- Saint-Aubin-en-Bray
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Saint-Aubin-en-Bray Administration Pays France Région Picardie Département Oise Arrondissement Beauvais Canton Le Coudray-Saint-Germer Code commune 60567 Code postal 60650 Maire
Mandat en coursMichel Mayer
2001-2008Intercommunalité Communauté de communes du pays de Bray Démographie Population 1 101 hab. (2007) Densité 173 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 83 m — maxi. 231 m Superficie 6,38 km2 Saint-Aubin-en-Bray est une commune française, située dans le département de l'Oise et la région Picardie.
Sommaire
Géographie
Saint-Aubin appartient à la province picarde dans le pays de Bray. Ce pays est une petite région naturelle de France située à l'est et au sud-est de Rouen, à cheval sur les départements de la Seine-Maritime et de l'Oise partagée entre les régions de Haute-Normandie et de Picardie. C'est une région de bocage qui se caractérise par son sol argileux favorable aux herbages et à l'élevage bovin laitier. L'étymologie du mot Bray signifie « boue » dont la racine gauloise bawa vient du gallois baw[1]. Cette désignation est redevable justement au caractère argileux de cette région. Les villages les plus proches sont Espaubourg à 1,2 km en ouest, Ons-en-Bray à 3 km au sud est, Cuigy-en-Bray à 3,6 km en ouest et Lalandelle à 3,7 km au sud.Histoire
De la dynastie des capétiens de la branche des Valois, Charles VI dit Charles le Bien-Aimé (1368-1422) céda les terres de Saint Aubin-en Bray en 1380, l'année de son accession au trône de France, au chanoine de Beauvais Arnaud Corbie qui devint plus tard chancelier de France. Les terres ont appartenu par la suite à la maison de Flavacourt, elles furent séparées en 1405 pour créer une nouvelle cure. Le seigneur de Flavacourt (1396-1415) était général sur le fait des Aides pour Charles VI[2]. L'église fut rebâtit au dix-neuvième siècle ses vitraux datent du vingtième.Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 2008 Michel Mayer Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
D’après le recensement Insee de 2007, Saint-Aubin-en-Bray compte 1 101 habitants (soit une augmentation de 22 % par rapport à 1999). La commune occupe le 8 606e rang au niveau national, alors qu'elle était au 9 443e en 1999, et le 139e au niveau départemental sur 693 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Saint-Aubin-en-Bray depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint 2006 avec 1 142 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (16,7 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est égale à la population féminine.
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 50 % d’hommes (0 à 14 ans = 23,5 %, 15 à 29 ans = 17,3 %, 30 à 44 ans = 21,4 %, 45 à 59 ans = 22,4 %, plus de 60 ans = 15,5 %) ;
- 50 % de femmes (0 à 14 ans = 22,7 %, 15 à 29 ans = 13,7 %, 30 à 44 ans = 23,3 %, 45 à 59 ans = 22,4 %, plus de 60 ans = 17,9 %).
Écologie
La commune de Saint-Aubin-en-Bray a entrepris en 1993 des travaux permettant de valoriser un espace qui était une ancienne carrière d'extraction de craie. Après avoir nettoyé le sol de matériaux divers et aménagé pelouses, arbres et divers autres végétaux, les Larris de Saint Aubin-en-Bray deviennent un lieu où la nature reprend ses droits[8].Un larris est un terme d'origine Picarde, passé en ancien français, désignant les coteaux calcaires non boisés. En picard, les pâtis à moutons sont « des Larris » (nombreuses variantes orthographiques : Larris ; Larri ; Larriz etc.). Le mot, souvent écrit Lariz est en usage dans les textes classiques du Moyen Âge en picard ancien [ainsi les chevaux vont par chans et par larris 'dans les plaines, les terres et les larris']. La chanson de Roland nous rapporte qu'un chevalier a couvert en sunt li val et li montaigne et li lariz et trestutes les plaignes. Le terme provient de la racine germanique hlar qui signifie "clairière, lande" et que l'on retrouve également en toponymie comme terminaison -lers (ex: Meulers) ou -flers (ex: Mouflers) et seul Flers. Le mot Larris prend bien ici une valeur de toponyme écologique. »[9]
La flore est variée dans un larris, on y trouve entre autres l'anémone, la gentiane, la parnassie des marais, l'orobanche, le galéopsis à feuilles étroites, la phalangère rameuse et bien sûr la pelouse si elle est bien entretenue.
