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Bonnac-la-Côte
Bonnac-la-Côte Administration Pays France Région Limousin Département Haute-Vienne Arrondissement Limoges Canton Ambazac Code Insee abr. 87020 Code postal 87270 Maire
Mandat en coursClaude Brunaud Intercommunalité Communauté d'agglomération Limoges Métropole Démographie Population 1 374 hab. (2006) Densité 53 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 324 m — maxi. 561 m Superficie 26,06 km² Bonnac-la-Côte (Bonac en occitan) est une commune française, située dans le département de la Haute-Vienne et la région Limousin.
Sommaire
Géographie
Située à environ 15 kilomètres de Limoges, Bonnac-la-Côte bénéficie d'une situation idéale, avec la proximité de l'A20.
Premier contrefort du Massif central et située à l'ouest des monts d'Ambazac, Bonnac-la-Côte possède un climat tempéré, avec une grande amplitude de températures, et des conditions hivernales parfois difficiles.
Histoire
Bien qu'aucun vestige ne l'atteste, on suppose qu'une villa gallo-romaine est à l'origine du bourg, et qu'un camp romain devait exister près de Leychoisier. Les voies romaines et chemins antiques ont eux laissé des traces.
La plus ancienne bâtisse de la commune est le château de Leychoisier, datant du IXe siècle. Il n'est cependant pas classé comme monument historique, ni même inscrit à l'inventaire supplémentaire. Seul le site de Leychoisier serait protégé, ainsi que le site de la vallée de la Mazelle, rivière qui traverse la commune et alimente certaines réserves d'eau potable de la ville de Limoges. Bien que protégés, ces sites font cependant l'objet de projets immobiliers.
Dans le hameau de Theillet (autrefois Teillet), se trouve la maison de Jean-Baptiste Dominique d'Héralde, dit Léon Dhéralde (1815-1891), homme de lettres limousin dont l'œuvre maîtresse est le Dictionnaire de la langue limousine, qui l'a rendu célèbre non seulement dans le Limousin mais auprès de tous les érudits occitans. Le Dictionnaire de la langue limousine a été publié en 1968 par la Société d'ethnographie de la Marche et du Limousin, subventionné par le CNRS, patronné par le département d'ethnologie de l'Université de Lettres de Bordeaux dirigé par le Pr Joël Métais. Léon Dhéralde est également l'auteur de « diverses œuvres en langue limousine » et notamment d'un recueil de plus de 2.000 proverbes limousins, avec leur traduction française, de deux volumes de contes et de fables en langue limousine et d'une tradition du premier chant de la Chanson de Roland, ainsi que d'une pièce en vers intitulée « Jésus et Lucifer ».
En 1162 est construite l'église romane (sans clocher)- prieuré de Saint Saturnin. De la même époque on retrouve l'existence de couvents des bénédictins à la Drouille Blanche et à la Drouille Noire.
De Henri IX à Louis XIII c'est le déclin dû aux guerres de religion (XVe siècle). Les chapelles latérales de l'église sont élevées.
En 1767 naît Marie-Maurille de Sombreuil la future héroïne de l'histoire de Leychoisier.
Le 2 Septembre 1792 ayant rejoint son père Charles François de Virot de Sombreuil, gouverneur aux Invalides, elle assiste au procès houleux où le peuple de Paris veut se faire justice lui même (accusation d'avoir prêté main forte aux suisses des Tuileries). Un des forcenés a plongé un verre dans un baquet qui recueillait le sang des victimes décapitées. Il a invité la jeune fille à boire pour obtenir la grâce de son père. Elle obéit sans hésiter en criant : « Vive la nation ».
Le 28 janvier 1814, le Pape Pie VII, otage de l'empereur s'en retournant en Italie, passa une nuit à Maison Rouge car il lui était interdit de séjourner dans les grandes villes. Il mangea deux œufs à la coque et dormit dans le relais de Maison Rouge connu aujourd'hui sous le nom de "Maison du Pape" (actuellement en cours de restauration). Une plaque commémorative avait été apposée sur cette maison le 28 janvier 1914, elle a été détruite lors de la tempête de 1999.
Dans les années 1850-1880, Léon Dhéralde rédige dans sa maison de Theillet le Dictionnaire de la langue limousine.
En 1909, la route "bleue", future RN20 est aménagée.
En 1911, les premiers tramways relient Maison-Rouge à Limoges.
En 1919, Bonnac devient Bonnac-la-Côte par décret, pour éviter toute confusion avec d'autres localités.
Depuis les années 1980, Bonnac subit de plein fouet l'étalement urbain et notamment le développement pavillonnaire ("mitage"), particulièrement important dans ce secteur, et connaît un recul très important de ses zones naturelles et agricoles. Le PLU de 2006 prévoit en outre la création de zones pavillonnaires ou de "zones artisanales" supplémentaires sur la commune, au Chêne-Vert, à Vedrenne, Leychoisier ou Maison-Rouge, y compris à proximité des sites protégés.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 1983 2014 Claude Brunaud [1] PS Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique (Source : INSEE[2]) 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 793 829 719 805 998 1166 1374 Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes Lieux et monuments
- Château, étangs, cascade et moulin de Leychoisier
- Village remarquable de Salesse
- Église de Bonnac
- Maison de Léon Dhéralde à Theillet
- Bâtiments remarquables de l'ancien Chai Barriant, à Maison-Rouge, menacés par l'extension de la zone artisanale
- Château de Saint Antoine à Maison-Rouge
Personnalités liées à la commune
- Léon Dhéralde
- Marie-Maurille de Sombreuil comtesse de Villelume
- Stanislas de Sombreuil
- Charles Eugène Gabriel de Sombreuil
Voir aussi
Notes et références
Liens externes
- Bonnac-la-Côte sur le site de l'Institut géographique national
- Site officiel de la Mairie de Bonnac-la-Côte
- Site du Chateau de Saint Antoine
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Catégorie : Commune de la Haute-Vienne
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