- Télescope spatial
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Un télescope spatial est un télescope placé au delà de l'atmosphère. Le télescope spatial présente l'avantage par rapport à son homologue terrestre de ne pas être perturbé par l'atmosphère terrestre. Celle-ci déforme le rayonnement lumineux dans le visible.
Les progrès de l'astronautique ont permis à compter des années 1960 d'envoyer dans l'espace des télescopes spatiaux de différents types dont le plus connu est le télescope spatial Hubble. Ces instruments jouent désormais un rôle important dans la collecte d'information sur les étoiles, les galaxies, les planètes éloignées et les autres objets célestes.
Sommaire
Caractéristiques d'un télescope spatial
Un télescope spatial est un télescope installé dans l'espace pour observer les planètes éloignées, les galaxies et d'autres objets célestes.
On peut ranger les télescopes spatiaux en deux grandes catégories :
- les télescopes qui observent l'ensemble de la voute céleste ;
- les télescopes qui font des observations sur des fractions choisies du ciel.
- Orbite
Dans l'idéal le satellite d'observation astronomique est placé sur une orbite la plus éloignée possible des perturbations lumineuses ou électromagnétiques. La Terre et la Lune peuvent être une grande source de perturbation. Pour y échapper certains satellites astronomiques sont placés sur des orbites qui les maintiennent éloignés en permanence loin de ces deux astres : Point de Lagrange L2 de l'ensemble Terre-Soleil (par exemple Planck, Herschel), orbite héliocentrique dans le sillage de la Terre avec quelques semaines de décalage (par exemple Kepler). Par le passé les satellites en orbite basse ont toutefois été largement majoritaires. Certains satellites astronomiques sont sur des orbites terrestres à forte excentricité (Integral, Granat, XMM-Newton) pour permettre des observations à l'extérieur des ceintures de Van Allen (les particules à l'intérieur des ceintures perturbent les mesures) et disposer de longues durées d'observation ininterrompues (une périodicité longue limite le nombre d'interruptions liés au passage derrière la Terre).
- Instrumentation
- Résolution
La résolution des télescopes dans le visible est aujourd'hui meilleure que celle des télescopes terrestres : elle est seulement limitée par la charge utile des lanceurs existants et le coût de construction d'un gros télescope spatial. La réalisation du lanceur lourd Ares V pourrait permettre le lancement d'un télescope spatial doté d'un miroir de 8 à 17 mètres (projet Advanced Technology Large-Aperture Space Telescope).
- Durée de vie
Le satellite d'observation astronomique comme les autres satellites doit se maintenir sur une orbite et être pointé vers l'objet observé pour accomplir sa mission ce qui nécessite de disposer d'ergols. La durée de vie est donc conditionnée par la quantité d'ergols emportée, car les opérations de maintenance d'un satellite, comme celles réalisées pour le télescope Hubble, sont trop couteuses pour être envisagées dans un cas normal. Certains satellites d'observation astronomique, comme les télescopes infrarouge, utilisent des capteurs qui nécessitent un liquide de refroidissement (hélium liquide). Celui-ci s'épuise progressivement ce qui limite la durée durant laquelle le satellite peut réaliser ses meilleures mesures.
Avantages du télescope spatial
Plusieurs phénomènes constituent des freins à l'observation astronomique depuis le sol : la turbulence naturelle de l'air, qui perturbe le cheminement des photons et réduit la qualité de l'image, limite la résolution aux environs d'une seconde d'arc même si certains télescopes terrestres (tel que le Very Large Telescope) peuvent contrebalancer les turbulences grâce à leur optique adaptative. Dans le domaine du rayonnement visible, un télescope spatial peut observer un objet cent fois moins lumineux que ce qui peut être techniquement observable depuis le sol. En outre, une grande partie du spectre électromagnétique est complètement (Gamma, X, etc.) ou partiellement (infrarouge et ultraviolet) absorbée par l'atmosphère et ne peut donc être observée que depuis l'espace. L'observation lumineuse depuis le sol est également de plus en plus handicapée par la pollution lumineuse due aux nombreuses sources de lumière artificielles[1].
Seuls le rayonnement visible et les fréquences radios ne pas atténués par l’atmosphère terrestre. L'astronomie spatiale joue un rôle essentiel pour les autres longueurs d'onde. Elle a pris aujourd'hui une grande importance grâce à des télescopes comme Chandra ou XMM-Nexton.
