Épidémie de grippe porcine H1N1 de 2009

Épidémie de grippe porcine H1N1 de 2009

Grippe A (H1N1) de 2009

La grippe A (H1N1) de 2009 est une maladie respiratoire aiguë contagieuse provoquée par un virus de la grippe A de sous-type H1N1. Ce virus est réapparu en 2009 sous une nouvelle forme génétique transmissible d’homme à homme. Ce nouveau virus grippal, contenant des gènes de plusieurs virus connus d’origine porcine, aviaire et humaine[1], est un virus réassorti[2].

Influenzavirus A sous-type H1N1.

Le virus se propage généralement par la toux et les éternuements ou en touchant une surface contaminée. Les symptômes, qui peuvent durer jusqu'à une semaine, sont similaires à ceux de la grippe saisonnière, et peuvent inclure fièvre, éternuements, mal de gorge, toux, maux de tête et douleurs musculaires et articulaires.

Au niveau mondial, la mortalité est faible et concerne principalement des personnes déjà affaiblies. Dans la majorité des cas, les malades n’ont présenté que des symptômes bénins et leur guérison a été rapide et complète[3].

Les personnes présentant les symptômes de la grippe A (H1N1) sont traitées avec du paracétamol[4] et pour les cas plus sévères avec des inhibiteurs de la neuraminidase des virus grippaux tels l’oseltamivir ou le zanamivir[5]. Les premiers lots de vaccins contre cette nouvelle grippe seront probablement disponibles au courant du mois d'octobre 2009[6].

Le 11 juin 2009, l’OMS décide le passage à la phase 6 ; la grippe A (H1N1) de 2009 est donc considérée comme une pandémie[7].

Sommaire

Terminologie

Initialement appelée grippe porcine par l’Organisation mondiale de la santé[8], cette grippe a également été nommée, par différentes institutions internationales, grippe nord-américaine[9], grippe mexicaine[10] ou grippe nouvelle[11] avant que l’OMS ne recommande le nom de grippe A (H1N1) le 30 avril 2009[12],[13].

La grippe de 2009 appartient en effet au sous-type H1N1 de la grippe A, comme d'autres grippes pandémiques, en particulier la grippe de 1918, surnommée « grippe espagnole ».

Caractéristiques du virus

Réassortiment du génome du virus de la grippe A H1N1 de 2009

Le Dr Anne Schuchat (Centres de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis (CDC)), a déclaré que les cas américains résultent d’un virus caractérisé par une recombinaison d’éléments génétiques provenant de quatre virus différents :

  • une grippe porcine nord-américaine,
  • une grippe aviaire nord-américaine,
  • une grippe humaine du type A du sous-type H3N2, et
  • un virus de grippe porcine typiquement trouvé en Europe et Asie ;

soit « un mélange exceptionnel et jamais rencontré ni aux États-Unis, ni ailleurs, de séquences génétiques »[14]. Cette nouvelle souche pourrait peut-être résulter d’une surinfection chez une personne malade.

Pour deux isolats, des séquences génomiques complètes ont été obtenues[réf. nécessaire]. Celles-ci sont utilisées par les chercheurs américains pour développer un vaccin. Le Dr A. Schuchat a déclaré[15] que le virus est résistant à l’amantadine et la rimantadine, mais est sensible à l’oseltamivir (Tamiflu) et au zanamivir (Relenza).
Sur la base des données disponibles au 1er mai 2009, A. Schuchat estimait que dans un foyer chaque personne malade contaminait en moyenne un quart environ des autres membres de la famille, comme dans le cas d’une grippe saisonnière ; et dans le même temps, le Dr Nancy Cox (chef du département grippe des CDC américains) ne constatait pas chez ce virus « les marqueurs de virulence qui ont été observés dans le virus de 1918 », tout en restant prudente en raison du fait que la dangerosité des virus grippaux reste mal comprise[16].

