Titre économique

Titre économique

Bourse (économie)

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La Bourse de Bruxelles, terminée en 1873.

Une bourse, au sens économique et financier, est une institution, privée ou publique, qui permet de réaliser des échanges de biens ou d'actifs standardisés et ainsi d'en fixer le prix. On distingue :

Employé seul dans un contexte financier, le terme bourse réfère le plus souvent à une bourse de valeurs.

Sommaire

Étymologie

Terrassement de Byrsa romaine

Carthage, endroit le plus riche du monde antique a peut-être donné son nom aux bourses. Le mot actuel de « bourse » pourrait dériver du nom de la colline de « Byrsa »[1] située en retrait de la ville de Carthage, à 10 km de Tunis, où avait été construit un temple dédié au dieu guérisseur Echmoun. Un mur y avait été édifié et ainsi la colline du sanctuaire était une citadelle. Aujourd'hui, on y trouve le monastère des Pères Blancs et la cathédrale Saint-Louis.
Toutefois le terme de bourse, dans son sens actuel, apparaît au début du XIVe siècle, à Bruges en Flandre. Cette ville était un important centre de commerce depuis la fin du XIIe siècle. Une place de Bruges, qui portait le nom de la famille Van der Beurse[2], était le lieu d'échange pour de nombreux marchands. Rapidement, on s'est mis à dire qu'on allait à la Beurse chaque fois qu'on réglait le volet financier d'une affaire.

Histoire

Au XIIe siècle, les courtiers de change étaient chargés en France de contrôler et réguler les dettes des communautés agricoles pour le compte des banques. Il s'agit en fait des premiers courtiers. Ils se réunissaient sur le Grand Pont à Paris, l'actuel Pont au Change. Il tire justement son nom des courratiers de change.

Au XIIIe siècle, les banquiers lombards sont les premiers à échanger des créances d'Etat à Pise, Gênes ou Florence.

En 1309, le phénomène s'institutionnalise par la création de la Bourse de Bruges. Elle est rapidement suivie par d'autres, en Flandre et dans les pays environnants (Gand et Amsterdam). C'est encore en Belgique que le premier bâtiment conçu spécialement pour abriter une bourse fut édifié à Anvers. La première bourse organisée en France voit le jour à Lyon en 1540.

Le premier krach recensé a lieu en 1636 en Hollande. Les cours des bulbes de tulipe ayant atteint des niveaux excessivement élevés, le cours s'effondra le premier octobre. C'est la tulipomanie.

Article détaillé : Tulipomanie.

Au XVIIe siècle, les Hollandais sont les premiers à utiliser la Bourse pour financer des entreprises : la première entreprise à émettre des actions et des obligations fut la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, introduite en 1602. C'est en 1688 qu'on commence à coter les actions et obligations à la bourse de Londres.

En 1774, à la Bourse de Paris (créée en 1724), les cours doivent désormais être obligatoirement criés, afin d'améliorer la transparence des opérations. C'est la création du Parquet.

Au XIXe siècle, la révolution industrielle permet le développement rapide des marchés boursiers, entraîné par les besoins importants de capitaux pour financer l'industrie et les transports.

À partir des années 1970, on assiste à la dématérialisation des titres échangés en bourse grâce à la révolution informatique. Dès 1971, le NASDAQ est le premier marché de cotations informatisées. En France, la dématérialisation fut effective à partir du 5 novembre 1984.

Rôles de la Bourse

Les marchés financiers permettent une allocation efficace des ressources. La Bourse est tout d'abord un lieu de financement et de placement. Elle permet également l’allocation et la gestion des risques. Elle permet également la liquidité des titres.