Historique
Les principaux télescopes spatiaux et la partie du spectre électromagnétique qu'ils observent. Inspiré du schéma figurant ici : http://www.spitzer.caltech.edu/Media/mediaimages/background.shtmlAux États-Unis la création d’un télescope spatial est évoquée pour la première fois en 1946 par Lyman Spitzer, un professeur et chercheur de l’université Yale, qui démontre dans son article intitulé « Les avantages d’un observatoire extra-terrestre dans le domaine de l’astronomie » qu’un télescope placé dans l’espace offre un grand nombre d’avantages car explique-t-il l’atmosphère terrestre filtre et déforme la lumière venue des étoiles. Même le télescope le plus perfectionné ne peut pas échapper à ce phénomène alors qu’un télescope situé en orbite le peut. Par ailleurs l’atmosphère bloque une grande partie du spectre électromagnétique comme le rayonnement X émis par des phénomènes de haute température dans les étoiles et dans d’autres objets si bien que celui-ci ne peut pas être détecté. Un télescope spatial pourrait permettre aux scientifiques de mesurer également ce type d’émission[2].
Les premiers observatoires astronomiques n'étaient que des projectiles lancés par une fusée-sonde pour sortir brièvement de l'atmosphère ; aujourd'hui, les télescopes sont mis en orbite pour des périodes qui peuvent aller de quelques semaines (missions embarquées sur la navette spatiale américaine) à quelques années. Un grand nombre d’observatoires spatiaux ont été mis en orbite et la plupart d’entre eux ont amélioré de manière importante nos connaissances cosmologiques. Certains de ces observatoires ont achevé leurs missions, tandis que d'autres sont toujours en opération. Les télescopes spatiaux sont lancés et maintenus par les agences spatiales : la NASA, l'Agence Spatiale Européenne, l'agence spatiale japonaise et Roskosmos pour la Russie.
Satellites astronomiques
On peut classer les satellites astronomiques spatiaux en fonction des longueurs d'ondes qu'ils observent : rayonnement gamma, rayonnement X, ultraviolet, lumière visible, infra rouge, radio millimétrique et radio. Le terme de télescope est généralement réservé aux instruments qui utilisent une optique ce qui n'est pas le cas des satellites astronomiques observant le rayonnement Gamma, X et radio. Certains satellites peuvent observer plusieurs plages (ils apparaissent plusieurs fois dans le tableau ci-dessous). On intègre dans la catégorie des satellites astronomiques les instruments qui étudient les noyaux et/ou les électrons du rayonnement cosmique ainsi que ceux qui détectent les ondes gravitationnelles.
Observatoire de rayonnement gamma
Les télescopes gamma collectent et mesurent le rayonnement gamma à haute énergie émis par les sources célestes. Ce rayonnement est absorbé par l'atmosphère et doit être observé depuis des ballons à haute altitude ou depuis l'espace. Le rayonnement gamma peut être généré par les supernovae, les étoiles à neutrons, les pulsars et les trous noirs. Les éruptions gamma, qui dégagent des énergies élevées, ont été également détectées sans qu'on en identifie la provenance[3].
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Schéma du Fermi Gamma-ray Space Telescope
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Le télescope Granat