La caractérisation génétique préliminaire a montré que le gène de l’hémagglutinine (HA) est similaire à celui des virus de la grippe porcine présents aux États-Unis depuis 1999, mais les gènes de la neuraminidase (NA) et celui de la matrice protéique (M) ressemblent aux variants que l’on trouve dans les isolats de grippe porcine européenne.

Épidémiologie

Morbidité

Structure de l'influenzavirus.

La morbidité est liée à la contagion (plus une maladie est contagieuse, plus sa morbidité est forte), mais d’autres facteurs entrent en compte, dont l'état de santé et les conditions d’hygiène de la population (alcoolisme, tabagisme, sous-nutrition), ou encore les précautions prises pour éviter la propagation de la maladie. La morbidité varie beaucoup, selon les grippes ; celle de la grippe A(H1N1) (d'apparition très récente) est source de plus d’interrogations que de réponses précises. Cependant, la connaissance générale des grippes permet quelques éléments de réponse, encore partiels.

La grippe commune (dite « saisonnière ») a une morbidité élevée : elle touche entre 5 % et 15 % de la population.
À l’opposé, la grippe aviaire est peu contagieuse et se propage mal chez les humains. Sur la planète entière, le nombre de personnes touchées s’est chiffré uniquement en centaines sur les quatre dernières années[17]. Plusieurs indices laissent penser que la morbidité de la grippe A(H1N1) est plus proche de la grippe saisonnière que de la grippe aviaire. Le premier d’entre eux provient de l’analyse virologique, elle montre l’existence d’éléments provenant de la grippe porcine[14]. L’histoire nous apprend que les grippes ayant des origines porcines peuvent être contagieuses[18] comme le fut la grippe de Hong-Kong de 1968[19].

Un facteur important dans la dangerosité de ce virus est sa capacité à se déployer sur une partie plus ou moins vaste du monde. Certaines épidémies, même dues à un virus très contagieux, sont restées locales. Ce fut le cas à Madagascar en juillet et août 2002 : une épidémie due à un virus de type A(H3N2). Dans certaines régions, elle a touché jusqu’à 85 % de la population, mais est restée limitée à un espace géographique de quatre des six provinces et n’a pas quitté l’île[20]. Ce caractère local de la grippe n’est pas une généralité, certaines d’entre elles se répandent sur une vaste partie de la planète, dont la grippe A(H1N1).

Parmi les certitudes :

  • La maladie se transmet d’humain à humain sans nécessairement passer par les animaux[21], et la maladie s’est diffusée dans plusieurs pays différents ;
  • Sa morbidité reste mal connue, les données statistiques étant encore trop faibles pour tirer des conclusions précises[22] ;
  • Le virus a semblé plus « dur » en zone de l'hiver austral (ex : au Chili : 3,8 % des cas confirmés par un laboratoire ont nécessité une hospitalisation, et 0,2 % (16 cas) ont abouti au décès du malade ; il y a eu à cette date 16 morts au Mexique entre le 17 mai (1er cas) et la mi-juin 2009, pour 8 160 cas recensés, souvent déclarés au sud (plus froid et pluvieux durant l'hiver austral), et 53 % des malades déclarés étaient des jeunes (5 - 19 ans)[23].

Létalité

Sous-types de l'influenzavirus.

La grippe A (H1N1), tout comme la grippe saisonnière, peut, dans de rare cas, entrainer la mort des malades, par trois mécanismes différents.

  • Le premier est la mort par surinfection bactérienne, devenue rare dans les pays développés en raison de l'accessibilité aux traitements antibiotiques.
  • Le deuxième est une infection pulmonaire virale entrainant un syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) létal dans 50 % à 60 % des cas.
  • Le troisième, le plus fréquent, est l'aggravation de maladies préexistantes chez une personne fragile [24].

La mortalité globale de cette grippe A (H1N1) reste faible bien qu'on observe des différences suivant les pays.

