- 1925 (Chronologie de Dada et du surréalisme)
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Sommaire
Éphémérides
Janvier
- Paul Éluard et Benjamin Péret, « 152 proverbes mis au goût du jour »[1].
- 15 janvier
Réponse d'Antonin Artaud à la question « Le suicide est-il une solution ? » posée par la revue "La Révolution surréaliste" : « Non, le suicide est encore une hypothèse. […] Il faut pour l'instant et jusqu'à nouvel ordre douter affreusement non pas à proprement parler de l'existence, ce qui est à la portée de n'importe qui, mais de l'ébranlement intérieur et de la sensibilité profonde des choses, des actes, de la réalité. »
- Ouvrez les prisons. Licenciez les armées., manifeste collectif publié dans La Révolution surréaliste.
- André Breton
- Le Bouquet sans fleurs »
- Introduction au discours sur le peu de réalité, publié dans la revue "Commerce".
- Réponse d'Artaud sur le suicide, publiée dans la revue surréaliste belge Le Disque vert que dirigent par Franz Hellens et Henri Michaux : « Avant de me suicider je demande qu'on m'assure de l'être, je voudrais être sûr de la mort. La vie ne m'apparaît que comme un consentement à la lisibilité apparente des choses et à leur liaison dans l'esprit. »
- Déclaration du 27 janvier 1925, tract collectif du Bureau de recherches surréalistes écrit en grande partie par Artaud : « Eu égard à une fausse interprétation de notre tentative stupidement répandue dans le public, nous tenons à déclarer ce qui suit à toute l'ânonnante critique littéraire, dramatique, philosophique, exégétique et même théologique contemporaine : nous n'avons rien à voir avec la littérature. Le surréalisme n'est pas un moyen d'expression nouveau ou plus facile, ni même une métaphysique de la poésie. Il est un moyen de libération totale de l'esprit et de tout ce qui lui ressemble. Le surréalisme n'est pas une forme poétique. Il est un cri de l'esprit qui retourne vers lui-même et est bien décidé à broyer définitivement ses entraves, et au besoin par des marteaux matériels. »[2]
- La direction du Bureau de recherches surréalistes est confiée à Artaud ainsi que la préparation du troisième numéro de La Révolution surréaliste.
Février
- Louis Aragon, Le Mouvement perpétuel, poèmes[1].
Mars
- Parution à Bucarest de la revue Intégral dont Benjamin Fondane et Ilarie Voronca en proposent une version française : « Car nous voulons - n'est-ce pas ? ou alors nous ne voulons rien - faire gicler la poésie infuse à la réalité, la rendre agissante, en faire un moteur, un miracle perpétuel - ouvrir les écluses de l'unique réalité profonde qui soit capable de donner à l'homme une signification acceptable - nous voulons que la poésie supplante la Raison. »
- Paul Éluard, Au défaut du silence, illustré par Max Ernst dont le nom n'est pas mentionné[1].
- A Bruxelles, publication du premier numéro de la revue Œsophage dirigée par E. L. T. Mesens et René Magritte[4].
Avril
- Résolution du 2 avril 1925 : « Qu'avant toute préoccupation surréaliste ou révolutionnaire, ce qui domine dans leur esprit est un certain état de fureur. »
- 13 avril
Début de la guerre du Rif au Maroc menée par l'armée française[5].