Nom Agence spatiale Date de lancement Fin de mission Emplacement Ref(s) High Energy Astronomy Observatory 3 (HEAO 3) NASA 20 septembre 1979 29 mai 1981 Orbite terrestre (486,4–504,9 km) [4],[5],[6] Astrorivelatore Gamma ad Immagini LEggero (AGILE) ISA 23 avril 2007 — Orbite terrestre (524–553 km) [7],[8] Compton Gamma Ray Observatory (CGRO) NASA 5 avril 1991 4 juin 2000 Orbite terrestre (362–457 km) [9],[10],[11] COS-B ESA 9 août 1975 25 avril 1982 Orbite terrestre (339,6–99,876 km) [12],[13],[14] Gamma RSA 1er juillet 1990 1992 Orbite terrestre (375 km) [15] Fermi Gamma-ray Space Telescope NASA 11 juin 2008 — Orbite terrestre (555 km) [16] Granat CNRS & IKI 1er décembre 1989 25 mai 1999 Orbite terrestre (2 000–200 000 km) [17],[18],[19] High Energy Transient Explorer NASA 9 octobre 2000 — Orbite terrestre (590–650 km) [20],[21],[22] International Gamma-Ray Astrophysics Laboratory (INTEGRAL) ESA 17 octobre 2002 — Orbite terrestre (639–153 000 km) [23],[24] Low Energy Gamma Ray Imager (LEGRI) INTA 19 mai 1997 — Orbite terrestre (600 km) [25],[26] Second Small Astronomy Satellite (SAS 2) NASA 15 novembre 1972 8 juin 1973 Orbite terrestre (443–632 km) [27],[28] Swift Gamma Ray Burst Explorer (SWIFT) NASA 20 novembre 2004 — Orbite terrestre (585–604 km) [29],[30] Observatoire spatial de rayonnement X
Les télescopes à rayons X mesurent le rayonnement X émis par les photons à haute énergie. Ceux-ci ne peuvent pas traverser l'atmosphère et doivent donc être observés soit depuis la haute atmosphère soit depuis l'espace. Plus types d'objets célestes émettent des rayons X depuis les amas de galaxie en passante par les trous noirs ou les noyaux galactiques actifs jusqu'aux objets galactiques tels que les restes de supernovae ou les étoiles et les étoiles doubles comportant une naine blanche,... Certains corps du système solaire émettent des rayons X, le plus notable étant la Lune, bien que la majorité du rayonnement X de la Lune provienne de la réflexion de rayons X du Soleil. On considère que la combinaison de nombreuses sources de rayonnement X non identifiées est à l'origine du rayonnement X de fond
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Beppo-SAX (vue d'artiste)
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The Einstein Observatory (HEAO 2)
Nom Agence spatiale Date de lancement Fin de mission Emplacement Ref(s) A Broadband Imaging X-ray All-sky Survey (ABRIXAS) DLR 28 avril 1999 1er juillet 1999 Orbite terrestre (549–598 km) [31],[32],[33] Advanced Satellite for Cosmology and Astrophysics (ASCA) NASA & ISAS 20 février 1993 2 mars 2001 Orbite terrestre (523,6–615,3 km) [34],[35] AGILE ASI 23 avril 2007 — Orbite terrestre (524–553 km) [7],[8] Ariel V SRC & NASA 15 octobre 1974 14 mars 1980 Orbite terrestre (520 km) [36],[37] Array of Low Energy X-ray Imaging Sensors (Alexis) LANL 25 avril 1993 2005 Orbite terrestre (749–844 km) [38],[39],[40] Aryabhata ISRO 19 avril 1975 23 avril 1975 Orbite terrestre (563–619 km) [41] Astron IKI 23 mars 1983 juin 1989 Orbite terrestre (2 000—200 000 km) [42],[43],[44] Astronomische Nederlandse Satelliet (ANS) SRON 30 août 1974 juin 1976 Orbite terrestre (266–1 176 km) [45],[46] Astrosat ISRO avril 2009 — Orbite terrestre (650 km) [47] Beppo-SAX ASI 30 avril 1996 30 avril 2002 Orbite terrestre (575–594 km) [48],[49],[50] Broad Band X-ray Telescope (Astro 1) NASA 2 décembre 1990 11 décembre 1990 Orbite terrestre (500 km) [51],[52] Chandra NASA 23 juillet 1999 — Orbite terrestre (9 942–140 000 km) [53],[54] Constellation-X Observatory NASA TBA — — [55] COS-B ESA 9 août 1975 25 avril 1982 Orbite terrestre (339,6–99,876 km) [12],[13],[14] Cosmic Radiation Satellite (CORSA) ISAS 6 février 1976 6 février 1976 Echec au lancement [56],[57] Dark Universe Observatory NASA TBA — Orbite terrestre (600 km) [58],[59] Einstein Observatory (HEAO 2) NASA 13 novembre 1978 26 avril 1981 Orbite terrestre (465–476 km) [60],[61] EXOSAT ESA 26 mai 1983 8 avril 1986 Orbite terrestre (347–191 709 km) [62],[63],[64] Ginga (Astro-C) ISAS 5 février 1987 1er novembre 1991 Orbite terrestre (517–708 km) [65],[66],[67] Granat CNRS & IKI 1er