Celle des différentes grippes est aussi très largement variable. Elle l'est notamment en fonction des conditions de vie des populations, des types de populations, et des moyens sanitaires des pays dans lesquels ils vivent.

Dans le monde, la grippe saisonnière tue chaque année entre 250 000 et 500 000 personnes[19]. En France, la grippe tue entre 1 500 et 2 000 personnes par an[25] et elle en tue chaque année de l’ordre de 36 000 aux États-Unis[26]. Elle ne tue cependant que la fraction de la population la plus fragile : les personnes âgées, celles atteintes d’affections de longue durée ou les plus jeunes enfants[19]. Ce profil de létalité semble se dessiner pour la grippe A (H1N1) et pour les pays riches. Richard Besser, directeur des Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC) indique qu’il est : « encourageant de constater que ce virus n’avait pas l’air jusqu’à présent plus sévère qu’une souche de grippe saisonnière[27] ».

Ces signes rassurants ne s’appliquent pas au Mexique. Si les proportions sont de natures différentes de celles des pays riches : 42 morts sur 1 112 cas confirmés au 8 mai 2009, ce n’est pas l’élément le plus inquiétant[19]. Les chiffres sont encore peu fiables, l’OMS indique que la récente croissance est essentiellement due à des biais statistiques et non une réelle évolution de la maladie[19]. Le docteur Richard J. Webby précise : « puisque les symptômes de la grippe A sont les mêmes que ceux d’une grippe saisonnière, cette létalité pourrait simplement refléter des centaines de milliers de personnes infectées qui auraient échappé aux officiels de la santé mexicaine »[28]. Le nombre réel de morts est probablement plus grand et 101 autres décès sont considérés comme suspects[29]. Au Mexique, les personnes gravement touchées ne font pas nécessairement partie de la population la plus fragile[30], cet élément qualitatif laisse penser à un profil de létalité différent de celui des pays riches.

Si, depuis 40 ans, aucun pays riche n’a connu d’épidémie de grippe beaucoup plus létale que celle saisonnière, cet état de fait est différent pour les pays moins médicalisés. L’épidémie de Madagascar de 2002 avait fait 754 morts sur 30 304 cas notifiés[20]. Certaines régions du monde n’ont aucun moyen d’éviter une épidémie si elle se présente, et de soigner efficacement sa population. C’est le cas de la Somalie, ses centres médicaux sont détruits par la guerre civile. Le conseiller du ministre de la santé déclare que « Nous ne sommes pas préparés à gérer la grippe porcine… Que Dieu nous aide si la grippe arrive jusqu’ici[31] ».

Pour ce qui est de l’évaluation totale des cas, Anne Schuchat du CDC évalue le 22 mai à 1 sur 20 le nombre de cas confirmé aux États-Unis, c’est-à-dire 20 malades pour chaque cas confirmé[32]. « En fait, une minorité de cas sont comptés individuellement ». Certains médias rapportent des évaluations avoisinant le million de cas dans ce pays [33],[34].

Ce rapport n’est valable que pour les États-Unis d'Amérique et peut varier grandement d’un pays à l’autre (selon la façon dont sont conduits les tests[35]). C’est ainsi que le professeur John Oxford du Royaume-Uni estime pour sa part à 1 sur 300 les cas confirmés là-bas[36].

Le Brésil, où la grippe porcine a tué 657 personnes (août 2009), est le pays qui compte le plus grand nombre de décès dû au H1N1 dans le monde.[37]

Hypothèse concernant l'origine de la pandémie

Mexicains catholiques équipés de masques chirurgicaux à la cathédrale métropolitaine de Mexico.

L’un des plus grands élevages industriels de porcs, situé à La Gloria dans la région de Perote dans l’État de Veracruz, au Mexique, est suspecté, par la population locale fortement touchée et les autorités environnantes, d’être à l’origine de la pandémie[38].

