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Simiane-la-Rotonde
Simiane-la-Rotonde Administration Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Département Alpes-de-Haute-Provence Arrondissement Forcalquier Canton Banon Code Insee abr. 04208 Code postal 04150 Maire
Mandat en coursAlain Cassan
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Banon Démographie Population 569 hab. (2006) Densité 8 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 456 m — maxi. 1 113 m Superficie 67,86 km² Simiane-la-Rotonde (Simiana la Rotonda en provençal selon la norme classique et Simiano-la-Routoundo selon la norme mistralienne) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont appelés les Simianais.
Simiane a reçu le label « village et cité de caractère ».
Sommaire
Géographie
Simiane-la-Rotonde est situé à 630 m d’altitude[1] sur les plateaux des Monts de Vaucluse, dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, à la frontière du Vaucluse.
Villes les plus proches : Apt (84), Sault (84) et Forcalquier (04)
Accès
Relief
Le territoire de la commune est un plateau entaillé par les gorges de Vaumale. Il présente de nombreux avens.
Géologie
Hydrographie
Toponymie
Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois au XIe siècle (castri Simianæ), dérive du gentilice romain Simius, augmenté du suffixe -ana, ce qui signifie domaine de Simius. Le nom propre Simius provient probablement du nom commun simius, singe[2],[3].
La commune s’appelle Simiane-la-Rotonde depuis 1954[4].
Économie
Histoire
Sur l’actuelle commune de Simiane-la-Rotonde, de nombreux ferriers, traces de l’exploitation antique et médiévale du fer ont été retrouvés[5].
Préhistoire
Au Paléolithique, différents sites des anciennes communes sont fréquentés : les Ribbes, le Saut-du-Loup et Piparoux, le Mazet (Levallois et micoquien). Le Vieux-Carniol est aussi fréquenté au Néolithique, puis à l’Âge du Fer. On peut aussi citer l’abri du Saut du Moine pour le mésolithique, les sites du Collet-Saint-Marc, des Taillades (Valsaintes) et de Bidousse et la Cabane (Carniol) pour le chalcolithique[6].
Cette abondance de sites, notamment néolithiques, qui se confirme dans les communes voisines de Vachères et Oppedette, est expliquée par la nature du sol : grès et sables cénomaniens, grès verts du clansayesien-albien, qui sont aisément cultivables avec des outils rustiques ou une araire qui ne travaille le sol qu’en surface. Ces sols acides favorisent en outre la pousse de plantes facilement inflammables (cystes, bruyère), donc favorisant une culture sur brulis[7].
Antiquité
Des fours gaulois et romains ont été retrouvés sur le territoire du village (l’Aramelle, la Ferrière). Le site du village est situé sur le cheminement d'une contrevoie de l'ancienne voie Domitienne reliant Sisteron à Apt. Un oppidum se trouvait à 400 m du village de Carniol (Terres Longues).
Moyen Âge
La localité apparaît pour la première fois dans les chartes au XIe siècle[1]. Il s’agit alors d’un prieuré de l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon. Également au XIe siècle, l’abbaye cistercienne Notre-Dame est fondée à Valsaintes[1], mais le village n’est cité qu’à partir du XIIIe siècle. Les seigneurs de Simiane lui font don de la seigneurie de Boulinette (village actuellement sur le territoire de Simiane). Au Moyen Âge, plusieurs des seigneurs de Simiane se font remarquer. D'abord lors de la première croisade auprès de Godefroy de Bouillon, ensuite par le contrôle d'autres lieux des environs (dont le village de Gordes, le pays d'Apt et le pays de Sault).
Au XIIe siècle, l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possède un prieuré, la chapelle castrale, et deux églises rurales (toutes disparues), et perçoit les revenus de ces quatre établissements[8].
Création de la Rotonde (donjon de l'ancien château médiéval de Simiane-Agoult). Le village de Carniol est cité en 1274, et dépendait de Valsaintes. Ruiné au moment de la guerre de Cent Ans, il est abandonné XIVe siècle, puis repeuplé par l’abbé de Valsaintes XVIe siècle)[1]. L’abbaye de Valsaintes est abandonnée également au XIVe siècle, puis réoccupée vers 1500. En 1657, elle déménage à Boulinette, et disparaît à la Révolution.
