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Wilaya d'Oum-El-Bouaghi
Wilaya de Oum El Bouaghi (04) Chef-lieu Oum el Bouaghi Daïras 6 Nb. communes 29 Superficie 7 638 km² - (23e) Population totale 519 170 hab. - (29e)
(1998)Densité 68 hab/km² Wilaya depuis 1974 Wali Abdelghani Zalene Président d'APW à remplir
(2007-2012)Budget - Site Web -a faire La wilaya d'Oum El-Bouaghi (en arabe : أم البواغي) est une division territoriale principale de l'Algérie, issue du découpage administratif de 1974 alors qu'elle dépendait de l'ancien département français de Constantine.
Sa préfecture est Oum el Bouaghi. Elle est peuplée de 59 962 habitants (recensement 1998).Elle est historiquement faisant partie de la région dite Chaouia avec la Wilaya de Batna et la Wilaya de Khenchela.
Sommaire
Histoire
D’après les fouilles archéologiques et les études historiques, la région a un passé millénaire comme en témoignent les restes d’animaux disparus et les traces des premiers hommes ainsi que d’autres richesses archéologiques, en plus des vestiges de la période romaine visibles à Segus, Ksar Sbahi, Dalaa et Ouled Gouti. La Kahina et les Banou Hilal ( Hilaliens )ont laissé également leurs empreintes dans cette région montagneuse notamment à travers les noms des localités de Djazia, Dalaa, El-Beida et autres. La Wilaya est peuplée par les Chaouis dits des Plaines.
Géographie physique
Relief
Le contact du Tell et des Aurès:
Au nord de la wilaya, on distingue les versants méridionaux du Tell.
Au centre, la haute plaine proprement dite car elle parait perchée par rapport au littoral, (ressemblant au Mesetas espagnole l'altitude varie de 700 mètres à 900 mètres et parsemées de petits massifs montagneux isolés qui se dressent au dessus comme le djebel Sidi Rgheiss 1 635 mètres d'altitude, le djebel Rherour 1 273 mètres, djebel Amama 1 337 mètres.Ceux-ci forment la partie Est de l'Aurès.
Enfin au sud de la wilaya, elle est jalonnée par des dépressions endoréiques (GARET) plus connues sous l'appellation de SEBKHA (lac salé). Les Garets sont moins salées que les Sebkhas..[1][2]
Le point culminant de la wilaya d' Oum el Bouaghi est de 1 729 mètres d'altitude au Djebel Guerioun près de Aïn M'lila.La majorité des oueds sont endoréiques ; ils coulent en direction des lacs salés et non vers la mer Méditerranée, sauf l'oued Settara et les affluents du Rummel.[3][4]
Sols
Les montagnes telliennes au nord de la wilaya sont calcaires ainsi que les Horsts. Sur les piémonts de ces montagnes de beaux sols limoneux de couleur saumon se sont formés grâce à l'apport de l'érosion des montagnes environnantes et de son épandage sur les hautes plaines. Ils se dégradent à mesure que l'on se rapproche des lacs salés. L'érosion est très forte dans cette région ; la combinaison sols nus et pluviométrie violente sur une courte durée érode rapidement les sols qui à terme forment des badlands (ravinements).
Climat
De part sa latitude, l'Algérie du nord se situe dans la zone subtropicale et est soumise aux influences sahariennes, méditerranéennes et aux descentes polaires.
Sahariennes: car elles se manifestent par les hautes pressions tropicales (Anticyclone saharien), par le Sirocco (Chehili) qui souffle en été, c'est un vent chaud et sec qui est redouté par les agriculteurs il est synonyme de sècheresse.
Méditerranéennes: pour le régime des pluies en hiver et la sècheresse estivale.
Polaires: des masses d'air froides en provenance de Sibérie ou du pôle viennent lécher la partie nord du Maghreb en hiver.
Outre ces généralités climatiques, la configuration locale de la Wilaya d'Oum el Bouaghi est particulière: elle est située dans un couloir entre l'Atlas tellien au nord, l'Atlas saharien et les Aurès au sud.
Les influences méditerranéennes douces en hiver et rafraichissantes en été sont arrêtées par la barrière montagneuse tellienne.
