- Wilaya de Tlemcen
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Wilaya de Tlemcen (13)
Localisation de la Wilaya de TlemcenAdministration Pays Algérie Code wilaya 13 Chef-lieu Tlemcen Wali Abdelwahab Nouri Site web http://tlemcenville.free.fr/ Statistiques Population totale 952 703 hab. (10e) Densité 105,14 hab./km² Superficie 9 061 km² (21e) Wilaya depuis 1962 Subdivisions Daïras 20 Communes 64 modifier La wilaya de Tlemcen (en arabe : ولاية تلمسان) est une wilaya algérienne située à l'extrême ouest de l'Algérie.
Sommaire
Histoire
La présence humaine dans la région, et par suite l'histoire remonte donc à la nuit des temps. Il y eut à l'origine Agadir, le grenier-citadelle aujourd'hui simple faubourg.
Sur le côté est de la vieille cité. Sur son emplacement, Pomaria (les vergers) était à la fin du IIe siècle sous les Antonins et jusqu'au Véme, un poste fortifié tenu par une cavalerie d'éclaireurs romains à l'extrémité occidentale du limes d'Afrique.
Au VIIe siècle l'Islam avec Abou el Mouhadjir pénétra dans Agadir. Peu après s'y établit une petite royauté éphémère, celle du Kharédjite (schismatique) Abou Qorra. Mais la vraie conversion religieuse de la population berbère ne date que des Idrissides. C'est sous leur règne qu'Agadir, à partir du IXe siècle s'ouvre à la culture raffinée de l'Andalousie musulmane.
Une fois leur conquête d'Agadir achevée au XIe siècle, les Almoravides fondent Tagrart, un peu à l'ouest. La réunion des deux cités donne naissance à Tlemcen. Quand s'effondre, deux siècles plus tard, l'immense empire almohade, les Hafsides les supplantent à Tunis, les Mérinides à Marrakech. À Tlemcen prennent place les Abd-el Wâdides ou Zianides.
Cette dynastie (1236-1555) groupera dans le Maghreb Central, des territoires allant de la Moulouya, au-delà d'Oujda jusqu'au méridien de Bejaia. Elle comptera vingt-sept rois qui auront, avec des fortunes inégales, le souci de la chose publique. Qui protégeront le commerce, seront parfois de grands bâtisseurs avec un sens averti de l’urbanisme. Ils exercent aussi un généreux mécénat en attirant, dans leur capitale, les hommes de science et de piète. Les plus remarquables furent le roi-fondateur Yaghmoracem (236 -1283) et Abou Hammou Moussa II (1353-1389), le roi poète et aussi le restaurateur de la dynastie un moment évincé.
Bien qu'elle ait eu souvent maille à partir avec ses voisins de l'ouest, notamment par deux fois les meridines la soumettent à un siège en règle (1299-1307 et 1335-1337), Tlemcen n'en continue pas moins de briller par ses universités alors célèbres, et par tant d'hommes de renom.
Mais la dynastie Zianide disparaît au XVIe siècle et Tlemcen alors est rattachée à la Régence d'Alger. Pour elle commencent les mauvais jours, ainsi qu'en témoigne le chantre populaire Ibn Msaib qui l’exalte, au XVIIIe siècle, dans de sombres élégies.
Pour elle reparaît une lumière fugace quand le traité de la Tafna en 1837 reconnaît Tlemcen parmi les territoires relevant de la souveraineté de l'Emir Abd El Kader.
Aux heures glorieuses de son passé, Tlemcen doit être aujourd'hui le reliquaire de l'art musulman en Algérie.
Situation géographique, relief et structure
Occupant l'Oranie occidentale, la wilaya de Tlemcen est centré sur le chef-lieu d'autant que l'ancienne capitale du Maghreb soit l'État ayant précédé l'État d'Alger, occupe une position éminemment stratégique. En effet, située à 800 m d'altitude, Tlemcen s'étale sur le versant septentrional des Monts éponymes, l'un des chainons de l'Atlas Tellien dans sa terminaison occidentale extrême. De ce fait, sur un territoire aussi réduit, la circonscription administrative renferme quatre zones naturelles resserrées s'étalant du nord au sud: Un littoral réduit à une bande étroite ne comportant pas de plaine littorales mais seulement une chaîne côtière, celle des Traras qui borde la mer de falaises abruptes ouvertes seulement par la baie de Ghazaouet de l'embouchure de la Tafna, celui-ci, désormais distrait de la wilaya depuis le dernier découpage administratif. Formés de roches sédimentaires plissées autour de noyau cristallin du Djebel Fillaoucène (1 100 m). les Traras comportent des pointements et coulées volcaniques récentes d'âge mio-pliocène, liées à des mouvements récents. Ils se raccordent vers l'est par les Monts des Sebaa Chioukh, au-delà de Béni Saf aux chaines telliennes du Tell oranais (Tessala).
