- Société de transports en commun de Limoges Métropole
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Pour les articles homonymes, voir TCL.
Logo de la Société de transports en commun de Limoges MétropoleCréation 1er janvier 1985
Entreprises précédentes :
CTEL (1897)
CTL (1954)Forme juridique Société d'économie mixte Slogan « Le bus aère, rapproche, relaxe, libère
Le trolley protège, repose[1] »Siège social Limoges (France) Direction Jean-Bernard FELTMANN Actionnaires Limoges Métropole
Veolia TransdevActivité Transports urbains et suburbains de voyageurs (exploitation et gestion d'infrastructure) Produits Trolleybus, Bus, Handibus Société mère Veolia Transdev Effectif 300 employés Site web www.stcl.fr Chiffre d’affaires 5.391.200 € (31/12/2010)[2]
+ 0.58%Résultat net 5700 € (31/12/2010)[2] modifier La Société de transports en commun de Limoges Métropole[2] (STCL), abrégé en TCL[3] (à différencier du sigle des transports de Lyon) dessert la commune de Limoges et 17 communes de son agglomération :
Panazol, Le Palais-sur-Vienne, Feytiat, Condat-sur-Vienne, Rilhac-Rancon, Boisseuil, Saint-Just-le-Martel, Isle desservies par le réseau de bus et trolleybus et Solignac, Le Vigen, Bonnac-la-Côte, Veyrac, Peyrilhac, Saint-Gence, Boisseuil, Aureil, Eyjeaux desservies par le système Télobus.
Fondée en 1985 et succédant à la CTL (Compagnie des trolleybus de Limoges), la STCL est une société d'économie mixte, chargée de gérer pour Limoges Métropole par un contrat de délégation de service public les transports urbains de l'agglomération[4].
Elle est présidée par Claude Lanfranca, ancien adjoint au maire de Limoges et désormais conseiller municipal.
Sommaire
Histoire
Les débuts des transports urbains
Article connexe : Tramway de Limoges.La première entreprise de gestion des transports urbains à Limoges date de la fin du XIXe siècle. La mairie de Limoges confie le 17 février 1897 cette tâche à la nouvelle Compagnie des tramways électriques de Limoges (CTEL), qui exploite alors une ligne dont le tracé correspond à la portion centrale de l'actuelle ligne 1 de trolleybus, entre la place Carnot et l'avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny (faubourg du Pont-Neuf à l'époque)[5].
Six ans plus tard, le réseau se compose de 6 lignes de tramway, dont la longueur totale est de 17,7 km[5]. Les véhicules, qui atteignent la vitesse maximale de 20 km/h, sont très largement adoptés par la population. Des travaux nécessaires d'agrandissement du réseau et de renouvellement des véhicules sont engagés en 1927[5].
L'arrivée du trolleybus et la fin des tramways
Séduite par le fonctionnement des trolleybus, à Liège, la municipalité de Léon Betoulle décide avant la Seconde Guerre mondiale d'opter pour ce nouveau moyen de transport. Un arrêté ministériel du 15 septembre 1939[5] prévoit la création de 8 lignes arpentées par les trolleybus. Le fait que l'entreprise Vetra, qui détient le monopole français sur la construction des véhicules, se soit réfugiée durant l'Occupation, à Limoges, permet aux trolleybus de rapidement faire leur arrivée sur le réseau de la CTEL, le 14 juillet 1943, sur une ligne correspondant grosso modo à l'actuelle ligne 2[5]. Cette innovation signe le déclin du tramway de Limoges ; le dernier d'entre eux circule le 2 mars 1951[5].
Le 17 décembre 1954, la CTEL devient donc Compagnie des Trolleybus de Limoges (CTL)[5].
Dans les années 1970, le développement du réseau routier dans l'agglomération favorise l'utilisation du bus.
Pour la petite histoire, l'acteur Jean Lefebvre conduira un des premiers trolleybus de Limoges, avant de devenir un personnage de cinéma et de théâtre.