- 15 avril
Parution du troisième numéro de La Révolution surréaliste, intitulé 1925 : fin de l'ère chrétienne, contenant de nombreux textes et manifestes écrits ou inspirés par Antonin Artaud dont les Adresses… au Pape : « Le monde, c'est l'abîme de l'âme, Pape déjeté, Pape extérieur à l'âme, laisse-nous nager dans nos corps, laisse nos âmes dans nos âmes, nous n'avons pas besoin de ton couteau de clartés. » et Adresse au Dalaï-Lama : « Nous sommes tes très fidèles serviteurs, ô Grand Lama, donne-nous, adresse-nous tes lumières, dans un langage que nos esprits contaminés d'Européens puissent comprendre, et au besoin, change-nous notre Esprit, fais-nous un esprit tout tourné vers ces cimes parfaites où l'Esprit de l'Homme ne souffre plus. »[6]
- 18 avril
Aragon tient une conférence à Madrid devant des étudiants : « Ah! banquiers, étudiants, ouvriers, fonctionnaires, domestiques, vous êtes les fellateurs de l'utile, les branleurs de la nécessité. Je ne travaillerai jamais, mes mains sont pures. [...] Et que les trafiquants de drogue se jettent sur nos pays terrifiés. Que l'Amérique au loin croule de ses buildings blancs au milieu des prohibitions absurdes. [...] Voyez comme cette terre est sèche et bonne pour tous les incendies [...] Je vous annonce l'avènement d'un dictateur : Antonin Artaud est celui qui s'est jeté à la mer. Il assume aujourd'hui la tâche immense d'entraîner quarante hommes qui veulent l'être vers un abîme inconnu, où s'embrase un grand flambeau, qui ne respectera rien, ni vos écoles, ni vos vies, ni vos plus secrètes pensées. »
- 20 avril
Breton ferme le Bureau de recherches surréalistes[7].
- 20 avril
Dans Réflexions à voix basse, publié dans Rouge 16, Paul Nougé critique le recours à l'écriture automatique et marque sa distance vis-à-vis de Breton et des surréalistes parisiens[8].
Mai
- Le troisième numéro de La Révolution surréaliste déçoit Breton. Le mysticisme accru d'Artaud et la surrenchère de Pierre Naville (« Plus personne n'ignore qu'il n'y a pas de peintres surréalistes ») le décide à reprendre seul la direction de la revue. Breton : « Nous n'avons pas trop de toutes nos mains agrippées à une corde de feu le long de la montagne noire. Qui parle de disposer de nous, de nous faire contribuer à l'abominable confort terrestre ? Nous voulons, nous aurons l'au-delà de nos jours. »
Juin
- 12 juin
Première exposition parisienne de Joan Miró. Le catalogue est préfacé par Benjamin Péret[5].
- 24 juin
La revue Comedia reproduit un entretien de Paul Claudel accordé à un journal italien dans lequel, tout en se prévalant de son action patriotique durant la guerre, il déclare que le « surréalisme, comme le dadaïsme, a un seul sens : pédérastique[9]. »
- 29 juin
Au théâtre du Vieux-Colombier, pour illustrer une conférence de Robert Aron portant sur Le Français moyen et la littérature, Artaud met en scène des extraits de la pièce d'Aragon Au pied du mur qu'il interprète avec Génica Athanasiou. Les surréalistes provoquent le chahut et interrompent la conférence.
- Breton signe l' Appel aux travailleurs intellectuels contre la guerre du Maroc, lancé par Henri Barbusse.
- Les surréalistes publient une Lettre ouverte à M. Paul Claudel imprimée sur papier couleur sang de bœuf[9], rappelant ainsi que l'« action patriotique » dont se prévaut Claudel s'est limitée au commerce de viande, pour les armées, avec l'Amérique du Sud.
Juillet
- 2 juillet
Breton, Desnos, Éluard, Ernst, Michel Leiris, Philippe Soupault et Roger Vitrac perturbent le banquet donné par les Nouvelles Littéraires en hommage au poète Saint-Pol-Roux[10].
- Des journaux conformistes comme l'"Action française" et des groupements professionnels comme la Société des gens de lettres et l'"Association des écrivains combattants" demandent des représailles contre les surréalistes, comme ne plus écrire nulle part leurs noms, voire les expulser de France.
- 15 juillet
Publication du 4e numéro de La Révolution surréaliste dont Breton est le seul directeur[9]. Pour répondre à Naville[11], Breton fait paraître un important article « Le Surréalisme et la peinture ». Ce numéro contient également une chronique enthousiaste de Breton à propos de l'ouvrage de Léon Trotsky Lénine.
- 23 juillet
Antonin Artaud, L'Ombilic des limbes[12] avec un portrait de l'auteur par André Masson.
- Bref voyage à Bruxelles de Breton et Éluard. Ils rencontrent Camille Goemans et Paul Nougé[9].
