Transports en Commun de l’Agglomération de Rouen

Transports en Commun de l’Agglomération de Rouen

Transports en commun de l'agglomération rouennaise

Logo de Transports en commun de l'agglomération rouennaise

Logo de la TCAR
Création 28 mai 1977
Dates clés 16 décembre 1994 : mise en service du métro et naissance du réseau Métrobus

Février 2001 : mise en service du TEOR

2007 : changement de logo et de slogan (ancien slogan : « Au rythme de la ville »)
Personnages clés Yvon Robert (responsable de l'exploitation du réseau de transport en commun pour l'Agglo. de Rouen)
Forme juridique SAS
Slogan(s) « On a tous quelque chose en commun »
Siège social Rouen
Drapeau de la France France
Direction Elie Franc
Actionnaires Veolia Transport
Agglomération de Rouen
Activité(s) Transports urbains et suburbains de voyageurs (exploitation et gestion d'infrastructure)
Produit(s) TEOR, Métro, Bus, Taxi collectif
Société mère Veolia Transport (1993 - 2023)
Effectif 1 149 (environ 700 conducteurs) (2009)
Site Web www.tcar.fr
Chiffre d'affaires 73 951 000 € (31/12/2008)[1]
Résultat net 330 000 € (31/12/2008)[2]
Principaux concurrents
Transdev, Keolis

La TCAR (Transports en commun de l’agglomération rouennaise)[3], est une SAS au capital de 164 000 €, filiale de Veolia Transport[4], qui assure la gestion des transports en commun (TEOR, métro, bus et taxis collectifs) de la ville de Rouen et de son agglomération. Elle fut créée le 28 mai 1977 à partir de la fusion de la CTR et de la CGFTE.


La TCAR exploite le réseau Métrobus. Cette exploitation inclut :

  • Le métro[5] : 2 lignes de 18,2 km desservant 4 communes de l'agglomération rouennaise constituant un axe nord-sud.
  • Les bus : 15 lignes desservant l'agglomération conjointement avec les 39 lignes de VTNI (54 lignes au total) soit environ 477 km au total.
  • Les taxi collectif : 17 lignes desservant les quartiers à faible fréquentation.
  • Les navettes du Zénith : offrent la possibilité d'emprunter un transport en commun pour retourner chez soit après un concert, mise en place de deux bus ayant chacun un trajet différent, l'un se dirige vers l'est et l'autre vers l'ouest de l'agglomération.
  • Les navettes du 106 : permet une liaison entre la salle 106 (sur les quais rive gauche) au centre-ville de Rouen et Mont-Saint-Aignan.
  • Les navettes de l'Armada : intensification des lignes de bus desservant les bords de la Seine et mise en place de nouvelles lignes temporaires.

Sommaire

Histoire du réseau

Articles détaillés : Histoire du TEOR et Histoire du métro de Rouen.

L'agglomération rouennaise présente deux difficultés géographiques principales pour la construction et l'exploitation d'un réseau de transports en commun :

  • Le franchissement de la Seine, qui s'est toujours effectué en partageant la chaussée des ponts construits pour la circulation automobile.
  • La présence, sur la rive droite, d'élévations importantes nécessitant des voies assez pentues, qui peuvent handicaper le développement du transport ferroviaire conventionnel. Rouen, dans le passé, a expérimenté le funiculaire, et un projet de téléphérique urbain a même été évoqué avant la construction du réseau de bus en site propre.
  • À l'instar d'autres villes françaises, Rouen s'est rapidement équipée d'un réseau de tramway, qu'elle a ensuite délaissé au profit du trolleybus puis du bus, avant de réintroduire le transport ferroviaire urbain en 1994, sous la forme d'un métro léger (une portion de ligne est souterraine, à la façon d'un métro).