La STCL
La suppression progressive de la plupart des réseaux de trolleybus français dans la seconde moitié du XXe siècle (Grenoble en 1999, Marseille en 2004) contribue à la mise en lumière des trolleybus de Limoges, qui sont parfois élevés au rang de véritables images d'Epinal de la ville, au même titre que la gare des Bénédictins ou la porcelaine. A contrario, Limoges choisit de pérenniser et de moderniser son réseau de trolleybus, en rénovant tous ses véhicules sans pour autant tous les supprimer. Ainsi, ce n'est qu'en 1989 que les derniers CB60 datant de la première mise en service des trolleybus en 1943, accompagnés de VBRh de 1951, sont supprimés, totalement remplacés par les véhicules ER100[6] arborant une nouvelle ligne graphique jaune et bleue.
Le 1er janvier 1985[5], à l'issue du contrat entre la ville et l'exploitant, la CTL est remplacée par une société d'économie mixte, la STCL. Durant les années 1980, la ville renouvelle entièrement son parc datant des années 1950. C'est aussi à cette époque que le réseau urbain s'étend à la banlieue, en premier lieu sur les communes de Panazol et Le Palais-sur-Vienne[7].
Depuis septembre 2000, la gare de Limoges-Bénédictins accueille le CIEL (Centre intermodal d'échanges de Limoges) qui s'est traduit par la construction d'un terminal routier pour les autocars des transports départementaux de la RDTHV (Haute-Vienne en car), et la réorganisation des arrêts des lignes de transports urbains de la STCL. A ce pôle de correspondance peut s'ajouter le pôle central de la place Winston Churchill, terminus de dix lignes de bus du réseau, puis en 2009 le pôle Saint-Lazare, ce dernier s'inscrivant autour du prolongement de la ligne 4 du trolleybus.
Les transports en commun de Limoges s'inscrivent dans la modernité avec l'électrification de la ligne 6, l'ouverture du site internet en 2002, l'inauguration d'un nouveau centre d'exploitation, le renouvellement du parc engagé en 2006 et la création d'une nouvelle ligne graphique réalisé pour l'ensemble de la flotte de véhicules par Laurent Gonzalez (graphiste designer à Toulouse).
En parallèle avec cette modernisation, la STCL introduit de nouveaux concepts dans le réseau pour les usagers, parmi lesquels la généralisation du système de montée par l'avant dès janvier 2007, puis le lancement des premiers titres de transports sans contact (cartes à puce) fin 2009.
Actualités & Projets
- 5 novembre 2009 : changement du système billétique avec l'arrivée de cartes à puces sans contact.
- novembre 2009 : mise en ligne de la nouvelle version du site internet
- 11 janvier 2010 : mise en service de 6 nouveaux trolleybus Irisbus Cristalis sur la ligne 2[8].
- 30 août 2010 : mise en service d'une desserte vers le nouveau complexe commercial "Family Village" en ZI3 par la ligne Irisbus Cristalis ETB12 pour la ligne 5.
- Mars 2011 : Appel d'offre pour minimum 4 Trolleybus articulés. Les 4 premiers devrait circuler sur la ligne 4.
- 15 juin 2011 : Mise en service de 8 Irisbus Citelis neufs.
- fin juin 2011 : Attribution du marché de trolleybus au constructeur Suisse Hess[9].
- 11 juillet 2011 : Mise en service de 6 Irisbus Cristalis pour la ligne 5
Ci-dessous, une liste non exhaustive et non-officielle de projets à l' étude :- Création d'un second dépôt à Beaubreuil.
- Extension et création d'un nouveau terminus pour la ligne 4 au niveau du Palais des sports de Beaublanc.
- Extension de la ligne modifier] Chiffres
La population desservie par le réseau est de 198 600 habitants, répartis sur les 17 communes de la Communauté. La STCL déplace 12 715 000 voyages par an (4 millions en 1898)[5], sur 22 lignes de semaine dont 5 lignes de trolleybus.
Les 102 véhicules parcourent 4 307 000 km chaque année, s'arrêtant à 998 points d'arrêt dont 251 possédant un abribus.
Les titres sont vendus sur 69 points de vente, une agence commerciale le "point Bus" ainsi que dans les véhicules (pour les titres UNIT et JOURNEE).
Parc de véhicules
Au 31 décembre 2010, le réseau comptait 102 véhicules : 34 trolleybus et 68 bus. Plus 5 véhicules de Transport des Personnes à Mobilité Réduite[10].