Août
- 1er août
Antonin Artaud, Le Pèse-nerfs, avec un dessin d'André Masson[12]
- La guerre coloniale menée par la France dans le Rif marocain rapproche les surréalistes du groupe Philosophies, des dirigeants de la revue Clarté et autres intellectuels communisants. Ils publient une déclaration commune La Révolution d'abord et toujours ![13].
- Artaud écrit de nombreux manifestes contre Claudel, contre la guerre du Rif, contre les répressions en Pologne, en Roumanie, en Hongrie, etc. qui paraissent dans le quotidien L'Humanité.
- 10 août
Coincé par le mauvais temps dans une chambre d'hôtel à Pornic (Bretagne), Max Ernst invente ses premiers « frottages »[14].
- Louis Aragon, Le Paysan de Paris, récit[5]
Septembre
- 1er septembre
Roger Vitrac, Les Mystères de l'amour, publié dans la NRF
- 25 septembre
Lettre d'Artaud à Madame Toulouse : « Une anxiété intolérable me taraude et comme j'ai tiré de la médecine le maximum sans effet, je dissous cette anxiété dans des doses de plus en plus fortes de laudanum, et je n'ai plus qu'une révolte : celle qu'un médecin quelconque OSE me mesurer le calmant. Dites aux médecins qui vous entourent qu'il y a des états que l'âme ne supporte pas sous peine de s'égorger. »
Novembre
- 14 novembre
Première exposition parisienne de peintures surréalistes à la galerie Pierre[13]. Le catalogue est préfacé par Breton et Robert Desnos : un texte jouant sur les titres des tableaux exposés : « Le moment sera venu de nous séparer de tout ce qui nous a jamais retenus, de ne plus nous perdre aux jeux du cadran muet ou de la borne :6.396.78. Désormais la nuit est reine ; rien ne saurait émouvoir ceux dont elle comble les maisons et les cœurs - rien, pas même le silence, à peine un dialogue d'insectes[15]. »
Décembre
- La revue Clarté, fondée par Henri Barbusse, ouvre ses pages aux surréalistes. L'éditorial s'enthousiasme du « premier courant qui apparaisse depuis 1919 en France d'une jeune intelligence révolutionnaire acquise au communisme, courant où se rejoignent pour la première fois des esprits venus à la Révolution par les voies les plus diverses, et qui exprime surtout l'effort si précieux des jeunes générations d'après-guerre[16]. »
- Aragon répond à Clarté : « Il vous a plu de relever comme un incartade une phrase qui témoigne du peu de goût que j'ai du gouvernement bolchévique, et avec lui de tout le communisme. […] La révolution russe ? Vous ne m'empêcherez pas de hausser les épaules. […] J'ajoute que c'est par un véritable abus de langage qu'elle peut être qualifiée de révolutionnaire[16]. »
- Premiers contacts de Marcel Duhamel, Jacques Prévert et Yves Tanguy avec les surréalistes à la rue du Château : Desnos, Georges Malkine, Masson, Aragon, Péret. Marcel Duhamel : « Le jour où Benjamin Péret se présente à son tour rue du Château, il fait bien entendu un esclandre. Jouant les rhinocéros dans un magasin de porcelaine, il repère mon accordéon. Tirant violemment dessus, il le déchire en deux morceaux. De plus, il déclare, péremptoire, ne pas aimer les mécènes. La réaction n'est pas du tout celle qu'il attendait : on lui rit au nez et, tout penaud, il comprend et fait son mea culpa. Sitôt après, il nous adopte et nous l'adoptons. »[17].
- Duhamel et Tanguy rencontre Breton, rue Fontaine. Marcel Duhamel : « Yves et moi prenons une prise de cocaïne pour nous donner du courage. Nous nous présentons rue Fontaine. Breton est là, avec Simone, sa femme et Max Morise. Surexcités par la came et la solennité de l'instant, je ne sais plus ce que nous avons bien pu lui raconter, mais nous l'avons laissé ébahi au point qu'il nous téléphone le lendemain matin pour savoir ce qui nous avait mis dans cet état. Car, nous dit-il, nous ne lui avons pas laisser placer un mot. »[17].
Cette année-là
- Aragon se voit refuser par le groupe la permission de faire publier Défense de l'infini pour cause de « tentation littéraire ».