En 1383, l’abbaye de Valsaintes concède une bastide pour la création d’une verrerie à Aiguebelle (ancienne commune de Valsaintes), qui donne par la suite lieu à un ensemble de verriers de Sault à la montagne de Lure. Deux bois étaient concédés avec la bastide, pour alimenter les fours. À partir du XVIe siècle, la verrerie évolue vers la verrerie d’art, avant de décliner et de produire du verre de mauvaise qualité au XIXe siècle[9].
À la Renaissance le village prospère, notamment grâce aux nombreuses verreries (la première est créée au XIVe siècle[1]) dont la production est distribuée sur la Provence entière jusqu'à la fin du XIXe siècle.
Révolution française
Durant la Révolution, les communes de Simiane et de Carniol comptent chacune une société patriotique, toutes deux créées après la fin de 1792[10].
XXe siècle
Pendant la Seconde guerre mondiale, un bombardier Wellington s'est écrasé au hameau de Chavon. Cela eut lieu le 10 mai 1944 à deux heures du matin, alors que l'avion revenait d'une mission de bombardement sur Valence (Drôme), où il avait été gravement touché par un tir d'artillerie anti-aérienne. En hommage aux cinq aviateurs de la RAF qui ont péri brûlés vifs, une stèle a été érigée et une sculpture a été réalisée par Éric Deschamps avec les restes de l'avion calciné. À cet endroit, appelé la combe de l'avion, on peut lire les noms des aviateurs qui furent inhumés dans la journée, et ceux des sept résistants de la section atterrissage parachutage de Simiane qui étaient chargés cette nuit-là de la réception au sol d'un parachutage, et dont les feux de balisage ont pu être confondus par l'équipage avec ceux d'un terrain d'atterrissage. En septembre 1944, leurs dépouilles ont été transférées par la Royal Air Force au cimetière de Mazargues, à Marseille.[11]. Depuis 2002, les noms des aviateurs britanniques figurent également sur une plaque près du monument aux morts du village.
Histoire de la Combe de l'avion[12][Le texte suivant reprend une grande partie de la source]
Une nuit de printemps en temps de guerre, le 10 mai 1944, l'équipe Section atterrissage parachutage de Simiane attendait sur leur terrain de largage de Poulion. Avertis par Radio Londres, des feux de marquages en place, les sept hommes étaient prêts à recevoir deux containers d'armes.
Un avion inattendu se présente, repart, revient et s'écrase dans le vallon d'à côté, nommé depuis « la Combe de l'Avion ». Une minute de silence, puis des explosions et détonations, une chaleur insoutenable, impossible de s'approcher. À l'aube, un bombardier Wellington britannique est découvert, à l'avant quatre corps totalement carbonisés, même leurs plaques d'identité ont fondu. Seul le nom du mitrailleur de queue était lisible : « Eric Howell ». C'est ce nom qui a permis plus tard aux autorités d'identifier l'avion. Et ce qui a frappé les jeunes de la SAP, c'est qu'Eric Howell avait une vingtaine d'années, le même âge qu'eux.
Leur chef de section, René Char, préside l'enterrement des aviateurs, dont les restes, ramassés à la main par les jeunes Français, étaient placés ensemble dans un container. Il fallait ensuite briser l'avion, tout dissimuler dans des branchages, avertir les voisins et éloigner les curieux. Tout cela pour éviter les représailles subies par d'autres villages. Et de nouveau on attendait d'autres parachutages sur le plateau... La guerre n'était pas finie.
Ces heures d'émotion intense ont vu naître une fidélité fraternelle d'exception entre les Simianais et ces jeunes aviateurs. L'année suivante, en 1945, nos hommes de la SAP érigèrent une stèle dans la combe. Au nom des familles absentes, ils l'entretinrent et se réunirent chaque mois de mai pour commémorer la tragédie dans la discrétion. À Simiane, la mort de ces jeunes gens n'est jamais tombée dans l'oubli. En 1994, les familles anglaises sont enfin retrouvées par la BBC et des parents émus traversent la Manche...
Lors de la cérémonie du 11 novembre 2002, une nouvelle plaque est inaugurée [par le Maire, en présence de Francis Cammaerts[13]] : posée devant le Monument aux Morts, elle porte les noms des cinq aviateurs.