  • Le financement des entreprises : le marché boursier permet aux entreprises de se financer, d'investir, en mettant directement en contact l'offre et la demande de capital. On parle de système désintermédié à la différence du système bancaire. Par l'introduction en Bourse ou par les augmentations de capital les entreprises ont accès à des ressources financières supplémentaires. Les bourses[3] ont permis aux entreprises de grandir et donc de développer des projets qu'un individu seul n'aurait pu financer. Par exemple, la Bourse de Londres vit le jour avec le besoin de financer des expéditions vers la Russie et l'Inde[4]. De même, un essor est donné aux bourses avec la révolution industrielle et le besoin de financer, entre autres, les grands réseaux ferrés. Le 1er août 1836, le Mohawk and Hudson Railroad est le premier chemin de fer coté.
La Bourse de Hong Kong, huitième mondiale par sa capitalisation

Une entreprise n'obtient de nouvelles ressources, à travers l'émission d'actions ou d'obligations, que sur le marché dit primaire. Il existe trois grands types de mécanismes d'introduction (IPO ou Initial Public Offering): l'offre à prix ferme, les enchères et la méthode du livre d'ordres ou placement.

  • Un lieu d'épargne: les investisseurs ayant une capacité d’épargne positive peuvent devenir les actionnaires des entreprises privées ou devenir les créanciers de ces sociétés et des collectivités publiques. Ils peuvent investir soit à l'occasion d'augmentation de capital ou d'introduction en bourse sur le marché primaire, ou s'orienter sur le marché dit secondaire sur lequel sont négociés les titres déjà émis.

La Bourse permet la mobilisation de l'épargne et partant une meilleure allocation des ressources vers les projets d'investissements les plus profitables. En facilitant l'accès à l'épargne, les Bourses rendent possibles de nouveaux investissements et améliorent donc la rentabilité des investissements.

  • la gestion du risque: La bourse permet de transférer le risque par le biais des négociations d'actions et d'obligations. Elle permet également aux investisseurs (entreprises, actionnaires, créanciers...) de se protéger du risque (risques de change, de taux, de crédit, de baisse des cours...) par l'utilisation de produits dérivés : les Swaps, les Forwards, les contrats à terme, les options.
  • La liquidité des titres: la bourse permet la négociabilité des titres. Cette facilitation de la sortie permet d'attirer un plus grand nombre d'investisseurs et explique pourquoi les sociétés de capital-risque souhaitent que les entreprises dans lesquelles elles ont investi s'introduisent en bourse.
  • Indicateur économique : les cotations effectuées à la Bourse permettent de mesurer la valeur attribuée par le marché à une entreprise, une matière première ou à une créance dans le temps. Les cours permettent donc de suivre l'évolution du prix de produits et l'évolution générale de la situation économique d'un pays.

Actifs et contrats traités

Les bourses peuvent traiter un très grand nombre de produits, parmi lesquels :

  • Les titres financiers : actions, obligations et autres titres de créances;
  • Les produits dérivés : Swaps, Futures, Forwards… Les produits dérivés ont pour sous-jacent différents instruments financiers, des matières premières (pétrole, métaux, blé, maïs, droits à polluer...).

Il convient de signaler que les devises ne font pas l'objet d'échange en bourse. Celles-ci sont négociées sur le marché des changes qui est un marché de gré à gré (dit OTC, Over The Counter).

Fonctionnement

En France, les acheteurs et les vendeurs passent leurs ordres de Bourse par le biais d'un intermédiaire financier (banque, société de gestion, conseiller financier…) qui transmet ceux-ci à un membre officiel de la bourse (dénommé courtier, agent de change, société de bourse, entreprise d'investissement, broker). Depuis la directive européenne de 1993 sur les services d'investissement (DSI), on parle de prestataires de services d'investissement (PSI).

La multiplication des opérations est rendue possible grâce à la dématérialisation des titres. Les transactions ont lieu grâce aux systèmes informatique développés par les sociétés de bourse comme Euronext-New York Stock Exchange ou le London Stock Exchange. La vocation de ces sociétés est de gérer et d'assurer le bon fonctionnement du marché, ainsi que de garantir collectivement les opérations vis à vis des investisseurs.

Les Bourses ont été, à l'origine, des sociétés mutuelles possédées par les courtiers. Ainsi, le New York Stock Exchange est créé le 17 mai 1792 par 24 courtiers. De plus en plus les bourses tendent cependant à être elles aussi introduites en bourse. Euronext est ainsi coté sur la place de Paris et est le résultat d'un processus de fusion entre différentes bourses européennes puis avec le New York Stock Exchange aux États-Unis.

