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Villaines-la-Juhel
Pour les articles homonymes, voir Villaines.Villaines-la-Juhel Administration Pays France Région Pays de la Loire Département Mayenne Arrondissement Mayenne Canton Villaines-la-Juhel (chef-lieu) Code Insee abr. 53271 Code postal 53700 Maire
Mandat en coursAlain Schmitt
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de Villaines-la-Juhel Site internet www.villaines-la-juhel.mairie53.fr Démographie Population 3 106 hab. (2006[1]) Densité 107 hab./km² Gentilé Villainais, Villainaise Géographie Coordonnées Altitudes mini. 155 m — maxi. 238 m Superficie 28,90 km² Villaines-la-Juhel est une commune française, située dans le département de la Mayenne et la région Pays de la Loire.
Sommaire
Géographie
La ville de Villaines-la-Juhel ne s’est pas faite par hasard. Son emplacement sur une voie romaine stratégique lui a permis de se développer pour donner la ville que l'on connait aujourd’hui. Villaines-la-Juhel est un pôle rural relativement isolé et dépend d’autres divisions administratives.
Villaines-la-Juhel compte 3 106 habitants (population municipale 2006). La commune s’étend sur 29 km² et a une densité de 107 habitants/km². Elle est la treizième commune la plus peuplée du département de la Mayenne. Elle se situe dans la partie nord-est du département, à 56 kilomètres de sa préfecture, c’est-à-dire Laval. Sa position, à l’écart des voies principales, des grandes agglomérations, et du réseau ferré fait de Villaines-la-Juhel un pôle central pour toute cette partie du département.
La ville est proche de la limite orientale de la Mayenne. Son canton est limitrophe du département de la Sarthe, et très proche de la limite avec l’Orne. Elle est au centre d’un triangle constitué au nord-est par Pré-en-Pail, à l’ouest par Mayenne et au sud-est par Sillé-le-Guillaume dans la Sarthe. Chacune de ces villes d’importance, à l’échelle de la Mayenne, est séparée de 16 à 28 kilomètres de Villaines-la-Juhel. La commune est éloignée des grandes voies nationales et autoroutières mais les routes départementales partent en étoile pour irriguer le canton. Cela renforce l’idée qu’elle soit un véritable pôle d’attraction sur son canton.
Histoire
La voie romaine Jublains-Lisieux passait à proximité de l’agglomération actuelle, ce qui laisse supposer une occupation du site dès cette époque. Au Moyen Âge, le seigneur de Mayenne érige un château sur une butte, non loin du bourg de Saint-Georges, noyau de l’agglomération. Aiglibert, évêque du Mans, donne au monastère de Sainte-Marie la moitié des dîmes de Villaines, Trans, Thorigné, le 9 juillet 692. Ces localités sont aussi confirmées à Saint-Aldric par Louis le Débonnaire en 892 mais sous le nom de Vilhena.
En 1140, Mathilde d'Angleterre donna la terre de Villaines, à Juhel II de Mayenne, en remerciements des services qu'il avait rendus. La seigneurie prit alors son nom. Une forteresse fut construite à cette époque. Elle est en ruine depuis la guerre avec les Anglais. Il en subsiste, de nos jours, les soubassements du donjon.
Villaines-la-Juhel forma d’abord une châtellenie, chef-lieu pour les francs-fiefs d’une des seigneuries du Maine en 1312 et relevant du comté du Maine. La famille de Champagne occupa la terre de Villaines-la-Juhel jusqu’à la Révolution. Les fils de lin et de chanvre utilisés dans les manufactures d'Alençon ou de Mayenne provenaient de Villaines-la-Juhel. Le bourg exportait aussi ses œufs, son beurre, ses volailles et ses cochons.
Après la Seconde Guerre mondiale, un député MRP de la Mayenne (1945-1959) , Robert Buron, devenu plusieurs fois ministre, fut conseiller général (1951-1970) et maire de Villaines-la-Juhel (1953-1970). C’est sous son impulsion, puis avec le relais des municipalités successives que la ville a pris un nouvel essor. La présence de grandes entreprises témoigne de ce dynamisme. Aujourd’hui, la commune subit la délocalisation de certaines d’entre-elles. La ville s’est dotée d’importantes entreprises industrielles, sources d'emplois potentiels pour un grand nombre de salariés.