Au Sud des Traras, le bassin de Tlemcen est formé par les gradins intérieurs du bourrelet nord des chaînes atlasiques, s'abaissant de 800 m au pied des Monts de Tlemcen à 200 m au pied des Traras: ce plan incliné est recouvert d'un épais manteau de dépôts alluviaux marins d'âge miocène, puis lacustres au Nord, d'âge plus récent, pliocène. Il a été fortement disséqué en lanières par les petits affluents de la Tafna venant heurter la chaîne côtière, avant de rejoindre l'Oued Tafna en traversant la chaîne en gorge, particulièrement illustrée par la trouée en amont de la Pierre de Chat (au carrefour de la RN 22 Honaïne). Les Monts de Tlemcen et de Sebdou représentent les gradins supérieurs du bourrelet atlasique formés de plateaux karstiques constitués de calcaires jurassiques plissés s'élevant rapidement en escalier, le long de flexures et failles de 800 m (Tlemcen) ai 100 m (plateaux des Béni Ournid et des Béni-Snous) et 1 300 m (plateau de Sebdou) jusqu'à des sommets atteignant 1 800 m sur leur bordure méridionale dominant les Hautes Plaines steppiques (mont de Tenouchfï). Les Hautes Plaines d'El-Aricha ne sont pas ouvertes au Sud sur le bassin du Chott-Ech-Chergui, mais forment, à plus de 1 100 m d'altitude, une zone tabulaire avant de se terminer au Nord de la cuvette du Chott-Al-Gharbi. En définitive, l'Oued Tafna représente l'axe hydrographique de cet ensemble.Issu d'une causse atlasique par des gorges encaissées, comme ses affluents (Oued Isser et Oued Saf Saf), la Tafha est rejetée, après la traversée de Maghnia de la partie Est des plaines centrales du Maroc, au plus ceux du bassin de Tlemcen qu'elle longe sur son bord Nord, du sud-ouest vers le nord-est, avant de s'encaisser de nouveau dans les Traras pour se jeter dans la mer de Rachgoun en aménageant une baie exiguë située à l'ouest de Béni Saf.
Une région exposée à l'aridité, de par cette situation géographique, du moins comme le reste de l'Oranie, une nuance particulièrement aride du climat l'affecte, de surcroît sensiblement aggravée au cours des deux dernières décennies. C'est ainsi que même dans la zone méditerranéenne, une aridité marquée prolonge vers l'Est les aspects semi-désertiques de la basse Moulouya. Seuls les versants nord ouest des Traras et les pentes exposées au nord-ouest des gradins atlasiques (parties hautes du bassin de Tlemcen) reçoivent une moyenne proche de 600 mm /an. Plus que jamais, des moyennes qui masquent de si grandes oscillations annuelles et interannuelles.
Présentation de la wilaya
La wilaya s’étend sur une superficie de 902 000 ha du littoral au Nord à la steppe au Sud constituant ainsi un paysage diversifié ou l’on rencontre quatre ensembles physiques distincts : La zone Nord est constituée des Monts des Traras et Sebâa Chioukh apparaît comme un massif caractérisé par une érosion assez remarquable et des précipitations peu importantes. Les Monts de Tlemcen s’érigent en une véritable barrière naturelle entre les hautes plaines steppiques et le Tell, par son étendu (300 km2), sa configuration géologique karstique, son couvert végétal et ses apports pluviométriques. Ce massif montagneux boisé constitue non seulement une des réserves hydrauliques la plus importante au niveau régional et recèle aussi d’importantes potentialités en matière de production ligneuse (bois d’œuvre, liège …etc.). La zone sud constituée par les hautes plaines steppiques, couvre une superficie de 280 000 ha soit 30% de la superficie totale. La couverture végétale étant la réplique conditions climatiques (300 mm), les sols peu profonds pauvres en humus sont sensibles à l’érosion, la nappe alfatière constitue un potentiel économique en cellulose pour la fabrication de la pâte à papier couvrant une superficie de 154 000 ha . La zone de la plaine de Maghnia, les basses vallées de Tafna, Isser et le plateau de Ouled Riah offre de fortes potentialités agricoles, un tissu urbain dense, un bon réseau routier et une importante activité industrielle diversifiée et des massifs important à sauvegarder et à développer.
