- Char FCM 2C
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FCM 2C
Vue d'artiste du FCM 2CCaractéristiques de service Utilisateurs Armée de terre française Conflits Bataille de France Production Année de conception 1921 Constructeur Forges et Chantiers de la Méditerranée Production 10 Caractéristiques générales Équipage 12 Longueur 10,27 m Largeur 3 m Hauteur 3,8 m Masse au combat 68 tonnes Blindage et armement Blindage 45 à 22 mm Armement principal canon APX 1897 de 75 mm Armement secondaire 4 mitrailleuses Hochkiss de 8 mm Mobilité Moteur 2 Maybach
2 x 250 CVVitesse sur route 12 km/h Puissance massique 9,5 ch/tonne Autonomie 140 km (sur route) modifier Le char FCM 2C, est un char lourd conçu à la fin de la Première Guerre mondiale. Sa masse l'handicapait et éprouvait sa mécanique imposant des déplacements par voie ferrée[1]. Il n'a jamais pu être employé au combat.
Sommaire
Historique
Conçu à la fin de la Grande Guerre pour suppléer au char Saint Chamond et participer aux grandes offensives prévues en 1919, ce char lourd et fortement armé devait pouvoir traverser des tranchées de 4,25 m - soit la largeur d'une écluse des canaux du nord de la France - et écraser les points d'appuis ennemis sans l'appui de l'artillerie.
Devant les problèmes techniques et industriels de ce programme trop ambitieux pour les capacités d'un complexe militaro-industriel français déjà engagé au maximum de ses capacités, le général Jean-Baptiste Eugène Estienne demande, en janvier 1918, pas moins de 700 de cuirassés terrestre destinés à l'artillerie d'assaut. Seuls dix furent finalement construits par les Forges et Chantiers de la Méditerranée dans ses chantiers navals de La Seine-sur-Mer à partir de 1919 et livrés en 1921.
Lors de l'entrée de la France dans la Seconde Guerre mondiale, les huit chars en service dépendaient du 511e Régiment de Chars de Combat; Celui-ci fut dissout et les FMC-2C regroupés dans le 51e bataillon de Chars sous le commandement du commandant Fournet.
Le 12 juin 1940, le 51e bataillon de Chars stationné dans les bois au nord de Briey (Meurthe-et-Moselle) et comprenant huit chars reçoit l'ordre d'embarquer sur voie ferrée. Deux chars tombent en panne à Mainville (le no 95) et à Piennes (le no 92). Les six chars restant embarquent le 13 dans la gare de Landres à bord de deux trains. Dans la nuit du 13 au 14, ceux-ci subissent un bombardement imprécis de la Regia Aeronautica Italiana. Après moult péripéties montrant la désorganisation des forces françaises durant la bataille de France, ils durent être sabotés par leurs équipages le 15 juin 1940 à 19 h alors que les trains qui les transportaient se trouvaient coincés dans une courbe derriere cinq autres trains eux-mêmes bloqués par un convoi de carburant en flammes à l'entrée du village de Meuse, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Neufchateau alors qu'ils se dirigeaient ver la gare de Culmont-Chalindrey et Is-sur-Tille.
Un seul char dont la mise à feu des charges n'avait pas fonctionné (le no 99) a été pris par le 10e Panzerregiment de la 8e Panzerdivision et envoyé en Allemagne dans la région de Berlin, une rumeur dit qu'il a été récupéré par l'Armée Rouge à la fin de la guerre et envoyé en URSS.
Caractéristiques
Il avait un équipage de douze hommes et avec une masse de 68 tonnes, c'est le char le plus lourd qui soit jamais devenu opérationnel au XXe Siècle[2].
Sources et bibliographie
- Hors série n° 5 de la revue Trucks & Tanks, Les engins de combat de l'armée française en 1940.
- Mili doc n°2 Le musée des blindés, Le char 2C
Notes et références
- In revue Trucks & Tanks, HS n°5 - page 62
- Jagdtiger allemand de 1944 est plus lourd avec 71,7 tonnes, mais c'est un chasseur de chars plutôt qu'un char à cause de son absence de tourelle, tout comme l'Elefant (72 tonnes). Quant au Maus (188 tonnes), rien ne prouve qu'il devint opérationnel. Le Challenger 2 britannique atteint dans les années 2000 jusqu'à 74 tonnes avec les blindages additionnels. Le
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Catégories :- Char français
- Char de la Première Guerre mondiale
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