Bataille de Besançon (1575)

Bataille de Besançon (1575)
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Bataille de Besançon (1575)
Vue Besançon Pierre d'Argent.jpg
Vue cavalière de Besançon, peinte par Pierre d'Argent en 1575.
Informations générales
Date 21 juin 1575
Lieu Besançon
Issue Victoire catholique
Belligérants
Catholiques
Citoyens de Besançon
Protestants
Commandants
Claude de La Baume
François de Vergy
Capitaine Paul de Beaujeu
Forces en présence
Environ 300 hommes Entre 120 et 170 hommes
Pertes
 ? Au moins 35
Guerres de religion

La bataille de Besançon de 1575 parfois dénommée la surprise de Besançon, est une guerre religieuse qui a eu lieu dans la ville de Besançon (Franche-Comté) entre les Réformés et les catholiques de la ville. Les Huguenots, majoritairement des anciens Bisontins expulsés pour cause d'hérésie quelques mois ou années auparavant, se sont réfugiés en Suisse ou à Montbéliard où ils ont levé une armée afin de prendre la ville pour en faire un bastion de la Réforme. Plusieurs centaines de soldats marchent alors en direction de Besançon, mais des imprévus font qu'une partie de la horde est bloquée, et ce sont donc seulement une centaine d'hommes qui s'apprêtent à donner l'assaut. Après avoir pénétré dans la cité, la terrible bataille s'engage, dont l'issue est une victoire catholique écrasante. La majorité des protagonistes Protestants parviennent cependant à s'enfuir, ce qui n'empêche pas les citoyens d'en capturer la plupart, puis de les faire pendre avec les traitres. Cet événement a notamment pour conséquence une reprise définitive de l'Église romaine traditionnelle sur la région, après plusieurs décennies d'expansion protestante.

Sommaire

Contexte

À Besançon, la Réforme apparaît à partir de 1538 grâce aux prêches du théologien Guillaume Farel[1], et de ses confrères Théodore de Bèze et Jean Calvin bien que leur venue dans la ville soit mise en doute[2]. La cité et tout le département du Doubs sont alors considérés comme des terres profondément catholiques depuis le Concile de Trente[3] bien que l'on note des mesures préventives, tels que les exécutions d'un religieux suspecté d'être réformé dès 1528 ainsi que d'un certain Lambellin, et l'expulsion de Gauthiot d'Ancier[4]. L'hérésie parvient tout de même à toucher la population, notamment de par sa proximité avec la Suisse et la Principauté de Montbéliard voisines, très favorables à ces nouveaux dogmes[1].

De nombreux fidèles passent dans le camp adverse, et bien que des mesures de poursuites, de châtiments, et même l'adoption d'un édit bannissant les Protestants de la ville, l'archevêque Antoine 1er de Vergy qui a mis en place ces dispositions a du mal à contenir l'hémorragie qui se traduit par une lute acharnée à coup de propagande, de rassemblements religieux et d'attentats iconoclastes[5]. Mais le Massacre de Wassy fait naitre les Guerres de religion, véritable guerre civile qui ravage le Royaume de France[5]. La cité de Besançon est à cette époque une République indépendante protégée par le Saint-Empire romain germanique, elle est donc relativement épargnée par le conflit à ses débuts[5]. Malgré les restrictions, de nombreux Réformés de France affluent dans la ville, qui semble devenir majoritairement protestante[5].

À partir de 1571, la situation change brusquement à Besançon, puisque les incidents communautaires deviennent si importants que le Parlement municipal fait intervenir Philippe II d'Espagne, alors en lutte contre cette hérésie[5]. Claude de La Baume, nouvel archevêque, demande alors que soit expulsé sans ménagement tout hérétique ou soupçonné comme tel[6] : un comptage minutieux des Protestants est orchestré par les pouvoirs locaux, qui en conséquence expulsent une cinquantaine de fidèles de la ville et font fuir de nombreux autres, qui se réfugieront en Suisse ou à Montbéliard[5]. On note par exemple le cas de Charles Mercier, chirurgien dans la ville, chassé dans ce contexte et réfugié à Montbéliard[7]. En 1572, le Massacre de la Saint-Barthélemy provoque un regain de violence dans la région[5], et les expulsés, réunis à Montbéliard et Neuchâtel[6], décident de prendre Besançon et d'en faire un bastion protestant de l'est de la France à l'image de La Rochelle à l'ouest[5]. La marche sur la cité est amorcée en juin 1575[8],[9].