Secteur forestier
La wilaya de Tlemcen couvre une superficie forestière de l’ordre de 217 000 ha composée de forêt, maquis et broussaille ajouter à cela une nappe alfatière de 154 000 ha. Le taux de boisement de notre wilaya est de 24 % comparé au taux fixé mondialement de 25 %. Les forêts nécessitent un aménagement forestier. La direction générale des forêts a passé une convention avec le bureau d’étude (Bneder) pour des études d’aménagement pour l’ensemble des wilayas. Des études d’aménagements forestiers sont lancés et en cours de finalisation.
Les peuplements forestiers sont comme suit : le pin d’alep avec 86 000 ha et 42 %, le chêne vert avec 82 000 ha et 41 %, le Thuya avec 16 500 ha et 8 %, le genévrier avec 13 000 ha et 6 %, chêne liège avec 4 000 ha et 2 % et les autres avec 15 000 ha et 1 % de la surface forestière.
La Conservation des forêts est irigée en quatre services techniques et administratifs, de cinq circonscriptions des forêts : Tlemcen, Sebdou, Ghazaouet, Ouled Mimoun, Maghnia, de quinze districts et cinquante triages.
Lutte contre la désertification
Tlemcen : Six projets de proximité de lutte contre la désertification.
Six projets de proximité de lutte contre la désertification (PPLCD) ont été approuvés au cours du mois de juillet par le comité technique de wilaya chargé d’étude et de validation des projets relevant du programme du renouveau rural (PSRR) initié par le ministère de l’agriculture et du développement rural a-t-on appris de la conservation des forêts de Tlemcen. Six localités de 115 ménages y sont concernées. Pour la localité de mékaidou situé dans la commune de El Aricha, elle est concernée par les actions : étude suivi réalisation équipement plus l’énergie pour un forage, un abris forage plus bassin, 200 ha de plantation pastorale, étude et réalisation d’un ced, 2 750 m3 de correction torrentielle, 5 000 ha de mise en défens, création de 20 petites unités d’élevage, 10 unités de construction d’habitat rural, 30 ha de reboisement, 30 ha de repeuplement et 14 km d’aménagement de piste. Le tout pour un montant de 94 050 Mda. Pour la localité de Tighidet, les actions prévues sont 1 000 m3 de correction torrentielle, 100 ha de plantation pastorale, 10 km d’aménagement de piste, 28 ha de plantation de bosquets, 50 ha de reboisement en bandes, 3 unités de construction d’habitat rural, création de 10 petites unités d’élevage. Pour les actions de Sehb Safia dans la commune de El Gor, il y a 1 500 m3 de correction torrentielle, 200 ha de plantation pastorale, 7 km d’aménagement de piste, 1 ha de bosquet d’ambrage, 16 unités de construction d’habitat rural, 300 ha de mise en défens, création de 13 unités d’élevage pour un montant de 65 240 mda. Dans ce même cadre, la localité de Gebs commune de Sebdou bénéficiera des projets de réalisation équipement et énergie d’un forage, 1 abris pour forage plus bassin, 2 000 m3 de correction torrentielle, 10 km de brise vent, 3 km d’aménagement de piste, étude et réalisation d’un ced, 20 ha de plantation rustique, aménagement d’un puits et son équipement à Maiter, construction de 2 bassins plus réhabilitation de forage, 50 ha de travaux sylvicoles, 20 ha de repeuplement, aménagement d’une source, 70 ha de travaux sylvicoles, 130 ha de reboisement, 21 habitats rural, création de 17 petites unités d’élevage, 120 ha de plantation d’oliviers pour un montant global de 78 111,49 mda. Quant à la localité de Sidi Aissa, commune de El bouihi, elle bénéficiera de 1 000 m3 de correction torrentielle, 3 km d’ouverture de piste, étude et suivi et réalisation de 4 000 ml de seguia, réalisation d’un bassin, étude et suivi de canaux d’irrigation, 15 km de brise vent, construction de 10 unités d’habitat rural, 137 ha de mise en valeur, électrification de trois forages, création de 54 petites unités d’élevage, installation de 50 ha de réseau de goûte à goûte pour 126 550 mda. Pour la sixième localité de Dar m’hala Bouihi, les actions prévues sont la réalisation bassin et abreuvoir pour forage, étude et réalisation d’un ced, 2 000 ha de correction torrentielle, 10 km d’aménagement de pistes, 20 unités d’habitat rural, réalisation et électrification rurale, réseau alimentation en eau potable, création de 21 petites unités d’élevage pour 40 000.