décembre 1989 25 mai 1999 Orbite terrestre (2 000–200 000 km) [17],[18],[19] Hakucho ISAS 21 février 1979 16 avril 1985 Orbite terrestre (421–433 km) [68],[69],[70] High Energy Astronomy Observatory 1 (HEAO 1) NASA 12 août 1977 9 janvier 1979 Orbite terrestre (445 km) [71],[72],[73] High Energy Astronomy Observatory 3 (HEAO 3) NASA 20 septembre 1979 29 mai 1981 Orbite terrestre (486,4–504,9 km) [4],[5],[6] High Energy Transient Explorer 2 (HETE 2) NASA 9 octobre 2000 — Orbite terrestre (590–650 km) [20],[21],[22] International Gamma-Ray Astrophysics Laboratory (INTEGRAL) ESA 17 octobre 2002 — Orbite terrestre (639–153 000 km) [23],[24] Nuclear Spectroscopic Telescope Array (NuSTAR) NASA 2011 — Orbite terrestre (525 km) [74] ROSAT NASA & DLR 1er juin 1990 12 février 1999 Orbite terrestre (580 km) [75],[76],[77] Rossi X-ray Timing Explorer NASA 30 décembre 1995 — Orbite terrestre (409 km) [78],[79] Spectrum-X-Gamma IKI & NASA 2010 — — [80] Suzaku (ASTRO-E2) JAXA & NASA 10 juillet 2005 — Orbite terrestre (550 km) [81],[82] Swift Gamma Ray Burst Explorer NASA 20 novembre 2004 — Orbite terrestre (585–604 km) [29],[30] Tenma ISAS 20 février 1983 19 janvier 1989 Orbite terrestre (489–503 km) [83],[84],[85] Third Small Astronomy Satellite (SAS-C) NASA 7 mai 1975 avril 1979 Orbite terrestre (509–516 km) [86],[87],[88] Uhuru NASA 12 décembre 1970 mars 1973 Orbite terrestre (531–572 km) [89],[90],[91] X-Ray Evolving Universe Spectroscopy Mission (XEUS) ESA annulé — — [92] XMM-Newton ESA 10 décembre 1999 — Orbite terrestre (7 365–114 000 km) [93],[94] Télescope ultraviolet
Les télescopes ultraviolet effectuent leurs observations dans la gamme des ondes ultraviolet c'est-à-dire entre 100 et 3 200 Å. La lumière dans ces longueurs d'onde est absorbée par l'atmosphère terrestre aussi les observations doivent être réalisées dans la haute atmosphère ou depuis l'espace[95]. Les objets célestes émettant un rayonnement ultraviolet comprennent le Soleil, les autres étoiles et les galaxies[96].
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GALEX (vue d'artiste)
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Le Copernicus Observatory dans une salle blanche
Nom Agence spatiale Date de lancement Fin de mission Emplacement Ref(s) Astro-2 NASA 2 mars 1993 18 mars 1993 Orbite terrestre (349–363 km) [97],[98] Astron IKI 23 mars 1983 juin 1989 Orbite terrestre (2 000–200 000 km) [42],[43],[44] Astronomische Nederlandse Satelliet (ANS) SRON 30 août 1974 juin 1976 Orbite terrestre (266–1 176 km) [45],[46] Astrosat ISRO avril 2009 — Orbite terrestre (650 km) [47] Broad Band X-ray Telescope / Astro 1 NASA 2 décembre 1990 11 décembre 1990 Orbite terrestre (500 km) [51],[52] Copernicus Observatory NASA 21 août 1972 1980 Orbite terrestre (713–724 km) [99] Cosmic Hot Interstellar Spectrometer (CHIPS) NASA 13 janvier 2003 — Orbite terrestre (578–594 km) [100],[101] Extreme Ultraviolet Explorer (EUVE) NASA 7 juin 1992 30 janvier 2002 Orbite terrestre (515–527 km) [102],[103] Far Ultraviolet Spectroscopic Explorer (FUSE) NASA & CNES & CSA 24 juin 1999 12 juillet 2007 Orbite terrestre (752–767 km) [104],[105] Galaxy Evolution Explorer (GALEX) NASA 28 avril 2003 — Orbite terrestre (691–697 km) [106],[107] Hubble Space Telescope NASA 24 avril 1990 — Orbite terrestre (586,47–610,44 km) [108] International Ultraviolet Explorer (IUE) ESA & NASA & SERC 26 janvier 1978 30 septembre 1996 Orbite terrestre (32 050–52 254 km) [109],[110] Korea Advanced Institute of Science and Technology Satellite 4 (Kaistsat 4) KARI 27 septembre 2003 — Orbite terrestre (675–695 km) [111],[112] OAO-2 NASA 7 décembre 1968 janvier 1973 Orbite terrestre (749–758 km) [113],[99] Swift Gamma Ray Burst Explorer (SWIFT) NASA 20 novembre 2004 — Orbite terrestre (585–604 km) [29],[30] Tel Aviv University Ultraviolet Explorer (TAUVEX) Agence spatiale israélienne ? — — [114] Télescope en lumière visible