- Les Trolleybus (40)
- Irisbus Cristalis (27)
- ER 100.2 H (Renault PR100) (13)
+ 2 Vetra (sauvegardés par STCL mais pas en service)
- Les bus (59)
- Irisbus Citelis (33)
- Renault Agora S (25) dont 2 prêtés à sous traitant
- GX117 (2) (520 : ancienbordeaux / 521 : ancien Brive-la-Gaillarde)
- PR 112 (Renault PR100) (2)
- Les bus articulés (13)
- Renault Agora L (4) ( 606-607 neufs, 611 ex-Eurodisney, 612 ex-RATP)
- GX 427 (8)
- Volvo 7700A (1) (ex-véhicule démonstration Volvo)
- Les Minibus TPMR (5)
- Renault Master II Phase 2, Dci 120, Durisotti (5)
Véhicules et services de transport
- Les trolleybus
Limoges fait partie des rares villes de France à disposer d'un réseau de trolleybus, matériel silencieux et non polluant. Ils circulent sur 5 lignes :
- 1 : Porte de Louyat - Route de Lyon
- 2 : Pierre Curie - La Bastide
- 4 : Montjovis - Pôle Saint Lazare
- 5 : Jean Gagnant - Les Courrières/La Cornue
- 6 : La Bastide2 - Maréchal Juin
Ces dernières années, de nombreuses extensions ont eu lieu sur les lignes de trolleybus du réseau de Limoges :
- 1996 : réélectrification et prolongement de la ligne 6
- 2001 : prolongement de la ligne 5 à Roussillon
- 2004 : prolongement de la ligne 5 à La Cornue
- 2009 : prolongement de la ligne 4 depuis le lundi 6 juillet 2009 du terminus actuel de Georges Pompidou au Pôle Saint Lazare (3 stations supplémentaires pour une extension de 1,5 km).
Début 2006, de nouveaux véhicules Irisbus Cristalis sont arrivés :
- 7 ont été mis en service le 16 mai 2006
- 8 début 2007
- 6 ont été mis en service le 11 janvier 2010.
- 6 nouveaux mis service le 11 juillet 2011.
Ces véhicules circulent sur les lignes 1, 2, 4 et 5 du réseau.
Une nouvelle commande ferme de 4 trolleybus articulés Swisstrolley 3.
- Les bus,
- Handibus Limoges Métropole (Transport de personnes à Mobilité Réduite)[11]
- Le système de bus à la demande Télobus.
- La navette Zénith dessert les soirs de spéctacles le Zénith de Limoges depuis le centre-ville.
- Le Basket Bus dessert les soirs de matchs le Palais des Sports de Beaublanc depuis le Pôle St Lazare et le centre ville.
Transport de personnes à Mobilité Réduite "Handibus"
Créé à Limoges le 15 octobre 1980, ce service est ouvert aux personnes privées de l'autonomie de déplacement (personnes en fauteuil roulant ou semi-ambulantes avec perte importante de locomotion).
Pour les clients domiciliés dans les communes de : Condat sur Vienne, Feytiat, Isle, Le Palais sur Vienne, Limoges ou Panazol, ce service est assuré par 4 minibus TCL.
Pour les clients domiciliés dans les communes de : Aureil, Boisseuil, Bonnac la Côte, Eyjeaux, Le Vigen, Peyrilhac, Rilhac Rancon, St Gence, St Just le Martel, Solignac ou Veyrac, ce service est assuré par un taxi affrété par la S.T.C.L[11].
Système de transport à la demande "Télobus"
Depuis septembre 2006, la STCL expérimente un dispositif destiné à développer les transports urbains dans les communes de la deuxième couronne de Limoges Métropole. Ce transport à la demande, appelé Télobus, permet de relier neuf communes au terminus d’une ligne régulière du réseau de bus ou de trolleybus, du lundi au samedi.
Après s'être procuré une fiche d’adhésion disponible dans les mairies des communes partenaires, et après validation, le nouvel abonné reçoit une carte personnelle comportant un code demandé à chaque réservation. Le client indique à l'opérateur Télobus la commune, l'horaire de passage proposé, ainsi que le nom de l'arrêt. La réservation est enregistrée et le passage du véhicule Télobus (type taxi) ainsi programmé. Le véhicule emmène le client jusqu'au bout de la ligne choisie, en correspondance avec une ligne régulière du réseau TCL.
