Saint-Jérôme

Saint-Jérôme
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Saint-Jérôme

La cathédrale de Saint-Jérôme, centre-ville, (Québec Canada)
La cathédrale de Saint-Jérôme, centre-ville, (Québec Canada)

Saint-Jérôme#Armoiries de la ville
Détail
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau : Québec Québec
Région Laurentides
Comté ou équivalent La Rivière-du-Nord
Statut municipal Ville
Constitution 1er janvier 2002
Maire
Mandat en cours
Marc Gascon
2009 - 2013
Démographie
Population 68 097 hab. (2009)
Densité 730,1 hab./km2
Gentilé Jérômien, ienne
Géographie
Coordonnées
géographiques
45° 47′ 00″ N 74° 00′ 00″ W / 45.783338, -74.00000545° 47′ 00″ N 74° 00′ 00″ W / 45.783338, -74.000005
Superficie 89,37 km2
Fuseau horaire EST (UTC-5)
Indicatif 450
Code géographique 24 75017

Géolocalisation sur la carte : Québec

(Voir situation sur carte : Québec)
Saint-Jérôme

Saint-Jérôme est une ville du Québec, le chef-lieu de la MRC de La Rivière-du-Nord et la capitale des Laurentides. Elle est à environ 45 km au nord-ouest de Montréal. Ses habitants sont les Jérômiens.

Saint-Jérôme est édifiée aux pieds de montagnes des Laurentides et traversée par la rivière du Nord.

Sommaire

Histoire

Seigneurie

Le territoire où se trouve aujourd'hui la Ville de Saint-Jérôme a été concédé en 1752 par Jacques-Pierre de Taffanel de La Jonquière, marquis de la Jonquière, alors gouverneur de la Nouvelle-France, sous le nom d'Augmentation de la seigneurie des Mille-Îles. Entre le début des années 1760 et le début des années 1840, la seigneurie a appartenu aux familles Dumont, de Lefebvre et de Bellefeuille, résidant à Saint-Eustache, 25 km plus au sud. Ces familles ont concédé des terres à des colons venus principalement de la région nord de Montréal. L'embryon de village portait alors le nom de Dumontville.

Paroisse
Cathédrale de Saint-Jérôme

La paroisse catholique de Saint-Jérôme de la rivière du Nord a été érigée le 15 novembre 1834 par monseigneur Joseph Signay[1], archevêque de Québec. La municipalité du village de Saint-Jérôme a vu le jour le 1er juillet 1845 par décret du gouverneur Metcalfe[2].

Le curé Labelle, (Antoine Labelle ou François-Xavier-Antoine Labelle, selon les sources), grand colonisateur du nord de Montréal, a été en charge de l'administration pastorale de Saint-Jérôme de 1868 jusqu'à son décès, en 1891. Huit ans après son arrivée, il avait réussi l'énorme entreprise de la construction d'un chemin de fer unissant Saint-Jérôme à Montréal.

Statue du curé Labelle

Antoine Labelle fut curé de Saint-Jérôme pendant 22 ans, de 1868 jusqu’à sa mort, à l’âge de 57 ans, survenue le 4 janvier 1891. On l’a surnommé « le roi du Nord, l’apôtre de la colonisation », et il passe dans l’histoire comme un géant de légende.

L’ouverture de routes et l’arrivée d’un chemin de fer devenaient essentielles au développement des petites communautés. Ces voies de communication pour la circulation des biens et des personnes assureraient l’établissement du commerce et de l’industrie.

Le curé Labelle se fit l’ardent promoteur de l’idée d’un chemin de fer vers le Nord dès 1869, mais il ne vit apparaître la première locomotive à Saint-Jérôme qu’en 1876, et cela en partie à cause du besoin en bois de chauffage et de construction de grands centres urbains comme Montréal et Québec.