Toutes ces actions prévues dans la zone steppique ont été proposées par les associations des collections locales et ont des buts dont notamment : la stabilisation de la population dans le périmètre et l’amélioration de leur niveau de vie, d’augmenter les revenus annuels des ménages, d’augmenter la production agricole, la diminution du chômage, augmenter la production agricole et la superficie agricole utile, diminuer l’écoulement des pluies torrentielles, de lutter contre l’érosion, le désenclavement de la zone, faciliter et économiser l’utilisation de l’eau.
Par ailleurs, 12 autres projets sont en voie de validation par le comité de wilaya et concernent les localités de Mrth Tinkial, Meltga, Hassi Haddou, Sidi Mahammed (Sidi Djilali) Kodiat lbia, Thiniet Snoubra, Mederague, (El bouihi), Ogla Djedida, Sehb Goumane, (El gor), Sehb Leghfoul, Sehb Lebghal, Haoud Attallah (El aricha).
Les zones de montagnes
Tlemcen le projet emploi rural a touché 48 communes.
Le projet emploi rural ( PER1) s’est étalé sur une période de sept années (de l’année 1997 à 2005 ) et a touché 48 communes sur les 53 communes de la Wilaya a-t-on appris auprès de la conservation des forêts de Tlemcen, et se sont en particulier les régions défavorisées regroupant une population très démunies, où le chômage a un taux élevé. L’objectif principal de ce programme était la promotion de l’emploi rural à travers la réalisation des travaux d’intérêt communs et individuels en amenant la population à y participer. Ces travaux se sont traduits par un ensemble d’actions pour la protection des ressources naturelles existantes, le développement de l’agriculture de montagne, traitement des bassins versants pour la protection des ouvrages d’art contre l’érosion, la mobilisation des ressources hydrique et l’amélioration des revenus de la population locale, tout en consacrant un volet pour la femme rurale dans le but de l’intégrer directement dans le développement rurale. L’enveloppe financière de ces projets est de : 2 .551.584. 279,58 DA . Les travaux réalisés se résument comme suit : la correction mécanique (Correction torrentielle) et la correction biologique (Fixation des berges), (protection des barrages contre l’envasement et lutte contre l’érosion), mise en valeur des terres (augmentation de la surface agricole utile) la plantation forestière( pour la reconstitution et extension du patrimoine forestier), travaux de désenclavement (désenclavement des terres agricoles et de la population rurale), mobilisation des ressources hydriques (augmentation de la productivité des terres agricoles) la promotion de la femme rurale(implication de la femme dans le développement des zones rurales. Ces réalisations ont généré 3 764 983 journées de travail, soit 15 687 équivalents emplois. Le nombre de bénéficiaires par la plantation fruitière : 2 650 bénéficiaires, 1000 de la promotion de la femme rurale, la création de 20 associations de la gestion des eaux, 62 entreprises créent, 17 fournisseurs. Pour l’impact du projet, le taux de chômage a diminué suite aux emplois créés, la production des fruits a augmenté, les prix ont diminués par rapport aux années précédentes (pommes, abricots, poires, pêches, olives, la production du miel a été estimée à 22 tonnes pour les ruches distribuées. Les travaux réalisés sont comme suit :295 730 m3 de correction torrentielle, 24402 ha de plantation fruitière, 7388 ha travaux neufs de reboisement, 562 ha de fixation de berges, 1693 ha de travaux sylvicoles, 2832 ha de protection de banquettes, 6749 ha d’amélioration foncière, 311 km d’ouverture de piste, 212 km d’aménagement de piste, 11 km de brise vent, 232 ha de viticulture, 01 unité de retenue collinaire, 49 unités d’aménagement de point d’eau, 12 143 unités