La faune y est aussi typique comme le tarier pâtre un passeriforme qui affectionne les larris ainsi que la decticelle des bruyères, sauterelle rare dans l'Oise, le demi-deuil papillon commun sur les pelouses et le gomphocère roux petit criquet chanteur annonceur des journées chaudes d'été.Lieux et monuments
Saint Aubin-en-Bray est un village situé à environ 90 kilomètres au Nord Ouest de Paris. Le village est encastré dans une vallée dominée par des plateaux cultivés de blé et autres céréales. Le promontoire duquel on voit le village permet une vue saisissante des terres, hameaux et communes environnantes. Il y a d'ailleurs un joli aménagement où on retrouve une table d'orientation permettant d'identifier les villages tout autour de Saint-Aubin-en-Bray.
Personnalités célèbres
Un petit cousin d'Amérique
François Séguin[10] dit La Déroute issu de Laurent Séguin né à Hodenc-en-Bray en 1621 et décédé à Senantes le 22 novembre 1706, marié à Marie Massieu à Cuigy-en-Bray le 14 juillet 1643, est né le 4 juillet 1644 et baptisé le même jour à l'église de Saint-Aubin-en-Bray dont il existe une plaque commémorative dans son enceinte. Il a pour parrain François Baudin et pour marraine Jehanne Dufour. François est décédé à l'hôpital Hôtel Dieu de Montréal (Québec, Canada). La date du décès est imprécise soit entre le 30 novembre 1700 et le 10 octobre 1701.
François a marié Jeanne Petit en la paroisse de la Sainte Famille à Boucherville (Québec, Canada). Un contrat de mariage est signé entre lui et Jeanne auprès de Sieur Thomas Frérot de la Chenaye notaire(1641-1708) le 21 septembre 1672. François est l'aîné d'une famille de cinq enfants soit Renée, Pierre, Laurent et Michel. Le couple aura 11 enfants tous nés à Boucherville à l'exception de Simon né à Pointe-aux-Trembles.
(Pierre) François Seguin dit Ladéroute immigre vers 1665. Il est soldat et fermier. Il possédait une bête à corne et six arpents de terre en valeur. Il fut tisserand en 1681 à la seigneurie de Boucherville.
La branche française des Séguin a eu des descendants célèbres dont Marc Séguin[11] (1786-1875) scientifique et ingénieur français inventeur du pont suspendu par câbles et de la chaudière tubulaire et Philippe Séguin[12] né en 1943 à Tunis président de l'Assemblée nationale de 1993-1997).
Il ne reste aucune trace des Séguin à Saint Aubin, pas de monument, ni de maison ou de pierre tombale.
Notes et références
- Alain Rey, Dictionnaire historique de la langue française, Le Robert, Paris, 2006
- Opération Charles VI
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 14 novembre 2010
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 14 novembre 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 14 novembre 2010
- Évolution et structure de la population à Saint-Aubin-en-Bray en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 14 novembre 2010
- Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 14 novembre 2010
- http://www.conservatoirepicardie.org/docs/Oise/Pan_St_Aubin_Bray.pdf
- Les Larris
- Association des Séguin d'Amérique - Depuis 1990
- Marc SEGUIN (1786 - 1875)
- biographie Philippe Séguin
Voir aussi
Liens externes
Catégorie :- Commune de l'Oise
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