Depuis le 1er novembre 2007, la nouvelle règlementation financière Européenne (MiFID) autorise les établissements bancaires qui le souhaitent à créer leur propre bourse afin d'augmenter la concurrence dans le secteur. Sept banques d'affaire ont profité de l'occasion pour créer une nouvelle bourse commune, nommée Projet Turquoise, dont le but affiché est d'offrir des tarifs plus attractifs que ceux des bourses traditionnelles.

Garantie de contrepartie

Les Bourses permettent de réduire le risque de contrepartie (le risque de ne pas être payé ou livré) pour deux raisons :

  • D'abord, du fait de son statut de personne morale (généralement une société) une "Bourse" offre une garantie aux donneurs d'ordres en étant responsable financièrement en cas de défaillance de tel ou tel de ses membres.

Ainsi en cas de problème, la société de compensation se substitue au membre défaillant et paie ou livre les titres.

Pour se prémunir, les sociétés de bourse ont mis en place un système de chambre de compensation, où celle-ci est acheteur et vendeur de tous les contrats. Tout d'abord les intervenants sur un marché organisé déposent une caution par contrat. Cette caution servira à payer les éventuelles pertes. Ensuite, quotidiennement, la société de Bourse calcule le gain ou la perte potentielle de chaque intervenant en fonction du cours du jour. Si la perte potentielle dépasse la caution versée alors l'opérateur de marché doit la compléter en versant de l'argent, c'est l'appel de marge, appelé aussi couverture des positions. Cet argent sert à verser les gains à l'opérateur potentiellement gagnant.

Cette garantie collective propre à un marché organisé n'existe pas pour les opérations dites « hors bourse » (ou de gré à gré).

Cette quasi-absence de risque de contrepartie fait des marchés organisés un lieu privilégié pour couvrir une position, et donc un lieu privilégié de spéculation. Ainsi la quasi-totalité des contrats (achat et vente) des marchés organisés sont revendus avant terme et s'éliminent deux par deux (achat et vente). Il ne reste que très peu de contrats qui sont effectivement livrés.

Le système des contrats à terme peut donner lieu à des situations cocasses où des investisseurs se retrouvent « collés » avec, par exemple, un contrat de pommes de terre ou de blé à recevoir car elles ont trop tardé à revendre leur contrat et n'ont pas trouvé acheteur.

Les grandes bourses mondiales

Une des manières les plus fréquentes d'évaluer l'importance économique et financière d'une place boursière dans l'espace mondial est de comparer sa capitalisation boursière avec les autres places boursières. Par capitalisation boursière, on comprendra la somme des capitalisations des sociétés cotées dans la place boursière. Cette capitalisation fluctue en fonction de divers critères puisqu'une place boursière est avant tout un marché. Les chiffres sont donc variables.

Exemples de places boursières, selon la somme de leurs capitalisations

Critiques de la Bourse

Critiques morales

Au XIXe siècle, ces critiques ont été particulièrement le fait de socialistes idéalistes, de catholiques-sociaux, de catholiques contre-révolutionnaires et de nationalistes, tous opposant, pour des raisons morales à l'origine, une « économie réelle » (le travail, la production, le petit propriétaire) à la sphère financière (éventuellement reliée, chez certains, au thème du rejet du cosmopolitisme).

À l'inverse, les tenants de la spéculation soulignent qu'il s'agit d'un mécanisme indispensable à la société qui permet de diriger les capitaux vers les sociétés qui seront le mieux à même de créer de la valeur et donc de permettre la prospérité. L'économiste Jean-Yves Naudet écrit ainsi : « soutenir que les spéculateurs rendent un vrai service, ce n’est pas politiquement correct, mais c’est scientifiquement prouvé »[7]. À ce propos, il convient de distinguer les opérations de trading, qui ont peu d'impact sur l'activité des sociétés, des véritables opérations d'investissement.

