- Sertraline
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Sertraline Général Nom IUPAC (1S,4S)-4-(3,4-dichlorophényl)-N-méthyl-1,2,3,4-tétrahydronaphthalén-1-amine No CAS Code ATC N06 SMILES InChI Propriétés chimiques Formule brute C17H17Cl2N [Isomères] Masse molaire[1] 306,23 ± 0,019 g·mol-1
C 66,68 %, H 5,6 %, Cl 23,15 %, N 4,57 %,Considérations thérapeutiques Grossesse Voir texte ci-joint Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. Le chlorhydrate de sertraline (ou sertraline HCl) est un antidépresseur du type inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine. Comme tous les antidépresseurs, l'action de ce médicament ne se manifeste qu'au bout de quelques semaines.
Elle est connue sous les marques Zoloft, Sertralin, Lustral, Apo-Sertral, Asentra, Gladem, Serlift, No-Dep, Stimuloton, Xydep, Serlain et Concorz.
La sertraline fut decouverte par Steve Werner et Billy Dzomba, deux scientifiques américains travaillant pour Pfizer.
Sommaire
Effets indésirables
Liste des effets indésirables :
- Somnolence, insomnie, étourdissement, nervosité, fatigue, maux de tête, convulsion, cauchemars, confusion, hallucination, euphorie, bâillements, contractions musculaires involontaires.
- Modification de la tonicité musculaire et de la régulation des mouvements involontaires et automatiques (tremblement, dyskinésie, hyperkinésie, hypertonie, hypotonie)
- Augmentation de l'appétit, nausées, vomissement, diarrhées, constipation, sécheresse de la bouche.
- Démangeaisons, éruption cutanées, urticaires, syndrome de Stevens-Johnson, œdème de Quincke, réaction anaphylactoïdes.
- Perte ou prise de poids, parfois importante
- Accélération du rythme cardiaque, rares cas d’élévation ou diminution de la tension artérielle.
- Trouble de la vue
- Troubles auditifs, vestibulaires, acouphènes.
- Troubles sexuels, diminution de la libido et troubles de l'orgasme, trouble de l'érection et de l'éjaculation.
- Trouble de la miction, incontinence urinaire.
- Transpiration excessive
- Plus rarement : syndrome sérotoninergique en association ou non avec d'autres médicaments, apparition simultanée ou non d'un ensemble de signes tels que diarrhée, accélération du rythme cardiaque, fièvre sueurs, tremblements, confusion, voire coma.
- Syndrome de sevrage à l'arrêt du médicament.
De rares cas d'ecchymoses, d'hémorragies gynécologiques, de saignement gastro-intestinaux ou autres saignements cutanéo-muqueux.
Considérations thérapeutiques
Grossesse
Des études de reproduction ont été réalisées chez le rat et le lapin respectivement à des doses environ 20 fois et 10 fois supérieures au maximum recommandé chez l'homme (en mg/kg). Elles n'ont fait apparaître aucune tératogénicité, quelle que soit la dose. Toutefois, à des doses de Sertraline égales à environ 2,5-10 fois le maximum (en mg/kg) recommandé chez l'homme, on a constaté un retard de l'ossification du fœtus, probablement dû aux effets du médicament sur la femelle. Une diminution du taux de survie néonatale a été observée après administration aux femelles gestantes de doses de Sertraline égales à environ 5 fois la dose maximale chez l'homme (en mg/kg). Des effets similaires sur le taux de survie néonatale ont été décrits avec d'autres antidépresseurs. On ignore les conséquences de tels effets sur le plan clinique. Des études adéquates et bien contrôlées chez la femme enceinte n'ont pas été effectuées. Les études de reproduction chez l'animal n'étant pas toujours extrapolables à l'homme, la Sertraline ne sera utilisée pendant la grossesse que pour autant que le bénéfice thérapeutique escompté puisse contrebalancer les risques encourus. Les patientes susceptibles de devenir enceintes feront usage de méthodes contraceptives appropriées en cas de traitement par la Sertraline. Aucune donnée concernant les concentrations de Sertraline dans le lait maternel n'est disponible. Dès lors, son emploi chez la femme allaitant n'est pas recommandé.
Voir aussi
Articles connexes
- Dépression (psychiatrie)
- Antidépresseur
- Inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine.
- Sérotonine
Liens externes
Notes et références
- Atomic weights of the elements 2007 sur www.chem.qmul.ac.uk. Masse molaire calculée d’après
Wikimedia Foundation. 2010.