La bataille

Prémices

Les Protestants francs-comtois persécutés et expulsés accueillis en Suisse et à Montbéliard fomentent la prise de Besançon, avec des partisans de ces régions[10]. Haineux et désireux d'une réelle revanche, ils enrôlent une partie de la population locale afin de se battre à leurs côtés[11],[12]. Les Suisses, en plus de la cause religieuse de base, étaient démunis à l'époque, et auraient accepté presque n'importe quelle bataille pourvue qu'elle leur soit rentable[11]. Les effectifs annoncés au départ sont surprenants par leur nombre : 400 soldats à la frontière, 300 Suisses rassemblés par François de Lette - baron d'Aubonne -, 150 hommes de Montbéliard dont la moitié à cheval, la promesse d'un renfort venu de Lorraine, ainsi que pas moins de 6 000 hommes après la prise de la ville fournis par les Allemands, ainsi qu'un petit contingent supplémentaire espéré grâce à la tractation sur le chemin de la cité[13]. Cependant les habitants de Besançon étaient sur leur garde, persuadés de subir un jour ou l'autre une attaque protestante, ce qui les poussait à être particulièrement méfiants ; l'assaut devait alors être minutieux et ne comporter aucun imprévu[13]. Le plan prévoyait que les Protestants de Montbéliard devaient investir le quartier de Battant, pendant que ceux de Neuchâtel passeraient par la porte Notre-Dame[14].

Battant avec en fond, la tour de la Pelote.

Dans la nuit du 20 au 21 juin 1575, deux corps protestants armés en provenance de Montbéliard et de Neuchâtel font route en direction de Besançon, mais une partie du groupe de Neuchâtel a renoncé à la bataille car leur requête de paye supplémentaire n'a pas trouver écho, alors que l'autre groupe a été arrêté en amont par les habitants du val de Morteau[13],[6],[12],[15] et dut se replier après un combat acharné[14] ; quant à celui de Montbéliard il parvient seul à la cité avec environ 150 hommes plus quelques autres embauchés sur la route[13]. Bien que ne trouvant pas l'autre groupe au point de rendez-vous, les soldats de cette petite armée sous le commandement du capitaine Paul de Beaujeu[6] décident néanmoins de mettre le projet à exécution[13], les ayant attendus une partie de la nuit[16]. Arrivés à Palente vers minuit[17], ils se cachent dans la forêt de Chalezeule, pendant qu'un Français protestant s'introduit dans la cité pour établir un plan d'attaque, prétextant rechercher des antiquités[16]. L'introduction des troupes se fait alors par la tour de la Pelote, à l'aide d'une douzaine de petites barques pour franchir le Doubs, qui sont mises bout à bout afin de créer un ponton[17]. Les assaillants comptent également sur la complicité des bourgeois de la ville pour mener à bien l'opération[18],[16]. Après avoir pénétré dan la cité, la bataille elle-même allait donc pouvoir s'engager.

L'affrontement

Équipés d'échelles, de cordes, d'armes et de munitions, les assaillants parviennent à avoir les clés de la porte de Battant grâce à un dénommé Le Goux, qui menace le notaire Jean Papay et marchent sur le pont Battant, puis envahissent le cœur de la ville pour s'apprêter à l'assaut[6],[19] notamment grâce à des habitants, dont les dénommés Recy et le tapissier Augustin[20]. Ils se saisissent de l'armement situé près de la porte[19], et veulent mettre à sac l'archevêché, les églises, et tuer les prêtres et dirigeants ecclésiastiques[21]. Les Protestants se séparent alors en plusieurs groupes : une partie attend à la porte Battant, et environ 70 hommes à cheval et à pied rejoignent la place Saint-Quentin (actuelle place Victor-Hugo), en une section qui emprunte la grande rue, et une autre qui passe par la rue des Granges, les deux parties enrôlant la plupart des habitants sur leur passage[22]. Plusieurs maisons auraient alors été saccagées, dont celles de Madame de Thoraise, de Chavirey et d'autres demeures[20], ainsi que l'hôtel de ville dont l'assaut aurait fait un blessé parmi les Catholiques[23].