L'astronomie en lumière visible est la forme la plus ancienne de l'observation des astres. Elle porte sur le rayonnement visible (entre 4 000 et 8 000 Å)[115]. Un télescope optique placé dans l'espace ne subit pas les déformations liées à la présence de l'atmosphère terrestre ce qui lui permet de fournir des images avec une résolution plus importante. Les télescopes optiques sont utilisés pour étudier, entre autres, les étoiles, les galaxies, les nébuleuses et les disques protoplanétaires. [116]
Nom Agence spatiale Date de lancement Fin de mission Emplacement Ref(s) Astrosat ISRO avril 2009 — Orbite terrestre (650 km) [47] COROT CNES & ESA 27 décembre 2006 — Orbite terrestre (872–884 km) [117],[118] Dark Energy Space Telescope NASA & DOE non défini — — [119] Gaia ESA 2011 — orbite terrestre [120] Hipparcos ESA 8 août 1989 mars 1993 Orbite terrestre (223–35 632 km) [121],[122],[123] Hubble Space Telescope NASA 24 avril 1990 — Orbite terrestre (586,47–610,44 km) [108] Kepler NASA 6 mars 2009 — Earth-trailing heliocentric orbit [124],[125],[126] MOST CSA 30 juin 2003 — Orbite terrestre (819–832 km) [127],[128] SIM Lite Astrometric Observatory NASA annulé — — [129] Swift Gamma Ray Burst Explorer NASA 20 novembre 2004 — Orbite terrestre (585–604 km) [29],[30] Terrestrial Planet Finder NASA annulé — — [130] Télescope infrarouge
Le rayonnement infrarouge a une énergie plus faible que la lumière visible et est donc émis par des objets plus froids. Ce rayonnement permet d'observer les objets suivants : les étoiles froides dont les naines brunes, les nébuleuses et les galaxies avec un important décalage vers le rouge[131].
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Herschel (vue d'artiste)
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IRAS (vue d'artiste)
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James Webb Space Telescope (vue d'artiste)
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Spitzer (vue d'artiste)
Nom Agence spatiale Date de lancement Fin de mission Emplacement Ref(s) Akari (ASTRO-F) JAXA février 21, 2006 — Orbite terrestre (586,47–610,44 km) [132],[133] Darwin ESA annulé — Point de Lagrange L2 [119] Herschel ESA & NASA 14 mai 2009[134] — Point de Lagrange L2 [135],[136],[137] IRAS NASA 25 janvier 1983 21 novembre 1983 Orbite terrestre (889–903 km) [138],[139] Infrared Space Observatory (ISO) ESA 17 novembre 1995 16 mai 1998 Orbite terrestre (1 000–70 500 km) [140],[140],[141] Infrared Telescope in Space ISAS & NASDA 18 mars 1995 25 avril 1995 Orbite terrestre (486 km) [142],[143] James Webb Space Telescope NASA 2013 — — [144] Midcourse Space Experiment (MSX) USN 24 avril 1996 26 février 1997 Orbite terrestre (900 km) [145] Spitzer Space Telescope NASA 25 août 2003 — Orbite solaire (0,98–1,02 AU) [146],[147] Submillimeter Wave Astronomy Satellite (SWAS) NASA 6 décembre 1998 — Orbite terrestre (638–651 km) [148],[149] Terrestrial Planet Finder NASA TBA — — [130] Wide Field Infrared Explorer (WIRE) NASA 5 mars 1999 — — [150] Wide-field Infrared Survey Explorer (WISE) NASA 2009 — Orbite terrestre (500 km) [151],[152] Ondes millimétriques et submillimétriques
Aux fréquences millimétriques, les photons sont très nombreux mais ont très peu d'énergie. Il faut donc en collecter beaucoup. Ce rayonnement permet de mesurer le fond diffus cosmologique, la distribution des radio-sources, ainsi que l'Effet Sunyaev-Zel'dovich, ainsi que le rayonnement synchrotron et le rayonnement continu de freinage de notre galaxie.
