- Jacob Vredeman
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Jacob Vredeman de Vries Iaques Vredeman
Jacques VredemanPage de titre de : Isagoge Musicæ, DAT IS Corte, perfecte ende grondighe Instructie vande Principale Musijcke, de Jacob Vredeman, maître de musique de la ville de Leeuwarden, étude publiée à Leeuwarden en 1618.Naissance 1563
Malines
Pays-Bas espagnolsDécès septembre 1621
Ljouwert
Provinces-UniesActivité principale compositeur
maître de chant
Style Musique de la Renaissance
Lieux d'activité Leeuwarden Collaborations Jan Jansz. Starter (poète) Éditeurs Abraham van den Rade (Leeuwarden)
Gillis van den Rade (Franeker)
Cornelis Claessen (Amsterdam)Ascendants Jan Vredeman (père) Jacob Vredeman de Vries, né à Malines vers 1563 et décédé à Ljouwert (ou Leeuwarden) en septembre 1621, est un maître de chant à Ljouwert, et un compositeur, originaire des Pays-Bas, qui publia, entre autres, en 1602 douze villanelles en langue frisonne.
Sommaire
Biographie
Jacob Vredeman était un fils du célèbre architecte Jan Vredeman, né à Leeuwarden en 1527. Celui-ci s’était, provisoirement, établi dans les Pays-Bas méridionaux, où son fils naquit, en 1558 ou 1559, à Anvers[1]. Son apprentissage terminé à Malines, Jacob revint au nord et, en 1588, il s'établit à Ljouwert (Leeuwarden), en Fryslân, comme professeur de musique. En 1589, il avait obtenu la citoyenneté à Leeuwarden, et en 1608 le magistrat de la ville le nomma cantor de l'église des Jacobins[2] et lui accorda, de plus, un monopole en tant que professeur de musique à l'École latine ; deux ans après, cet octroi fut d’ailleurs révoqué[3]. Les leçons que Vredeman y avait données, le menèrent à écrire une étude musicale, dans la préface de laquelle il s’est adressé aux membres du Collegium Musicorum ; une société musicale, surtout d’amateurs, sur laquelle il écrit qu'il l’avait entretenue durant de longues années. C’est sans doute pour la même société qu’il composa son Musica miscella (une anthologie de madrigaux, de canzonettes et de villanelles). Cinq chansons de Vredeman ont paru dans le Livre septième des chansons vulgaires de diverses autheurs, de 1608, et on lui doit aussi la notation des mélodies des chansons d’un recueil de Starter[2],[3].
L’influence de la musique pour ensemble vocal du siècle précédent, est tout aussi présente dans l’Isagoge. Les paroles de plusieurs de ses chansons sont en langue frisonne.
En 1624, sa veuve endettée, Maycke Gerrits, se vit forcée de quitter la maison qu’elle et son mari avaient achetée en 1592 pour 500 florins d’or. Finissant ses jours comme aide cuisinière à l’hospice Saint-Antoine de Leeuwarden, elle mourut en 1627[3].
Œuvre
De Vredeman, on connaît deux publications.
Le recueil « Musica miscella o mescolanze di madrigali, canzoni, e villanelli in lingua Frisica a quatro & cinque voci » fut publié à Franeker en 1602 chez Gillis van den Rade, qui avait été un des principaux éditeurs calvinistes à Anvers ; il devint imprimeur d’état en Fryslân[4],[3]. Les villanelles frisonnes, dépeignant la vie rurale avec un peu de dérision, semblent prouver que la langue frisonne n’était, à l'époque, pas encore jugée digne de sujets plus sérieux. Il faudra attendre le poète Gysbert Japicx, pour que la langue frisonne devienne une langue digne de la poésie d’amour sérieux, de chants politiques et de psaumes en rimes.
Son étude musicologique Isagoge Musicæ, publiée en 1618, est une théorie musicale fondée, pour l’essentiel, sur le système médiéval de muance et de solmisation de Guido d'Arezzo. Par ailleurs, l’auteur traite les différentes clefs et la notation mesurée. Une caractéristique des modes d'église complète le tableau.
Pour le poète Jan Jansz. Starter, il nota les mélodies des chansons de son recueil Friesche Lust-hof (Jardin de plaisance frison), publié en 1621[5].
Sources, notes et/ou références
- (nl)Jan Willem Bonda, De meerstemmige Nederlandse liederen van de vijftiende en zestiende eeuw (Les chansons polyphoniques néerlandaises aux XVe et XVIe siècles), Verloren, Hilversum, 1996, ISBN 90-6550-545-8, p. 150
- (nl)Louis Peter Grijp, texte du livret du cd Gysbert Japix, Lieten/Liederen, par l’ensemble Camerata Trajectina sous la direction de Louis Peter Grijp, Globe, 2003
- (nl)K. ter Laan, Jan Jansz. Starter, in : Letterkundig woordenboek voor Noord en Zuid, G.B. van Goor Zonen's Uitgeversmaatschappij, La Haye/Jakarta, 1952 (seconde impression), p. 505-506
- (nl)W.H. Thijsse, Zeven eeuwen Nederlandse muziek, Kramers, Rijswijk, 1949, p. 168-1070
- (nl)Visscher, Zeven eeuwen Nederlandse muziek, in : P.C. Molhuysen & P.J. Blok (réd.), Nieuw Nederlandsch biografisch woordenboek. Deel 7, A.W. Sijthoff, Leyde, 1927, p. 1290-1291
Références
Catégories :- Compositeur flamand
- Compositeur franco-flamand
- Compositeur néerlandais
- Compositeur de la Renaissance
- Décès en 1621
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