Arrivés au point de ralliement à l'aube, François de Vergy - comte de Champlitte -, parent de Guillaume et membre de la Maison de Vergy, qui avait eu vent de leurs desseins grâce aux multiples alarmes relayées par les habitants[24], s'approche de la troupe, et leur posa cette question : « Amis ou non ? », auquel les insurgés répondirent par un coup de feu et « L'évangile, ville gagnée[16]. » Après plusieurs échanges de feu, les combats se déplacent Grande rue, et les Protestants prennent alors largement l'avantage, notamment grâce à deux pièces d'artilleries prises aux portes de la ville et à leur poste dans des maisons[23]. Depuis deux heures déjà l'invasion avait commencé, puis s'engage un groupe de prêtres et de religieux menés par François de Vergy munis de trois canons[23]. La première, puis la deuxième pièce ne fonctionnent pas, ce qui enivre un peu plus les assaillants qui redoublent d'intensité dans leurs tirs, et provoque un doute grandissant dans les rangs catholiques malgré qu'aucun des 300 hommes ne passe dans l'autre camp[23]. C'est alors que le troisième canon, en ultime essai, est pointé contre l'ennemi, et envoi à deux reprises successives des décharges qui provoquent la panique chez l'adversaire[23]. La lutte tourne court pour les Réformés, et les canons[5],[18], les armes à feu, les couteaux et tous objets contondants sont utilisés pour mettre un terme à la surprise, avec en tête l'archevêque Claude de La Baume qui prend personnellement part aux combats[16],[21]. Bien que surpris par ce revers, les assaillants ripostent vigoureusement, mais le chef protestant est gravement blessé, son cheval ayant été touché par un certain Mairet, ce qui provoque le désordre dans les troupes hérétiques et débute leur fuite[6]. Tous les Bisontins participent, avec l'artillerie surtout, mais également grâce aux femmes qui de leurs balcons, jetaient tout ce qui leur passait sous la main[25].

Mais c'est après que les Protestants aient été pris entre deux feux de part la mobilisation des citoyens sur un autre front, notamment depuis des caves, que les quelques attaquants n'ayant pas été touchés par les balles ou les boulets[16] décident de fuir définitivement jusqu'à la porte de Battant d'où ils étaient venus[26]. Ils trouvent alors la herse rabattue, et ne pouvant reprendre les barques pour traverser le Doubs certains se jettent directement dans la rivière pour la traversée[26], mais un bon nombre se noient[6],[5],[18]. Un registre parle d'un orfèvre originaire de Montbéliard, Guillaume Laboral, qui mourut de cette façon[27]. Les malheureux qui ne se sont pas faits massacrer sur place sont capturés et subiront par la suite l'échafaud ou la potence[28] avec d'autres supplices le jour même ou durant la semaine[29]. Cependant au total, on compte seulement une vingtaine de protestants tués directement au combat, et une quinzaine de noyés[20]. Parmi les victimes, il y'a le chroniqueur Jean Bonnet, ainsi que La Suitte, serviteur du marchand Henri Paris[18]. D'après les registres, les traitres exécutés sont le fils de l'orfèvre Sayye, un horloger, un des fils du notaire Ligier, un dénommé le Corderot, plusieurs autres personnes inconnues ou étrangères[29] ainsi que l'orfèvre Lavorat et le tapissier Augustin[18]. L'abbé de Faverney Antoine d'Achey et une milice de Vesoul furent dépêchés sur place afin de porter secours à la ville, ne sachant pas que la bataille était déjà finie, ce qui a valu tout de même les remerciements de la part du gouverneur des Pays-Bas à l'abbé pour cet acte jugé honorable[30].

Suites et conséquences

L'hôtel de Ville et la place du Huit septembre, où les exécutions des hérétiques et des traitres eurent lieu.

Le lendemain matin, une quarantaine de jeunes de la ville issus des classes aisées, soupçonnés d'avoir directement participé ou facilité l'intrusion des Protestants, sont exécutés après de longs supplices[6]. D'autres citoyens soupçonnés d'hérésie subissent soit le même sort, ou sont emprisonnés, exilés ou pillés[26]. Afin de faire l'exemple, des potences intra muros sont réalisées et de nombreuses personnes sont pendues publiquement[31] devant l'hôtel de Ville[32]. Parmi eux on note l'exemple du mercier Pierre Nicolas dit Guyon, pendu devant les halles et dont le corps fut élevé en dehors de la ville au signe patibulaire dans le secteur de la Combe Saragosse[31]. Les quelques Protestants jugés à la suite des faits sont d'ailleurs pendus, décapités, écartelés, ou encore traînés sur la claie[26]. Aussi, des témoignages et gravures relatent que certains cadavres étaient découpés et les morceaux exposés aux portes de la ville[31],[26]. Plusieurs messes sont célébrées aux chapitres de Saint-Étienne et de Saint-Jean pour fêter la défaite des Huguenots et promouvoir l'église romaine[26].