Dans un premier temps, les autorités mexicaines pensent y avoir trouvé le patient zéro : Edgar Hernandez, malade fin mars d’un cas avéré de H1N1[39]. Toutefois, le 30 avril, le centre de contrôle d’Atlanta publie un rapport sur un autre cas au Mexique ayant développé le virus mi-mars, soit 15 jours avant Hernandez[40].

Le 23 juin 2009, le New York Times rapporte que le département de l'Agriculture des États-Unis a déclaré que « contrairement à l'hypothèse courante qui est que le virus pandémique de la grippe a pour origine des fermes industrielles du Mexique », le virus a « plus probablement émergé de porcs en Asie et a voyagé jusqu'en Amérique du Nord chez un humain »[41].

Dans son numéro de juillet-septembre 2009, le magazine l'Écologiste défend le point de vue que « l'élevage concentrationnaire des animaux favorise les recombinaisons de virus », en s'appuyant sur des références scientifiques[42].

Symptômes

Symptômes de l'infection par le virus de la grippe A(H1N1) (anglais).

Cette nouvelle souche de la grippe provoque les mêmes symptômes que la grippe saisonnière[43]:

Les symptômes disparaissent généralement de une semaine à dix jours après leur apparition, mais la fatigue et la toux peuvent parfois persister deux à trois semaines. Le sujet infecté peut être contagieux un jour avant l'apparition des symptômes et le rester pendant sept jours environ.

Les tests rapides

Plusieurs « tests rapides » (RIDT ou Rapid Influenza Diagnostic Tests) sont récemment apparus sur le marché, permettant théoriquement de détecter (en 15 minutes) plusieurs virus de type A, dont le H1N1.

Ces tests sont encore imparfaits et peuvent contribuer à sous-diagnostiquer le nombre de cas.
Début aout 2009, les CDC ont publié les résultats préliminaires d'une étude ayant porté sur 3 tests de diagnostics rapides [44] mis sur le marché pour détecter le virus A(H1N1) dans des échantillons (ici non-frais, mais conservé par les CDC) de secrétions respiratoires.
L'étude a confirmé que le nouveau H1N1 pouvait être détecté par ces tests, mais pas dans tous les cas : ces trois tests ont fréquemment échoué à identifier le virus dans les échantillons où le virus n'était pas fortement présent ( « leur sensibilité est faible, voire très faible lorsque le titre viral est bas », selon les CDC qui ont conclu : « Un résultat négatif n'exclut donc pas qu'on soit infecté par le virus de la grippe A(H1N1) ».

  • Sur les 35 échantillons contenant un bas taux de virus A(H1N1), l'un des tests (BinaxNOW) n'a détecté le virus que dans 40 % des cas, alors que le Directigen EZ Flu A+B n'en détectait que dans 49 % de ces mêmes échantillons et que le QuickVue Influenza en détectait 69 %.
  • La fiabilité n'est pas non plus très élevée pour les échantillons fortement contaminés par le virus ; sur 9 échantillons très riches en virus A(H1N1), deux des trois tests ont échoué à l'identifier dans un cas. [45],[46],[47]

Un test rapide RIDT négatif ne signifie donc pas l'absence d'infection.

Prévention

Les masques chirurgicaux et l'hygiène

Articles détaillés : Masque chirurgical et Hygiène.
Inspecteurs sanitaires chinois recherchant les cas de fièvre, symptôme classique de la grippe A(H1N1).

Les masques chirurgicaux sont un moyen de limiter l’expansion d’une pandémie. Portés par des personnes contaminées, ces masques limitent la diffusion du virus dans l'air par la toux et les éternuements. En cas de déclenchement du plan d’urgence, ils sont distribués par l’armée et sont disponibles en très grand nombre dans les hôpitaux et centres de soins. Les masques de protection FFP permettent de protéger les personnes qui les portent. Seuls les masques de type FFP2 ou FFP3 sont suffisamment efficaces contre le virus de la grippe A (H1N1).[48]

Il est à noter que ces masques peuvent devenir un vecteur de contamination lorsqu'ils ont été contaminés par le virus. Il faut donc changer de masque si possible à chaque exposition potentielle au virus (par exemple, pour les masques chirurgicaux "de soins", dès que l'on a éternué ou toussé dedans, car l'humidité les traverse) et ce sans toucher la partie filtrante avec les mains.