Aujourd'hui, le seul survivant de la SAP de Simiane, Léon Michel, tient à cœur de nous rappeler les noms des onze jeunes gens, ceux de ses compagnons et ceux des aviateurs, ensemble :
- : John Huggler, pilote ; Harry Lane, navigateur ; Neville Green, radio-mitrailleur ; Walter Jackson, bombardier ; Eric Howell, mitrailleur.
- : Raoul Aubert ; Edmée Carretier ; Héloïs Castor ; Kléber Guillermin ; Pierre Inderkumen ; Léon Michel, Norbert Vincent.
Désormais, chaque année, nous commémorons le jour de la Victoire 1945 dans la Combe de l'avion. Notre cérémonie se tient le 10 mai, jour de l'accident. Le chemin d'accès est balisé depuis Chavon et une plaque indique le terrain de largage, nom de code « Abatteur ».
En 1974, la commune fusionne avec celles de Carniol et de Valsaintes[4].
Le plateau d'Albion assez proche, de par son ancienne affectation militaire (silos à missiles nucléaires) est en partie responsable du faible développement de ce secteur. La proximité du Luberon et l'abandon du site de Saint-Christol (plateau d'Albion) par les militaires ont permis un petit essor touristique.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité décembre 1792 décembre 1793 Palhier de Sylvabelle septembre 1795 Palhier de Sylvabelle député aux Cinq-Cents
puis conseiller généralmars 2001 réélu en 2008[14] Alain Cassan DVG Démographie
Courbe d'évolution démographique de Simiane-la-Rotonde depuis 1793
Lieux et monuments
Château des Agoult
Le château qui domine le village, date de la fin du XIIe pour ses éléments les plus anciens. Il existait déjà en 1031[18].
Il est connue pour la rotonde dodécagonale irrégulière de la fin du XIIe siècle ou du début du XIIIe siècle, qui donne son nom au village. Extérieurement, elle est de forme pyramidale, plus régulière du côté sud-ouest, qui fait face au village, que du côté nord-est[19]. Intérieurement, c’est une vaste salle, à l’appareillage très soigné[20].
Les murs sont ornés d’arcatures aveugles, dans lesquelles logent dix niches, avec voussures à double tore[20]. Les piliers qui soutiennent la voûte sont encadrés de colonnettes dont les chapiteaux sont sculptés de motifs végétaux et de visages humains[20]. La salle n’est ouverte que par quatre soupiraux[20]. La rotonde, primitivement couverte d’un dôme aplati, porte désormais une plate-forme fortifiée, ce qui permet à Raymond Collier de dater la crypte du début du XIIe siècle, les travaux de la chapelle durant tout le siècle et une partie du XIIIe, la terrasse et les fortifications étant postérieures[21].
L’hypothèse la plus répandue est celle de la chapelle castrale, construite sur une crypte abritant le tombeau de Raimbaud d’Agoult, qui participa à la première croisade et mourut en 1113[20]. Guy Barruol l’interprète comme un donjon[22]
Cette chapelle est classée monument historique depuis 1862, les autres éléments sont inscrits ou classés progressivement jusqu’en 2000[23]. La façade principale est restaurée en 1875[20], d’importants travaux portant sur l’étanchéité et l’appareillage ont été réalisés en 1979-1980[24].
Il subsiste encore du château le corps de logis, qui communique avec la rotonde, une tour, le mur d’enceinte. Dans le corps de logis, se trouve une vaste salle voûtée en plein cintre, du XIIIe siècle. Les façades, et notamment les fenêtres, ont été refaites à la Renaissance[25].
Art religieux
L’église Saint-Pierre, ancien prieuré de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, et qui daterait du XVIe (monuments historiques) ou du XVIIe siècle (Raymond Collier)[26]. La perfection de l’appareillage permet d’exclure que ce soit une main-d’œuvre locale qui y ait travaillé. La nef, longue de trois travées, et bordée de deux bas-cotés, ce qui est exceptionnel pour la région, débouche dans un chœur pentagonal. La voûte, sous croisée d’ogives, retombe sur des piles cruciformesElle a été restaurée par le père Corriol, dans les années 1920, et c’est une des plus belles églises de Haute-Provence[27]. Elle est classée monument historique[28].