  • 25 mai 1977 : naissance de la TCAR à partir de la fusion de la CTR et de la CGFTE.
  • 1991 : souhaitant réintroduire le tramway et restructurer par la même occasion son réseau de bus, la TCAR signe en 1991, un contrat de concession entre le SIVOM de l'agglomération rouennaise et la SOMETRAR pour la construction, l'exploitation et le financement du réseau Métrobus.
  • 17 décembre 1994 : après 3 ans de travaux, le métro est mis en service et le réseau de bus est remanié afin d'installer une complémentarité entre bus et métro, le réseau Métrobus est né.
  • 21 juin 2002 : la TCAR fête son 100 millionième voyageur sur le réseau.
  • 2003 : à l'occasion de l'Armada, la TCAR met en place de nouvelles lignes temporaires afin de mieux desservir les quais avec de simples bus et renforce les horaires des lignes déjà existantes.
  • 17 décembre 2004 : le métro atteint l'âge symbolique de 10 ans.
  • 2005 : achat de 106 nouveaux bus de type Irisbus Agora (80 standards et 26 articulés), remplaçant plus de la moitié du parc de bus (hors TEOR) vieillissant. La TCAR en profite pour faire une refonte de son site internet et lance son programme de recherche d'itinéraire permettant de calculer son trajet précis à partir de coordonnées, d'heures de départ et d'arrivée, etc...
  • 2006 : changement de logo. Ce changement de logo est en partie dû au questionnement des gens qui se demandaient si le TEOR et le métro appartenaient au même exploitant.
  • Janvier 2007 : prolongement des lignes T2 et T3 jusqu'aux hauts de Rouen : Bihorel et Darnétal. Les 3 lignes TEOR à haut niveau de service constituent désormais un axe structurant est-ouest sur la rive droite de l'agglomération.
  • 2007 : restructuration du réseau de bus (suppression de lignes et la fusion de lignes à faible fréquentation).
  • Avril-mai 2008 : remplacement des distributeurs de titre de transport aux station TEOR et métro. De nouvelles bornes SAEIV (Système d'aide à l'exploitation et à l'information voyageur) sont installées à bord des véhicules. Ces bornes SAEIV indiquent aux voyageurs des informations pratiques telles que le temps de parcours prévu pour atteindre le terminus ou l'heure. L'installation de ces bornes est accompagnée d'une nouvelle sonorisation d'annonce des stations et de nouveaux valideurs sans contact.
  • Juillet 2008 : à l'occasion de l'Armada, la TCAR met en place la ligne T4, nouvelle ligne temporaire de l'infrastructure TEOR permettant aux touristes venus voir le spectacle, d'être transporté au plus proche des bateaux. Sur la rive gauche, des navettes Armada'Bus sont misent en place afin de relier le parking du Parc Expo aux quais sur la rive gauche. Les lignes TEOR, Armada'Bus et métro circulent alors jusqu'aux environ de 2 h du matin contre 23 h 30 habituellement. La fréquentation des transports en commun est facilité par une promotion très attirante : les trains régionaux à destination de Rouen sont à 1 € le premier jour de l'Armada.
  • Septembre 2008 : lancement d'un nouveau système de titre de transport sans-contact, « Astuce » permettant aux usagers d'avoir une carte à puce unique rechargeable.

Situations

Entrée de l'atelier-dépôt Saint-Julien.
  • Centre des Deux Rivières à Rouen le long du Robec aux limites de Darnétal (environ 72 000 m²) : atelier-dépôt, maintenance, contrôles techniques, et nettoyage des bus.
  • Atelier-dépôt Saint-Julien à Petit-Quevilly (environ 35 000 m²) : dépôt, entretien et nettoyage des rames du métro.
  • Espace Métrobus (Poste de Commandement Centralisé et service commercial) rue Jeanne-d'Arc à Rouen : lieu d’accueil et de vente, service exploitation en charge du bon fonctionnement du réseau et de la gestion du personnel.

Réseaux

Aujourd'hui, les lignes de la TCAR desservent, sans distinction de zones, les 45 communes situées de l'Agglomération de Rouen grâce à plusieurs réseaux :

TEOR

Irisbus Citelis 18 de la ligne T3 au terminus Bizet à Canteleu.
Article détaillé : TEOR.

Prévu à la base pour être un tramway, le projet TEOR, principalement porté par l'ancien maire rouennais Yvon Robert, est devenu le nouveau symbole du transport en commun rouennais, titre précédemment tenu par le métro. TEOR est le résultat d'un concept initialement prévue entre un bus et un tramway, ce qui en fait un bus à haut niveau de service. Le TEOR bénéficie d'une voie réservée sur environ 70 % de son parcours, ce qui lui permet de ne pas être mélangé au trafic urbain et permet une régularité de passage qui n'est pas sujette aux perturbations. Les trois lignes de TEOR desservent une zone commune s'étendant sur 11 stations (environ 4 kilomètres) en centre-ville de Rouen.

Le réseau TEOR comporte 3 lignes :

Il existe deux types de véhicules TEOR en circulation :

Lors de son inauguration, 2 prototypes de Irisbus Civis circulaient sur les voies TEOR.

Métro

Rame du métro à la sortie du tunnel au sud de la station Théâtre des Arts avant la traversée du pont Jeanne d'Arc.
Article détaillé : Métro de Rouen.

