- Paulhac-en-margeride
-
Paulhac-en-Margeride
Pour les articles homonymes, voir Paulhac.Paulhac-en-Margeride Pays France Région Languedoc-Roussillon Département Lozère Arrondissement Mende Canton Le Malzieu-Ville Code Insee 48110 Code postal 48140 Maire
Mandat en coursEdmond Martin[1]
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes des Terres d'Apcher Latitude
LongitudeAltitude 1 056 m (mini) – 1 496 m (maxi) Superficie 15,79 km² Population sans
doubles comptes120 hab.
(1999)Densité 8 hab./km² Paulhac-en-Margeride est une commune française, située dans le département de la Lozère et la région Languedoc-Roussillon. Ses habitants sont appelés les Paulhacois. En occitan, on dit Polhac, prononcer Pouya. La prononciation du nom en français est Pauyac.
Sommaire
Géographie
Il s'agit de la commune la plus au nord du département de la Lozère et de la région Languedoc-Roussillon.
Histoire
Le village est marqué par deux événements majeurs :
- entre 1764 et 1767, il est une des victimes de la célèbre Bête du Gévaudan.
- en juin 1944, peu après le Débarquement en Normandie, il subit un massacre presque complet, comparable (en plus petites proportions) à ce que connaît au même moment Oradour-sur-Glane. Une plaque à l'entrée de la commune commémore l'événement.
Héraldique
Le blasonnement de Paulhac-en-Margeride est : d'argent aux deux bêtes du Gévaudan affrontées de sable, allumées et armées de gueules, sur un mont de sinople, surmontées d'une croisette de Malte aussi de gueules.
Cette création de Jean-Claude Molinier a été adoptée par la commune en 2001.
Administration
Liste des maires de Paulhac-en-Margeride Période Identité Parti Qualité 1995 Edmond Martin Aubergiste Démographie
Personnalités liées à la commune
- Marie-Jeanne Valet, servante du curé Bertrand-Louis Dumont de Paulhac : âgée de 20 ans, elle fut attaquée avec sa sœur cadette Thérèse Valet et combattit le 11 août 1765 la Bête du Gévaudan, ce qui lui valut le surnom de « pucelle du Gévaudan » par Antoine de Beauterne.
- Alfred Coutarel alias « Commandant Bartho » (1907-1962), s'engage dans la Résistance et devient le responsable des moyens logistiques du maquis du mont Mouchet commandé par le colonel Coulaudon. Ses exploits lui valent de voir sa tête mise à prix par l'occupant et plusieurs décorations. Après la guerre, il participe à la vie des associations lozériennes et devient le vice-président de la Ligue Auvergnate. Ses amis reconnaissants, lui ont élevé une stèle à l'entrée du cimetière de Paulhac[3].
Langue
Le dialecte encore parlé dans le village est auvergnat, comme celui des communes qui le jouxtent au sud.
Notes et références
- ↑ Site du conseil général de la Lozère
- ↑ Données Cassini
- ↑ Lou Païs, n° 397
Voir aussi
- Portail de la Lozère et du Gévaudan
- Portail du Languedoc-Roussillon
Catégorie : Commune de la Lozère
Wikimedia Foundation. 2010.