- Jean Arp écrit ses premiers poèmes directement en français.
- Le peintre et poète belge Jean de Bosschère s'installe à Paris et rencontre Artaud.
- Premier voyage à Paris du peintre roumain Victor Brauner où il découvre les œuvres de Giorgio De Chirico.
- À la suite de l'élection de Paul Valéry à l'Académie française, Breton détruit toutes les lettres reçues depuis 1913[18].
- Breton réfute le ralliement total et la dissolution du groupe : « Nous appartenons corps et âme à la Révolution et si, jusqu'ici, nous n'avons jamais accepté de commandements c'était pour nous garder aux ordres de ceux qui l'animent… »
- José Corti créé les Éditions surréalistes.
- René Daumal, Roger Gilbert-Lecomte et Roger Vailland arrivent à Paris et découvrent le surréalisme dans lequel ils admirent le « mouvement révolutionnaire. »[19]
- René Magritte a une révélation en voyant une reproduction du tableau de Giorgio De Chirico Le Chant d'amour (1914) que lui a transmis le poète Marcel Lecomte[20].
- Adhésion du poète péruvien Cesar Moro.
- Les peintres tchèques Jindřich Štyrský et Toyen s'installent à Paris et rencontrent les surréalistes[21].
- La revue Bungei-tambi publie, pour la première fois au Japon, des textes d'Aragon, Breton et Éluard[22].
Œuvres
- Louis Aragon
- « Le Mouvement perpétuel », poèmes
- « Le Paysan de Paris », récit
- Jean Arp et El Lissitzky
- Les Ismes de l’art, suite de textes écrits depuis 1914
- Antonin Artaud
- L'Ombilic des limbes : « Là où d'autres proposent des œuvres je ne prétends pas autre chose que de montrer mon esprit. La vie est de brûler des questions. Je ne conçois pas d'œuvre comme détachée de la vie. »
- Le Pèse-nerfs
- André Breton
- Le Bouquet sans fleurs : « J'ai pu, ces dernières années, constater les méfaits d'un certain nihilisme intellectuel dont la malice était à tout propos de poser la question de confiance la plus générale et la plus vaine. [...] C'est au surréalisme de se prononcer. N'est-ce pas nous, en effet, qui demandons les premiers, non la destruction des musées et des bibliothèques, mais - ce qui est plus grave - l'abolition des privilèges artistiques, scientifiques et autres, et pour commencer, la libération désintéressée, l'isolement de cette substance mentale commune à tous les hommes, de cette substance souillée jusqu'ici par la raison ? »
- Introduction au discours sur le peu de réalité
- Le Surréalisme et la peinture
- Claude Cahun
- Autoportraits, montage photographique[23]
- René Crevel
- Détours : « Une tisane sur le fourneau à gaz ; la fenêtre bien close, j'ouvre le robinet d'arrivée, j'oublie de mettre l'allumette. Réputation sauve et temps de dire son confiteor [...] Tu as froid mais ne sais ni mourir ni pleurer. Triste entre les quais méchants que tout homme ici-bas méprise, tu vas, fleuve des villes grises et sans espoir d'océan. »
- Marcel Duchamp
- Rotary demisphere, objet : papier mâché peint, velours, plexiglas, cuivre, moteur, propulsion à disque[24]
- Paul Éluard
- Au défaut du silence, illustré par Max Ernst
- Paul Éluard et Benjamin Péret
- 152 proverbes mis au goût du jour
- Max Ernst
- L'Armée céleste
- L'Inquisiteur : à 7h07 justice sera faite[25], huiles sur toile
- Paul Klee
- Le Regard d'Ahriman, aquarelle achetée par Breton
- Michel Leiris et André Masson
- Simulacre[26]
- Georges Limbour
- Soleil bas
- René Magritte
- André Masson
- Armure, dessin[30]
- Hommage à Paul Éluard. Dessin automatique, plume et encre[31]
- Oiseau percé de flèches[32]
- Soleils furieux, plume et encre[33]
- E. L. T. Mesens
- Défense de pleurer, poèmes : « La terre est ronde en apparence / et plate réellement / Elle est ronde pour courir / et plate pour dormir. »[34]
- Joan Miró
- Pierre Naville
- Les Reines de la main gauche
- Benjamin Péret
- Il était une boulangère
- Francis Picabia
- Picasso
- Le Baiser », huile sur toile[43]
- Philippe Soupault
- Le Voyage d'Horace Pirouelle
- Yves Tanguy
- Rue de la Santé, huile sur toile[44]
- Tristan Tzara
- Mouchoir de nuages
- Roger Vitrac
- Les Mystères de l'amour
Notes et références
- Pour les références bibliographiques complètes, voir l'article principal Chronologie de Dada et du surréalisme
- Scheler, P. Éluard, œuvres complètes : chronologie, op. cité, p. LXIII.
