- Saint-André (La Réunion)
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Saint-André
Vue de la commune sur l'Île de la RéunionAdministration Pays France Région Réunion Département La Réunion Arrondissement Saint-Benoît Canton Chef-lieu de 3 cantons Code commune 97409 Code postal 97440 Maire
Mandat en coursEric Fruteau
2008 - 2014Intercommunalité CIREST Démographie Population 52 956 hab. (2011) Densité 998 hab./km² Gentilé Saint-Andréens Géographie Coordonnées Altitudes mini. 0 m — maxi. 920 m Superficie 53,07 km2 Saint-André est une commune française d'outre-mer, située dans le département et la région de La Réunion.
Ses habitants sont appelés les Saint-Andréens.
Sa devise est : « Multis Gentibus Cor Unum ». La commune doit son nom à André Héguerty, gouverneur de l'île Bourbon de 1739 à 1743.
Sommaire
Géographie
Le territoire communal est délimité par la Rivière Saint-Jean au nord-ouest, l'océan Indien à l'est et par la Rivière du Mât au sud. Lui sont limitrophes ceux de Bras-Panon, Sainte-Suzanne et Salazie.
Histoire
- Cet espace compris entre la rivière Saint-Jean et la rivière du Mât est peuplé dès 1670. En 1704, quatre familles sont signalées mais le nombre d’habitants stagne autour d’une trentaine de Blancs et d’esclaves[1]. À partir de 1718, la croissance démographique est amorcée. De nombreuses cultures se développent : thé, café, manioc, tabac, maïs, girofle, riz, vanille et blé. Ces terres fertiles donnent à la région l’appellation de « Beau Pays ». Saint-André est un des quartiers avec Sainte-Suzanne du canton Nord-Est. Ces cantons allant de Saint-Denis à Sainte-Rose forme le district du Vent.
- Le quartier est érigé en paroisse en 1766. Elle célèbre dans l’enthousiasme révolutionnaire l’élection de sa première municipalité le 3 août 1790[2]. Paradoxalement, la commune de Saint-André est, pendant cette même période, l’un des bastions contre-révolutionnaires et le lieu de la contestation des arrêtés de l’Assemblée Coloniale de Saint-Denis. Les historiens parlent de « chaos » pour désigner cette « crise saint-andréenne ». Elle atteint son paroxysme avec la disparition de la commune dont le territoire est partagé entre Sainte-Suzanne et Saint-Benoît.
- L’église, construite en 1751 est rasée en 1795 sur ordre de l'Assemblée Coloniale. Un an plus tard, cette même assemblée autorise la reconstitution de la paroisse par arrêtés des 21 et 22 juin 1796. La reconstitution est effective dès 1797 ; elle demeure cependant sans église et sans curé jusqu’en 1817, date de l’arrivée du Père Minot qui lance la construction d’une nouvelle église (bénie en novembre 1821, consacré par Mgr Desprez en 1852).
- Dans la première moitié du XIXe siècle, la région se couvre de champs, d’usine sucrières et de grandes habitations comptant parmi les plus riches de la colonie. La culture de la vanille se développe également rapidement dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Cette région de production attire, après l’abolition de l’esclavage, de nombreux travailleurs engagés en provenance du sud de l’Inde, les Malbars. Au début du XXe siècle, la ville compte 10 111 habitants et s’étend sur 5600 hectares.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 2008 Eric Fruteau PCR Conseiller général depuis 2004 1972 2008 Jean-Paul Virapoullé UMP 1969 1972 Edelbert Nativel 1967 1969 Sully Dubard 1963 1967 Jean Ramasamy 1962 1963 Henri Morange 1961 1962 Charles Armand Barau 1957 1961 Henri Morange 1948 1957 Raymond Vergès 1945 1948 Hervé Grondein Période Identité Étiquette Qualité 1942 1945 Maurice Sophie 1942 1942 Henri Morange 1912 1942 Léopold Martin 1902 1912 Raphaël Vidot 1900 1902 Paul Dumesnil Dengente 1894 1900 Raoul Nativel 1889 1894 Aristide Loupy 1888 1889 Jules Vidot 1884 1888 Denis Senaud 1863 1884 Louis Jean Baptiste Loupy 1857 1863 Adrien Lagourgue 1843 1857 Pierre Marie André Ferry 1830 1842 Louis Antoine Loupy 1825 1830 Nicolas Vabois Démographie
Saint-André est la 5ème plus grande ville du département.
Évolution démographique
(Source : INSEE[3])1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 22 094 25 231 30 075 35 049 43 174 51 817 52 956 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Infrastructures
On trouve sur le territoire communal six collèges :
- Le collège public Joseph Bédier.
- Le collège public de Cambuston.
- Le collège public de Mille Roches, qui comptait 1 400 élèves à la rentrée 2005 et qui est considéré comme le plus gros collège de France.
- Le collège privé Sainte-Geneviève.
- Le collège public Terrain Fayard, qui comptait 951 élèves à la rentrée 2005.
- Le collège public chemin Morin.
On y trouve par ailleurs trois lycées publics :
- Le lycée professionnel Jean Perrin, qui comptait 1 085 élèves à la rentrée 2005.
- Le lycée d'enseignement général et technologique Sarda Garriga, qui comptait 1 561 élèves à la rentrée 2005.
- Le lycée d'enseignement général et technologique Saint-André III devenu Lycée Mahatma Gandhi en 2007.
EDF teste à Bras des Chevrettes une batterie géante d'une capacité de 1 mégawatt. La batterie, construite par le japonais NGK mesure 15 m de long, pour 2,5 de large et 5 de haut[4]. Le but est de pouvoir stocker l'électricité produite par l'énergie éolienne et solaire sur l'île et la redistribuer lors de pics de consommation.
Monuments et tourisme
La commune compte depuis quelques années un parc de loisirs en plein air appelé Parc du Colosse. Aménagé sur d'anciens terrains dévolus à la culture de la canne à sucre, il attire des familles de tout l'Est de La Réunion.
- Temple du Colosse
- Temple tamoul de Petit-Bazar
- Maison Martin-Valliamé
- Forêt de Dioré
Sports
FERERE JESSI championne du monde force athletique PERITA Jean-Bernard champion du monde en 95 et 99 de savate boxe francaise
Notes et références
- Le Patrimoine des Communes de La Réunion, Saint-André par Corine Masson, éditions FLOHIC, 2000, 509 pages, ISBN : 2-84234-085-X
- Histoire d'une révolution, La Réunion (1789-1803), par Claude Wanquet, 3 tomes, Editions Jeanne Laffitte, 1984
- Saint-André sur le site de l'Insee
- Les Échos, page 14, 12 juillet 2010. "La Réunion : EDF teste une batterie géante" de Bernard Grollier,
Voir aussi
Liens externes
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