Parc national de Miguasha

Parc national de Miguasha
Parc national de Miguasha
Image illustrative de l'article Parc national de Miguasha
Falaise de Miguasha
Catégorie UICN III (monument naturel)
Identifiant 61598
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau : Québec Québec
Municipalité régionale de comté Avignon
Ville proche Campbellton (Nouveau-Brunswick)
Coordonnées 48° 06′ 38″ N 66° 22′ 10″ W / 48.11055, -66.3694548° 06′ 38″ N 66° 22′ 10″ W / 48.11055, -66.36945[1]
Superficie 62 ha
Création 6 février 1985
Visiteurs/an 26 000 en 2005[2]
Administration SEPAQ
Site web Site officiel

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Parc national de Miguasha

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Parc national de Miguasha
Parc national de Miguasha *
Patrimoine mondial de l'UNESCO
Pays Drapeau du Canada Canada
Type Naturel
Critères (viii)
Superficie 87 ha
Numéro
d’identification
686
Zone géographique Europe et Amérique du Nord **
Année d’inscription 1999 (23e session)
* Descriptif officiel UNESCO
** Classification géographique UNESCO

Le parc national de Miguasha est un parc de protection d'un site fossilifère du Québec au Canada.

Le premier fossile été découvert en 1842. Depuis 1880, des milliers de spécimens ont été récoltés dans la falaise de Miguasha[3].

Le parc, créé en 1985, est géré par la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ). Il a été reconnu, en 1999, site naturel du Patrimoine mondial de l'UNESCO.

Sommaire

Toponymie

Blason de Miguasha

Le nom du parc national provient de la pointe de Miguasha qui est située à l'ouest du parc. Le nom provient du micmac Megouasag est signifie « cap rouge » ou « rocher rouge », sans toute en référence à la couleur des falaise[4]. La pointe fut mentionnée la première fois en 1724 sous le nom de « Pointe de Coucha » et « Pointe Plate »[4]. Suite à la bataille de la Ristigouche qui s'était tenue toute proche, la pointe fut renommée « Morne de Barrington » ou « Barrington Bluff »[4]. Le nom de la pointe apparaît aussi sous le nom de « Point Nicoucha » en 1831, « Point Maguasha » en 1847, « Migouache Point » en 1861 et finalement « Pointe Megouacha » en 1905[4].

Géographie

Le parc de Miguasha est le plus petit parc national du Québec avec une superficie de 62 ha[5]. Il comprend la falaise de Miguasha ainsi qu'un musée d'histoire naturelle. Le parc est située dans les municipalités de Nouvelle et d'Escuminac, toutes deux situées dans la municipalité régionale de comté d'Avignon et la région de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine.

Le parc partage ses limites avec deux habitats fauniques, soit l'aire de concentration d'oiseaux aquatiques de la Pointe à Fleurant 191204 (353 ha) au sud et l'aire de concentration d'oiseaux aquatiques d'Escuminac-Flats 19-12-05 (419 ha) au sud-est[6]. Une zone périphérique de 775 ha située en territoire privé interdit la prospection minière et les activités d'excavation[7].

Géologie

La formation du site est intimement liée à la formation des Appalaches qui sont dues à la fermeture de l'océan Iapetus. Durant le maximum de l'orogenèse acadienne, qui s'est produit entre 385 et 395 millions d'années, le continent Laurentia est entré en collision avec Baltica et le micro-continent Avalonia, formant une impressionnante chaîne de montagnes. L'érosion de ces montagnes fut à la source des sédiments de Miguasha[8].

Les formations Fleurant (en bas) et d'Escuminac (en haut) dans la falaise de Miguasha.

Le parc comprend deux formations géologiques, soit les formations de Fleurant et d'Escuminac[9]. Ces deux formations sont toujours associées dans le groupe de Miguasha[9]. Elles font surface à deux autres sites de la Gaspésie près de Nouvelle et de New Richmond[9]. La formation inférieure, celle de Fleurant, est composée de conglomérats, cailloux, galets et roches enchâssées dans une matrice de sable[10], d'une épaisseur d'environ de 20 mètres et elle n'a pas de fossile[10]. Son âge est imprécis, mais est estimé à la fin du Dévonien moyen au début du Dévonien supérieur[10].

Formation d'Escuminac

Article détaillé : Formation d'Escuminac.