Cependant, la commune a souffert de la fermeture de plusieurs grandes unités industrielles comme l'usine Seb-Moulinex qui a employé jusqu'à plusieurs centaines de salariés. Cependant, d'autres industries (matériels de bureautique, fabrication de supports multimédia, etc.) ont une activité dynamique et emploient une part importante de la population active locale.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 1953 1970 Robert Buron MRP Député (jusqu'en 1959) 1983 1995 André Morin - - 1995 2001 Alain Schmitt - - 2001 2008 Michel Chenon - - 2008 en cours Alain Schmitt - - Toutes les données ne sont pas encore connues. Sport
Villaines-la-Juhel compte de nombreux clubs sportifs dans des disciplines telles que le football, le tennis, le handball, le badminton, la musculation... régroupés sous le nom de USV (Union sportive de Villaines)
Démographie
La population villainaise a connu une croissance soutenue entre 1962 et 1982 avec un gain de 1 000 habitants en 20 ans, soit une augmentation de 50%, passant de 2 037 à 3 081 habitants.
Depuis lors, la croissance s’est ralentie et la commune ne gagne plus d’habitants aujourd’hui. Sa population est de 3 106 habitants en 2006.Lieux et monuments
- Au lieu-dit Courtœuvre, situé à 2 kilomètres de Villaines-la-Juhel, fut élevé un château-fort datant du XVe siècle comprenant des fossés, des douves, des murailles et des tours avec deux réservoirs à poissons.
- La Rue du Château, une forteresse fut construite au XIIe siècle sur une butte. Elle est en ruine depuis la guerre de Cent Ans. Seuls subsistent aujourd’hui, les soubassements d’un donjon carré, un ensemble de murs en glacis soigneusement appareillé. Cette élévation n’a probablement pas servi de demeure au seigneur du lieu mais bien plutôt d’abri pour les populations lors des invasions anglaises de la guerre de Cent Ans. Ainsi, en 1419, Ambroise de Loré est pris par les Anglais, qui s’emparent de la ville en 1420 et qui reviennent en 1446 grâce à la complicité d’un traître, Jean Poisson. Par la suite, un calvaire a été construit sur les ruines du monument.
- La Tour de l’ancienne église Saint-Georges, église construite pendant la période du Moyen Âge classique (XIIe siècle). Vestige de l’ancienne église paroissiale, dédiée à Saint-Georges et démolie en février 1963, le clocher a été restauré la même année et conserve sa fonction d’appel à la prière avec ses trois cloches. L’édifice présente une disposition de pierres en arêtes de poisson caractéristique de son époque. Les fenêtres de l’ancienne église Saint-Georges ont été transférées dans l’église Saint-Jean de Laval.
- La Motte de la rue Saint-Nicolas, est un périmètre où aurait été construite une motte castrale.
- La Vaucelle, lieu-dit au nord-est de l’agglomération, où fut bâtie une maison forte, sans doute construite durant le Moyen Âge tardif.
- La Rue Jules-Doiteau, présence d’une tour médiévale datant du Moyen Âge.
- La stèle près de l’église Saint-Georges élevée probablement durant l’âge du fer. Cette stèle en grès présentée au milieu d’un parterre devant le clocher de l’ancienne église Saint-Georges est un témoin rare de l’époque gauloise en Mayenne. Elle appartient à une série de monolithes que l’on rencontre dans la partie Nord du département. Sa fonction initiale était sans doute funéraire.
- Le château du Grand Coudray. Situé au sud de la commune, sur la route qui relie Villaines-la-Juhel à Trans, c'est une imposante demeure formée d’un corps de logis flanquée de deux pavillons et d'une tour surmontée d’un clocher et de dépendances attenantes. Elle fut bâtie par la famille Lecureul en 1904 sur l’emplacement d’un ancien château. La propriété fut revendue à la famille actuel propriétaire suite à la faillite de la famille Lecureul. En 1534, le domaine appartenait à Pierre de La Haie, châtelain de Lassay et descendant de Jean de la Haie, baron de Coulonces. Suite au mariage d’Anne de la Haie avec Brandelis de Champagne en 1642, il devait propriété de la famille de Champagne. René Moulé de la Raitrie l’acheta en 1678. Le château fut vendu comme bien national, le 2e germinal an II pour 20 000 livres, puis démoli et remplacé par l’actuel château.
Écoles
- Ecole maternelle de la Couperie.
- Ecole primaire de la Couperie.
- Ecole maternelle Saint-Nicolas.
- Ecole primaire Saint-Nicolas.
Collèges
- Collège Les Garettes.
- Collège Saint-Nicolas.
Lycée
- Aucun
Personnalités liées à la commune
- Robert Buron, homme politique.
- Madeleine Grey, chanteuse.
Jumelage
Bad Liebenzell (Allemagne) , voir Bad Liebenzell (de)
Sports
Notes et références
- Altitudes, coordonnées, superficie : IGN[3].
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Broux J. et Montagu E., Monographies des villes et villages de France de Micberth, Monographie de Villaines-la-Juhel, Office d'édition et de diffusion du livre d'histoire, Paris, 1993 et 2006, 148 p.
Liens externes
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