- Bataille d’Haspres (1914)
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Bataille d'Haspres (1914)
Batailles des Frontières Mulhouse – Dornach – Lorraine– Trouée de Charmes – Ardennes – Charleroi – Mons – Combats de Rossignol – Maubeuge – La bataille d’Haspres a eu lieu le 25 aout 1914 à la jonction des phases de la Bataille des Frontières et de la Grande Retraite.
Sommaire
Préambule
Le 3 août 1914, la guerre est déclarée. Dès le lendemain les allemands appliquent le plan Schlieffen, violant la neutralité de la Belgique et du Luxembourg et foncent dans les Ardennes belges.
Le 12 août ils sont à Huy, le 16 ils occupent les passages de la Meuse, de Namur à Liège, le 21 août ils prennent Charleroi et Mons. Le 22 aout ils arrivent dans le Valenciennois et foncent sur Cambrai.Article détaillé : Bataille des Frontières.Article détaillé : Grande Retraite.Avant la bataille
Le 26e Régiment d’infanterie territoriale, qui appartient à la 84e Division d’Infanterie, composé de Parisiens et de Mayennais, quitte Mayenne et s’installe à Paris entre le 1er et le 13 août 1914.
Le 18 août le 26e RIT débarque à Douai et gagne la frontière. Arrivé à Bavay, il doit se replier.
Le 23 août le régiment occupe des positions dans le secteur de Condé sur Escaut et Vieux Condé.
Le 24 août les territoriaux reçoivent leur baptême du feu et sont contraint sous la pression allemande de se replier sur Valenciennes.
Dans la nuit du 24 au 25 août, les compagnies du 26e RIT se regroupent et reçoivent l’ordre de se porter sur Haspres. Elles sont bientôt rejointes par des fragments de la 84e DI. Le 25 août 1914, au lever du jour, les premiers Allemands de l'armée Von Kluck, venant de Douchy les Mines, se glissent sur la rive gauche de la Selle, empruntent le chemin de Noyelles sur Selle, et tirent quelques salves de fusil, en se dirigeant sur Haspres.Forces Françaises
- 84e Division d’infanterie
- 167e brigade d’infanterie – général Paul André Marie Roederer
- 168e brigade d’infanterie – colonel d’Harcourt
Batailles de la Grande Retraite Haspres – Le Cateau– Maubeuge – Saint Quentin – La Marne (1914)– La bataille
Le 25 août 1914, vers 6 heures, une section cycliste allemande venant de la route de Denain, pénètre dans Haspres, massacrent 35 Pépères du 26e RIT qui arrivent de Valenciennes, puis poursuivent leur invasion vers Saulzoir.
Un peu plus tard, le gros des forces de la 84e DI arrive dans le bourg, qui n’est pas occupé par les allemands. Toutefois des maisons sont en flammes.
Sous la houlette du colonel d’Harcourt et du lieutenant colonel Le Saux, la résistance s’organise autour du village. La ligne de résistance s’organise sur les axes Douchy les Mines – Haspres – Monchaux sur Ecaillon.
Les officiers aperçoivent dans leur jumelle des patrouilles de cavalerie allemande dans les bois situés au nord.Un bataillon du 26e RIT attaque dans cette direction. Les Français tirent en direction des cavaliers, mais la progression est rapidement stoppée. Les mitrailleuses et l’artillerie allemande écrase les assaillants.
Devant la rapidité de cette contre attaque, les territoriaux n'avaient qu'une ressource : se replier sur les hauteurs de Villers en Cauchies et du bois de Saulzoir. Courant à découvert, essayant de se cacher parmi les gerbes de blé, vêtus d'uniformes trop voyants (tréllis blanc-bleu) ils offrirent aux Allemands cachés dans les talus des cibles idéales.
Le capitaine Baumann, commandant la 5e compagnie est tué. Sur la route de Douchy les Mines, la situation du 1er bataillon est de plus en plus difficile à tenir.
Le colonel d’Harcourt donne, alors, l’ordre de repli sur le bourg d’Haspres puis sur Saulzoir.
C’est la déroute :
La 8e compagnie du 27e RIT perd à Haspres 15 sous-officiers et 180 soldats.
Le 26e RIT est entièrement disloqué. Certaines compagnies marchent en direction de Cambrai.
Le train régimentaire parvient difficilement à se diriger sur Solesmes.
Les Uhlans qui depuis l'aube chevauchaient dans la plaine, au Nord du village, firent leur entrée dans Haspres par la route de Valenciennes et firent prisonnier le colonel d’Harcourt.
Le lieutenant colonel Le Saux complètement épuisé, conduit les restes du 26e RIT à Solesmes. Il réquisitionne une automobile et part avec un officier subalterne, à la recherche d’éléments égarés. Ils sont capturés par une patrouille allemande à Saint Python.Après la bataille
Dans l'après-midi de ce 25 août 1914, les officiers allemands enfermèrent 17 otages, à titre de représailles préventives, qui furent libérés dans la soirée.
Le 26 août 1914 le jour se leva sur ce village aux mains des allemands pour plus de 4 ans.Liens externes
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