La formation d'Escuminac est une formation d'une épaisseur d'environ 120 m composé de grès et de laminite[11]. L'âge de ces sédiments est estimé par l'étude des spores au milieu du Frasnien, il y a 380 millions d'années[12]. Les sédiments étaient à l'origine associés à ceux d'un lac comme pour les Old Red Sandstones d'Écosse[13]. Cependant, des études plus poussées à partir des années 1980 mirent en doute cette hypothèse[13]. La présence de fossiles de vers polychètes et du placoderme Plourdosteus sont plus associés aux milieux marins du Dévonien[13]. On pense aujourd'hui que Miguasha correspondait à un estuaire marin d'un fleuve comparable à celui du Mississippi ou de l'Amazone[13].

Le grès correspond au moment où le courant était le plus puissant[11]. La base de ses couches présente souvent des moulages de flûtes et des traces d'objets trainés correspondant à un courant turbulent[11]. Quant aux couches de laminites, elle correspondent à des couches d'argiles qui se sont déposés dans un milieu beaucoup plus calme. Ces dernières sont généralement très fossilifères[11].

Valeur historique

Les fossiles sont les témoins d'une vie antérieure ancienne. Les espèces animales et végétales ont évolué. La terre a aussi bougé.

La falaise de Miguasha nous renseigne sur la période dévonienne, il y a 370 millions d'années. Là, « coulait un estuaire sous un climat équatorial et, au loin, se dressaient les cimes d'une jeune chaîne de montagnes (les Appalaches). En bordure de cet estuaire poussait une forêt d'arbres primitifs où vivaient scorpions et autres arthropodes terrestres. Au gré des courants et des marées, une faune diversifiée de poissons vivait dans les eaux tièdes de cet estuaire. Certains poissons étaient dotés d'épines rigides; d'autres étaient protégés par une carapace ossifiée. D'autres avaient des poumons et des nageoires paires lobées leur permettant de franchir de courtes distances hors de l'eau. L'acquisition de ces nageoires représente une des plus importantes étapes de l'évolution, soit celle de la transition entre les poissons et les tétrapodes »[3].

À ce jour, la « Formation d'Escuminac » a livré quelque 21 espèces de poissons, des invertébrés et une dizaine d'espèces de plantes fossiles qui vivaient dans un environnement estuarien, il y a 370 millions d'années. Les fossiles de poissons découverts sur ce site représentent 5 des 6 grands groupes de poissons qui vivaient au Dévonien, d'où la reconnaissance du site comme le plus représentatif, à l'échelle de la planète, de cette période connue comme étant l’Âge des poissons[14].

La notoriété du site de Miguasha repose également sur la quantité et la qualité de conservation des fossiles. En termes de quantité, un relevé effectué en 1998 a permis d'inventorier plus de 14 200 fossiles provenant de la falaise gaspésienne. La moitié est conservée dans la collection du parc, alors que l'autre moitié est répartie dans les collections de 33 musées, universités et centres de recherche de 9 pays. Au niveau de la qualité de conservation, les fossiles de Miguasha jouissent d'une grande réputation. Non seulement, y trouve-t-on des spécimens complets, des spécimens fossilisés en trois dimensions, mais également des parties molles fossilisées comme du cartilage, des excréments, des empreintes de branchies ou des traces de vaisseaux sanguins et de nerfs.

La faune

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Les agnathes sont des poissons sans mâchoires; ils constituent les plus anciens vertébrés apparus dans l'évolution des espèces. Quatre espèces sont présentes dans les sédiments de Miguasha : Endeiolepis aneri, Euphanerops longaevus, représentant les Anaspida Escuminaspis laticeps, et Levesquaspis patteni représentant les Osteostraci.
Du point de vue évolutif, deux espèces appartenant au groupe des Osteostraci sont les derniers représentants de ce groupe.

Chez l'une de ces espèces, Escuminaspis laticeps, il vient d'être décrit (décembre 2004) le premier endosquelette d'une nageoire paire chez les vertébrés. Le patron consiste en une seule plaque faite de cartilage calcifié contredisant la théorie voulant que ce support endosquelettique consiste en plusieurs éléments appelés radiaux. Cette découverte est une étape importante dans la compréhension de l'évolution des nageoires qui vont, par la suite, évoluer pour donner finalement les membres des tétrapodes.

Quant aux deux formes « d'anaspides », leurs présences à Miguasha a de quoi étonner. À l'exception de quelques écailles trouvées dans le Dévonien inférieur, les deux espèces Euphanerops longaevus et Endeiolepis aneri sont les toutes dernières représentatives de ce groupe qui a connu son apogée au Silurien. Le deux espèces présentes dans la faune de Miguasha sont les dernières à avoir vécu. De nos jours, seules survivent chez les agnathes, les lamproies et les myxines.