Le métro de Rouen est un réseau de tramway circulant intégralement en site propre. Financé par l'Agglomération de Rouen, il dessert la ville de Rouen et quatre autres communes de son agglomération. Rouen est l'une des plus petites agglomérations françaises à être équipée d'un transport en commun urbain en partie souterrain.

Le tramway de Rouen transporte en moyenne 65 000 voyageurs par jour

Le réseau s'apparente plutôt à un tramway puisque le réseau est souterrain uniquement en rive droite, soit 2,3 km (5 stations). Les 26 autres stations sont aériennes.

Le réseau est en réalité une ligne qui se divise en deux en patte d'oie, il relie :

Les rames sont de type TFS de 2de génération du constructeur français GEC Alsthom.

L'Agglomération de Rouen a pour projet, d'ici 2012, d'acheter 27 nouvelles rames plus grandes.

Réseau de bus

Le réseau de bus de l'agglomération rouennaise compte 26 lignes régulières, 28 lignes scolaires, une ligne Noctambus et cinq lignes de navette.

Les véhicules utilisés sont (hors bus TEOR et véhicules de VTNI) :

Lignes régulières

Les lignes régulières sont numérotées de 4, 5, 6, 7, 8, 10, 11, 13, 16, 20, 21, 22, 40, 41, 67 et Noctambus (numérotée 99).

La grande majorité des lignes passe par le centre-ville de Rouen. Cette zone s'étend de la Préfecture de Seine-Maritime à l'ouest, à Martainville à l'est, et de Beauvoisine au nord à Saint-Sever au sud. Le principal point de rencontre des lignes se situe à pôle multimodale Théâtre des Arts. Ce pôle, divisé en trois arrêts (Théâtre des Arts - Jeanne d'Arc, Théâtre des Arts et Théâtre des Arts - Quais) accueille les trois lignes TEOR, les deux lignes du métro et 5 lignes de bus régulières (8, 10, 20, 21 et Noctambus).

L'unique ligne de Noctambus part de Mont-Saint-Aignan et descend vers Rouen en desservant la cité universitaire de Mont-Saint-Aignan, la Gare de Rouen-Rive-Droite, le Théâtre des Arts et effectue son terminus à proximité du centre Saint-Sever situé dans le quartier éponyme. Cette ligne est exploitée avec des Irisbus Agora L de 23 h 23 (premier départ) à 3 h 33 (dernier départ) et est accessible avec la gamme de titre de transport du réseau de jour.

Lignes scolaires

28 lignes scolaires exploitées par VTNI sillonnent l'agglomération rouennaise à raison d'un ou deux passage par jour et par sens. Ces lignes dites « à vocation scolaire » sont accessibles aux non-scolaires et font partie intégrante du réseau Métrobus, géré par la TCAR (ils ne se distinguent pas d'autres bus du réseau). Ces lignes sont accessibles avec n'importe quel titre de transport de la TCAR.

Elles sont numérotées de 60 à 66, de 68 à 82, 84, 86, 87, 89, 94, 95 et 97.

Navettes

Il existe cinq lignes de navette dans l'agglomération rouennaise :

Navettes Zénith

Situées sur l’esplanade au terminus de la ligne 7, les lignes A et B sont affectées aux navettes de retour du Zénith. 20 minutes après chaque manifestation donnée au Zénith de Rouen, les navettes partent en direction de Rouen, puis se séparent.[6]

La ligne A dessert Grand-Quevilly, Petit-Quevilly, Rouen, Mont-Saint-Aignan, Déville-lès-Rouen, Canteleu et effectue sont terminus à la station TEOR Mont-Riboudet.

La ligne B dessert Grand-Quevilly, Saint-Étienne-du-Rouvray, Sotteville-lès-Rouen, Rouen, Bihorel et effectue son terminus à Darnétal.

Ces navettes sont généralement exploitées par des Irisbus Agora L et des Mercedes-Benz O 405 GN et sont accessibles avec la gamme de titres de transport du réseau de jour.

Navettes 106

Deux lignes sont affectées aux navettes de retour du 106 (situé sur les quais de la rive gauche de Rouen).[7]

La première ligne va vers Mont-Saint-Aignan en desservant le Théâtre des Arts, le Palais de Justice de Rouen, l'Hôtel de Ville de Rouen et la Gare de Rouen-Rive-Droite.

La seconde ligne reste sur la rive gauche et suit le parcours des deux lignes de métro : le quartier Saint-Sever, Sotteville-lès-Rouen, Saint-Étienne-du-Rouvray, puis vers le Zénith à Grand-Quevilly et Petit-Quevilly.

Ces navettes sont accessibles avec la gamme de titres de transport du réseau de jour.