Secteurs

Saint-Jérôme a été fusionné le 1er janvier 2002 lors des réorganisations municipales québécoises. La nouvelle ville de Saint-Jérôme est alors le résultat d'une fusion des anciennes villes de Bellefeuille, Lafontaine, Saint-Jérôme et Saint-Antoine, lesquelles sont par la suite devenues des secteurs jusqu'à une nouvelle définition des limites de ceux-ci.

  • Saint-Jérôme (24 583)
  • Bellefeuille (14 066)
  • Saint-Antoine (11 488)
  • Lafontaine (9 477)

Toponyme

Deux hypothèses sont avancées quant à l'origine du nom de la ville. La plus répandue est celle selon laquelle la ville porte le nom de saint Jérôme, Jérôme de Stridon, en latin Eusebius Sophronius Hieronymus, surtout connu pour sa traduction de la Bible en latin, la Vulgate. Né en Dalmatie (actuelle Croatie) en 341 et mort à Bethléem en 420, on raconte qu’il apprivoisa un lion qui l’accompagnait ensuite partout où il allait. Considéré comme un père de l'Église par les chrétiens et reconnu docteur de l’Église pour lui avoir donné la Vulgate (première traduction intégrale des Saintes Écritures en latin), saint Jérôme fut souvent représenté tenant la crosse d’un cardinal et accompagné d’un lion. Ces symboles se retrouvent aujourd'hui sur les armoiries officielles de la ville.

L'autre hypothèse évoque un des premiers résidents de la région, mais son histoire est très peu certaine.

Armoiries de la ville

Description

Les armoiries de la Ville de Saint-Jérôme sont d’azur chapé d’argent, à dextre un iris pourpre (du Québec), à senestre un pin de sinople tronqué de sable, et en cœur un lion d’or tenant une crosse du même armé et lampassé de gueules ; elles sont soutenues de tressés d’épis de blé et de feuilles d’érable pour évoquer le curé Labelle (ces éléments figuraient dans ses armoiries), et timbrées d’une couronne muraillée des trois tours caractéristiques des villes dominantes d’une région, telles que proposées par la Société héraldique du Canada, pour indiquer son statut de capitale régionale. Elles ont été conçues et réalisées par Gleason Théberge et Ginette Robitaille, et adoptées en 1999 sous la mairie de Marc Gascon.

La symbolique principale

Les armoiries de Saint-Jérôme évoquent principalement les divers niveaux d’appartenance de sa population à des territoires. Le Québec, qui possédait depuis 1963 un emblème floral identifié comme une fleur de lis, est ici évoqué par l’iris versicolore. En adoptant la Loi 49, le gouvernement du Québec mettait fin à la controverse et proclamait que l’iris versicolore devenait l’emblème floral officiel du Québec. L’utilisation de ce nouvel emblème sur les armoiries de Saint-Jérôme constitue probablement une première. Les Laurentides sont parmi les quelques régions du Québec à s’être dotées d’armoiries officielles. À Saint-Jérôme, c’est le Conseil régional de développement qui, en avril 1998, a fait le choix d’utiliser sur un fond évoquant le drapeau québécois et ses quatre cantons d’azur (bleu) un pin blanc stylisé évoquant l’essence de bois jadis la plus répandue et encore très présente sur le territoire. La Ville elle-même, au centre de l’écu, est évoquée par un lion tenant une crosse épiscopale or sur fond azur. Ces éléments évoquent le patron même de la ville, saint Jérôme.

Le lion est également associé à la vigueur, au courage et à l’esprit d’initiative, valeurs dont Saint-Jérôme est pourvue, comme en témoigne son statut de ville centre. La crosse épiscopale rappelle de plus le diocèse, dont l’évêché et sa cathédrale sont à Saint-Jérôme, grâce aux efforts du curé Antoine Labelle, que certains surnommaient le roi du Nord. On notera d’ailleurs que c’est ce personnage que désignent les feuilles d’érable et le blé qui soutiennent l’écu, puisque telles étaient les armoiries qu’il s’était choisies quand il fut désigné protonotaire apostolique, en 1889.

