- 1953 (Chronologie de Dada et du surréalisme)
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Sommaire
Éphémérides
Avril
- 15 avril
Exposition rétrospective Dada, 1916-1923 à la galerie Sydney Janis à New York. Le catalogue, ainsi que l'affiche[1], conçu par Marcel Duchamp est un feuillet papier bible, étiqueté Handle with Care et présenté froissé en boule dans une corbeille aux visiteurs. Il contient des textes de Jean Arp, Richard Huelsenbeck et Tristan Tzara[2].
Cette année-là
- De retour en France, Max Ernst s'installe à Seillans (Var). Il devient « Satrape » du Collège de 'Pataphysique.
- Première exposition parisienne de Simon Hantaï à la galerie L'Étoile scellée. André Breton écrit la préface du catalogue[3].
Œuvres
- Juan Andralis
- Hierogamos, huile sur toile[4]
Jean Arp, Berger de nuages
- Jean Arp
- Berger de nuages, sculpture[5]
- Yves Bonnefoy
- Du mouvement et de l'immobilité de Douve : « Je ne suis que parole intentée à l'absence. »[6]
- Gérard Legrand
- Des pierres de Mouvance, poèmes[7]
- Ghérasim Luca
- Héros-Limite, poèmes : « prête-moi ta cervelle / cède-moi ton cerveau / ta cédille ta certitude / cette cerise / cède-moi cette cerise / ou à peu près une autre / cerne-moi de tes cernes / précipite-toi / dans le centre de mon être / sois le cercle de ce centre / le triangle de ce cercle / la quadrature de mes ongles / sois ceci ou cela ou à peu près / un autre / mais suis-moi précède-moi / séduction »[8]
- René Magritte
- Golconde, huile sur toile[9]
- Jean Malrieu
- Préface à l'amour poèmes : « J'ai pris ta main au bout du soleil / Et le soleil m'a dit une longue histoire de soleil / Avec des radeaux sur la rivière / Et la rivière m'a parlé de ton corps / Et ton corps se termine par une main / que j'ai rendue au soleil / C'est toi / Je suis fait d'ombres à tes côtés / Je suis fait des silences que tu aimes / Nous sommes jeunes et nos jours sont longs. »[10]
- Joyce Mansour
- Cris, poèmes : « Fièvre ton sexe est un crabe / Fièvre les chats se nourrissent à tes mamelles vertes / Fièvre la hâte de tes mouvements de reins / L'avidité de tes muqueuses cannibales / L'étreinte de tes tubes qui tressaillent et qui clament / Déchirent mes doigts de cuir / Arrachent mes pistons / Fièvre éponge morte gonflée de mollesse / Ma bouche court le long de ta ligne d'horizon / Voyageuse sans peur sur une mer de frénésie. »[11]
- Matta
- À chaque aube je m’heure
- Matinant[12], huiles sur toile
- * Joan Miró
- Oiseau volant vers un arbre d'argent, huile sur toile[13]
- Judith Reigl
- Ils ont soif insatiable de l'infini, huile sur toile
- Tristan Tzara
- La Face intérieure
Notes et références
- Pour les références bibliographiques complètes, voir Chronologie de Dada et du surréalisme
- Reproduction dans "Beaux Arts Magazine" n° 69, juin 1989, p. 86.
- Le Bon, op. cité, p. 185.
- Préface reprise dans Le Surréalisme et la peinture, Gallimard, 1965, p. 237. Clébert, op. cité, p. 303.
- Pierre, op. cité, p. 254.
- Jardin du musée Kröller-Müller, Pays-Bas.
- Biro, op. cité, p. 56.
- Bédouin, op. cité, p. 283.
- Bédouin, op. cité, p. 152.
- 80 x 100 cm. The Mesnil Collection, Houston, Texas. Reproduction dans "Beaux Arts Magazine" n° 104, septembre 1992, p. 56. « L'homme au chapeau melon est semé en innombrables silhouettes dans le ciel vide et devant les façades d'une rue bourgeoise. La signification du tableau demeure, ainsi le voulait Magritte, inconnaissable comme celle du monde », Biro, op. cité, p. 186.
- Bédouin, op. cité, p. 164.
- Bédouin, op. cité, p. 166 & 285.
- Pierre, op. cité, p. 27.
- 90 x 116 cm. Cité dans "Beaux Arts Magazine" n° 76, février 1990.
- 15 avril
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