- Vix (Vendée)
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Vix Administration Pays France Région Pays de la Loire Département Vendée Arrondissement Fontenay-le-Comte Canton Maillezais Code commune 85303 Code postal 85770 Maire
Mandat en coursBertrand Riot
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Vendée Sèvre Autise Démographie Population 1 739 hab. (2008) Densité 61 hab./km² Gentilé Vizerons Géographie Coordonnées Altitudes mini. 0 m — maxi. 34 m Superficie 28,53 km2 Vix est une commune française, située dans le département de la Vendée et la région Pays de la Loire.
Sommaire
Géographie
Le bourg de Vix est construit sur une île du Marais poitevin. Orientée nord-ouest/sud-est, elle est longue d'environ 5 kilomètres pour une largeur maximale d'un kilomètre et demi dans son extrémité nord-ouest. Son altitude maximale est de 33 mètres, soit une trentaine de mètres au dessus du marais.
Préhistoire
Par photographie archéologique aérienne Maurice Marsac a repéré une enceinte néolithique à double fossé à entrées multiple au lieu dit La Maison de la Chaume [1]. Elle enserre une surface d'un hectare et demi et prend appui sur un abrupt dominant la mer (actuellement le Marais poitevin). La largeur du fossé est estimée à 10 mètres.
Histoire
Deux sites gallo-romains ont été repérés aux lieudits le Booth et aux Maisons du bas des Vignes. En 1047, Agnès de Bourgogne, veuve du comte de Poitou, fonde l’abbaye Notre-Dame-hors-les-murs de Saintes (Charente-Maritime) et lui donne un certain nombre de biens pour lui assurer des revenus. Parmi eux figure l’île de Vix. À l’est, au-delà des marécages, l’abbaye de Maillezais a été créée un demi-siècle auparavant.
"La première représentation de Vix sur une carte date d’octobre 1663http://www.vix.fr/public/?code=de-la-commune. A cette époque, les membres de la Société des marais desséchés de Vix-Maillezais s’apprêtent à partager les marais qu’ils sont en train de transformer en terres cultivables. Sur le plan de partage qu’ils établissent, l’ancienne île de Vix apparaît certes de façon approximative, surtout pour ce qui concerne le bourg. Elle est environnée par les nouveaux marais desséchés divisés en vastes carrés. Sur son flanc nord, l’île est bordée par une zone en bois et en prairies, dont il reste aujourd’hui des traces dans le paysage. Au sud également, la végétation recouvre l’espace compris entre Vix et la petite île aujourd’hui appelée Montnommé. A l’époque, et jusqu’à la Révolution, celle-ci s’appelle l’île de Lethon, du nom du prieuré qui s’y trouve".
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1965 1976 Roger Martineau mars 2001 2008 Bertrand Riot[2] Toutes les données ne sont pas encore connues. - Roger Martineau fut révoqué en 1976, lors de son second mandat, par arrêté puis par décret ministériels pour des irrégularités qui lui étaient reprochées dans les opérations de recensement de la population. Le 7 octobre 1977, la République réhabilite totalement Roger Martineau. Après recours pour excès de pouvoir, Le décret révoquant le maire de Vix ainsi que les arrêtés du ministre de l'intérieur et du préfet de Vendée sont annulés par le Conseil d'Etat. (Sources Conseil d'Etat)
Démographie
Évolution démographique
En 2008, Vix comptait 1 739 habitants (soit une augmentation de 10 % par rapport à 1999). La commune occupait le 5 725e rang au niveau national, alors qu'elle était au 5 736e en 1999, et le 104e au niveau départemental sur 282 communes.
L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Vix depuis cette date. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Vix, cela correspond à 2005, 2010, etc. Les autres dates de « recensements » (2006, 2008, etc.) sont des estimations[3],[N 1].
Le maximum de la population a été atteint en 1861 avec 3 258 habitants.
Histogramme Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (30,4 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,5 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 49,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,3 %, 15 à 29 ans = 16,2 %, 30 à 44 ans = 18,7 %, 45 à 59 ans = 18,9 %, plus de 60 ans = 25,9 %) ;
- 50,5 % de femmes (0 à 14 ans = 14 %, 15 à 29 ans = 15,8 %, 30 à 44 ans = 16,8 %, 45 à 59 ans = 18,6 %, plus de 60 ans = 34,9 %).