Autres aspects des armoiries

On peut aussi aisément identifier dans la dominance azur des armoiries de Saint-Jérôme une évocation de l’eau, cette rivière du Nord qui la traverse et qui lui donna autrefois ses premières ressources. On peut également voir dans l’or du lion la lumière de l’été, l’automne dans le pourpre de l’iris, le printemps dans le vert du pin et l’hiver dans l’argent du fond des deux pointes. Des tressés d’épis de blé et de feuilles d’érable figuraient dans les armoiries du curé Labelle. Enfin, la devise « Par notre volonté » est l’affirmation par les citoyens de leur foi en leurs capacités et de leur détermination à façonner leur histoire.

Source: Site officiel de la ville de Saint-Jérôme

Enseignement

On y trouve :

Depuis 2007, on y trouve le campus de Saint-Jérôme (anciennement nommé le Centre d'études universitaires des Laurentides) de l'Université du Québec en Outaouais. Le 22 janvier 2010, la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Michelle Courchesne, le recteur de l’UQO, Jean Vaillancourt, le maire de Saint-Jérôme, Marc Gascon, le président du groupe AMT, Jacques Tanguay, et la présidente d’honneur de la campagne de financement de la Fondation de l’UQO, Sylvie Fréchette, ont procédé à l’inauguration officielle du campus de Saint-Jérôme de l’Université du Québec en Outaouais (UQO).

Santé

CSSS de Saint-Jérôme, centre hospitalier régional
Centre de Santé et des Services Sociaux

Le Centre de Santé et des Services Sociaux de Saint-Jérôme (CSSS). Un hôpital de 7 étages, avec tous les soins de technologies de pointes. Le Centre de santé et de services sociaux (CSSS) de Saint-Jérôme regroupe trois missions, soit l’Hôpital régional de Saint-Jérôme, le CLSC et les centres d’hébergement. De par sa vocation régionale, il rayonne dans toute la région des Laurentides.

Le CSSS de Saint-Jérôme a toute une histoire derrière lui depuis la construction de l’hôpital en 1949 et son ouverture l’année suivante. Et une histoire ce n’est pas que des faits. Ce sont aussi des gens qui ont cru à un projet, qui ont fait preuve de conviction et qui ont su s’adapter aux contextes économique et sociodémographique dans lesquels ils ont évolué. La raison d’être première de l’établissement n’a toutefois pas changé : offrir des soins et des services de qualité à la population.

Les responsabilités du CSSS de Saint-Jérôme sont de promouvoir la santé et le bien-être; accueillir, évaluer et diriger les personnes et leurs proches vers les services requis et de prendre en charge, accompagner et soutenir les personnes vulnérables. En tant qu'établissement, il doit également offrir une gamme de services généraux de santé et de services sociaux et certains services spécialisés. Par ailleurs, afin de couvrir l'ensemble des besoins de sa population qu'il ne peut combler à lui seul, le CSSS doit conclure des ententes de services avec d'autres partenaires (cliniques médicales, groupes de médecine de famille, centres jeunesse, centres de réadaptation, organismes communautaires, centres hospitaliers universitaires, etc.).

Le CSSS de Saint-Jérôme dessert la population de la MRC de La Rivière-du-Nord et celle du secteur nord de la ville de Mirabel[3].

Transports

Gare intermodale de Saint-Jérôme

La gare intermodale Saint-Jérôme d'autobus et de train est située à 455, boulevard Jean-Baptiste-Rolland Est, au centre-ville de Saint-Jérôme, entre les rues Wilfrid et Latour. En plus de donner accès aux autobus naviguant à l'intérieur de Saint-Jérôme, la gare permet une liaison ferroviaire et par autocar avec Montréal et les villes des basses Laurentides. Des autocars vers Mont-Tremblant et l'Abitibi-Témiscamingue y font aussi escale.

Industries

Usine Uniroyal de Saint-Jérôme en 1975, construite entre 1911-1930

En 1911, installation de la première compagnie du caoutchouc dans Saint-Jérôme, production de chaussures. En 1926, par une charte obtenu le 10 mai 1926 , le nom de Dominion Rubber Co. Ltd. exclusivement donné au départ, à l'usine de St-Jérôme devint celui de toutes les usines de la Canadian Consolidated Rubber Co.

