- Parti suisse du Travail
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Parti suisse du travail Partei der Arbeit der Schweiz
Partito del Lavoro svizzero
Partida svizra de la LavurPrésident Norberto Crivelli Fondation 21 mai 1944 Siège Postfach 533 3000 Berne 22
Secrétaires nationaux Jean-Pierre Kohler, Siro Torresan Représentation du parti Conseillers nationaux Idéologie Communisme, Extrême gauche Couleurs* rouge Site Web pst.ch voir aussi Politique de la Suisse
Conseil fédéral
Président de la Confédération
Partis politiques suissesLe Parti suisse du travail (en allemand Partei der Arbeit der Schweiz (PdAS), en italien Partito svizzero del Lavoro (PSdL), en romanche Partida svizra da la lavur (PSdL)), est un parti suisse d'inspiration communiste. Il est membre fondateur du Parti de la gauche européenne.
Sommaire
Buts
Connu dans les cantons de Berne[1], de Neuchâtel, de Vaud et du Jura sous le nom de Parti ouvrier et populaire (PoP), le Parti du travail se propose les buts suivants :
- Défendre et promouvoir les intérêts matériels et culturels de la population de la Suisse, sur la base d'un socialisme démocratique s'inspirant en permanence de l'analyse scientifique de la société et des traditions humanistes. Il entend par là le développement libre, pacifique, digne et humain de chacun-e comme condition du libre développement de toutes et tous et cela en harmonie avec la nature et l'environnement ;
- Réaliser l'égalité des droits entre femmes et hommes et contribuer à les libérer de toute exploitation et de tout assujettissement ;
- Défendre et développer les droits démocratiques de toutes et tous et dans tous les domaines ;
- Contribuer à réunir une large majorité en faveur du dépassement du capitalisme et du développement socialiste de la société suisse ;
- Contribuer à la recherche et à la consolidation de la paix dans le monde ;
- Développer la solidarité internationale entre les peuples, entre les travailleuses et travailleurs, entre les femmes, les hommes et les enfants de la terre et contribuer à réaliser l'égalité des droits entre les peuples et à libérer ceux-ci de toute exploitation et de tout assujettissement.
Le PST se réclame, de manière critique, de l'héritage des mouvements pour le socialisme et des luttes des peuples pour leur indépendance. Dans ses réflexions comme dans ses actions, il s'appuie sur les analyses développées par Marx et d'autres théoriciens du mouvement révolutionnaire. Dans sa lutte pour la défense des exploités, il prend en considération l'existence des contradictions entre les classes.
Instance dirigeantes
Le Parti suisse du travail est dirigé par le comité directeur. Le comité directeur ainsi que le président et le secrétaire sont élus par le comité central, lui-même élu par le Congrès national.
Représentation au sein du parti de la gauche européenne
Comme chaque parti membre, le PST envoie deux délégués au bureau de la gauche européenne. Élus au Congrès de Prague, les deux délégués du PST sont Brigitte Berthouzoz et Norberto Crivelli[2].
Histoire
Le 6 octobre 1918 est fondé le premier parti communiste de Suisse (les « vieux communistes »).
Le 6 mars 1921, après que, suite à une élection interne, le Parti socialiste suisse ait refusé de rentrer dans la troisième Internationale, l'aile gauche du parti socialiste, signataire du manifeste de Zimmerwald, rejoint les vieux communistes pour fonder le parti communiste suisse proprement dit.
En 1937, le parti communiste est interdit dans les cantons de Genève et Neuchâtel. Y est fondée la Fédération socialiste suisse (FSS).
Le 29 novembre 1940, le parti communiste est interdit, en partie avec l'accord du parti socialiste.
Le 27 mai 1941, la FSS est interdite à son tour, et le groupe FSS est exclu du Conseil national.
Le parti suisse du travail (PdT) est fondé le 21 mai 1944 à Bâle.
Aux élections de 1947, le PdT obtient 5,1 % des voix et 7 sièges.
En 1969, dissolution des jeunesse du PdT suite aux évènements de 1968, et fondation du POCH, du RML et du PSA.
En 1971, introduction d'un quota pour les femmes : premières députées au Conseil national (Nelly Wicky).
En 2003, réélection de deux représentants au Conseil national.
En 2007, la vaudoise Marianne Huguenin est la seule élue au Conseil national. Elle laissera sa place à Josef Zisyadis.
En 2011, il perd son dernier siège au Conseil national, et n'est désormais plus représenté à l'échelle fédérale.
Résultats aux élections nationales
Année % des suffrages Sièges 1947 5,1 % 7 1951 2,7 % 5 1955 2,6 % 4 1959 2,7 % 3 1963 2,2 % 4 1967 2,9 % 5 1971 2,6 % 5 1975 2,4 % 4 1979 2,1 % 3 1983 0,9 % 1 1987 0,8 % 1 1991 0,8 % 2 1995 1,2 % 3 1999 1,0 % 2 2003 0,7 % 2 2007 0,7 % 1 2011 0,5 % 0 Liens internes
- Gauchebdo l'hebdomadaire des sections romande du Parti suisse du Travail
Liens externes
Littérature
- André Rauber, Histoire du mouvement communiste suisse, éditions Slatkine, Genève, 1997. (ISBN 2-0510-1784-0)
- Pierre Jeanneret, Popistes : histoire du Parti ouvrier et populaire vaudois (1943-2001), Lausanne, 2002. (ISBN 2-8290-0272-5)
Références
Catégories :- Parti politique suisse
- Parti communiste en Europe
- Parti politique fondé en 1944
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