Aussi, les influences chaudes du Sahara sont bloquées par l'Atlas saharien et le massif des Aurès en hiver. C'est la raison pour laquelle les hivers sont rigoureux.
En revanche, l'été est régi par une stabilité atmosphérique engendrée par la remontée des hautes pressions tropicales venues du Sahara. La continentalité participe également au maintien du temps chaud et sec.
Pour la pluviométrie, elle est irrégulière, les pluies sont issues des perturbations venues du nord-ouest ou des dépressions méditerranéennes, celles-ci buttent sur les chainons telliens au nord, ils reçoivent alors plus de 1 000 mm/an voire même 2 000 mm/an de précipitations sur les versants bien exposés de Jijel ou d'El kala (précipitations orographiques). Au contact de la montagne, la masse d'air s'élève et s'assèche cela engendre un effet de Foehn sur la Wilaya D'Oum el Bouaghi, il ne tombe plus alors que 350 à 400 mm /an de précipitations. Pour information c'est l'une des régions la plus arrosée en juillet de toute l'Algérie avec une moyenne de 9 mm de précipitations pour ce mois à Oum el Bouaghi. En règle général, les hautes plaines de l'Est de l'Algérie sont plus humides que celles de l'Ouest car "sous le vent" ou phénomène d'abri du Rif marocain et de la Sierra Nevada espagnole.
Le climat est de type semi-aride continental syrien ; les hivers sont froids avec des épisodes neigeux parfois importants, les étés sont très chauds et secs du fait de l'éloignement de la mer avec une particularité, des orages peuvent se former grâce à des gouttes froides en altitude, ils sont accompagnés de grêle et de fortes précipitations brèves et locales qui peuvent se manifester de manière violente même en juillet et début août, ce qui en fait une particularité locale car toute l'Algérie est soumise à une aridité estivale continue.
En conséquence, les étés sont trop chauds et secs et les hivers trop froids, ici la végétation ne trouve pas des conditions favorables pour sa croissance, la couverture végétale est xérophile (adaptée à l'aridité), l'arbre est absent, seules les plantes steppiques comme le DISS (Ampelodesma mauritanica) s'y adaptent bien. En revanche, les cultures de blé et de l'orge peuvent se faire sans irrigation sur ces vastes hautes plaines. Les massifs montagneux sont parfois recouverts de forêts de pins d'Alep issus de reboisement.
La Wilaya de Oum el Bouaghi et ses zones humides dites Chotts
La Wilaya de Oum el Bouaghi compte plusieurs zones humides dont trois principales Sebkhas ou encore appelée Chott. Elles sont situées principalement dans la daïra de Oum el Bouaghi.Ces zones humides sont d'importance mondiale..[5][6]
Les zones humides de Oum el Bouaghi forment une zone humide protégée par la Convention de Ramsar.[7]
L'habitat
Au premier regard, c'est l'impression d'un habitat dispersé qui saute aux yeux .En effet, on est bien dans une zone rurale ou des groupements de maisons(mechtas)paraissent assez dense même si la densite n'excède pas 40 habitants au km2.
La maison traditionnelle qui est la maison traditionnelle Chaoui se compose d'une cour intérieure (houche) entourée de de 3 ou 4 constructions: la cuisine ou est entreposée les différentes réserves alimentaires, la pièce originelle du père et de la mère, une autre pour les enfants mariés et les invités, une pièce rudimentaire ou l'on cuit le pain, enfin les dépendances pour les animaux domestiques mais qui ne communiquent pas avec la cour centrale. Depuis, la maison des hautes plaines s'est modernisée ; c'est la maison à étages qui prévaut avec garages ou commerces au rez-de-chaussée.
La localisation des agglomérations se concentrent généralement sur les piedmonts du Tell comme Ain M'lila, Ain Kercha, Souk Naamane, Ksar Sbahi se sont grâce à des nappes phréatiques et aux sols riches limoneux descendus des ces massifs que ces villes ont pu se développer.
D'autres agglomérations plus importantes se sont développées aux pieds des horsts (massifs isolés) comme Oum el Bouaghi ou Ain Baida, elles bénéficiaient déjà de l'axe routier entre Tebessa et Constantine ; d'ailleurs, ce sont les seules grandes villes sur la partie centrale des hautes plaines de l'Est algérien, les autres grandes villes sont sur le contacte montagne/plaine comme Batna, Khenchela, Kais au Sud et Sétif, El Eulma et Chelghoum el Aid au Nord.