Les placodermes sont des poissons à carapaces osseuses qui ont dominé les eaux dévoniennes; ils ont presque complètement disparu à la fin de la période. Les deux espèces de Miguasha sont le Bothriolepis canadensis, un antiarche et Plourdosteus canadensis, un arthrodire.

Affleurement des couches dévoniennes fossilifières

L'état de conservation à l'intérieur de la formation géologique d'Escuminac est tel qu'on a retrouvé chez des spécimens du Bothriolepis des traces de vaisseaux sanguins conservés sous des plaques osseuses thoraciques et sur les nageoires pectorales Ceci nous est confirmé par une étude récente qui date de 2004. Alors que les reconstitutions de ce poisson indiquaient un poisson plat adapté à un mode de vie benthique, cette étude démontre que ce poisson n'était pas plat, mais que son armure dorsale était plus bombée et que son crâne était plus accentué vers l'avant tout comme chez celui en provenance de Gogo, en Australie.

Quant au Plourdosteus, c'était un prédateur bien adapté avec des mâchoires dépourvues de dents comme telles mais qui avait des plaques gnathales (gr. gnathos = mâchoire) ossifiées à la mâchoire supérieures qui venaient s'appuyer sur l'os de la mâchoire inférieure, l'inferognathal. Cet ensemble de plaques avec leurs zones occlusives agissaient comme de véritables ciseaux. C'est à l'intérieur des arthrodires que les plus grands prédateurs marins du Dévonien ont existé. Le plus connu étant sans doute le Dunkleosteus qui vivait dans les mers chaudes qui recouvraient la région actuelle de l'Ohio.

Les acanthodiens étaient de petits poissons qui possédaient des épines rigides en position ventrale et en position dorsale. Ils ont vécu sur une longue période de temps -du silurien au permien - mais sont demeurés très peu diversifiés. Les quatre espèces : Diplacanthus ellsi, Diplacanthus horridus, Homalacanthus concinnus, Triazeugacantus affinis.

La nageoire à rayons est la principale caractéristique des poissons actinoptérygiens. Le Cheirolepis canadensis figure parmi les plus anciens et il est reconnu comme le clade le plus primitif de ce groupe qui, aujourd'hui, réunit plus de 25 000 espèces de poissons.

Fossile de Eusthenopteron foordi

Les sarcoptérygiens constituent le groupe de poissons qui a assuré la transition entre le milieu aquatique et le milieu terrestre chez les vertébrés. En effet, on retrouve dans ce groupe une nageoire pectorale reliée au corps par l'humérus, le radius et l'ulna alors que la nageoire pelvienne l'est par le fémur, le tibia et le péroné. Le poisson Eusthenopteron foordi a été, pendant un siècle, considéré comme un chaînon entre les poissons et les tétrapodes. Neuf espèces de sarcoptérygiens sont retrouvés à Miguasha : Miguashaia bureaui considéré comme le cœlacanthe le plus primitif, Scaumenacia curta, Fleurantia denticulata représentent les poissons à poumons ou dipneustes, Holoptychius jarviki, Quebecius quebecensis et un holoptychiidae gen. et sp. Indét., représentent les porolepiformes, Eusthenopteron foordi et Callistiopterus clappi représentent les oséolepiformes et finalement l'Elpistostege watsoni qui fait partie des elpistostégaliens considérés comme le groupe frère des tétrapodes.

La faune d'invertébrés de Miguasha comprend Petaloscorpio bureaui, l'un des plus vieux scorpions terrestres connus qui pouvait atteindre 30 centimètres de long. Des euryptérides d'un mètre de long figurent parmi les sept autres espèces d'invertébrés de la formation de Escuminac.

La flore

Une dizaine d'espèces de plantes fossiles sont présentes, de même que 88 espèces de spores. Le genre le plus représentatif de cette flore est l'Archaeopteris, cet arbre primitif qui compose à l'époque les premières forêts du Dévonien.

Un nouveau musée d'histoire naturelle

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En juin 2003, un nouveau musée d'histoire naturelle dont la construction aura coûté au-delà de 5 millions de dollars, ouvrait ses portes et présente aux visiteurs de ce parc national faisant partie du réseau de Parcs Québec, une exposition renouvelée mettant en valeur ce site exceptionnel. En plus d'une exposition permanente, une salle d'exposition temporaire présente des expositions itinérantes reliées aux domaines des sciences et d'histoire naturelles.

