- Bataille de Romagné
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Bataille de Romagné
La bataille de Romagné est une bataille qui opposa les Républicains aux Chouans près de la ville de Romagné en 1796. La bataille fut remportée par les Républicains.
Sommaire
Prélude
Au début de l'année 1796, Boisguy tomba malade, ce qui l'empêchait d'exercer son commandement. Le 11 janvier, Bonteville fut chargé par Boisguy d'attaquer un convoi, près de La Chapelle-Saint-Aubert, qui, partit de Rennes, se dirigeait sur Fougères. Bonteville ordonna donc le rassemblement de toute la division de Fougères au village de la Chène, situé entre Saint-Jean-sur-Vilaine et Romagné. Chalus commandait la colonne Brutale; Saint-Gilles, la colonne Centre; et Dauguet la colonne Normande. Toutefois, le convoi passa avant l'arrivée des chouans qui avaient pris du retard.
Forces en présence
Selon les rapports républicains: 2 500 à 3 000 hommes chez les chouans, 600 hommes d'escorte, plus 400 en renfort pour les républicains.
Selon les chouans: 1 800 hommes d'escorte sans compter les renfort, 3 000 hommes chez les chouans.
Le combat
Bonteville décida toutefois d'attaquer mais les colonnes chouannes ne montrèrent pas une bonne coordination lors de l'attaque, et les républicains, malgré leur infériorité numérique, tinrent bon et parvinrent à gagner Romagné dans lequel ils leur étaient plus facile de ses défendre. Les chouans attaquèrent sur deux côtés et pénétrèrent loin dans le bourg, mais furent repoussés grâce à des renforts venus de Fougères. Le convoi gagna ensuite Fougères, pendant que les républicains retenaient les chouans. Ces derniers constatant leur échec, se replièrent et emportèrent leurs morts et leurs blessés. La bataille avait surtout été meurtrière au début de l'action, les combats de rues avaient causé moins de pertes, étant donné que les soldats des deux camps s'étaient retranchés.
Les pertes
Selon les républicains: une centaine de morts chez les chouans, 1 officier tué et 13 blessés dont 4 dangereusement chez les républicains.
Selon les chouans: 60 républicains tués, 8 morts et 20 à 30 blessés chez les chouans.
Il semblent que les deux camps aient eu tendance à augmenter les pertes de leurs adversaires.
Bibliographie
- Christian Le Boutellier, La Révolution dans le Pays de Fougères, Société archéologique et historique de l'arrondissement de Fougères, 1989, p.498-499.
- Toussaint Du Breil de Pontbriand, Mémoire du colonel de Pontbriand, 1897, p.281-284.
- Théodore Lemas, Le district de Fougères pendant les Guerres de l'Ouest et de la Chouannerie 1793-1800, Rue des Scribes Editions, 1894, p.233.
Note
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