Tourisme
Sites et monuments : vestiges romains à Dalaa, Ksar Sbahi, Ouled Gouti, mausolées berbères, plusieurs sites touristiques.
Une curiosité à visiter est la petite ville de Ksar Sbahi située à 40 kilomètres au Nord Est d 'Oum el Bouaghi limitrophe de la Wilaya de Guelma; l'ancienne Guidiaufala romaine puis ancien bourg agricole colonial.C' est une daïra de 13000 habitants perchée sur une crête montagneuse à 800 mètres d'altitude avec une vue panoramique sur le contrefort Nord du djebel Sidi Reighiss et sur la haute plaine céréalière . À voir son architecture coloniale, ses nombreux jardins, son ancienne poste à l'architecture néo-mauresque, sa piscine moderne, sa forêt de pins d'Alep, ses ruines romaines (Jouhala) en haut de la ville et de nombreuses stèles romaines dans les jardins qui sont bien conservées ! Ksar Sbahi possède la réputation d'une ville calme, agréable à vivre avec un climat propice aux asthmatiques et elle fut élue récemment l'une des daïra les plus propres d'Algérie. Photo sur:http://commons.wikimedia.org/wiki/Image:Les_hautes_plaines_sous_la_neige.JPG
Musique Chaoui
La Wilaya de Oum el bouaghi compte de nombreux artistes reconnus parmi lesquels le très célébre chantre de la chanson Chaoui Aïssa Djermouni natif de Ain Beida.Récemment, en Août 2009 , l'Entv , la télévision publique algérienne, a diffusée une série en l'honneur de Aïssa Djermouni retraçant sa vie. Aïssa Djermouni est également le premier artiste arabe et musulman à s'etre produit à l'Olympia .C'était en 1937.
D'ailleurs, est sortie sur la télévision algérienne publique ENtv le feuilleton retraçant la vie du chanteur Aïssa Djermouni.[8]
Depuis la ville et accessoirement donc la Wilaya de Oum el Bouaghi a engendré d'autres artistes chanteurs Chaouis telle que la célébre Yamina plus connue sous le nom de Cheba Yamina.Elle a produit pas moins de 40 albums et son succès dépasse largement les frontières de l'Algérie puisqu'elle se produit fréquemment en Tunisie notamment , au Maroc, dans les pays arabes ainsi qu'en France.
Daïras
La wilaya compte 12 daïras :
- Aïn Beida
- Aïn M'lila
- Aïn Babouche
- Aïn Fakroun
- Meskiana
- Oum El-Bouaghi a remplir aussi
- daira de sigus
- daira de ksar sbahi
- daira de f'kirina
- daira de dhalaa
- daira de souk naamane
- Daira d'Ain Kercha
Notes et références
- ↑ http://aures.forumactif.com/environnement-f13/aures-zoom-sur-les-zones-humides-dimportance-internationale-t1141.htm
- ↑ http://www.inpv.edu.dz/downloads/publication/file/26etude_bioecologique_de_la_faune_acridienne_dans_la_sebkha_region_doum_el_bouaghi_et_regime_alimentaire_de_calliptamus_barbarus_barbarus.pdf
- ↑ http://aures.forumactif.com/environnement-f13/aures-zoom-sur-les-zones-humides-dimportance-internationale-t1141.htm
- ↑ http://www.inpv.edu.dz/downloads/publication/file/26etude_bioecologique_de_la_faune_acridienne_dans_la_sebkha_region_doum_el_bouaghi_et_regime_alimentaire_de_calliptamus_barbarus_barbarus.pdf
- ↑ http://aures.forumactif.com/environnement-f13/aures-zoom-sur-les-zones-humides-dimportance-internationale-t1141.htm
- ↑ http://www.inpv.edu.dz/downloads/publication/file/26etude_bioecologique_de_la_faune_acridienne_dans_la_sebkha_region_doum_el_bouaghi_et_regime_alimentaire_de_calliptamus_barbarus_barbarus.pdf
- ↑ http://www.elwatan.com/Nouvelles-de-Oum-El-Bouaghi,129079
- ↑ http://www.algerie-dz.com/article2582.html
Voir aussi
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