Bus du parc animalier de Roumare

Au départ du pôle d'échanges Mont-Riboudet à Rouen, le bus du parc animalier dessert la forêt de Roumare (située sur les communes de Canteleu et Val-de-la-Haye) les mercredis, samedis et dimanches, de avril à octobre inclus.

Ce service, en marche depuis avril 2005, est accessible avec la gamme de titres de transport de la TCAR.

Taxi collectif

Le réseau de taxi collectif comporte 15 lignes exploitées par des véhicules de type monospace (Citroën C8, Fiat Ulysse II, Lancia Phedra, Peugeot 807 ...)

Transport de personnes à mobilité réduite

Le service TPMR (Transport de personnes à mobilité réduite) est mis à disposition des personnes à mobilité réduite, sous certaines conditions. Ce service utilise deux types de véhicule :

  • le taxi, pour les personnes dont le fauteuil roulant peut se plier,
  • le minibus, équipé d'une plate-forme électrique et d'un système de fixation de fauteuil roulant.

Pour voyager avec ce service, il suffit de réserver son voyage 24 h à l'avance par téléphone ou en agence.

Tarification et titres de transport

Le système de tarification se fait sans distinction de zone.

En septembre 2008, l'Agglomération de Rouen et la TCAR ont développé la carte Astuce. Cette carte à puce permet de charger un ou plusieurs titre de transport (4 par carte au maximum) sur un seul support. Des valideurs sont placés à bord des rames de métro et bus ; pour valider une carte Astuce, il suffit d’approcher la carte à moins de quinze centimètres des bornes, même dans un sac ou une poche. La maintenance des quelques 100 000 cartes Astuce[8] se fait à l'atelier-dépôt des rames de métro Saint-Julien, à Petit-Quevilly.

A terme, ce système de carte dit « sans contact » est prévu pour être interopérable avec le futur système billettique régional de la Haute-Normandie.

Il existe également une gamme de 10 titres magnétiques utiles pour les voyageurs occasionnels.

Un titre de transport (titre sous forme papier ou carte à puce Astuce) permet de voyager pendant une heure à partir de la première validation, quel que soit la distance avec une à 6 correspondances[9] avec les lignes de bus et de métro.

La politique tarifaire est déterminée par la Communauté de l’agglomération rouennaise. Les augmentations suivent l’inflation et s’inscrivent dans le cadre du développement et de la modernisation du réseau : nouveaux véhicules, entretien, développement des lignes en site propre...

Il existe également une gamme de 10 titres magnétiques utiles pour les voyageurs occasionnels :

Titre
Nécessite une
carte Astuce
Conditions d'utilisation
Tarif
1 voyage
Non
1,40 €
10 voyages
Non
11 €
10 titres 1 voyage
Non
11 €
Découverte 24 h
Non
Voyages illimité pendant 24 heures à partir de la première validation
4 €
Modérato 10 voyages
Oui
Réservé aux familles nombreuses, aux enfants de 4 à 6 ans, aux personnes à mobilité réduite et aux demandeurs d'emploi.
5,50 €
Senior 20 unités
Oui
Réservé aux personnes de plus de 65 ans
Prélève une unité en période creuse, deux en heure de pointe.
8,30 €
Sésame 7 jours/10 voyages
Oui
10 voyages, valables 7 jours à partir de la première validation.
9 €
Jeunes 10 voyages
Non
Réservé aux moins de 26 ans.
Nécessite une pièce d'identité en cas de contrôle.
6,50 €
Groupe
Non
Réservé aux groupes de 9 personnes minimum.
Variable
In'Cité
Non
Titre aller-retour pour l'ensemble des occupants d'un même véhicule stationné au parc relais du Mont-Riboudet à Rouen.
En vente uniquement au parc relais du Mont-Riboudet.
3,60 €

Publications

La TCAR publie, tous les deux mois, le magazine d'informations Oxygène. Ce magazine de 4 pages au format 24x32 est distribué gratuitement à tous les clients ayant souscrit à un abonnement à l'offre de transport de la TCAR. Les numéros d'Oxygène, consultables gratuitement sur le site de la TCAR et dans l'agence Métrobus rue Jeanne d'Arc informent les clients de tous les changements et nouveautés à venir (extensions, concours...), une entrevue avec un membre de l'entreprise ainsi que des offres venant des partenaires situés dans l'agglomération rouennaise.

Une nouvelle mise en page a fait son apparition en septembre 2009.

Consulter les numéros d'Oxygène.