Comme pour beaucoup de maladies infectieuses, une des meilleures formes de prévention est l'hygiène. Ainsi, afin de prévenir une contagion en période épidémique, il est nécessaire de se laver les mains au savon plusieurs fois par jour ou d'utiliser des solutions hydro-alcooliques pour se désinfecter les mains, notamment après tout contact physique direct avec une personne potentiellement infectée, ou avec des surfaces potentiellement contaminées par le virus[49].

Les antiviraux

Article détaillé : Oseltamivir.
Boîte d'Oseltamivir (Tamiflu).

La neuraminidase est la protéine virale qui permet aux particules virales de pouvoir diffuser dans le circuit sanguin et ainsi, d’aller infecter les cellules saines adjacentes. Les inhibiteurs de la neuraminidase empêchent le virus de pouvoir traverser la membrane plasmique de la cellule hôte infectée. La cellule ainsi surchargée par les virions est détruite avec le virus.

Ces inhibiteurs sont l’oseltamivir (Tamiflu) et le zanamivir (Relenza). Ils réduisent la durée des signes cliniques d'un ou deux jours et diminuent la contagiosité du patient[50]. Selon des médecins britanniques, ces médicaments ne devraient pas être prescrits aux enfants de moins de 12 ans en raison de leurs effets secondaires[51],[52]. Ces effets indésirables, qui touchent un enfant sur deux, sont pour les plus fréquents : nausées, maux de tête, douleurs ou des crampes d'estomac, cauchemars. Les effets gastro-intestinaux (nausées, vomissements, diarrhée, maux d'estomac) sont rapportés par 40% des enfants[53].

Actuellement, les laboratoires Roche et GlaxoSmithKline, fabricants du Tamiflu et du Relenza, augmentent leur production d’antiviraux et affirment pouvoir atteindre, en janvier, 400 millions de doses par an [54].

Les stocks d’antiviraux sont gérés, en France, par le service de santé des armées (Pharmacie centrale des Armées) et le ministère de la Santé. Ils sont distribués en quasi totalité dans les grands centres de soins (CHU, CH, CHR) et sont soumis à prescription afin de limiter toute tentation de commerce illégal et de rentabilisation.

Un premier cas de résistance au Tamiflu a été observé sur un patient danois le 29 juin 2009. Le patient a été guéri avec un autre antiviral (le Relenza)[55], qui s'est avéré efficace. D'après l'OMS, il s'agirait d'un « cas isolé » sans « implication en termes de santé publique »[56]. D'autres cas ont été observés près de la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique. [57]

Le vaccin

Alors que les premiers vaccins avaient été annoncés comme potentiellement disponibles début juillet par Novartis[58], il semble finalement qu'il faille attendre l'automne 2009 avant de les recevoir[59]. Par ailleurs, des vaccins spécifiques aux nourrissons seraient envisagés. Les premiers essais cliniques qui viseront à démontrer l'efficacité du vaccin, l'absence d'effets secondaires, déterminer la meilleure dose et de la stratégie optimale ont débuté en aout.[60]

La France a commandé 94 millions de vaccins, plus 34 millions optionnels pour 2010 auprès de trois laboratoires (Sanofi-Pasteur, GlaxoSmithKline (GSK) et Novartis). Les premiers vaccins seront réservés aux personnes travaillant dans la santé, les secours et la sécurité.