d’aviculture, 9329 ruches, 80 unités de broderie, 80 unités de métier à tisser. Pour ce projet d’emploi rural quatre wilayas étaient concernés notamment Mascara, Sidi Bel Abbés, Ain Témouchent, Tlemcen, puis étendu à la wilaya de Oran et Mostaganem et co financé par la banque mondiale. Un programme complémentaire, du Président de la République, a été mis en œuvre en outre dans la zone de Béni Snous à Béni Boussaid (avec deux tranches de correction torrentielle, plantation fruitière …) pour 350.000.000 da, un programme sectoriel et un autre des Monts des Traras touchant 23 communes des monts des Traras et les Sebaa Chiouikh. Pour ces communes, les objectifs globaux du projet : de contribuer à l'allègement de la pauvreté, augmenter les revenus et contribuer à la restauration et à la gestion durable des ressources naturelles. Les composantes du projet : le renforcement des capacités locales, aménagement du terroir, appui au développement agricole, appui aux services financiers de proximité et promotion de la micro- entreprise, organisation et gestion du projet. Dans ce cadre, et pour marquer la journée internationale de la montagne célébrée chaque année le 11 décembre, sanctuaires de la biodiversité, leur développement durable s’impose, des conférences, expositions photos, tables rondes seront célébrés au niveau des établissements scolaires (dont Honaine etc). Aussi, la plantation d’arbres dans l’opération «un enfant, une école, un arbre, un double cadeau pour la nature et l’enfance», conformément à la circulaire mise en place, conjointement, par le ministère de l’Agriculture et du développement rural et le ministère de l’éducation nationale. Cette initiative visant principalement à sensibiliser les écoliers sur l’importance que revêt l’arbre dans la protection de l’environnement et de la nature.
Situation
La région de Tlemcen, limitrophe au Maroc, occupe la zone occidentale de l'Oranie. Elle correspond au vaste bassin de l'oued Tafna qui, avec son affluent principal de la rive droite, l'oued Isser encadre une vaste plaine de 700 mètres d'altitude inclinée du pied des monts de Tlemcen (1200-1800 m) au Sud, jusqu'au confluent des deux cours d'eau (150 mètres) à 30 km de la mer au Nord. En dehors de ce défilé, se profilent au Nord et au Sud un cadre de montagnes.
L'ordonnance du relief explique la vocation de cette région, zone de passage entre la Maroc et l'Oranie, entre la Méditerranée et le Sahara. Voies d'invasion et d'échanges s'y croisèrent de bonne heure, affirmant l'importance politique, économique et intellectuelle de Tlemcen.
Climat
Cet agencement géologique va servir de couloir à l'air marin qui va tempérer la rigueur des hivers et la chaleur des étés. La région de Tlemcen s'inscrit comme un ilot arrosé au milieu des zones arides de la Moulouya marocaine à l'Ouest, semi-arides de Sidi-Bel-Abbès et Mascara à l'Est et steppique d'El Aricha au Sud.
Le Pays
La haute plaine de Tlemcen apparait ainsi comme un vaste piémont étalé en éventail à la base des montagnes méridionales. Les eaux descendues parfois en cascades des hauteurs, la fertilité du terroir, les mélanges des sols, la densité des arbres lui mériteraient le nom imagé de bocage tlemcénien. Là alternent vergers, oliveraies, jardins potagers et vignobles.
Économie
Région connue pour la fabrique de ciment, mais aussi de carburant, on peut aussi y remarquer un forte activité d'échanges illégaux à la frontière marocaine, pratiquée par les "hallabas". Cette activité est motivée par la grande différence du coût du carburant (nettement plus bas en Algérie).
Ainsi la wilaya est en train de connaître la naissance d'une activité touristique favorisée par le fait d'être une wilaya côtière.
Voir aussi
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