Lieux et monuments
L’église Notre-Dame de l’Assomption [1] faisait partie des biens donnés en 1047 par Agnès de Bourgogne, veuve du comte de Poitou, à l’abbaye Notre-Dame-hors-les-Murs de Saintes (Charente-Maritime), fondée par la même occasion. Elle était alors déjà dédiée à Notre Dame. L’abside romane du XIIe siècle, encore en élévation, reste l’unique témoin de cette époque. Les descriptions de cette ancienne église sont lacunaires. Les archives parlent d’une nef et de bas-côtés qui auraient été reconstruits vers 1710. L’église était alors entourée du cimetière. Elle servait aussi de lieu de repos privilégié aux curés et aux notables de Vix qui, représentants de l’abbesse de Saintes, demeuraient dans la maison seigneuriale voisine. Plusieurs portes permettaient d’ailleurs de communiquer entre les deux bâtiments. Le clocher, de faible hauteur, se trouvait au centre de l’église. Pour l’entretien de l’église, on amenait souvent les matériaux par bateau de Marans sur la Sèvre niortaise puis sur la route d’eau qui passe par le port au nord de l’église. Parmi le mobilier et les ornements cités pour cette époque, on sait que, de part et d’autre du chœur, se trouvaient deux autels secondaires, l’un dédié à la Vierge, l’autre à saint Barthélémy. Une cloche a été bénite en 1787.
L’église de Vix fut saisie comme bien national à la Révolution et vendue aux enchères en 1796. Elle devint, un temps, le siège des assemblées des électeurs. Lorsque la municipalité la racheta en 1803, elle était en très mauvais état. De 1829 à 1834, des travaux importants furent engagés. L’église fut agrandie et dotée, à l’angle sud-ouest, d’un clocher surmonté d’une flèche. On conserva semble-t-il les murs du XVIIIe siècle et surtout l’abside du XIIe siècle. Le cimetière fut déplacé en 1840, libérant l’espace tout autour de l’église. Mais l’état de l’église resta précaire et dés les années 1850, il fallut la consolider. En 1869, l’architecte Victor Clair, connu pour de nombreuses réalisations de bâtiments publics en Vendée, dressa les plans d’une reconstruction totale. La guerre de 1870 et les querelles politiques arrêtèrent le projet. Des travaux ponctuels furent alors effectués au fil des ans, sur le mobilier, les vitraux. L’église fut dotée de nouvelles cloches en 1897 et 1930, celles que l’on voit encore aujourd’hui. La voûte de l’abside fut repeinte en 1931 par le peintre vizeron, Octave Guéret.
Une tempête donna le coup de grâce à l’église en 1972. Fermée au public, on décida de la reconstruire. L’ancien clocher fut descendu le 9 janvier 1974. On prit le parti d’une église résolument moderne, conçue par les architectes Durand et Ménard : toit incliné, autel et bancs en bois clair, grande verrière donnant sur les restes de l’ancienne église, clocher dépouillé laissant paraître les cloches. La nouvelle église fut ouverte au culte le 27 octobre 1974. De l’ancienne église ont été conservés, outre l’abside et les cloches, le crucifix en bois polychrome du début du XVIIe siècle, la statue de Notre-Dame de l’Assomption, patronne de l’église, datant probablement de la fin du XIXe siècle, un des confessionnaux de 1912, le chemin de croix de la même année.
Personnalités liées à la commune
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
* pour 2004 et 2005 la population réelle publiée dans la base Cassini (attribuée par convention à l'année 2006 par l'EHESS) si elle existe ;
* la population 2006, première population légale connue post-1999 publiée par l’Insee ;
* les populations suivantes correspondant aux années réelles de recensement publiées par l’Insee ;
* la dernière population légale publiée par l’Insee.
Par convention, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de présenter :
Références
- Inventaire M. Marsac site n° 401, Marsac M., Scarre C. (1979), Recent discoveries of Neolithic Ditched Camp in West-Central France, Aerial Archeology, 1979/4, p. 57; Marsac M. (1993), Inventaire archéologique par photographie aérienne des abords du Golfe des Pictons, édition ADANE-Bordessoules, tome II, p. 28
- Site officiel de la préfecture de la Vendée - liste des maires(doc pdf)
- Calendrier de recensement sur insee.fr. Consulté le 21 juin 2011
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur Base Cassini de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 21 juin 2011
- Évolution et structure de la population sur insee.fr. Consulté le 21 juin 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur insee.fr. Consulté le 21 juin 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur insee.fr. Consulté le 21 juin 2011
- Résultats du recensement de la population de la Vendée en 2007 sur insee.fr. Consulté le 21 juin 2011
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