Le CDC a d'abord estimé que deux injections seraient nécessaires à trois semaines d'intervalle pour la grippe A (H1N1) (et une troisième pour la grippe saisonnière) pour offrir le maximum de protection. Les enfants de moins de neuf ans pouvant avoir besoin de quatre injections. « Une injection donnera probablement peu d'immunité, 10 à 20 pour cent au plus », estiment les experts[61].
En juin, la Secrétaire à la Santé et aux services sociaux des États-Unis, Kathleen Sebelius, a signé un décret conférant l'immunité aux fabricants de vaccins contre la grippe H1N1, en cas de poursuite judiciaire suite au nouveau vaccin contre cette grippe[62],[63]. Le gouvernement américain a pris cette mesure afin d'encourager les fabricants à produire le vaccin.
Le 31 juillet 2009, en Grèce, le ministre de la Santé, Dimitris Avramopoulos, a déclaré à la presse que "sur instruction du Premier ministre (Costas Caramanlis), il a été décidé de vacciner tous les ressortissants et résidents du pays, sans exception".[64]

Le 7 août 2009, le laboratoire Baxter a annoncé disposer d'un vaccin (le Celvapan), et être en discussion avec les autorités sanitaires pour sa distribution[65] C'est en fait un vaccin dit "mock-up" ou vaccin-maquette, une version adaptée du vaccin pré-pandémique initialement mis au point contre le virus aviaire A(H5N1). Ce prototype disposait déjà d’une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) accordée par l’Agence européenne pour l’Evaluation des Médicaments (EMEA). Ce procédé permet une autorisation accélérée du vaccin pandémique, sans déposer une nouvelle demande d’AMM.

La première évaluation du vaccin publiée le 10 septembre 2009 a conclu a une bonne efficacité potentielle (pour une des souches-cible recommandées par l'OMS) ; la protection semble plutôt élevée, même avec un seul vaccin et les effets secondaires assez limités [66], mais ces tests ont porté sur le vaccin sans l'adjuvant qui peut également être source d'effets secondaires) [67].

Le vaccin contre la grippe saisonnière, pourrait cependant avoir une efficacité préventive partielle contre le H1N1[68].

Fabrication des vaccins

Sanofi-Pasteur, GlaxoSmithKline (GSK) et Novartis utilisent des œufs embryonnés de poules pour cultiver le virus tandis que Baxter utilise des cellules de rein de singe vert africain pour la culture du virus.

Deux types de vaccins qui sont en préparation dans les laboratoires. L'un, créé de toutes pièces, mettra des mois avant de franchir toutes les étapes nécessaires à sa validation. Le second, dit vaccin "mock-up" ou vaccin-maquette, a été préparé en réponse à l'épidémie de grippe aviaire H5N1. Pour accélérer le processus, du mercure a été utilisé.[69] Tous les vaccins maquette ont été préparés avec une souche H5N1 du virus de la grippe qui doit être changée maintenant pour la souche H1N1 qui est à l'origine de la pandémie.[70] La Commission européenne a autorisé pour l'instant la commercialisation de quatre vaccins mock-up :

  • Celvapan, de Baxter AG;
  • Daronrix, de GlaxoSmithKline Biologicals S.A.;
  • Focetria, de Novartis Vaccines and Diagnostics S.r.l.;
  • Pandemrix, de GlaxoSmithKline Biologicals S.A..

Réponses

Cas et réactions par pays

Article détaillé : Grippe A (H1N1) de 2009 par pays.
Épidémie de grippe A (H1N1) de 2009.      Noir : morts confirmées.      Rouge : infections confirmées.      Orange : cas suspects.
Voir aussi : Épidémie de grippe A (H1N1) de 2009

La nouvelle grippe s’est répandue à travers le Mexique, avec des cas confirmés dans au moins 125 pays[71]. Les pays dont l’Australie, la Chine, l’Islande, l’Inde, l’Indonésie, la Malaisie, les Philippines, Singapour, la Corée du Sud et la Thaïlande surveillent les voyageurs en provenance des zones affectées pour identifier les personnes présentant des symptômes respiratoires et des fièvres.