Claude de La Baume instaure une fête locale, le 21 juin, en mémoire de la victoire des Catholiques[6]. Il est promu cardinal en 1578 par le pape Grégoire XIII pour avoir su gagner cette bataille[6] et obtient une pension de 1 000 ducats d'or de la part du roi d'Espagne[33]. Les habitants de Morteau, qui avaient stoppé les troupes de Neuchâtel, ont été promus citoyens de Besançon et reçurent d'importantes compensations financières pour les victimes et leurs familles[34]. Enfin, une chanson fut réalisée pour cette victoire[35], et une croix fut élevée sur le Pont Battant pour commémorer l'événement[6]. La Principauté de Montbéliard, dont les responsabilités avaient été pointées du doigt et pouvait de fait aussi subir les conséquences de cet événement, nie publiquement sa participation, et n'accepte aucun réfugié de la bataille[18]. Une partie significative des villes de Suisses adoptent la même position, François de Lette - baron d'Aubonne - ayant été poursuivi et contraint à l'exil[36]. D'ailleurs Paul de Beaujeu, qui se réfugia d'abord à Montbéliard[37] dut aller en Suisse puis reprit le chemin des batailles en France[18].

Les habitants du quartier de Battant sont depuis appelés les Bousbots ; ce gentilé fait référence à la résistance que les vignerons du quartier avaient opposée à la tentative de prise de la ville, bous signifiant pousse et bots crapauds, les Protestants ayant lors de cet affrontement planté des crapauds sur des pieux pour effrayer l'adversaire[38]. Par la suite, il fut imposé à la ville d'accueillir une garnison permanente, portée à 600 hommes[39]. Même si on note des offices clandestins et une nouvelle poussée des hérétiques en 1605, la communauté s'éteint lentement[40]. Dés lors, l'Église catholique romaine reprend ses droits, et la ville redevient un bastion de ce dogme[5]. Durant deux siècles, les Protestants de Besançon sont réprimés et leur existence effacée, et la Révocation de l'édit de Nantes voit des scènes d'abjurations forcées à l'Église Saint-Pierre des fidèles capturés[5]. Il faut attendre la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 pour que les Protestants puissent de nouveau vivre à Besançon, sans contraintes[5],[41].