Projets

Acquisition de nouvelles rames de métro

Le succès de ce système de transport dépassant de loin toutes les attentes de l'Agglomération de Rouen (environ + 60 % en 10 ans) [10]. L'Agglomération de Rouen a mandaté le 1er septembre 2008 la société SETEC afin qu'elle étudie les solutions afin d'améliorer la situation, soit en commandant du matériel de plus forte capacité, soit en couplant les rames actuelles et en commandant du matériel supplémentaire.

C'est la première solution qui a été retenue. Pour un budget évalué à 82 millions d'euros HT, l'agglo va acheter 27 nouvelles rames (13 nouvelles rames de 35 mètres et 14 rames de 45 mètres). Les rames devraient êtres livrées en 2012.[11][12]

L'arrivée de nouvelles rames plus longues donneront lieu à la refonte totale des terminus Technopôle et Boulingrin ainsi que l'agrandissement de la station Saint-Sever, le renforcement du pont Jeanne-d'Arc et l'adaptation de l'atelier-dépôt Saint-Julien, le tout pour un total de 19,4 millions d'euros HT.[13].

Il est également prévu de créer un pôle multimodal au terminus Boulingrin, comportant un parc relais pour les usagers du métro ou du TEOR

Stations TEOR à Canteleu

En 2011, le tronçon de la ligne T3 situé à Canteleu devrait bénéficier d'infrastructures propres, de feux prioritaires aux carrefours et d'Abribus.

Instauration du transport à la demande

Avec l'entrée de nombreuses communes rurales sur le territoire de la Communauté de l'agglomération rouennaise, un important dispositif de transport à la demande pour les communes devrait être mis en place en septembre 2010.

Nouvelle ligne de TCSP

Une nouvelle ligne de transport en commun en site propre devrait faire son apparition en 2016-2017. Cette ligne, probablement un bus à haut niveau de service de type TEOR relierait la Plaine de la Ronce (futur parc d’activités de 100 hectares s’étendant sur quatre communes : Bois-Guillaume, Isneauville, Saint-Martin-du-Vivier et Fontaine-sous-Préaux) au Zénith de Rouen[14].

Programme d'aménagements de voies de bus

La Communauté de l'agglomération rouennaise prévoie, en concertations avec les communes concernées, de réaménager certains axes routiers en créant des voies de bus afin d'améliorer la fiabilité des temps de parcours, point noir du réseau. Certains carrefours seront également repensés pour dynamiser la circulation des bus[15].

Mise en accessibilité des arrêts

Depuis 2005, les arrêts sont peu à peu mis en accessibilité. Pour se faire, plusieurs opérations sont nécessaire :

  • rehausser les quais à hauteur des véhicules ;
  • élargir les quais de façon à pouvoir faire manœuvrer un fauteuil roulant ;
  • construire une rampe d'accès en pente douce ;
  • faire une bande podotactile en bordure de quais.

En 2009, toutes les stations du TEOR et du métro possèdent ces équipements. De plus, les stations souterraines du métro possèdent un ascenseur permettant d'effectuer la liaison entre la station et la surface.

Refonde du site

En septembre 2009, la TCAR a annoncé la refonte complète du site tcar.fr avec d'importantes nouveautés comme la possibilité de recharger une carte Astuce par Internet et un nouveau système de diffusion des horaires de passage actualisé en temps réel pour plus de précision. Ce changement devrait apparaître début 2010[16]

Annexes

Notes, sources et références

  1. Fiche TCAR sur infogreffe.fr.
  2. Fiche TCAR sur infogreffe.fr.
  3. Nom officiel utilisé sur le Registre du commerce
  4. Le contrat entre l'Agglomération de Rouen et Veolia Transport arrivera à terme en 2023. Veolia Transport | L'exploitation des transports urbains de Rouen.
  5. Le métro de Rouen s'apparente plutôt un tramway, toutefois, le réseau est localement nommé « Métro » par les habitants et la société exploitante, plus de précisions sur l'article métro de Rouen
  6. Plan des navettes Zénith.
  7. Plan des navettes 106.
  8. Nombre de cartes Astuce vendues au 1er décembre 2008 Portail billetique - Rouen
  9. Section FAQ de www.tcar.fr.
  10. Chiffre de Veolia Transport.
  11. Richard Goasguen, « Rouen multiplie les initiatives en attendant de booster son métro », dans Ville & Transports - Magazine (groupe La Vie du Rail, 17 septembre 2008 
  12. Article "L'Agglo trace sa route" de Paris-Normandie.com
  13. [pdf]Contrat d'agglomération de Rouen 2007-2013, p. 81.
  14. Paris-Normandie du 12/09/2009, p20.
  15. Paris-Normandie du 12/09/2009, p20.
  16. Paris-Normandie du 12/09/2009, p20.

Articles connexes

Liens externes

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