Nom Agence spatiale Date de lancement Fin de mission Emplacement Ref(s) COBE NASA 18 novembre 1989 23 décembre 1993 Orbite terrestre (900 km) [153],[154] Odin SSC 20 février 2001 — Orbite terrestre (622 km) [155],[156] Planck ESA 14 mai 2009 — Point de Lagrange L2 [157],[158],[136] WMAP NASA 30 juin 2001 — Point de Lagrange L2 [159] Radio-télescopes spatiaux
L'atmosphère est transparente pour les ondes radio aussi les radio-télescopes placés dans l'espace sont utilisés généralement pour réaliser de l'interférométrie à très longue base. Un télescope est basé sur Terre tandis qu'un observatoire est placé dans l'espace : en synchronisant les signaux collectés par ces deux sources on simule un radio-télescope dont la taille serait la distance existant entre les deux instruments. Les observations effectuées avec ce type d'instrument portent sur les restes de supernovae, les lentilles gravitationnelles, les masers, les galaxies à sursaut de formation d'étoiles ainsi que beaucoup d'autres objets célestes.
Nom Agence spatiale Date de lancement Fin de mission Emplacement Ref(s) Highly Advanced Laboratory for Communications and Astronomy (HALCA, or VSOP) ISAS 12 février 1997 30 novembre 2005 Orbite terrestre (560–21 400 km) [160],[161],[162] RadioAstron IKI 2011 — Orbite terrestre (10 000–390 000 km) [163],[164] VSOP-2 JAXA 2012 — — [119] Détection de particules
Certains observatoires spatiaux sont spécialisés dans la détection du rayonnement cosmique et des électrons. Ceux-ci peuvent être émis par le Soleil, notre galaxie (rayonnement cosmique) et des sources extra-galactiques (rayonnement cosmique extra-galactique). Il existe également un rayonnement cosmique à haute énergie émis par les noyaux des galaxies actives.
Nom Agence spatiale Date de lancement Fin de mission Emplacement Ref(s) High Energy Astrophysics Observatory 3 (HEAO 3) NASA 20 septembre 1979 29 mai 1981 Orbite terrestre (486,4–504,9 km) [4],[5],[5] Astromag Free-Flyer NASA 1er janvier 2005 — Orbite terrestre (500 km) [165],[166] Payload for Antimatter Matter Exploration and Light-nuclei Astrophysics (PAMELA) ISA, INFN, RSA, DLR & SNSB 15 mai 2006 — Orbite terrestre (350–610 km) [167],[168] Spectromètre magnétique Alpha (AMS) ESA & NASA 16 mai 2011 — Station spatiale internationale (Orbite terrestre 330–410 km) Ondes gravitationnelles
L’observation des ondes gravitationnelles, prédites par la Relativité Générale, est un nouveau domaine. Le premier observatoire spatial, LISA (Laser Interferometer Space Antenna), doit être lancé par l’Agence Spatiale Européenne et la NASA en 2017. Les ondes gravitationnelles n'ont jamais pu être observées directement par les observatoires dédiés créés au sol du fait de sa très faible intensité. Le télescope utilise la technique de l'interférométrie.
Nom Agence spatiale Date de lancement Fin de mission Emplacement Ref(s) Laser Interferometer Space Antenna (LISA) NASA / ESA projet — Orbite solaire (environ 1 UA ; sur l'orbite terrestre) [169] Voir aussi
Articles connexes
- Liste des observatoires astronomiques
- Observatoire astronomique au sol
- Observatoire d'ondes gravitationnelles
- Radiotélescope
- Observatoire de neutrinos
- Observatoire de rayons cosmiques
Notes et références
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « List of space telescopes » (voir la liste des auteurs)
- CNES Sciences : page Astronomie
- NASA : "A Brief History of the Hubble Space Telescope"
- Gamma rays, NASA. Consulté le 2008-03-01
- NASA - NSSD - Spacecraft - Trajectory Details (HEAO 3), NASA
- NASA - NSSDC - Spacecraft - Details (HEAO 3), NASA. Consulté le 2008-02-27