L'édifice de l'Uniroyal a été démoli en 1994

Durant les années 1950, 37 000 paires de chaussures sont produites pour le monde entier. En 1966, la compagnie change de nom pour Uniroyal Ltd. En 1968, la compagnie ré-oriente sa production pour les tableaux de bord d'automobile de certains modèles GM et Ford.

En 1981, Le 22 juin 1981 l'usine fût vendue à un groupe d'affaires qui revendit le 5 mars 1985, à la compagnie Les produits cellulaires Waterville In. qui devint le 30 octobre 1986 Waterville-Enoac Inc. qui à son tour, vendit à Hydro P-1 St-Jérôme Inc. incluant le barrage. En 1994, la bâtisse principale est démolie.

Sports

Saint-Jérôme a accueilli les Jeux du Québec durant l'hiver 1987, lesquels lui ont permis, entre autres, d'ajouter des estrades aux plateaux du centre récréatif d'éducation physique et des sports (CREPS) à la polyvalente Saint-Jérôme, aujourd'hui le plus grand centre sportif de la ville. En avril 2007, Saint-Jérôme a reçu le championnat de la coupe Fred Page (finale du hockey junior de l'est du Canada), lequel réunit le champion des provinces maritimes, du Québec et de l'Ontario, en plus de l'équipe hôtesse.

Les Panthères de Saint-Jérôme

Cette équipe de hockey junior AAA a vu le jour en 1990-1991 alors que la région de Laval Laurentides accueillait cette concession. Depuis, les Panthères ont d'abord évolué à Saint-Antoine avant de déménager à l’Aréna Melançon de Saint-Jérôme, sur la rue du même nom, où elles évoluent aujourd'hui.

Les Cheminots de Saint-Jérôme

Les équipes sportives du cégep de Saint-Jérôme, dénommées les Cheminots, font partie de l'élite du sport collégial au Québec. Particulièrement, l'équipe de hockey féminin de calibre AA a dominé la ligue en étant déclarée championne en 2003, 2004, 2005 et 2006, avant de s'incliner en 2007 par un point devant Dawson. Elle a en plus remporté à deux reprises, pendant cette période, le Polar Bear Tournament, tournoi international disputé au Connecticut, États-Unis.

Culture

De nombreux lieux culturels sont disponibles aux visiteurs et aux résidents de la ville de Saint-Jérôme.

La Maison de la culture Claude-Henri-Grignon
Maison de la Culture Claude-Henri-Grignon (ancien palais de justice de Saint-Jérôme)

Logée dans l'ancien palais de justice, la Maison de la culture Claude-Henri-Grignon offre plusieurs espaces destinés à la culture. Nous y trouvons :


Personnalités

Autres

Évêché
Églises
Escadron

Les Estivales de Saint-Jérôme

Les Estivales de Saint-Jérôme est un festival se déroulant l'été au centre-ville de Saint-Jérôme sur une période de trois mois. Depuis 2003, à chaque année, une trentaine spectacles de musique présentant des artistes de la relève, des pièces de théâtre, des journées thématiques et des animations diverses sont présentées.

Pour connaître le programme, consultez le site des Estivales Saint-Jérôme[4].

Municipalités limitrophes

Notes et références

  1. Ville de Saint-Jérôme : Historique
  2. Auclair, Elie-J., Saint-Jérôme de Terrebonne, Imprimerie J.H.A. Labelle, 1934, pages 13-35.
  3. Centre de santé et de services sociaux (CSSS) de Saint-Jérôme
  4. Estivales Saint-Jérôme

Sources

  • Auclair, Elie-J., Saint-Jérôme de Terrebonne, Imprimerie J.H.A. Labelle, 1934, pages 13-35.
  • Gouvernement du Québec, « Saint-Jérôme », Répertoire des municipalités sur Ministère des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire

Liens externes

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