- Béhar, op. cité, p. 19 & Scheler, P. Éluard, œuvres complètes : chronologie, op. cité, p. LXIII.
- Bonnet, A. Breton, œuvres complètes, tome 1 : chronologie, op. cité, p. L.
- Numéro unique. Reproduction de la première page dans Canonne, op. cité, p. 21.
- Scheler, P. Éluard, œuvres complètes : chronologie, op. cité, p. LXIV.
- À comparer avec les versions de 1946.
- Bonnet, A. Breton, œuvres complètes, tome 1 : chronologie, op. cité, p. LI.
- Canonne, op. cité, p. 18.
- Bonnet, A. Breton, œuvres complètes, tome 1 : chronologie, op. cité, p. LI.
- Bonnet, A. Breton, œuvres complètes, tome 1 : chronologie, op. cité, p. LI & Scheler, P. Éluard, œuvres complètes : chronologie, op. cité, p. LXIV.
- surréaliste », in La Révolution surréaliste n° 3. « Plus personne n'ignore qu'il n'y a pas de peinture
- Grossman, op. cité, p. 105.
- Bonnet, A. Breton, œuvres complètes, tome 1 : chronologie, op. cité, p. LII.
- Biro, op. cité, p. 39 & Pierre, op. cité, p. 23.
- Bonnet, A. Breton, œuvres complètes, tome 1 : chronologie, op. cité, p. 915.
- P. Daix, op. cité, p. 251.
- Angliviel, op. cité, p. 185.
- Aucune trace d'une éventuelle copie. Béhar, op. cité, p. 16.
- Biro, op. cité, p. 190.
- René Magritte, Taschen, Cologne, 1997, p. 34. Jacques Meuris,
- Colvile, op. cité, p. 284.
- Biro, op. cité, p. 222.
- Reproduction dans Colvile, op. cité, p. 17.
- 148,6 x 64,2 x 60,9 cm. Museum of Modern Art, New York. Reproduction dans L'œil n° 623, avril 2010.
- Reproduction dans Breton, LSELP, op. cité, p. 25.
- Bédouin, op. cité, p. 283.
- 50 x 100cm. Reproduction dans Jacques Meuris, René Magritte, Taschen, Cologne, 1997, p. 11.
- 65 x 54 cm. Reproduction dans Meuris, op. cité, p. 7.
- 65 x 50 cm. Reproduction dans Meuris, op. cité, p. 17.
- Clébert, op. cité, p. 57.
- Reproduction dans Spies, op. cité, p. 123.
- Reproduction dans Breton, LSELP, op. cité, p. 36.
- Reproduction dans Spies, op. cité, p. 122.
- Biro, op. cité, p. 279.
- Reproduction dans Spies, op. cité, p. 137.
- Reproduction dans Spies, op. cité, p. 145.
- 96,5 x 129,5 cm. Pierre Matisse Gallery. Reproduction dans Beaux Art Magazine n° 112, mai 1993, p. 65.
- Reproduction dans Spies, op. cité, p. 139.
- Spies, op. cité, p. 142.
- 129 x 110 cm. Reproduction dans Beaux Arts Magazine n° 126, septembre 1994, p. 112.
- Le Bon, op. cité, p. 117.
- Angliviel, op. cité, p. 189.
- Reproduction dans Spies, op. cité, p. 143.
- Reproduction dans Angliviel, op. cité, p. 69.
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