- 1959 (Chronologie de Dada et du surréalisme)
-
Sommaire
Éphémérides
Octobre
- 2 octobre
Suicide de Jean-Pierre Duprey.
Décembre
- 2 décembre
Exposition internationale du surréalisme dédiée à Éros, à la Galerie Daniel Cordier. Meret Oppenheim présente Le Festin : un buffet dressé sur le corps d'une femme nue au visage doré[1].
. Élisa Claro-Breton La Loi du vison boîte surréaliste et
. Méduse, sculpture[2].
En marge de l'exposition, dans l'appartement de Joyce Mansour, Jean Benoît présente son Exécution du testament du marquis de Sade devant un public confidentiel et en présence de Breton et Matta. Au terme de cette présentation, il s'applique sur la poitrine un fer rougi portant les quatre lettres SADE. Matta en fait de même[3].
Cette année-là
- Suicide de Wolfgang Paalen.
Œuvres
- Jean Arp
- Le Petit Théâtre, sculpture[4]
- Fernando Arrabal
- Baal Babylone, poèmes[5]
- André Breton
- La Galvanisation, corset de dentelle rose collé sur une toile peinte à l'huile
- André Breton et Joan Miró
- Constellations, en regard de 22 gouaches répondent 22 textes automatiques prenant pour point de départ les sensations provoquées par ces gouaches : « Femme et oiseau. Le chat rêve et ronronne dans la lutherie brune. Il scrute le fond de l'ébène et de biais lape à distance le tout vif acajou. C'est l'heure où le sphinx de la garance détend par milliers sa trompe autour de la fontaine de Vaucluse et où partout la femme n'est plus qu'un calice débordant de voyelles en liaison avec le magnolia illimitable de la nuit. »
- Élisa Claro-Breton
- La Loi du vison boîte surréaliste
- Méduse, sculpture
- Roberto Crippa
- Personnage, huile sur toile[6]
- Jean-Pierre Duprey
- La Fin et la manière : « Une main rose clouée sur un objet noir…
Que reste-t-il, que reste-t-il ?
Du ciel, il n'est qu'un grand tissu froissé de revenants et
les yeux n'emplissent que les orbites du vide.
Une araignée déplace la nuit, elle est le rêve d'une morte.
Elle a en elle le sexe ouvert de la nuit et ses petits iront
noircir le sommeil des vivants
Un pas secret ferme le trou du silence.
Et l'étoile pâlit. »[7]
- La Fin et la manière : « Une main rose clouée sur un objet noir…
- Robert Lebel
- René Magritte
- Le Château des Pyrénées, huile sur toile[9]
- Meret Oppenheim
- Le Festin, installation et performance
- Mimi Parent
- Masculin/Féminin, matériaux divers (veste, chemise, cheveux, épingle à cravate)[10]
- Remedios Varo
Notes et références
- Pour les références bibliographiques complètes, voir Chronologie de Dada et du surréalisme
- Cette installation a été présentée à Berne (Suisse), plus tôt dans cette même année à l'occasion de la Fête de printemps. C'est à la demande de Breton que Meret Oppenheim la présente une nouvelle fois. Colvile, op. cité, p. 218.
- Colvile, op. cité, p. 42
- Biro, op. cité, p. 56 & 263.
- Pierre, op. cité, p. 257.
- Bédouin, op. cité, p. 272.
- Biro, op. cité, p. 220.
- Bédouin, op. cité, p. 120 & 280.
- Bédouin, op. cité, p. 283.
- Reproduction dans Pierre, op. cité, p. 1.
- 47,5 x 38 x 12,2 cm. Reproduction dans "Connaissance des Arts", n° 673, juillet-août 2009, p. 143.
- 44 x 39,5 cm, collection particulière, Mexico. Reproduction dans Colvile, op. cité, p. 299.
- 40 x 30 cm, collection particulière, Mexico. Reproduction dans Colvile, op. cité, p. 293.
- 2 octobre
Wikimedia Foundation. 2010.