De nombreux pays ont aussi averti les voyageurs des zones affectées par la grippe de contacter un médecin immédiatement s’ils avaient les symptômes grippaux. Plusieurs pays ont également interdit l’importation et la vente de viande de porc[72],[73].

Le parlement égyptien a demandé que les 250 000 porcs du pays soient tués immédiatement[74].

Des premiers cas de grippe A ont été détectés chez des Indiens d'Amazonie en aout 2009 chez 10 Indiens matsigenka, tous rétablis depuis, vivant près du rio Urubamba au Pérou. Les populations isolées en forêt ont généralement peu d'immunité contre ce type de maladies. Des experts craignent une épidémie aux conséquences plus graves qu'en zone urbaine[75],[76].

En France, et de manière systématique, les personnes, ayant eu des contacts (moins de 1 m) avec le malade durant les 24 h avant la déclaration des symptômes, sont mises en quarantaine pendant une durée de 24 h et se voient prescrire du Tamiflu ainsi que le port d’un masque. Un premier cas a été confirmé à la Réunion dans l'Océan Indien le 6 juillet 2009.[77]

Quelques personnalités ont été touchées par l'épidémie mais n'en sont pas morts :

Le plan de vaccination à l'automne 2009 en France

Dans une circulaire du 21 août destinée aux préfets[83], les ministres de l’intérieur et de la santé ont précisé le plan de vaccination débutant le 28 septembre qu’ils qualifient de « réponse sanitaire évolutive exceptionnelle ». Il y est indiqué que le gouvernement a « commandé des doses de vaccins, afin d'être en mesure de proposer, si cela s'avérait nécessaire, à l'ensemble de la population une couverture vaccinale contre le nouveau virus ». La vaccination se ferait sous la forme de deux injections à trois semaines d’intervalle[84].

Le syndicat des infirmières SNPI CFE-CGC estime cependant qu’une vaccination massive contre un virus grippal relativement bénin, présente des risques, du fait d’un vaccin développé trop rapidement, et d’un adjuvant susceptible de déclencher des maladies auto-immunes.[85].

Selon le communiqué du syndicat, le vaccin H1N1 contient 10 fois moins d’antigène afin d'en accélérer la production grâce à la présence de l’adjuvant AS03 (amplificateur d’effet composé de squalène et de polysorbate). Cet adjuvant n’ayant jamais été utilisé auparavant dans un vaccin pourrait déclencher des réactions immunitaires et en particulier augmenter le risque d’effets secondaires graves, comme le syndrome de Guillain-Barré[86].

Réactions internationales

Nations unies

Depuis le signalement des premiers cas de grippe à la communauté internationale par le gouvernement mexicain, l’Organisation des Nations unies (et particulièrement l’OMS) sont en état d’alerte permanent et renforcé. Le secrétaire des Nations unies, Ban Ki-moon, a annoncé lors d’un point presse au siège des Nations unies[87] que « Nous sommes préoccupés par le fait que ce virus pourrait causer une nouvelle pandémie de grippe. Il pourrait être bénin dans ses effets comme il pourrait être potentiellement grave ».

Il a de plus fait remarquer que cette maladie donnera l’occasion de tester le système de réaction de la communauté des nations face à une pandémie, mis en place depuis 2007. Enfin, il a plaidé pour la solidarité entre les nations, et notamment envers les nations pauvres, particulièrement vulnérables.

Organisation mondiale de la santé

L’OMS coordonne actuellement la réponse mondiale aux cas de grippe A(H1N1) et évalue la menace de pandémie.

À partir du 24 avril, l'OMS fait paraitre un bulletin d’information quotidien[88].

Le Comité d’urgence (regroupant une quinzaine d’experts internationaux) a tenu sa deuxième réunion le 27 avril 2009, au cours de laquelle ont été examinées a été décidé de faire passer la phase d’alerte à une pandémie de grippe de la phase 3 à la phase 4 (signifiant que la probabilité d’une pandémie a augmenté, mais non qu’une pandémie est inévitable.)[89]

Le 29 avril 2009, le Directeur général de l’OMS, suite à la décision du Comité d’urgence, a pris la décision de faire passer la phase d’alerte à une pandémie de grippe de la phase 4 à la phase 5[90].