Revenant sur la théorie de l'école de la régulation selon laquelle la bourse privilégierait le court terme, les économistes Augustin Landier et David Thesmar critiquent cette vision : en prenant l'ensemble des entreprises cotées américaines en 2004 et en retenant comme indicateur le Price to book ratio (valorisation par le marché de l'actif comptable de l'entreprise)[8], ils observent que celles qui font des pertes sont valorisées environ 50% plus cher que celles qui dégagent des profits, soit l'exact opposé de la théorie de la régulation. Ils expliquent ce paradoxe apparent par le fait que les investisseurs sont prêt à payer pour des profits attendus sur le long terme[9]. Le réel problème vient selon eux des stock-options qui incitent certains dirigeants à doper leur cours de bourse par des manipulations comptables, problème que les auteurs proposent de résoudre en interdisant d'exercer les options pendant la durée du mandat de dirigeant[10].

Critiques sur l'efficience du marché

John Maynard Keynes a défendu l'idée que la « Bourse » (c’est-à-dire le marché secondaire) était un « concours de beauté »[11], considérant que pour gagner en bourse, il ne faut pas investir sur l'entreprise potentiellement la plus rentable, mais sur l'entreprise dont tout le monde pense qu'elle est potentiellement la plus rentable. Cette différence qui peut paraître minime ouvre en fait sur une ère où la communication est reine. Selon Keynes, il n'est pas toujours nécessaire à une entreprise d'être rentable, il peut suffire de le faire croire à une majorité, et de faire savoir que la majorité le croit.

La théorie opposée dite de l' efficience du marché considère que dans un marché ouvert où bon nombre d'acteurs font commerce, le prix d'un titre représente exactement sa valeur. Dans cette optique, il serait inutile de tenter de battre le marché en analysant chaque action puisque des milliers d'autres analystes l'ont déjà fait et que le prix contient déjà toute cette information. Les variations ultérieures des prix seraient ainsi fonction de nouveaux évènements imprévus et aléatoires. D'où une hypothèse annexe dite de la marche au hasard. Le principal auteur de ces deux théories est Eugene Fama.

Critiques internes des acteurs du marché

Cette catégorie de critiques ne porte pas sur l'existence de la Bourse, mais sur son efficience et son fonctionnement.

Schématiquement, vu du côté des entreprises cotées en Bourse, la Bourse est parfois critiquée pour ne pas conférer une « juste » valorisation aux sociétés, livrées aux mouvements du marché ou aux rumeurs. Cette critique est de portée limitée, le prix et la valeur étant confondus en théorie financière.

Pour les entreprises à la capitalisation la plus faible, les coûts de communication financière ou les obligations règlementaires supplémentaires imposées par les autorités de marché peuvent représenter des coûts importants qui ne sont pas compensés par les avantages d'être cotés. Ce qui conduit les propriétaires de certaines sociétés de taille moyenne à racheter les actions des actionnaires minoritaires afin de retirer les sociétés de la Bourse pour, éventuellement, les revendre ensuite à des investisseurs privés (capital-investissement).

Notes et références

  1. Civilisations mystérieuses de Ivar Lissner, Éditions Robert Lafont S.A. 1964.
  2. Site de la ville de Bruges [lire en ligne]
  3. Ainsi que les formes juridiques de société par actions
  4. La Muscovy Company et l’East India Company
  5. Le Figaro, 01/08/08, p17
  6. a , b , c  et d Les Echos, 29/08/08, p24
  7. Jean-Yves Naudet, « En défense des spéculateurs », [lire en ligne]
  8. Voir une définition précise sur le lexique Vernimmen
  9. David Thesmar et Augustin Landier, Le grand méchant marché, décryptage d'un fantasme français, Flammarion, 2007, p. 16-18
  10. Thesmar & Landier, ibid, p.32-33
  11. Chapitre XII de la Théorie générale de l'Emploi, l'Intérêt et de la Monnaie, 1936

Voir aussi

Bibliographie

N. Hissung-Convert, La spéculation boursière face au droit, éd. LGDJ, tome 511, 2009, 667 p.


Liens internes

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