- Forges et Chantiers de la Méditerranée
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Les Forges et Chantiers de la Méditerranée ou Société nouvelle des Forges et Chantiers de la Méditerranée (FCM) furent une entreprise de construction navale française de La Seyne-sur-Mer.
Sommaire
Histoire
La société des Forges et Chantiers de la Méditerranée a été fondée en 1853 par Armand Béhic (1809-1891), et soutenu par Napoléon III. À l'origine, elle se composait d'un chantier de construction naval à La Seyne et d'un atelier de mécanique de forge à Marseille.
En 1856, elle prit le nom de Société Nouvelle des Forges et Chantiers de la Méditerranée. En quelques années, après installation de divers ateliers de blindage, tôlerie et chaudronnerie, elle honore des commandes de navires de guerre à l'exportation (Russie,Italie, Brésil,...).En 1872, elle acquiert des établissements au Havre comprenant le chantier de construction navale à Graville-Sainte-Honorine et l'usine Mazeline de moteurs et hélices. L'ensemble du groupe participe activement au programme de réarmement de l'artillerie de l'armée française.
Au début du XXe siècle, la fabrication en matériel d'artillerie prend de l'essor et construira même des chars d'assaut pendant la Première Guerre mondiale. Les bombardements de ses sites de production durant la Seconde Guerre mondiale interrompit ses productions.
Après-guerre un effort de modernisation des sites est entrepris. La crise de la construction navale en France, à partir de 1959, met le secteur en déclin. Des grands chantiers sont fermés. Les Forges et Chantiers de la Méditerranée sont mis en cessation d'activité à partir du 1er juillet 1966. Sa reprise fut effectuée par les CNIM (Constructions navales et industrielles de la Méditerranée).
- le croiseur grec Navarhos Miaoulis (1878)
- le croiseur protégé français : D'Entrecasteaux (1896)
- le cuirassé russe, type Pré-dreadnought : Tsarevitch (1901)
- le cuirassé français, type Dreadnought : Paris (1902) de Classe Courbet
- le navire-hopital britannique : HMHS Salta (1911)
- le porte-avions Béarn (1920)
- les paquebots français : Djenné (1931) et El Mansour (1932)
- les contre-torpilleurs de la Marine nationale française Le Malin et L'Indomptable de la classe Le Fantasque (1933)
- le dernier bateau-feu français : Le Sandettié (1947)
- le Navire de croisière : Saga Rose (1965)
Chars construits
Liens externes
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