Références

  1. a et b Ingar Düring sous la direction d'Anne Raulin, Quand Besançon se donne à lire : essais en anthropologie urbaine, Paris/Montréal, L'Harmattan, 1999, 223 pages, (ISBN 978-2-7384-7665-4), page 55.
  2. Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français, Agence centrale de la Société, 1861, pages 9, 10 et 11.
  3. Jean-Pierre Gavignet et Lyonel Estavoyer, Besançon autrefois, Horvath, 1989, 175 p. (ISBN 2-7171-0685-5) , page 64.
  4. Jean Defrasne, Histoire d'une ville, Besançon : le temps retrouvé, Cêtre, 1990, page 28.
  5. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l et m Ingar Düring sous la direction d'Anne Raulin, Quand Besançon se donne à lire : essais en anthropologie urbaine, Paris/Montréal, L'Harmattan, 1999, 223 pages, (ISBN 978-2-7384-7665-4), page 56.
  6. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j et k Joseph Fr. Michaud et Louis Gabriel Michaud, Biographie universelle, ancienne et moderne; ou, Histoire, par ordre alphabétique, Michaud frères, 1811, page 568.
  7. Emile Haag, La France protestante, 1846, page 367.
  8. La chronologie de Besançon sur Racinescomtoises.net (consulté le 15 novembre 2011).
  9. La chronologie de Besançon sur Cancoillotte.net (consulté le 15 novembre 2011).
  10. Célestin Fleury-Bergier, Franc-comtois et Suisses, Impr. et Lithogr. de J. Jacquin, 1869 - 248 pages, page 108.
  11. a et b Célestin Fleury-Bergier, Franc-comtois et Suisses, Impr. et Lithogr. de J. Jacquin, 1869 - 248 pages, page 110.
  12. a et b Johannes von Müller, Robert Glutz-Blotzheim, Johann Jakob Hottinger, Louis Vulliemin, Charles Monnard, Histoire de la Confédération suisse, Volume 12, T. Ballimou, 1841, page 134.
  13. a, b, c, d et e Célestin Fleury-Bergier, Franc-comtois et Suisses, Impr. et Lithogr. de J. Jacquin, 1869 - 248 pages, page 111.
  14. a et b Nicolas François Louis Besson, Annales Franc-Comtoises, Volume 7, 1867, page 14.
  15. A. Laurens, Annuaire statistique et historique ou département Du Doubs pour l'année 1837, Sainte-Agathe, l'aîne, 1837, page 507.
  16. a, b, c, d, e et f Johannes von Müller, Robert Glutz-Blotzheim, Johann Jakob Hottinger, Louis Vulliemin, Charles Monnard, Histoire de la Confédération suisse, Volume 12, T. Ballimou, 1841, page 135.
  17. a et b La Crise huguenote à Besançon au XVIe siècle, pages 258 à 263.
  18. a, b, c, d, e, f et g Emile Haag, La France protestante ou vies des protestants français qui se sont fait un nom dans l'histoire [...], Cherbuliez, 1847, page 91.
  19. a et b Memoires et documents inedits pour servir à l'histoire de la Franche-Comté, page 329.
  20. a, b et c Memoires et documents inedits pour servir à l'histoire de la Franche-Comté, page 331.
  21. a et b Memoires et documents inedits pour servir à l'histoire de la Franche-Comté, page 330.
  22. Eugène Rougebief, Histoire de la Franche-Comté ancienne et moderne: précédée d'une description de cette province, C. Stèvenard, Bibliotheque cant. et univ. de Lausanne, 1851, 695 pages, page 467.
  23. a, b, c, d et e La Crise huguenote à Besançon au XVIe siècle, pages 263 à 267.
  24. Alex Guenard, Besançon: description historique des monuments et établissements publics de cette ville, Baudin, 1860, 354 pages, page 17.
  25. Jean-Louis Clade, Si la Comté m'était contée, Editions Cabedita, 2001, 189 pages, (ISBN 2882953313), page 80.
  26. a, b, c, d, e et f Eugène Rougebief, Histoire de la Franche-Comté ancienne et moderne: précédée d'une description de cette province, C. Stèvenard, Bibliotheque cant. et univ. de Lausanne, 1851, 695 pages, page 468.
  27. Solange Brault-Lerch, Orfèvres de La Franche-Comté et de la principauté de Montbéliard du Moyen Age au XIXe siècle, Librairie Droz, 1976, 1079 pages, (ISBN 2600042970), page 276.
  28. Célestin Fleury-Bergier, Franc-comtois et Suisses, Impr. et Lithogr. de J. Jacquin, 1869 - 248 pages, page 113.
  29. a et b Memoires et documents inedits pour servir à l'histoire de la Franche-Comté, page 332.
  30. Joseph Morey, Notice historique sur Faverney et son double pèlerinage, par l'abbé J. Morey, impr. de J. Jacquin, 1878, 188 pages, page 47.
  31. a, b et c Claire Stoulig, De Vesontio à Besançon, CHAMAN Edition, 2007, 164 pages, (ISBN 297004353X), page 139.
  32. Brigitte Rochelandet, Les mystères de Besançon: énigmes et découvertes, Editions Cabedita, 2002, 112 pages, (ISBN 2882953631), page 68.
  33. Auguste Castan, La rivalité des familles de Rye et de Granvelle au sujet de l'archevêché de Besançon, 1544-1586, Dodivers, 1891, Université de Princeton, 119 pages, page 112.
  34. Nicolas François Louis Besson, Annales Franc-Comtoises, Volume 7, 1867, page 15.
  35. Académie des sciences, belles-lettres et arts de Besançon, Memoires et documents inedits pour servir à l'histoire de la Franche-Comté, Volume 1, 1838, pages 332 à 336.
  36. Célestin Fleury-Bergier, Franc-comtois et Suisses, Impr. et Lithogr. de J. Jacquin, 1869 - 248 pages, page 117.
  37. L. Suchaux, La Haute-Saône: dictionnaire historique, topographique et statistique des communes du département, A. Suchaux, 1866, 13 pages, page 26.
  38. Jean Defrasne, Battant : Au pays des Bousbots, Yens-sur-Morge, Cabédita, coll. « Archives vivantes », 1999, 136 p. (ISBN 2-88295-264-3) .
  39. Arnold Preneel, Hommes d'armes et gens de guerre, du Moyen Âge au XVIIe siècle : Franche-Comté de Bourgogne et comté de Montbéliard, Presses Univ. Franche-Comté, 2007, 214 pages, (ISBN 2848671807), page 77.
  40. La Crise huguenote à Besançon au XVIe siècle, pages 287 à 299.
  41. « Église réformée de Besançon » sur Recherche-archives.doubs.fr (consulté le 15 novembre 2011).

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article : sources utilisées pour la rédaction de cet article (ne sont présents ici que les ouvrages utilisés de manière récurrente, cités au moins trois fois en référence).

  • Constant Tournier, La Crise huguenote à Besançon au XVIe siècle, Jacquin, 1910, 363 p.  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Académie des sciences, belles-lettres et arts de Besançon, Mémoires et documents inédits pour servir à l'histoire de la Franche-Comté (Volume 1), 1838  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

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