Liste complète des lignes
Article connexe : Liste des lignes de bus de Limoges.Ligne Trolleybus 1 Porte de Louyat <> Route de Lyon 2 Pierre Curie <> La Bastide 4 Montjovis <> Pôle Saint-Lazare 5 La Cornue / Les Courrières <> Jean Gagnant 6 Maréchal Juin <> La Bastide 2 - Lignes de bus en semaine :
8 Maréchal Joffre <> Le Palais-sur-Vienne
10 Beaubreuil <> Charles Le Gendre
Isle-Les Champs <> Panazol-Manderesse
Boisseuil-La Plaine
Rilhac-Rancon
Peyrilhac-Banèche
Feytiat-Mas Gauthier
Saint-Just-le-Martel
Feytiat-Plein Bois
Condat-sur-Vienne
Panazol-Manderesse
Veyrac-La Barre
Peyrilhac
Feytiat-Place de l'Europe <> Aureil-Virolle
Eyjeaux-Lathière
Le Vigen-Les Farges
Solignac-Villebon
Critiques
Diverses critiques sont régulièrement émises à l'encontre du réseau de transports urbains de l'agglomération de Limoges.
Le développement et l'utilisation du réseau des transports en commun de Limoges reste inférieur à celui de la globalité des autres agglomérations de même taille. Ainsi, la fréquentation est sensiblement inférieure à celle observée dans les autres villes. Avec 13 millions de voyageurs par an en 2007 et 35 000 voyageurs par jour[12], Limoges se place loin derrière Tours et Caen (71 000 passagers par jour), Besançon (66 000 passagers), Aix-en-Provence (52 000 passagers), et se situe presque au même niveau que La Rochelle (31 000 passagers), pourtant peuplée de seulement 77 000 habitants[12].
Cette observation s'explique vraisemblablement par une place moindre accordée aux voies réservées aux bus, à une faible amplitude d'horaires (les bus roulent entre 6h et 20h30, et il n'existe que deux lignes de nuit qui ne fonctionnent plus après 0h30). De plus, le temps d'attente entre deux véhicules reste souvent long, en général entre 10 et 15 minutes pour la majorité des lignes. L'échec des parc relais[12] installés par Limoges Métropole, mais très faiblement utilisés[12], puisque le nombre de véhicules stationnant sur ces parkings excède rarement la dizaine, souligne encore un problème d'efficacité.
De plus, il n'existe aucun projet de bus à haut niveau de service, et les ligne 10 et 8, seules à posséder des véhicules articulés, sont régulièrement saturées. Diverses voix se sont aussi élevées en faveur d'une électrification des lignes de bus les plus fréquentées du réseau, à savoir les lignes 10 et 8, et d'une extension du réseau des dimanches et jours fériés aux communes de la périphérie (Isle, Panazol, Le Palais, Feytiat).
Lors des élections municipales de 2008 à Limoges, la liste MoDem de Jean-Jacques Bélézy proposa un retour dans la capitale limousine du tramway. Mais la réélection d'Alain Rodet qui s'était opposé à ce projet semble reporter l'idée d'un retour de ce mode de transport, supprimé à Limoges en 1951 à plusieurs années.
Annexes
Articles connexes
Notes, sources et références
- Protéger l'environnement/Nos engagements/Les campagnes de mobilisation
- Fiche STCL sur le registre des sociétés.
- Le nom de la société est bien « STCL », alors que le sigle « TCL » renvoie à la marque commerciale (Transports en commun de Limoges).
- Site de la STCL - L'Entreprise et le réseau
- Transport en Commun de Limoges - Les chiffres clés
- Musée des transports urbains de Chelles - Association pour le Musée des Transports Urbains, Interurbains et Ruraux (AMTUIR)
- Cour des Comptes - Examen de la gestion du Syndicat Intercommunal pour l'Organisation des Transports en commun de l'agglomération de Limoges
- Limoges Métropole - Dossier de presse - 6 nouveaux trolleys Cristalis pour Limoges Métropole
- http://www.wk-transport-logistique.fr/actualites/detail/41710/limoges-metropole-opte-pour-des-trolleys-hess.html
- Transport en Commun de Limoges
- Site de la STCL - Handibus Limoges Métropole
- Site de Guillaume Bertrand, militant associatif limousin, sur les trolleybus de Limoges
Liens externes
Catégories :- Entreprise française de transports publics
- Transport à Limoges
- Transdev
- Ligne de bus
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