- Clocher isolé (église disparue)
- Église Sainte-Victoire (gothique flamboyant (la seule de Provence), 1542, monument historique)
- à Carniol, église Saint-Vincent (romane du XVIe)
- Restes de l’abbaye de Boulinette et de l’abbaye Saint-Marc à l’Abbadié
- Au Cheyran, la chapelle Saint-Joseph date de 1779[29]. Elle possède une Adoration des Mages du XVIIe siècle de style archaïque[30]
- Chapelle Notre-Dame de Pitié
- Château de la Flachère
Architecture militaire
- Tour de Valsaintes
- Château de la Boulinette (XVIIe siècle)
- Restes des remparts, portes fortifiées (3, dont deux tardives[31])
Architecture civile
Une maison du centre du village possède un chapiteau orné du XIIe siècle, classé monument historique au titre objet[32],[33]
- Halles couvertes du XVIe siècle
- Maison Coubine (du XVIIe, portail classé monument historique[34])
- Hôtel Pontevès
- Hôtel de Ponson du Terrail, dont la clef de voûte de l’arc en plein cintre est orné d’une feuille d’acanthe et d’un fronton[35]
- Relais du Chapeau-rouge
- Pigeonniers
Personnalités liées à la commune
- Jacqueline Lamba (1910-1993), peintre
- Henri Laugier (1888-1973), physiologiste
- Jean François Palhier de Sylvabelle (1748-1822), maire de Simiane et député aux Cinq-Cents
- La famille des Simiane, importante famille des environs et noblesse de Provence
Pour approfondir
Bibliographie
Articles de Wikipédia
Liens externes
- Site officiel de Simiane-la-Rotonde
- Simiane-la-Rotonde sur le site de l'Institut géographique national
Sources
Notes
- ↑ a , b , c , d et e Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », Paris, 1989, Relié, 72 (non-paginé) p. (ISBN 2-7399-5004-7)
- ↑ Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares, Laffite Reprints, Marseille, 1973 (1re édition 1950), p 409
- ↑ Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Collection Publications romanes et françaises, volume CVCIII. Volume I : Formations préceltiques, celtiques, romanes, § 9957, p 609
- ↑ a et b EHESS, notice communale de Simiane-la-Rotonde sur la base de données Cassini, consultée le 31 juillet 2009
- ↑ Géraldine Bérard, Carte archéologique des Alpes-de-Haute-Provence, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 1997, p 455-458
- ↑ Patrice Druelle, « Oppedette des origines au moyen âge », in Chroniques de Haute-Provence, Bulletin de la Société scientifique littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 304, 1987, p 56-57
- ↑ Patrice Druelle, op. cit., p 57-58
- ↑ Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle siècle », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p 230
- ↑ Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, 1986, 559 p., p 515
- ↑ Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 296-298
- ↑ Source : inscriptions sur place.
- ↑ Source : L'Écho simianais, bulletin municipal n° 2, juin 2009, p. 8-9. Un important dossier sur cet épisode de l'histoire du village est consultable à la bibliothèque municipale de Simiane-la-Rotonde.
- ↑ Francis Cammaerts est un officier britannique qui fut responsable dans le sud-est d'un réseau action rattaché au SOE.
- ↑ Site de la préfecture des AHP
- ↑ INSEE, Population municipale au 1er janvier 2006, consulté le 12 janvier 2009
- ↑ Simiane-la-Rotonde sur le site de l'Insee
- ↑ EHESS, notice communale de Simiane-la-Rotonde sur la base de données Cassini, consultée le 31 juillet 2009
- ↑ Notice de la base Mérimée
- ↑ Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, 1986, 559 p., p 129
- ↑ a , b , c , d , e et f Raymond Collier, op. cit., p 130
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 131
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 130-131
- ↑ Liste de 1862, arrêtés de 1998 et 2000, notice de la Base Mérimée, consultée le 1er mars 2009
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 129
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 249-250
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 185
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 187
- ↑ Arrêté du 4 juillet 1922, notice de la Base Mérimée, consultée le 1er mars 2009
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 232
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 477
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 308
- ↑ Arrêté du 11 mai 1979, notice de la Base Palissy, consultée le 1er mars 2009
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 461
- ↑ Arrêté du 3 juin 1932, notice de la Base Mérimée, consultée le 1er mars 2009
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 362
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