiers lieux à être abandonnés par la viticulture après l'invasion du phylloxéra vers 1860[3].
Bibliographie
- Marcel Lachiver, Dictionnaire du monde rural. Les mots du passé, Fayard, 1997.
- Pierre Poupon (texte) et Gabriel Lioger d'Ardhuy (photos), En Bourgogne : cabottes et meurgers, 1980, 48 p.
Notes et références
- Littré le qualifie arbitrairement de « provincial », ce qui signifie simplement qu'il n'a généralement pas été recueilli par les dictionnaires usuels rédigés à Paris.
- Ainsi à Étampes, autrefois vignoble célèbre, subsiste un « Murger de la Bataille ».
- Cf Pierre Poupon (texte) et Gabriel Lioger d'Ardhuy (photos), En Bourgogne : cabottes et meurgers, 1980, pp. 12 et 14.
Articles connexes
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