Pour la recherche scientifique l'on y retrouve deux nouvelles salles de collection dont une réservés aux types et aux figurés et une autre qui se veut une salle pour la Collection stratigraphique des fossiles tant invertébrés que vertébrés du Québec. La base de cette collection stratigraphique est la Collection Saint-Gelais. Rappelons que M. Philippe Saint-Gelais est un autodidacte passionné de sciences naturelles en général mais, en 1966, il découvre ses premiers fossiles, des crustacés trilobites. Dès lors, sa passion pour cette science ne se démentira plus.

Véritable pionnier de la paléontologie au Saguenay–Lac-Saint-Jean, Philippe Saint-Gelais a été le premier à l'aborder de façon méthodique et rigoureuse. En une vingtaine d'années, il réussit à rassembler plus de 2 000 spécimens fossilisés, dont certains sont uniques. Cela témoigne bien de la diversité de la faune marine ayant vécu ici il y a 450 millions d'années. Cette collection de référence à valeur scientifique reconnue a été documentée à force de passion, de patience et avec toute la rigueur scientifique requise. Il a exploré les sols fossilifères, classé les spécimens, consulté des ouvrages et des spécialistes pour en arriver à constituer un patrimoine scientifique unique.

Très riche d'enseignement, la collection Saint-Gelais fait aujourd'hui partie de la collection paléontologique du Québec et certaines de ses pièces sont intégrées à l'exposition itinérante sur le patrimoine paléontologique québécois. La contribution de Philippe Saint-Gelais au monde scientifique est indéniable et ses travaux continuent d'alimenter les recherches. Des chercheurs ont souligné son apport en nommant une espèce de trilobite de son nom : le Walencrinuroides gelaisi. C'est un hommage qui rejaillit sur tous ces autodidactes amoureux de la connaissance. Le parc national de Miguasha est fier de l'acquisition de cette prestigieuse collection stratigraphique.


Des laboratoires de préparation très spécialisés dans la préparation mécanique et chimique font également partie du nouveau musée ainsi que des facilités d'accueil pour des chercheurs étrangers qui voudraient faire des stages de recherche ont également été prévues. Une résidence est même disponible pour ces chercheurs ou stagiaires étrangers.

Le Musée d'histoire naturelle du parc national de Miguasha permet de découvrir ces poissons, nos lointains ancêtres qui ont acquis et transmis à leur descendance des caractères anatomiques et morphologiques leur ayant permis de pouvoir sortir de l'eau. Cette sortie des eaux sera une page importante dans l'histoire de nos origines. Après des millions d'années d'évolution, à partir de ces poissons, l'Homme fera ses premiers pas sur la planète...

Notes et références

  1. Gouvernement du Québec, « Parc national de Miguasha », Banque de noms de lieux du Québec sur Commission de Toponymie. Consulté le 9 avril 2011
  2. (fr) Québec investit près de 1 M$ dans la région de la Gaspésie pour ses parcs nationaux sur Sépaq. Mis en ligne le 5 septembre 2008, consulté le 7 septembre 2008
  3. a et b Parc de Miguasha, Sites du patrimoine mondial au Canada sur Parcs Canada. Consulté le 26 janvier 2010
  4. a, b, c et d Gouvernement du Québec, « Pointe de Miguasha », Banque de noms de lieux du Québec sur Commission de Toponymie. Consulté le 9 avril 2011
  5. Registre des aires protégées au Québec: Parc national du Québec sur Ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, 2009. Consulté le 9 avril 2011
  6. Système de rapport et de suivi des aires de conservation sur Conseil canadien des aires écologiques. Consulté le 9 avril 2011
  7. UNESCO, « Candidature au patrimoine- Évaluation technique UICN » sur UNESCO Centre du patrimoine mondial, p. 37. Consulté le 10 avril 2011
  8. Parc national de Miguasha, « La fermeture d’un océan » sur De l'eau à la terre, 2007. Consulté le 10 avril 2011
  9. a, b et c Parc national de Miguasha, « Le Groupe de Miguasha » sur De l'eau à la terre, 2007. Consulté le 10 avril 2011
  10. a, b et c Parc national de Miguasha, « La Formation de Fleurant » sur De l'eau à la terre. Consulté le 10 avril 2011
  11. a, b, c et d Parc national de Miguasha, « Les caractéristiques géologiques » sur De l'eau à la terre, 2007. Consulté le 12 avril 2011
  12. Parc national de Miguasha, « La biostratigraphie » sur De l'eau à la terre, 2007. Consulté le 12 avril 2011
  13. a, b, c et d Parc national de Miguasha, « Un ancien estuaire » sur De l'eau à la terre, 2007. Consulté le 12 avril 2011
  14. Parc national de Miguasha sur Sépaq. Consulté le 26 janvier 2010

Voir aussi

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