Suite à cette épidémie, l’OMS planifierait des modifications importantes dans son système d’alerte, plus spécifiquement des critères de passage de l’alerte 5 à l’alerte 6. Les critères actuels de la phase 6 prévoient une implantation durable du virus dans au moins 3 pays. Ceux-ci seraient, de l’avis général, déjà atteints depuis un bon moment et on peut déjà parler de pandémie. Cependant, le passage à la phase 6 prévoit aussi des mesures d’urgence exceptionnelles telles que la mobilisation internationale des laboratoires pour la production d’un nouveau vaccin. Ces différentes mesures seraient un frein considérable au combat contre les souches courantes de grippe qui sont pourtant, selon les observations recueillies, approximativement aussi dangereuses que la nouvelle souche et causeraient donc plus de mal que de bien dans le cas présent.

L’OMS prévoyait de tenir compte du danger approximatif du virus avant le passage en phase 6 pour éviter les mesures d’urgence et l’anxiété générale à l’annonce d’une pandémie, en intégrant la dangerosité (en termes de mortalité) dans les décisions de passage d’une phase à une autre[91].

Le 11 juin 2009, l’OMS a décidé le passage en phase 6[92][93], l’état de pandémie est déclaré.

Le 17 juillet 2009, l'OMS cesse son dénombrement systématique des cas confirmés. Entre autres parce qu'il est extrêmement difficile, voire impossible, pour les pays d’essayer de confirmer tous les cas en laboratoire. Le traitement par antiviraux classique pour les cas d'influenza A étant efficaces sauf exceptions rares [94], l'identification de la souche exacte H1N1 n'est pas nécessaire au traitement des patients alors qu'elle exige énormément de ressources. L'OMS recommande néanmoins de rester vigilant afin de détecter rapidement d'éventuels pics dans les cas, qui pourraient résulter d'une nouvelle mutation de la maladie. L'OMS demande aussi aux pays nouvellement touchés de lui transmettre le cumul des cas identifiés sur une base hebdomadaire dans un premier temps[95].

Notes et références

  1. D’après les propos de Jean-Philippe Derenne, chef du service pneumologie de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, recueillis par le journal Libération, « Le virus A/H1N1 ne peut pas être appelé grippe porcine, car c’est une grippe inter-humaine. Il a en fait une structure très originale en trois parties, l’une porcine, la deuxième aviaire, et la troisième humaine. La grippe est peut-être passée par le porc, mais pour l’instant il n’existe aucune preuve, et le virus n’a pas pour l’instant été isolé chez l’animal. »
  2. DE La Grippe porcine à la grippe mexicaine : L’épicentre de l’épidémie, Santé log, publié le 29 avril 2009
  3. « D’après les données factuelles actuellement disponibles, dans l’énorme majorité des cas, les malades n’ont présenté que des symptômes bénins et leur guérison a été rapide et complète, souvent en l’absence de toute forme de traitement médical. Au niveau mondial, la mortalité est faible. Chacun de ces décès est tragique et nous devons nous préparer à ce qu’il y en ait d’autres. Néanmoins, nous ne nous attendons pas à une augmentation soudaine et spectaculaire du nombre d’infections graves ou mortelles. » Dr Margaret Chan, Directeur général de l’OMS (11 juin 2009) [1].
  4. http://www.france24.com/fr/20090717-seconde-nouvelle-colonie-vacances-france-grippe-a-h1n1-porcine-conde-sur-vire-manche-enfants-malades-israel-belgique
  5. Foire aux questions sur la grippe A(H1N1) - De quels médicaments dispose-t-on pour le traitement ?, OMS, publié le 27 avril 2009.
  6. Grippe A : des vaccins prêts en septembre - Futura-Sciences.
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