Saint-maime

Saint-maime

Saint-Maime

Saint-Maime

Village de Saint-Maime
Village de Saint-Maime

Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Forcalquier
Canton Forcalquier
Code Insee abr. 04188
Code postal 04300
Maire
Mandat en cours
Georges Roux
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes Intercommunalité du Luberon Oriental

Pays de Haute-Provence

Démographie
Population 797 hab. (2006)
Densité 106 hab./km²
Géographie
Coordonnées 43° 54′ 17″ Nord
       5° 47′ 36″ Est
/ 43.9047222222, 5.79333333333
Altitudes mini. 351 m — maxi. 772 m
Superficie 7,51 km²

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Saint-Maime est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Saint-Maimois.

Sommaire

Géographie

Le village est situé sur une colline à 381 m d’altitude[1], son site est inscrit.

Communes voisines

Rose des vents Mane Forcalquier Niozelles Rose des vents
N Villeneuve
O    Saint-Maime    E
S
Dauphin
Saint-Martin-les-Eaux
Manosque Volx
Enclave: {{{enclave}}}

Histoire

Selon la légende (fausse), les quatre reines de Forcalquier, filles de Raimond Bérenger V, y auraient été élevées. Le comte de Forcalquier y résidait régulièrement. Il en a fait don aux Hospitaliers de Saint-Jean (1168).

Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[2].Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Montroc[3] ou Mont-Libre, selon les sources[4],[5].

Les mines de lignite, au Bois-d’Asson, mises en exploitation au XVIIe siècle, employaient 300 personnes. Elles ont fermé en 1959.

Toponymie

Le nom du village apparaît pour la première fois en 1018-1032 (Sancti Maximo), d’après le nom de saint Maxime de Riez, évêque de Riez, patron de l'église paroissiale, sous sa forme occitane, qui a évolué vers Saint-Maime par la suite[6].

Héraldique

Blason Saint Maime.svg

Blasonnement :
coupé: au premier de gueule au pairle d'argent, au second d'or à un rhinocéros de sinople[7]

Économie

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2001 mars 2008 Yves Aiguier PCF
mars 2008 Georges Roux[8] PCF

Démographie

Évolution démographique
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
245 275 220 282 311 301 280 295 291
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
303 284 305 317 408 394 410 380 369
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
201 503 345 503 548 643 441 543 460
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
324 374 280 417 528 661 797[9] - -
Population sans doubles comptes de 1962 à 1999 ; population municipale en 2006
Sources : INSEE[10], EHESS[5]
Courbe d'évolution démographique de Saint-Maime depuis 1793

Lieux et monuments

Il subsiste quelques restes du château des comtes de Provence au sommet du village (XIIe siècle), dont le donjon octogonal, et la chapelle castrale. Celle-ci, placée sous le vocable de Sainte-Agathe, XIIe siècle, au chevet aveugle[11], a une nef voûtée en berceau, et son chœur est orné de rinceaux et de palmettes. Sa couverture de lauzes date de 1966[12]. La cuve est ornée d’une croix bifide et de mascarons[13]. Les fresques de l’abside, du XIVe siècle, sont en grande parties effacées[14]. L’ensemble des restes du château et la chapelle sont inscrits monument historique[15], le site étant classé depuis 1943.

Au Roucas, un ancien logis seigneurial de la Renaissance conserve deux fenêtres à meneaux[16].

L’église paroissiale Saint-Maxime est d’abord construite au XIVe siècle. De cette époque sont conservés la chapelle latérale (dont les consoles sont sculptées de têtes humaines, d’un loup et d’un agneau[17]) et une partie des murs, dont la fenêtre trilobée de la façade occidentale[18]., avec campanile en ferronnerie remplaçant le clocher originel détruit par la foudre

  • Cimetière gallo-romain de Saint-Clair

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Commons-logo.svg

Articles de Wikipédia

Liens externes

Sources

  • Josette Chambonnet, « Journée archéologique 2000 », in Chroniques de Haute-Provence (no 341-342, 2000), p 151-152

Notes

  1. Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », Paris, 1989, Relié, 72 (non-paginé) p. (ISBN 2-7399-5004-7) 
  2. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 296-298
  3. Jean-Bernard Lacroix, « Naissance du département », in La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 114
  4. Charles Bouyssi, Communes et paroisses d’Auvergne, mis en ligne en 2002 [1], consulté le 18 novembre 2008
  5. a  et b EHESS, notice communale de Saint-Maime sur la base de données Cassini, consultée le 31 juillet 2009
  6. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Collection Publications romanes et françaises, volume CVCIII. Volume III : Formations dialectales (suite) ; formations françaises, § 28463, p 1626
  7. Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, 1866. Réédition - Marcel Petit CPM - Raphèle-lès-Arles 1994
  8. Site de la préfecture des AHP
  9. INSEE, Population municipale au 1er janvier 2006, consulté le 11 janvier 2009
  10. Saint-Maime sur le site de l'Insee
  11. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, 1986, 559 p., p 76
  12. Raymond Collier, op. cit., p 144
  13. Raymond Collier, op. cit., p 461
  14. Raymond Collier, op. cit., p 485
  15. Arrêté du 4 mars 1998, notice de la Base Mérimée, consultée le 12 décembre 2008
  16. Raymond Collier, op. cit., p 360
  17. Raymond Collier, op. cit., p 465
  18. Raymond Collier, op. cit., p 177



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