- The High Energy Astrophysics Observatory-3 (HEAO-3), NASA, 26 juin 2003. Consulté le 2008-02-27
- NASA - NSSD - Spacecraft - Trajectory Details (AGILE), NASA
- NASA - NSSDC - Spacecraft - Details (AGILE), NASA
- NASA - NSSD - Spacecraft - Trajectory Details (Compton Gamma Ray Observatory), NASA
- NASA - NSSDC - Spacecraft - Details (Compton Gamma Ray Observatory), NASA
- CGRO Science Support Center, NASA
- NASA - NSSD - Spacecraft - Trajectory Details (COS-B), NASA
- NASA - NSSDC - Spacecraft - Details (COS-B), NASA
- ESA - Space Science - Cos-B overview, ESA
- The Gamma Satellite, NASA
- GLAST Overview - The GLAST Mission, NASA, 19 décembre 2007
- NASA - NSSD - Spacecraft - Trajectory Details (GRANAT), NASA
- NASA - NSSDC - Spacecraft - Details (GRANAT), NASA
- 1999 Reentries, The Aerospace Corporation, Center for Orbital and Reentry Debris Studies
- NASA - NSSD - Spacecraft - Trajectory Details (HETE 2), NASA
- NASA - NSSDC - Spacecraft - Details (HETE 2), NASA
- The High Energy Transient Explorer (HETE-2), Massachusetts Institute of Technology, 28 mars 2007
- NASA - NSSD - Spacecraft - Trajectory Details (INTEGRAL), NASA
- NASA - NSSDC - Spacecraft - Details (INTEGRAL), NASA
- Instrumentation: Low Energy Gamma Ray Imager (LEGRI), Birmingham University, 24 janvier 2006
- LEGRI, NASA, 4 décembre 1997
- NASA - NSSD - Spacecraft - Trajectory Details (SAS-B), NASA
- NASA - NSSDC - Spacecraft - Details (SAS-B), NASA
- NASA - NSSD - Spacecraft - Trajectory Details (Swift), NASA
- NASA - NSSDC - Spacecraft - Details (Swift), NASA
- NASA - NSSD - Spacecraft - Trajectory Details (ABRIXAS), NASA
- NASA - NSSDC - Spacecraft - Details (ABRIXAS), NASA
- ABRIXAS, Astronautix.com
- NASA - NSSD - Spacecraft - Trajectory Details (ASCA), NASA
- NASA - NSSDC - Spacecraft - Details (ASCA), NASA
- The Ariel V Satellite, NASA
- The Ariel V Satellite - About, NASA
- NASA - NSSD - Spacecraft - Trajectory Details (Alexis), NASA
- NASA - NSSDC - Spacecraft - Details (Alexis), NASA
- AeroAstro Returning to Space With Launch of STPSat-1 This Fall, Space.com, 5 juin 2006. Consulté le 2008-02-28
- The Aryabhata Satellite, NASA
- NASA - NSSD - Spacecraft - Trajectory Details (ASTRON), NASA
- NASA - NSSDC - Spacecraft - Details (ASTRON), NASA
- The Astron Satellite, NASA
- NASA - NSSD - Spacecraft - Trajectory Details (ANS), NASA
- NASA - NSSDC - Spacecraft - Details (ANS), NASA
- ASTROSAT - An Indian Multiwave Astronomy Satellite, Inter-University Centre for Astronomy and Astrophysics (en)
- NASA - NSSD - Spacecraft - Trajectory Details (BeppoSAX), NASA
- NASA - NSSDC - Spacecraft - Details (BeppoSAX), NASA
- HEASARC: BeppoSAX Guest Observer Facility, NASA
- NASA - NSSD - Spacecraft - Trajectory Details (Astro 1), NASA
- NASA - NSSDC - Spacecraft - Details (Astro 1), NASA
- NASA - NSSD - Spacecraft - Trajectory Details (Chandra), NASA
- NASA - NSSDC - Spacecraft - Details (Chandra), NASA
- Official NASA Constellation-X Home Page, NASA
- NASA - NSSD - Spacecraft - Trajectory Details (CORSA), NASA
- NASA - NSSDC - Spacecraft - Details (CORSA), NASA
- Dark Universe Observatory, Sonoma State University
- Dark Universe Observatory - About the Launch Vehicle and Orbit, Sonoma State University
- NASA - NSSD - Spacecraft - Trajectory Details (Einstein Observatory), NASA
- NASA - NSSDC - Spacecraft - Details (Einstein Observatory), NASA
- NASA - NSSD - Spacecraft - Trajectory Details (Exosat), NASA
- NASA - NSSDC - Spacecraft - Details (Exosat), NASA
- ESA Science & Technology: Exosat, ESA
- NASA - NSSD - Spacecraft - Trajectory Details (Astro-C), NASA
- NASA - NSSDC - Spacecraft - Details (Astro-C), NASA
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